Pour la surpopulation, il parait que c'est un mythe et que d'ici 2050 entre la contraception, l'avortement, les guerres, les famines, le sida etc... le taux de renouvellement de la population (et pas du seul occident) sera plutôt critique.
En ce qui concerne l'europe continentale, cet excellent article trouvé sur un site de militaire suisse:
http://www.checkpoint-online.ch/CheckPo ... hie-T.html
Le lent suicide de l'Europe Continentale:où sont passés tous les enfants ?
Texte original: Pavel Hohout
"Where Have All the Children Gone?", Tech Central Station, 27.1.05
Traduction et réécriture: Lt col EMG Ludovic Monnerat
http://www.denistouret.net/textes/Zemmour.html :
"Les plus grands démographes nous alarment quant au devenir de l'Allemagne ou de l'Italie, le peuplement de ce dernier pays devant tomber à vingt millions de personnes d'ici quelques décennies seulement. Depuis trente ans, on s'extasie sur la maîtrise parfaite, entre contraception et avortement, de la fécondité par les femmes. On ne dit jamais que la fin de cette histoire est funeste, qu'elle se conjugue justement avec la fin de l'histoire, avec la disparition programmée des peuples européens. "
Analyse de ce qui se passe en France à cause du déclin démographique et démocratique de L.Chagnon sur
http://www.libertyvox.com/article.php?id=178
(...)"Toutes les statistiques et tous les rapports établis soit par les Nations Unies, soit par le Conseil de l’Europe ou par la Commission européenne sont catégoriques: la population européenne devrait engager son déclin dans un proche avenir. Celle-ci devrait passer de 728 millions en 2000 à 600 millions ou 565 millions en 2050 , soit la perte approximative de plus d’une centaine de millions d’habitants. La Fédération de Russie a déjà entamé son déclin à la fin du XXème siècle, celui-ci devrait se poursuivre en passant d’une population de 147 millions en 2000 à 121 millions en 2050 . L’Europe du Sud devrait être la première à entamer son déclin, suivie de l’Europe occidentale à partir de 2010, puis de l’Europe du Nord après 2030 . "
Il y a aussi sur le sujet au niveau mondial le livre du professeur à l'université de Louvain, Michel Schooyans 'Le crash démocratique'
http://www.conscience-politique.org/soc ... phique.htm
Le Père Michel Schooyans, spécialiste belge de la démographie et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, aborde ici le grave problème de la dénatalité générale que l'on observe à l'échelle planétaire. Cette menace dément les craintes de "surpopulation" qui alimentent le discours malthusien des organes internationaux, l'ONU et ses satellites.
Cette baisse de la fécondité est attestée par la Division de la Population du Conseil Economique et Social de l'ONU, prestigieuse tribune s'il en est. Le constat, s'il n'est pas nouveau puisque depuis longtemps signalé par les démographes de tous pays, est désormais admis
Ce déclin a différentes causes, entre autres la chute de la nuptialité, l'accès de plus en plus large des filles à l'enseignement et au travail, la modification de l'image de la famille, l'urbanisation rapide qui ruine des solidarités naturelles, les politiques anti-familiales, la peur de l'avenir... Bien entendu la généralisation des techniques anticonceptionnelles affecte directement les taux de fécondité, dans tous les pays.
Relativement lent, ce phénomène de déclin n'est pas facilement perçu, non plus que ses conséquences.
En Occident, on sait que la population vieillit, mais les politiques ne s'ajustent pas à cette réalité, préférant conserver les systèmes de protection sociale et de retraites avantageux, mais très coûteux. Il ne faut pas oublier que cette population vieillissante, et dépendante en partie, exigera à terme des politiques économiques la favorisant au détriment d'investissements en matière de défense ou de système éducatif par exemple.
Sur le plan mondial, le déséquilibre entre Nord et Sud engendrera de terribles tensions, même si les pays en voie de développement connaissent aussi une chute de leur croissance démographique.
Malgré ces perspectives inquiétantes où l'on voit de plus en plus le capital humain se déprimer, l'ONU continue de véhiculer sa culture de mort. Ses multiples officines, conférence après conférence, martèlent un discours malthusien, et ce qui est moins connu, raciste : les pauvres, décidément trop pauvres, doivent disparaître, ils sont dangereux pour les riches, vieux et repus. Il ne manque même pas le thème de l'espace vital à protéger à ces dictateurs de la démographie. La pratique du chantage alimentaire pour mener à bien des programmes de réduction de la fécondité est monnaie courante. Et que dire de la promotion des nouveaux droits de l'homme - droit à l'information sexuelle des enfants (!), encouragement aux unions diverses et variées - qui accompagnent insidieusement les entreprises onusiennes de tout poil ?
Que faire ? C'est le mérite de ce livre que de proposer une stratégie d'action. Riposter, s'informer, informer, former. L'auteur engage tous les acteurs favorables à la culture de vie à apporter leur pierre à l'édifice. Tous les dons sont utiles, mais surtout il faut se professionnaliser pour intervenir efficacement et entreprendre un lobbying inverse de celui pratiqué par l'ONU. Ne pas hésiter via les sites Internet à unir ses forces. Il y a même nécessité de s'inspirer des méthodes de l'adversaire, si elles sont honnêtes. La liste des créneaux à occuper est longue et chacun peut trouver sa place.