De ce que j'en sait, c'est exactement ce qui s'est passé, en effet.J'imagine qu'une jeune fille de Gerson avait sans doute vécu récemment un événement proche de l'avortement et que l'émotion l'a amenée à ne pas vouloir entendre ce qui a été dit très normalement dans un établissement catholique à ce sujet et qu'elle a travesti ces propos à un micro complaisant de journaliste sans recul trop content d'avoir un "scoop" contre l'Eglise.
Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
''Christus Iesus, cum in forma Dei esset, non rapínam arbitrátus est esse se æquálem Deo, sed semetípsum exinanívit formam servi accípiens, in similitúdinem hóminum factus ; et hábitu invéntus ut homo, humiliávit semetípsum factus oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus illum exaltávit et donávit illi nomen, quod est super omne nomen, ut in nómine Iesu omne genu flectátur cæléstium et terréstrium et infernórum.'' (Epître de Saint Paul aux Philippiens, 2, 7-10)
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Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Alliance Vita porte plainte pour diffamation:
http://www.aleteia.org/fr/societe/artic ... 2451183616
http://www.aleteia.org/fr/societe/artic ... 2451183616
Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Si j'avais à convaincre un jeune que l'avortement est mal, je pense que ce ne serait pas une bonne méthode que de lui dire que l'avortement est un meurtre.
Je pense qu'il faut plutot enseigner aux jeunes que la vie est sacrée, qu'un enfant au stade primaire cela reste la vie etc...
C'est par leur réflexion que les jeunes doivent aboutir au fait que l'avortement est une décision lourde de sens.
Pour moi, ce n'est pas par une radicalisation que les associations convaincront. Proner la valeur de la vie sera plus efficace que juger les gens, c'est mon avis.
Je pense qu'il faut plutot enseigner aux jeunes que la vie est sacrée, qu'un enfant au stade primaire cela reste la vie etc...
C'est par leur réflexion que les jeunes doivent aboutir au fait que l'avortement est une décision lourde de sens.
Pour moi, ce n'est pas par une radicalisation que les associations convaincront. Proner la valeur de la vie sera plus efficace que juger les gens, c'est mon avis.
Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
J'ai des amis dignes de confiance qui ont interrogées des filles qui rapportent qu'elles n'ont eu aucun souvenir de ce genre de propos. Il est donc loin d'être certain qu'ils aient été seulement tenus...
Cela dit, pour les avoirs vu à l'oeuvre, les membres de l'alliance vita manquent gravement de tact, c'est clair. Ils nous ont expliqués qu'un enfant conçue par fivette ne recevait pas le plein amour de ses parents dans sa conception, du fait qu'il n'y avait pas d'acte sexuel. Je vous laisse imaginer la réaction sur des adolescents conçus de cette manière...
Cela dit, pour les avoirs vu à l'oeuvre, les membres de l'alliance vita manquent gravement de tact, c'est clair. Ils nous ont expliqués qu'un enfant conçue par fivette ne recevait pas le plein amour de ses parents dans sa conception, du fait qu'il n'y avait pas d'acte sexuel. Je vous laisse imaginer la réaction sur des adolescents conçus de cette manière...
''Christus Iesus, cum in forma Dei esset, non rapínam arbitrátus est esse se æquálem Deo, sed semetípsum exinanívit formam servi accípiens, in similitúdinem hóminum factus ; et hábitu invéntus ut homo, humiliávit semetípsum factus oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus illum exaltávit et donávit illi nomen, quod est super omne nomen, ut in nómine Iesu omne genu flectátur cæléstium et terréstrium et infernórum.'' (Epître de Saint Paul aux Philippiens, 2, 7-10)
Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Je suis d'accord pour dire qu'il faut faire preuve de diplomatie pour aborder le sujet mais, par moment, il faut savoir appeler un chat un chat, quitte à choquer.
La dictature du tout politiquement-correct est encore plus contre-productive, on le voit bien aujourd'hui dans bon nombre de domaines.
La dictature du tout politiquement-correct est encore plus contre-productive, on le voit bien aujourd'hui dans bon nombre de domaines.
Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Qu'est-ce qui est contre-productif, comparer une gamine à une meurtriére, ou défendre que la vie est sacrée et universelle, que la vie à 2 semaines ou 9 mois, cela reste la vie ?James a écrit :Je suis d'accord pour dire qu'il faut faire preuve de diplomatie pour aborder le sujet mais, par moment, il faut savoir appeler un chat un chat, quitte à choquer.
La dictature du tout politiquement-correct est encore plus contre-productive, on le voit bien aujourd'hui dans bon nombre de domaines.
On peut bien sur utiliser les deux arguments mais il me semble que celui du meurtre porte peu et même dessert, dans une société occidentale ou l'avortement est perçu comme "normal".
On est pas dans le politiquement correct, on est plutot dans le choix de la pédagogie.
De toute maniére, à part dans la culture du divertissement, le politiquement incorrect n'a jamais fonctionné que ce soit dans les combats sociaux ou politiques, je n'ai pas souvenir que ça ait fonctionné en tout cas. Pour moi seule la pédagogie rationnelle convainc vraiment, nos amis anglo-saxons qui dominent le monde, ne diront pas le contraire
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Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Vous venez de faire la démonstration de l'importance du fait d'appeler un chat un chat : la normalité c'est l'avortement.Manu85 a écrit : On peut bien sur utiliser les deux arguments mais il me semble que celui du meurtre porte peu et même dessert, dans une société occidentale ou l'avortement est perçu comme "normal".
Il est donc nécessaire de faire comprendre que l'enfant qui naît est un homme, 2 mois avant il était un homme et 9 mois avant … un homme. Et une fois cela compris il est aussi nécessaire de remettre les pendules à l'heure : avorter c'est donc bien tuer un être humain.
Rien de choquant, rien de contre productif, juste la vérité qui nous rend libre.
Certes ce n'est pas politiquement correct…
Pax et Bonum !
"Deus meus et Omnia"
"Prêchez l'Évangile en tout temps et utilisez des mots quand cela est nécessaire"
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Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Si l'acte doit être remis à sa place et condamné, la jeune fille doit-elle, pour autant, qualifiée de meurtrière ? , Si toutefois, l'expression a été employée.
Je suis d'accord avec Manu pour la valorisation de la vie et son caractère sacré avant la condamnation.
Je suis d'accord avec Manu pour la valorisation de la vie et son caractère sacré avant la condamnation.
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Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
D'accord avec Manu85 et Héraclius, et sachant qu'en âge de lycée, même dans un établissement catho, des jeunes peuvent avoir été confrontés à la douleur de l'avortement soit directement soit par amies interposés, c'est sans doute la manière plus que le fond qui a pu choquer.
L'Eglise est dans son rôle en rappelant les termes de l'éthique chrétienne.
L'Eglise est dans son rôle en rappelant l'urgence de la miséricorde et de la compassion à celles et ceux qui se sont trouvés face à des décisions graves et qui ne laissent jamais indemnes.
Fraternellement
Jean-Mic
L'Eglise est dans son rôle en rappelant les termes de l'éthique chrétienne.
L'Eglise est dans son rôle en rappelant l'urgence de la miséricorde et de la compassion à celles et ceux qui se sont trouvés face à des décisions graves et qui ne laissent jamais indemnes.
Fraternellement
Jean-Mic
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !
Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
PaxetBonum Et bien disons à tous les pro-IVG qu'ils sont soit des meurtriers ou bien des complices de meurtriers. Par contre, si sur tous les sujets nous agissons comme ça, l'expression "prêcher dans le désert" j'ai bien peur qu'elle prenne tout son sens.
Dernière modification par Manu85 le ven. 18 avr. 2014, 13:00, modifié 1 fois.
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Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Je pense qu'il y a deux niveaux de lecture (au moins) de l'événement.
L'événement "réel", s'il s'est déroulé comme rapporté dans le journal, est effectivement malheureux pour les raisons déjà exposées : un discours immédiatement "moralisateur" et "condamnatoire" qui fait l'impasse sur ce qui fonde cette condamnation de l'avortement par l'Église et qui ne prend pas en compte le vécu personnel dans un contexte social particulier, est inaudible.
Mais ne soyons pas non plus trop dur avec ceux qui condamnent, ni trop tendres avec ceux qui sont sensés ne pas pouvoir comprendre. Si les réactions au discours anti-avortement sont si violents c'est, je crois, parce que les arguments de l'Église sont en réalité simples et très audibles (une vie est une vie, tuer est un crime, c'est pas très compliqué ...), et qu'ils dérangent.
Il est tout de même étonnant que l'on fasse ainsi un scandale d'une chose en soi assez normale : des catholiques qui considèrent que l'avortement est un crime, c'est pas bien nouveau, hein ! Les journaux se complaisent suffisamment à condamner les idées réactionnaires (voire fascistes) de l'Église sur ce sujet, pour ne pas être quelque peu ridicules quand elles font semblant de s'étonner que dans une école catholique on apprend que l'avortement n'est pas bien.
Ce qui nous amène au deuxième niveau de lecture : le médiatique.
Car enfin, à quoi jouent les journalistes ? Ne sont-ils pas au courant que l'Église est très officiellement contre l'avortement ?
Ils le savent très bien, et ils se font un plaisir de se rehausser moralement en la condamnant à la première occasion pour fascisme.
Serait-ce la manière dont l'avortement a été présenté qui les choquent ? En soi, oui, on peut considérer que cela manque de tact, c'est certains. Mais les mêmes personnes font-elles preuve de tact quand elles traitent les catholiques de fascistes, de réactionnaires, d'obscurantismes, d'extrêmistes, de misogynes, faisant semblant de croire que l'Église est contre l'avortement car contre les femmes ? N'écoutant à ce point pas leurs "ennemis" qu'ils ne comprennent pas que pour un chrétien tout avortement est une souffrance ? Quel tact quand ils présentent les chiffres en augmentation de l'avortement comme un signe de l'avancée des droits des femmes !
Très certainement, ça n'est pas parce que nos ennemis manquent de "tact" que nous devons en manquer nous-mêmes. Mais je crois qu'il ne faut pas non plus dans une auto-flagellation mortifère et systématique. Que l'avortement soit un meurtre c'est quand même la vérité première, et parfois il est quand même important de le rappeler, voire de l'apprendre. Car parfois les mots durs choquent et rebutent, mais ils peuvent aussi travailler dans le cœur des hommes.
L'événement "réel", s'il s'est déroulé comme rapporté dans le journal, est effectivement malheureux pour les raisons déjà exposées : un discours immédiatement "moralisateur" et "condamnatoire" qui fait l'impasse sur ce qui fonde cette condamnation de l'avortement par l'Église et qui ne prend pas en compte le vécu personnel dans un contexte social particulier, est inaudible.
Mais ne soyons pas non plus trop dur avec ceux qui condamnent, ni trop tendres avec ceux qui sont sensés ne pas pouvoir comprendre. Si les réactions au discours anti-avortement sont si violents c'est, je crois, parce que les arguments de l'Église sont en réalité simples et très audibles (une vie est une vie, tuer est un crime, c'est pas très compliqué ...), et qu'ils dérangent.
Il est tout de même étonnant que l'on fasse ainsi un scandale d'une chose en soi assez normale : des catholiques qui considèrent que l'avortement est un crime, c'est pas bien nouveau, hein ! Les journaux se complaisent suffisamment à condamner les idées réactionnaires (voire fascistes) de l'Église sur ce sujet, pour ne pas être quelque peu ridicules quand elles font semblant de s'étonner que dans une école catholique on apprend que l'avortement n'est pas bien.
Ce qui nous amène au deuxième niveau de lecture : le médiatique.
Car enfin, à quoi jouent les journalistes ? Ne sont-ils pas au courant que l'Église est très officiellement contre l'avortement ?
Ils le savent très bien, et ils se font un plaisir de se rehausser moralement en la condamnant à la première occasion pour fascisme.
Serait-ce la manière dont l'avortement a été présenté qui les choquent ? En soi, oui, on peut considérer que cela manque de tact, c'est certains. Mais les mêmes personnes font-elles preuve de tact quand elles traitent les catholiques de fascistes, de réactionnaires, d'obscurantismes, d'extrêmistes, de misogynes, faisant semblant de croire que l'Église est contre l'avortement car contre les femmes ? N'écoutant à ce point pas leurs "ennemis" qu'ils ne comprennent pas que pour un chrétien tout avortement est une souffrance ? Quel tact quand ils présentent les chiffres en augmentation de l'avortement comme un signe de l'avancée des droits des femmes !
Très certainement, ça n'est pas parce que nos ennemis manquent de "tact" que nous devons en manquer nous-mêmes. Mais je crois qu'il ne faut pas non plus dans une auto-flagellation mortifère et systématique. Que l'avortement soit un meurtre c'est quand même la vérité première, et parfois il est quand même important de le rappeler, voire de l'apprendre. Car parfois les mots durs choquent et rebutent, mais ils peuvent aussi travailler dans le cœur des hommes.
Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Jean-Baptiste
Oui je comprends bien vos arguments, mais peut-être peut-on se rejoindre avec James, PaxetBonum, qu'un discours franc doit aussi s'accompagner d'une longue et fréquente explication sur ce qu'est la vie, sa valeur, le don qu'elle représente.
J'ai l'impression que l'intérêt particulier de garder un enfant, l'intérêt de la jeune fille, celui du géniteur, celui des parents vis-à-vis de leur fille, oblitérent complétement une réflexion plus universelle sur ce que représente la vie foetale.
De plus, j'ai à titre personnel une réflexion toute particuliére pour les jeunes filles ayant subit un viol. Ma position sur ce cas n'est, je l'avoue, pas tranchée.
Oui je comprends bien vos arguments, mais peut-être peut-on se rejoindre avec James, PaxetBonum, qu'un discours franc doit aussi s'accompagner d'une longue et fréquente explication sur ce qu'est la vie, sa valeur, le don qu'elle représente.
J'ai l'impression que l'intérêt particulier de garder un enfant, l'intérêt de la jeune fille, celui du géniteur, celui des parents vis-à-vis de leur fille, oblitérent complétement une réflexion plus universelle sur ce que représente la vie foetale.
De plus, j'ai à titre personnel une réflexion toute particuliére pour les jeunes filles ayant subit un viol. Ma position sur ce cas n'est, je l'avoue, pas tranchée.
Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Totalement d'accord avec vous, Jean-Baptiste. C'est une énième occasion pour les médias pour cracher contre ce curieux phénomène que représentent les fameux nazi-catholiques-misogynes-obscurantistes-inquisitoriaux.
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Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
@Manu85 :
Oui, mais je ne crois pas avoir tenu un propos contraire.
Je voulais simplement dire qu'il faut distinguer la manière de traiter le sujet avec autrui, de la manière dont le monde médiatique (et pas seulement lui) s'est emparé de l'affaire pour défendre non pas le "tact" mais l'avortement.
Je pense qu'il y a deux niveaux qu'il faut bien distinguer pour ne pas non plus se retrouver anesthésié par les tactiques séculières qui cherchent à utiliser des affaires particulières pour ridiculiser tout propos qui lui sont contraire.
Oui, mais je ne crois pas avoir tenu un propos contraire.
Je voulais simplement dire qu'il faut distinguer la manière de traiter le sujet avec autrui, de la manière dont le monde médiatique (et pas seulement lui) s'est emparé de l'affaire pour défendre non pas le "tact" mais l'avortement.
Je pense qu'il y a deux niveaux qu'il faut bien distinguer pour ne pas non plus se retrouver anesthésié par les tactiques séculières qui cherchent à utiliser des affaires particulières pour ridiculiser tout propos qui lui sont contraire.
- PaxetBonum
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Re: Où l'on reproche à un lycée catholique d'être catholique
Par pitié ne nous caricaturez pas comme le fait la presse et les politiciens !Manu85 a écrit :Jean-Baptiste
Oui je comprends bien vos arguments, mais peut-être peut-on se rejoindre avec James, PaxetBonum, qu'un discours franc doit aussi s'accompagner d'une longue et fréquente explication sur ce qu'est la vie, sa valeur, le don qu'elle représente.
On n'a pas dit il faut arriver en ouvrant la porte violemment et en criant : 'avorter c'est assassiner quelqu'un'
J'ai bien exprimé en premier la notion de vie de l'enfant à sa naissance, 2 mois avant, 6 mois avant et 9 mois avant.
En Chine l'âge est compté 9 mois avant la naissance ainsi un enfant qui naît a 9 mois.
Commencer par cela c'est faire comprendre qu'une vie est une vie depuis le début de sa conception. (vous m'excuserez si je n'est pas développé cette partie sur 3 pages mais je synthétise net oblige).
Après il faut interroger les jeunes : 'seriez-vous prêt à tuer un enfant juste né ?' (c'est courant maintenant d'en trouver plein les congélateurs par "déni de grossesse"… utiliser les faits dit "divers" serait très constructif).
Si ils répondent "oui bien sûr" alors il faudra prévoir quelques années de discussion pour leur faire comprendre le sacré de la vie. Ces jeunes font parti de ceux qui tuent pour une cigarette refusée…
Si ils répondent "non, c'est horrible, c'est un meurtre" alors on pourra leur demander comment ils qualifieraient cela 2 mois avant ? 6 mois avant ? 9 mois avant ?
Bref il n'y a pas à se voiler la face.
Ce n'est pas nous qui commettons ces crimes, ce n'est pas à nous à en rougir.
Edulcorer pour ne pas choquer c'est un 'non' qui n'est pas un 'non'.
Ce 'non' on doit l'affirmer effectivement après avoir expliqué pourquoi ce crime est aussi condamnable que celui d'un enfant de 5 ans.
Car la vie n'obtient pas plus de prix avec le nombre des années.
Pax et Bonum !
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