Fleur de Lys a écrit :
Vous allez peut-être me dire que mes questions sont sans objet [...]
C'est surtout que le féminisme représente historiquement un mouvement profane, dans lequel on retrouve toutes sortes de choses soit du meilleur ou bien du pire. Il faut tenir compte aussi du fait que les revendications sociales du féminisme de l'an 2000 ne sont pas celles des féministes de l'an 1890 ou 1910.
Et l'on ne devient pas féministe en 2018 pour refaire les bons combats d'Il y a cent ans ou plus.
Je dis mouvement profane, parlant du féminisme, mais encore que ... s'il me fallait écouter Philippe Muray dans son bouquin sur le XIXe siècle : l'on pourrait penser que le féminisme aurait des racines ésotériques (genre : Madame Blavatski) tout à fait dignes de la "
révolte antichrétienne du meilleure cru", et ce, au moins dans ses fidèles inspiratrices et héroïnes de la première heure. Donc, une possible origine "trouble" pour le mouvement ... ce que je ne serais pas loin de croire.
En tout cas, que l'origine de la mouvance féministe soit trouble ou pas (vous penserez ce que vous voudrez) : l'on n'aurait pas de mal non plus à se figurer que les militantes pouvaient revendiquer certaines justes causes. de vraies et bonnes causes.
La bonne cause
Eh oui ! il n'existe aucun(e) militant(e) de quoi que ce soit qui puisse le devenir, en se réclamant de mauvaises causes, d'objectifs déclarés les plus vils, pour accroître l'injustice dans le monde ! Non, les féministes comme les autres pouvaient attacher leur activisme politico-social derrière la nécessité de mener de justes combats. C'est sûr ! Donc, le problème ne réside pas dans le fait que des féministes aient pu lutter pour certaines bonnes causes. Léon Trotski luttait également pour de bonnes causes, pour la noble et sainte cause des travailleurs exploités.
Non
Si l'on se reporte à notre temps, l'on risque surtout de trouver que les "bonnes causes" du féminisme d'aujourd'hui - et qui ne sont pas celles de jadis - sont surtout des causes qui contredisent de plein fouet la pensée de l'Église en général.
On y réclame le droit à une sexualité sauvage ("je fais ce que je veux, comme je veux et avec qui je veux, etc."), les magazines féminins/féministes sont devenus les meilleurs alliés des pornocrates de l'industrie XXX de Californie, on lutte pour le développement de l'homosexualisme, du transexualisme, du droit de choisir soi-même son appartenance sexuelle.
Il y a un passage spécifique dans la Bible qui évoque le sort de ceux qui ont abandonné la cause divine. Il est dit que ces derniers sont devenus fous littéralement, intellectuellement dérangés, malsains dans leurs raisonnements. Ils sont livrés à leurs idées folles et désireux de changer les rapports naturels entre les gens. La morale naturelle ? Exit.
Personnellement, à voir la teneur du discours actuel des éminences du mouvement : il me serait difficile de donner tort au propos grincheux de la Bible.
Ensuite
Comment ne pas voir le degré d'abaissement auquel les féministes d'aujourd'hui sont capables de descendre, en terme même de trahison à l'égard de la cause des femmes elles-mêmes, lorsqu'elles se font les meilleures alliées des islamistes ici et là ? Pour moi c'est impossible de manquer cette "hérésie".
Qui ne verrait comment "nos" féministes sont plus soucieuses de défendre la cause migratoire islamique en particulier que de défendre la cause des citoyennes (ou néo-citoyennes d'origine étrangère peu importe) victimes du comportement primaire des brutes phallocratiques qu'elles seraient pourtant censé dénoncer mais qu'elles ne dénoncent jamais, jamais au grand jamais, si ce comportement serait le fait des "bons sauvages" musulmans.
Si on résume ...
Révolte contre le "Père qui est aux Cieux", refus d'enfanter, trahison nationale, activisme en faveur de la liberté des coranistes : tout se tient assez et pour former un assez beau portrait à charge.
Absence de foi, culture de la mort, haine de soi, agitation stérile dans l'absence de paix, promotion de l'avortement à l'usage des nationaux, de l'euthanasie également ... volonté de changer les autres (papa, les chrétiens, la psyché des fondateurs de la république, etc.) et comme si à force d'obliger les autres à changer, nos revendicateurs/revendicatrices pourraient finir par trouver la paix ainsi. Une belle illusion !
Le problème du féminisme institutionnel organisé : il s'enracine dans une sorte de mensonge.
Le problème ce ne sont pas les bonnes causes (cf. égalité citoyenne devant la loi, égale dignité des personnes, droit de vote, etc.) mais le mensonge à la racine (ex : la femme est un homme comme les autres, le refus d'accepter son sexe travesti en une chose vertueuse, nous sommes tous des immigrants, l'homme blanc occidental est une peste pour la planète terre et "le" coupable par excellence de tout ce qui va mal, la religion chrétienne est un danger (Haro sur les curés !) ... voir le discours des Simone).
Autre perspective ?
On peut peut-être penser que le mouvement féministe fut providentiel (permission divine ...) afin d'aider un peu l'avancement de certaines bonnes causes, même si cela aurait dû se faire en partant d'idées ou de motivations souvent douteuses chez les acteurs eux-mêmes du changement.
Peut-être ...
Alors quoi ?
Le féminisme est-il une force pour obliger des conservateurs à plier du bord de la lumière , comme des grévistes pour obliger le patron à faire montre d'un peu plus de décence ? comme le communisme pour forcer les gouvernants à élever les conditions de vie des plus pauvres ? et pour la plus grande confusion des pécheurs que nous sommes à la fin et qui ne sont jamais capables de se comporter spontanément de façon juste, sans qu'il y ait la peur de "quelque chose" derrière ?
Si c'est le cas du féminisme - cf. être un peu utile à l'occasion -, cela ne signerait pas pour autant la bonté intrinsèque du mouvement, je pense. Cela signerait surtout la misère des hommes en général.