Re: L'idéologie totalitaire du Gender à l'oeuvre
Publié : lun. 06 mai 2013, 12:00
Bonjour Gehennam,
Le problème de l'idéologie du genre est qu'elle veut affranchir l'individu du réel. Sous prétexte d'une plus grande liberté, liberté qui est déjà effective en réalité (qui interdit aux garçons d'être maïeuticien ? Personne.), on nie la vérité biologique, psychique, et essentielle du sexe de l'individu, pour la redéfinir par ses fonctions. C'est extrêmement dangereux, dans la mesure où l'on en vient à une négation de la réalité biologique du sexe, pour porter un combat purement idéologique. Et encore une fois, nul besoin de théorie du genre pour parler de la liberté des actes d'un individu. C'est plutôt le regard idiot du qu'en dira-t-on qu'il faut éduquer, et non pas enseigner l'idéologie du genre. Du coup, votre vision mélange tout. Et si une fille veut malgré tout être mère au foyer ? On va la conspuer parce qu'elle ne va pas dans le sens du "genre" ?
Le véritable problème est donc plutôt la vision déformée que l'on peut avoir sur les choix d'autrui. Le chrétien a une réponse à cela : l'amour vrai.
En Christ,
La vision que vous rappelez est biaisée, et nous vous avions déjà expliqué pourquoi. En effet, elle définit les individus par des fonctions : être nourrice, faire de la mécanique. Or, il n'y a besoin d'aucune théorie pour affirmer qu'un individu, quel que soit son sexe, peut faire n'importe quel acte, même si cet acte est plutôt réalisé par l'un ou l'autre sexe. Nous sommes tout à fait d'accord avec cela.Gehennam a écrit : Mais pensez-vous sincèrement qu'une personne se développe principalement à cause de son sexe ou de ses caractéristiques physiques ? Vous ne me ferez pas croire que vous êtes assez étroits d'esprit pour penser une chose pareille. Ce n'est pas parce que l'on naît homme et que l'on est de genre masculin que l'on ne peut pas devenir nourrice - même si, je suppose que le terme nourrice découle originellement de l'expression "mère nourricière". Ce n'est pas parce que l'on naît femme que l'on ne peut pas s'orienter vers des métiers comme la mécanique ou autre.
L'idéologie du genre comme vous la désignez, ne vise qu'à permettre à toutes et à tous d'évoluer comme bon leur semble, sans entraves liées à la culture, au sexe ou encore aux stéréotypes. Mon fils veut devenir sage-femme ? Grand bien lui fasse, c'est un métier magnifique. Mes filles veulent évoluer dans des métiers techniques ou 99% des employés sont des hommes ? Tant qu'elles sont heureuses, elles peuvent bien faire ce qu'elles veulent.
C'est ça, que l'école veut et doit instaurer. Une vision asexuée des évolutions possibles de chacun. Faire en sorte qu'aucune voie d'évolution ne soit désignée comme "un métier d'homme", qu'aucun enfant ne soit persécuté pour vouloir exercer "un métier réservé aux femmes".
Il appartient à chacun de choisir sa voie, indépendamment de toute culture, tout environnement ou toute influence. Chacun doit pouvoir choisir en son âme et conscience.
C'est ça le but des études du genre et non pas quelque "infâme déni de la Nature"
Le problème de l'idéologie du genre est qu'elle veut affranchir l'individu du réel. Sous prétexte d'une plus grande liberté, liberté qui est déjà effective en réalité (qui interdit aux garçons d'être maïeuticien ? Personne.), on nie la vérité biologique, psychique, et essentielle du sexe de l'individu, pour la redéfinir par ses fonctions. C'est extrêmement dangereux, dans la mesure où l'on en vient à une négation de la réalité biologique du sexe, pour porter un combat purement idéologique. Et encore une fois, nul besoin de théorie du genre pour parler de la liberté des actes d'un individu. C'est plutôt le regard idiot du qu'en dira-t-on qu'il faut éduquer, et non pas enseigner l'idéologie du genre. Du coup, votre vision mélange tout. Et si une fille veut malgré tout être mère au foyer ? On va la conspuer parce qu'elle ne va pas dans le sens du "genre" ?
Le véritable problème est donc plutôt la vision déformée que l'on peut avoir sur les choix d'autrui. Le chrétien a une réponse à cela : l'amour vrai.
En Christ,