Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

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Balade
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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par Balade » ven. 27 juin 2008, 11:09

Voici ce que je dis à ceux qui prônent l'avortement:

Je leur parle de fausses couches.

Lorsqu'une femme fait une fausse couche, elle pleure, est
dépréssive, etc... C'est vécu comme un vrai malheur. Tout son
entourage, mari, famille et amis la soutient dans ce que tout le
monde s'accorde à dire qu'il s'agit bien de la mort d'un être
vivant.

Notez bien les mots qu'utilisent la femme pour parler de sa
fausse couche : "J'ai perdu le bébé"; de même le mari/conjoint :
"Nous avons perdu le bébé". Le terme choisi désigne bel
et bien une personne vivante.

Donc, lorsque l'enfant a été désiré par la mère, et que survient
une fausse couche, on reconnaît qu'il s'agissait bien de la perte
d'un enfant et non pas d'un oeuf ou bien de tout autre terme que
se plaisent à utiliser les pro-avortement pour désigne quelque
chose de non vivant ou à peine.

Par contre, lorsque l'enfant n'est pas désiré et qu'il est avorté,
là, on est d'accord pour dire qu'il ne s'agissait pas d'un être vivant...

Hé bien, croyez-moi, mon exemple de fausse couche fait mouche
à tous les coups et je vois combien cela dérange la conscience
de mes interlocuteurs (et surtout, interlocutrices).

Appoline

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par BJLP » ven. 27 juin 2008, 13:00

Balade a écrit :Voici ce que je dis à ceux qui prônent l'avortement:

Je leur parle de fausses couches.

Lorsqu'une femme fait une fausse couche, elle pleure, est
dépressive, etc... C'est vécu comme un vrai malheur. Tout son
entourage, mari, famille et amis la soutient dans ce que tout le
monde s'accorde à dire qu'il s'agit bien de la mort d'un être
vivant.

Notez bien les mots qu'utilisent la femme pour parler de sa
fausse couche : "J'ai perdu le bébé"; de même le mari/conjoint :
"Nous avons perdu le bébé". Le terme choisi désigne bel
et bien une personne vivante.

Donc, lorsque l'enfant a été désiré par la mère, et que survient
une fausse couche, on reconnaît qu'il s'agissait bien de la perte
d'un enfant et non pas d'un œuf ou bien de tout autre terme que
se plaisent à utiliser les pro-avortement pour désigne quelque
chose de non vivant ou à peine.

Par contre, lorsque l'enfant n'est pas désiré et qu'il est avorté,
là, on est d'accord pour dire qu'il ne s'agissait pas d'un être vivant...

Hé bien, croyez-moi, mon exemple de fausse couche fait mouche
à tous les coups et je vois combien cela dérange la conscience
de mes interlocuteurs (et surtout, interlocutrices).

Appoline
Bonjour,
Il est remarquable de constater que l'expression Fauche couche et employé par ceux qui perdent un futur enfant à naître alors que la médecine parle d'avortement spontané.
Le mot fausse couche est plus doux à employer bien qu'il soit tout aussi douloureux à supporter.
Les parents qui vivent une fausse-couche sont traumatisés , ils souhaitent, ils attendent et patatras la fausse-couche.
La mère de l'enfants que ma femme gardé souhaitait avec son mari un deuxième enfant.
Et voila que le médecin leur fait faire un avortement thérapeutique et vitale.
La déception a été grandes pour ce couple , nous l'avons vécu .
Mais la troisième grossesse a été encore plus dur car il y avait eu un antécédent.
Heureusement il y eu une vrai-couche et le couple et l'enfant déjà présent , le frère, sont heureux de cette nouvelle vie entre leurs mains .

Il faut une vrai politique de planning familiale.
Un contraception contrôlée avec ou sans pilule.
Il vaut mieux la pilule , le préservatif que l'avortement.
Il faut surtout que les électeurs qui sont pour la famille
Agissent par leurs votes pour une aide plus énergique aux familles.
Agissent pour une politique de l'adoption simplifiée.
Qu'on arrête de culpabiliser les familles nombreuses en leur faisant croire qu'elles coutent cher à l'état .

Pour les étrangers leur dire que les allocations ce ne sont pas des salaires et qu'on ne fait des gosses pour toucher des allocations . Car cela ça existe.

Sur le pouvoir d'achat des familles il y a beaucoup à dire et à faire mais je sorts du sujet de l'avortement .
Bien que ce sujet est un facteur d'encouragement à l'avortement du fait que des salaires sont tout juste bon pour ne pas crever de faim et avoir le doit à un logement.
Dans ces conditions on comprend la décision d'avorter bien que l"on ne soit d'accord.

Jugeons nous de savoir si notre société , nous même, moi même nous agissons avec un esprit de solidarité.

Qu'est que je fait moi là ou je suis pour que le monde soit meilleur?

Bonsoir

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Boris
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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par Boris » ven. 27 juin 2008, 13:52

BJLP a écrit :
Balade a écrit :Un contraception contrôlée avec ou sans pilule.
Il vaut mieux la pilule , le préservatif que l'avortement.
80% des avortements sont le résultat d'un défaut de la pilule ou du préservatif.

Le problème de la contraception est le mode de pensée qui va avec : un bébé est un échec s'il n'est pas désiré, c'est une erreur, une maladie contre laquelle on prend des pilules et dont on se protège via des bouts de plastics.

Les méthodes naturelles modernes (moins de 40 ans) sont plus fiables dans la pratique que la pilule.
Je parle de la méthode Billings, on peut aussi regarder dans certains cas la méthode des températures.
Ce sont des méthodes d'observations : on constate la réalité des choses, sans pronostic stupide.

JE NE PARLE PAS DE OGINO : c'est une méthode statistique, donc par définition non-fiable !

Avec une méthode naturelle (efficace), le couple est obligé de se reposer la question de l'enfant à chaque cycle. L'homme est directement parti prenante de la réflexion et de la responsabilité de procréer ou non.
La femme n'est plus toute seule dans son coin à avaler une pilule aux effets secondaires peu ragoutants.

Ensuite, puisque la procréation n'est pas éradiquée, la venue d'un bébé non désiré devient un évènement positif.
CELA NE VEUT PAS DIRE PLUS FACILE ! ! !
Ce bébé a été conçu volontairement : parce qu'il était désiré ou parce que sciemment les parents n'ont pas respecté les règles de prudence de la méthode.

Les méthodes naturelles permettent une élévation de l'esprit : elle redonne sa place à la raison même dans l'acte sexuel du couple. Le couple ne se soumet plus à ses pulsions mais les subordonnent à sa raison.

Rien n'empêche que la raison dise OK aux pulsion, surtout si le couple veut un enfant.
UdP,
Boris

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par christelle » ven. 27 juin 2008, 18:36

non mais il faut aussi savoir de quoi on parle
Personne je crois n'est pro avortement, les question liées au lois sur l'avortement, c'était surtout pour dépénaliser l'avortement. C'est à dire qu'on envoie plus les faiseuses d'ange à la guillotine, ou elles ne font plus de prison depuis 81
et BJ a raison, si on veut que le moins d'avortements puissent se faire, donc en épargnant d'abord les femmes parceque un avortement est tout de meme un traumatisme.
Il faut comprendre aussi la société ou l'on vit.
La loi quand meme explique bien que ce n'est pas une contraception, c'est limité, on vous avorte pas d'un foetus, en générale le nombre d'avortements faits, c'est plutot des embryons, et en médecine un foetus c'est pas un embryon. Meme pour les femmes enceintes, elles sentent des différence, entre un embryon et leur bébé qui bouge dans le ventre c'est pas pareil.
On met fin à la grossesse lorsque c'est un foetus pour des raisons extremement particulière.
Et philosophiquement et meme en théologie on toruve cette idée que, le foetus n'est pas une personne. Il n'est pas reconnu en tans que personne. Parceque c'est laccouchement qui fait qu'il vient au monde. Et le statut du mort né est extremement complexe, il vient au monde mort donc non reconnu comme personne.


Et là ou je trouve dangereux vos jugements sur le crime, c'est que si c'est un crime, donc c'est une personne d'autre part, ça veut dire que pénalement, c'est un crime. Et on en revient aux idées de tueurs d'enfants, car je vous signale au passage que l'argument de base pour la peine de morts, on brandit le plus haut crime dans nos sociétés qui est " le tueur d'enfant".
Je pense que ça n'a aucun sens de juger comme criminelle une femme qui a avorté ou l'équipe médicale, parceque en fait ça ne change en rien le problème de fond, et en plus de cela vous ne faites qu'augmenter le traumatisme de la femme qui a subit un avortement.
C'est sur ce point ou je vous trouve extremiste. EN plus ça peut alimenter les pro peine de mort. En brandissant le thème de l'infanticide. Un enfant c'est forcément pure, donc on tue des sortes d'anges...on est forcément diabolique.

En revanche quand on me propose des associations qui aident les futurs mères donc leur donne le choix, car beaucoup avortent pas non choix justement, là oui concretement c'est une avancée sociale.

EN faite on s'en fout si vous pensez que c'est un crime, ce qui compte c'est qu'est ce que vous faites concretement pour que les femmes évitent l'avortement. En fait c'est ce dont parle BJLP car de ce que j'ai compris, il n'est pas pour la pénalisaiton, et il est pour la prévention et pour aider les femmes en difficulté.
On peut pénaliser... mais ça sera pire humainement parlant
On peut culpabiliser...
On peut aider à ce qu'elles aient un vrai choix...
on peut les encourager à le garder...

Arretez aussi de dire que vous ne jugez pas, dire c'est un crime c'est un jugement, et forcément celui qui pratique l'avortement est un criminel.
Il faut que vous soyez clair je pense dans vos positions.

DavidB
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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par DavidB » ven. 27 juin 2008, 22:37

J'ignore pour les autres confessions, mais de ce que je sache, les enfants mort-nés sont baptisés et nommés quand même chez les catholiques. Ils sont donc des personnes...

La mort de l'enfant n'est pas à confondre avec la "mort d'un ange", mais avec la mort d'un être aimé que l'on ne pourra jamais connaître, le lien "tue enfant = tue ange, donc sont démons les avorteurs..." bof...

Ha pis, disons que je suis las.

Allez donc faire le chemin néocatéchuménal, Christelle, sans méchanceté, ou du moins prenez le temps de lire le Catéchisme de l'Église Catholique, parce que là, vraiment, vous ne comprenez rien à son enseignement, et du coup, vous sortez beaucoup de préjugés, vous faites beaucoup de placage...

en plus de vous répondre, il faut défaire ce qui n'est pas juste...

Et condamner un acte, ce n'est pas nécessairement condamner une personne... celui qui commet un crime, est enfant de Dieu bien avant d'être criminel. Alors, pour les autres enfants de Dieu qui se reconnaissent comme tel, on s'en fout un peu de savoir qui est criminel ou qui ne l'est pas, sauf pour des dispositions de sécurité.

Vouloir la vie de tous, ce n,est pas vouloir la mort de celui qui tue...

Bien, bonne chance.
Comme un petit enfant, moi aussi, je veux me laisser prendre dans les bras de Dieu, mon Père en Jésus-Christ, me laisser asseoir sur ses épaules, et voir enfin, devant moi, au loin, s'élargir mes horizons.

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par Boris » sam. 28 juin 2008, 9:32

Encore une fois, Christelle, vous êtes à coté de la plaque.

Personne n'en veut aux femmes qui avortent mais à leur entourage qui leur met une pression énorme.

Ensuite vous dites :
christelle a écrit :Personne je crois n'est pro avortement
Descendez de votre nuage !
Les Francs-Maçons revendiquent ouvertement leur rôle dans les lois sur la pilule et l'avortement.
Le Mouvement pour le Planning Familiale présente l'avortement comme une contraception.

Les pilules microdosées sont tellement peu dosées qu'elles allient plusieurs effets avortifs pour être efficaces :
- empêchement du mouvement des trompes, empêchant la progression du bébé tout juste fécondé vers l'utérus
- dégradation de la muqueuse utérine pour empêcher la nidation d'un bébé déjà fécondé
...


christelle a écrit :si on veut que le moins d'avortements puissent se faire,
Le discours et la pratique de notre gouvernement sont : "pour avoir moins d'avortement, alors on légalise plus de contraceptions et plus d'avortement".

On nous a fait croire qu'il y avait 200 000 avortements dans les années 70. En réalité il n'y en avait que 70 000.
Ils ont libéralisé les contraceptifs et l'avortement pour justement réduire l'avortement et en 2007 il y a eu plus de 250 000 avortements !

Donc légaliser ces pratiques a conduit à les encourager !
christelle a écrit :on vous avorte pas d'un foetus, en générale le nombre d'avortements faits, c'est plutot des embryons, et en médecine un foetus c'est pas un embryon. Meme pour les femmes enceintes, elles sentent des différence, entre un embryon et leur bébé qui bouge dans le ventre c'est pas pareil.
Et vous, vous êtes quoi ? un foetus ? un embryon vieilli en fut maternel ?
Encore une fois vous perlez sans connaître : vous mélangez 2 notions, celle de l'être humain par opposition à un chien, et celle du stade de développement (comme bébé, enfant, adolescent, ...)

Dites-nous donc quelle métamorphose transforme l'embryon en foetus ?
Quelle est donc cette différence qui fait que avant il a le droit de mourir sans raison et pas après ?

christelle a écrit :On met fin à la grossesse lorsque c'est un foetus pour des raisons extremement particulière.
Ainsi on se prive d'un Einstein ou d'un Bethoven !
Ou plus récemment de ce grand physicien en fauteuil roulant !
christelle a écrit :Et philosophiquement et meme en théologie on trouve cette idée que, le foetus n'est pas une personne.
Prouvez le !

L'Eglise dit clairement qu'il faut respecter la Vie dès sa conception, pas seulement dès sa naissance !

Lisez les Papes ou écoutez les !

christelle a écrit :Et là ou je trouve dangereux vos jugements sur le crime, c'est que si c'est un crime, donc c'est une personne d'autre part, ça veut dire que pénalement, c'est un crime. Et on en revient aux idées de tueurs d'enfants, car je vous signale au passage que l'argument de base pour la peine de morts, on brandit le plus haut crime dans nos sociétés qui est " le tueur d'enfant".
Ce qui est terrible, c'est que vous refusez la réalité. Si ce n'est pas un être humain qu'est-ce donc ?
Un chien ? un chat ? un cheval ? une vache ?

Et en plus vous ne vous rendez même pas compte de propos que vous tenez.

Vous m'avez reproché de vous comparer à Hitler, mais vous ne vous rendez pas compte que vous tenez les mêmes propos que lui !


christelle a écrit :Je pense que ça n'a aucun sens de juger comme criminelle une femme qui a avorté ou l'équipe médicale, parceque en fait ça ne change en rien le problème de fond, et en plus de cela vous ne faites qu'augmenter le traumatisme de la femme qui a subit un avortement.
Là, je vous accuse de dénie tout ce que j'ai pu dire : j'ai clamé haut et fort le traumatisme de la femme.

Mais il est JUSTE de condamner ceux qui poussent les femmes à ce traumatisme.
C'est une question de JUSTICE !
UdP,
Boris

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par BJLP » sam. 28 juin 2008, 9:53

Concrétement parlant que serait Votre Politique sociale envers la famille?
Etre cobtre l'avortement O K mais alors ont fait dardare un politique sociale qui donne les moyens de vraiment choisir ce que l'on veut faire de sa vie , de la vie.
Il faut reconnaître que ce qui se passe actuellement est fait pour casser tous, je tous les avantage sociaux que nous avons en France.
Sans entrer dans un débat purement politique( ce n'est pas le sujet) il faut reconnaître que nous ne sommes pas sur la bonne voie.
Et des chétien sont contre une politique sociale digne se ce nom et on le culot de se pleindre des mécontentements que cela occasionnes.
J'arrete là car comme je le disais la polititque pur n'est pas le sujet du débat .

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par Boris » sam. 28 juin 2008, 10:32

Soyons concrets, vous avez raison.

Malheureusement, dans une société hédoniste comme la notre, ce que je vais dire va en choquer un grand nombre.

Je propose l'abandon pure est simple du modèle social actuel pour un retour à un modèle pré-68, avec quelques amélioration tout de même.

Mai 68 fut pire que tout. Il faut effacer cela et revenir à ce qui fonctionner avant et laissant tomber les travers.


1) Il faut revenir à une politique familiale, avec la mise en avant que la famille fondée sur le mariage est la cellule de base de la société.
Il faut donner plus de droit à la famille en tant que personne morale et non en tant que communauté d'individus.
Je suis toujours choqué lorsque ma femme se voit refuser de signer à ma place pour colis de La Poste ou autre.

Il faut penser l'organisation de la société à partir de la famille et non des individus.
De même, il faut ensuite penser la société à partir des "échelons-communautés" les plus bas pour ensuite monter, et non l'inverse comme c'est le cas aujourd'hui.

Nous voyons bien que Bruxelles dirigent les communes françaises : c'est absurde !
C'est au commune de se gérer elle-même, et si elle ne le peuvent de demander un coup de main à l'échelon juste au-dessus.

Redire que ce sont nos enfants qui vont devoir payer nos dettes :
- emprunt national
- retraite
- frais de santé
...
Donc plus ils seront nombreux, moins ils paieront individuellement.

La France a plus de 2000 Milliards d'Euros de dette. Chaque année, les intérêts de cette dette alourdissent un peu plus le budget de l'Etat.

Le pire, c'est que les emprunts ne sont pas fait pour des investissements mais pour payer les frais de fonctionnement !

Vous imaginez-vous prendre un crédit pour payer votre loyer, l'EDF, le téléphone et votre alimentation ?
Et reprendre tous les mois un crédit pour payer ce mêmes frais ?
C'est pourtant la politique économique française depuis 30 ou 40 ans.

Qui va payer ? les familles nombreuses car ce sont les seules qui auront suffisamment d'enfants pour la société.
Plus il y aura de familles nombreuses, plus il y aura de personnes pour supporter ces dettes et les combler.


2) Cette politique familiale doit s'appuyer sur une éducation d'une part donner par les parents et une instruction d'autre part avec un volet sur la vie sentimentale.
Il faut rappeler que l'on ne peut pas fonder durablement sur les sentiments, ils sont comme du sable qui bouge en fonction du vent et des modes.

La dernière campagne présidentielle a montré le contraire : que du sentimentalisme !
Résultat : tout le monde est mécontent !

Les 40 dernières années dans l'Eglise en France ont fait la même chose : que du sentimentalisme. Résultat : les églises sont vides !

Combien de divorces et de séparation sont dus à un changement de sentiment sans action de la volonté ni de la raison ?
Trop !

Et cela a un coup : psychologique pour les personnes concernées et les enfants au premier chef, pour la société qui est obligé de payer les frais de médecins, d'école parfois décupler, de fournir des logements en double pour le même nombre de personnes, ...


3) Cette politique familiale doit d'appuyer sur un retour sur la vrai place de l'homme et de la femme.
L'homme et la femme sont très différents et il faut ré-affirmer cette différence !

Il faut mettre fin aux mesures paritaires : si les femmes ne veulent pas faire certains métiers, il ne faut leur mettre une pression psychologique pour les y obliger (comme les ingénieurs par exemple : très d'adolescentes se présentent aux concours d'entrée des écoles d'ingénieurs, pourtant on entend parler de parité partout et l'Oréal ne veut recruter que des femmes)

Pression d'autant plus sournoise que la majorité de foyer ne gagne pas assez d'argent avec un seul salaire. Il faut donc compenser ce salaire unique par un revenu de "mère de famille" et des aides proportionnées mais contrôlées également.

Une étude américaine a montré que si on payait aux femmes au foyer un salaire horaire équivalent à toutes les taches qu'elles accomplissent (technicienne de surface, cuisinière, garde d'enfant, éducatrice de jeunes enfants, infirmière, assistante administrative, secrétaire, ...) cela représenterait un salaire de 101 000 € par an !
Il faut donc tordre le cou à cette idée qu'une femme au foyer ne fait rien et reconnaitre se travaille 24h/24, 7j/7 sans possibilité de faire grève, dont les jours de repos coïncident avec ceux du mari.
Il faut aussi que les maris sachent prendre le relais pour donner de l'air à leur femme.

Il faut redonner ses lettres de noblesse au métier de "femme au foyer" ou "mère de famille" :
- en créant un revenu pour ces femmes
- en créant des structures pour s'occuper des enfants lorsque ces femmes sont malades.
- en proposant des formations à l'organisation d'une maison
- en proposant des formations sur l'enfance et l'adolescence
Mais jamais sur l'éducation !

Il faut mettre fin au travail à temps partiel : d'un point de vue professionnel c'est pire que tout. Cela fournit des femmes sur lesquelles on ne peut pas compter car elles ne sont pas suffisamment présentes.
Plutôt que cela, autant leur donner un revenu parce qu'elle s'occupe de leurs enfants et de leur maison (à la place des aides ménagères et assistants maternelles).

Les études montrent à travers le monde que lorsque les femmes s'occupent de leurs enfants, il y a par derrière moins de frais médicaux, moins de problème psychologique, ...
En bref, plus d'économie pour l'Etat et des enfants plus doués à l'école.


Enfin, il faut en finir avec l'éducation nationale et revenir à l'Instruction Nationale : les parents éduquent, l'Etat instruit.


4) Il faut instruire les jeunes à la responsabilité sexuelle : les enquêtes montrent qu'une majorité d'entre eux ne font pas le lien entre l'acte sexuel et la procréation !

Il faut donc les instruire de la responsabilité de l'acte sexuel, des conséquences que cela a : avoir des enfants, pouvoir leu offrir un toit et une alimentation, donc nécessité de préparer à l'avance cela par l'obtention d'une situation (je ne parle parle pas de diplôme) et de prendre l'engagement du mariage comme base pour accueillir des enfants.

5) Sur l'avortement lui-même : développer les réseaux de soutient aux femmes pour les aider à garder leur enfant et les protéger contre toutes les pressions familiales et professionnelles qu'elles subissent.
Dire au grand jour le mal-être de celles qui ont avorté.
Mettre fin aux activité du Planning Familial tel qu'il est actuellement.

6) Mettre fin aux commerces d'hormones artificielles : pilules contraceptives mais aussi traitements contre la ménopause (qui fonctionnent tellement bien que les médecins ont arrêté de les prescrire !)
UdP,
Boris

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par christelle » sam. 28 juin 2008, 13:31

Enfin mai 68 c'est aussi Degaulle...
bon je comprends pas le fantasme 68 c'était d'ailleurs plutot des revendications idéologiques et pour la liberté. Après les trente glorieuses, on voulait aspirer au progrès pour etre libre et pas que consommateur ou travailleur.
C'était ça les rev endications 68 donc je ne vois pas le rapport avec la famille.

Une chose m'étonne Boris, c'est que vous mettez en avant la famille, par contre il faut que l'état aide la famille meme quand la maman est malade, ben non quand la maman est malade, on va pas réserver une nounou pour un congé maladie de la maman au foyer, c'est à la famille de venir en aide, donc au papa, au parents des papas et mamans...
On donne pas des cours non plus sur l'adolescence ou l'enfant, c 'est aux anciens parents, d'aider leurs enfants nouveaux parents, il y a une transmission qui doit se faire, et une aide quand c'est possible.
C'est au gens aussi d'apprendre à connaitre leurs enfants, et les soutenir dans leur problème particulier enfant ou adolescent et meme adulte.
D'ailleurs quand on est parent c'est pour la vie, je crois que BJ est grand père et père et il est toujours inquiet pour ses enfants meme adulte, meme lorsqu'ils ont quitté le domicile parentale.

Les cours que vous proposez me font pensez à des livres du début du XX fin XIX, ou on apprenait à la femme à faire des gateau, garder sa maison proprette, et faire un peu de compta pour faire les courses et gérer l'argent du foyer.
SI on en arrive là désoler quoi ! c'est que l'individu est isolé, c'est aux individus de s'entraider et on donne pas des cours pour apprendre à ranger sa maison mais zuuut alors !!!
Moi ce que je trouve de plutot négatif dans nos sociétés, c'est l'isolement des individus, je suis pour la liberté de l'individu, c'est important. Mais il ne faut pas confondre isolement et liberté.


Le modèle de la famille que vous proposez est biaisé je trouve, non la famille n'est pas forcément un socle. C'est aussi parfois de la tyranie, parfois des cloisonnements, parfois de la misère sociale... il faut aussi protéger les individus de certains milieux. Il faut un certain équilibre, famille et épanouissement de l'individu. mais gfranchement revenir à un modèle de famille patriarcale, non merci. Et puis ça n'a pas fait que du bien ce genre de systeme.

Et la femme au foyer désoler c'est pas un métier.
Et c'est pas si dure que ça arretez un peu ! avec l'uinvention de la machine à laver, l'aspirateur, le fer à repasser à vapeur, le four électrique... faut pas déconner c'est pas des taches de titan.
En revanche ça le devient, lorsque le travail à l'exterieur est pénible, éloigné du domicile, que la personne se sent isolé, pas aidé, pas soutenu, là oui les taches ménagères deviennent des taches de titan.
Et c'est difficilement conciliable, pour ma part je ne suis pas pour une aide du mari, mais une pleine resposabilité pour les taches quotidiennes autant que la femme !
Sauf si par choix l'un des deux reste à la maison.
Moi ce qui me choque par dessus tout, c'est l'isolement des familles et des individus.
Ce n'est pas en payant les gens à rester chez soi qu'on va régler le problème. On risque de les isoler encore plus d'ailleurs. Isolement = violence.
Par contre je ne comprends pas pourquoi on a perdu le sens de l'entraide naturel, au sein de la cité, du quartier, et meme de la cellule familiale.

Par contre pour la contraception... franchement si vous voulez éviter les avortements, ben oui faut promouvoir la contraception, meme si je vous rejoins sur une chose Boris il faut absolument que les gens comprennent qu'avoir des relations sexuels, ben c'est aussi une reponsabilité et un respect pour l'autre.
Je trouve que les relations amoureuses et sexuelles, sont souvent violentes et irresponsables.
Donc c'est apprendre à respecter son corps celui de l'autre et aussi que l'humain ben il a une dignité.
La dignité humaine commence non pas sur les questions de l'avortement, mais en amont, comment l'homme ou la femme perçoivent leurs corps, quel respect pour l'autre. Le respect aussi envers ses enfants.
Qu'est ce qu'on est pret à donner à l'autre, et qu'est ce qu'on lui donne, car le don, ce n'est pas simple.
C'est pas en donnant des aides de l'état, ou en donnant des cours théoriques, finalement qu'on aide. C'est en étans morale, et quand je dis morale, c'est de l'individu, jusqu'a la personne juridique, donc jusqu'à l'état.

Il faut s'affliger de l'isolement des gens, du desespoir, du manque de projets pour l'avenir... et ce n'est pas le sentimentalisme qui est mauvais, c'est le positivisme scientiste.
Qui n'est pas propre à Sarkozy mais à l'ensemble de la société, y compris dans des mentalités catholiques. Des cathos walt disney y en a. EN quete de la religion du bonheur et du bien etre... on se propose tellement peu pour l'avenir qu'on se tourner vers ça.

Pourquoi les femmes avortent ? c'est simple, pas de perspective d'avenir et isolement. La plupart des femmes que j'ai vu qui ont avorté c'est ça en fait.
Pas d'aide, pas de soutien, un homme qui les délaisse dans les pires moments, ou qui ne les soutient pas tout simplement. Et puis la facilité, en culpabilisant la femme.
Il est là le problème.

Et ce n'est pas en pénalisant l'avortement que vous règlerez le problème.

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par Boris » sam. 28 juin 2008, 13:48

christelle a écrit :Une chose m'étonne Boris, c'est que vous mettez en avant la famille, par contre il faut que l'état aide la famille meme quand la maman est malade, ben non quand la maman est malade, on va pas réserver une nounou pour un congé maladie de la maman au foyer, c'est à la famille de venir en aide, donc au papa, au parents des papas et mamans...
Comment faites-vous lorsque que vous êtes malade, que votre mari travaille, que vous avez perdu vos parents, que votre mari a perdu sa mère et que son père travaille lui-aussi ?

C'est notre cas !


Quand on vous lit, on se demande dans quel monde vous vivez !

Vous parlez de transmission.
Je suis entièrement d'accord, sauf que la transmission a été rompue.
Entre mes parents et les leurs parce que la génération de mes parents a pratiqué la "tabula rasa", jetant aux orties ce que leurs parents leur ont transmis.
Entre mes parents et moi, car leur génération n'a rien transmis à la mienne. Tout ce que je transmets à mes enfants, j'ai été obligé d'aller le rechercher dans les livres.

Donc il faut trouver une solution ponctuelle à ce défaut de transmission.

Et la femme au foyer désoler c'est pas un métier.
Et c'est pas si dure que ça arretez un peu ! avec l'uinvention de la machine à laver, l'aspirateur, le fer à repasser à vapeur, le four électrique... faut pas déconner c'est pas des taches de titan.
Machine à laver :
10 min pour trier le linge, 5 pour remplir la machine, 5 pour la vider, 15 pour l'étendre.
Donc 35 min pour une machine.
Ensuite 15 min pour plier et 10 pour ranger.

Soit 1h.
Sans enfants. Si celui de 2 ans vient vous aider, vous pouvez multiplier par 1,5.
Donc 1h30.

L'aspirateur : en dehors des horaires de siestes. Donc pas avant 16h, les plus petits font une sieste le matin et tous une sieste l'après-midi.

Le fer à repasser : uniquement lorsque tous font la sieste, donc entre 14h et 16h.

La cuisine : si le four cuit tout seul pendant 30min ou 1h, il y a toujours 30 min de préparation.

Ajoutons le courrier administratif : là encore, il faut les enfants soient couchés pour pouvoir s'y consacrer sans souci.

Le ménage : il n'existe pas encore de machine à nettoyer la maison de façon automatique.
30 min par jour.

Jouer avec les enfants, donner le bain.
Sortir tout ce petit monde.

Voyez cela occupe bien, et encore j'en oublie.

Désolé, mais c'est un vrai métier équivalent à 101 000 € de service à la personne par an. (étude américaine)
UdP,
Boris

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par Boris » sam. 28 juin 2008, 14:37

Elevons le débat.

Avec ma femme, nous avons le point de vue suivant : à partir du moment où on a une union en vue de procréer et qu'un petit bébé arrive, alors il faut assumer notre responsabilité.

Nous nous sommes mariés parce que Dieu nous appelle à être des parents.
Donc nous devons mettre une priorité dans nos enfants.

Assumer notre responsabilité, c'est assumer nos choix jusqu'au bout.
Nous avons voulu accueillir un enfant (et même plusieurs), alors nous faisons les choix de vie en cohérence avec cela.

C'est pour cela que ma femme est devenue "Mère au Foyer".

Ce n'est pas le tout d'avoir une partie de jambe en l'air si c'est pour confier les enfants à d'autres et ne pas s'en occuper sinon pour les coucher le soir et les faire se lever très tôt pour les conduire chez une nounou.

Je ne dis pas que le métier de Mère en Famille est facile à vivre.
Mais on ne peut pas tout avoir sans en accepter les contraintes assorties.
C'est comme se goinfrer de chocolat et refuser la crise de foie conséquente.
Sauf qu'un enfant n'est pas une maladie.

Ensuite il ne faut pas se limiter aux tâches ménagères. Il y a aussi et surtout les enfants :
- partager plein de moment privilégier avec eux : leurs premiers pas, le premier 4-pattes, le premier retournement en position allonger, les premières histoires et livres, ...
- c'est connaître chacun de ses enfants sur le bout de doigts parce qu'on l'a vu grandir et se construire,
- c'est un donc un ensemble de tâches positives en regard des tâches ménagères.

De plus, la femme peut très bien demander à son mari de participer au ménage, tout en restant chef de projet sur le domaine.

Question :
celles qui ont une activité professionnelle, quand font-elles leurs tâches ménagères ?
- le soir au lieu de partager ce temps avec leur mari ?
- aux temps libres aux lieu de construire leur couple ou de prendre du bon temps avec les enfants ou à faire des activités diverses et culturelles ?
- en sous-traitant à des aides de ménages en en claquant ainsi l'argent qu'elles ont gagné à ne pas faire elle-même le ménage ?

Idem pour les enfants : il faut bien que quelqu'un s'en occupe.
Ou bien c'est la Mère de Famille, ou bien c'est une assistante maternelle ou nounou qu'il faut payer, obligeant ainsi la femme à avoir une activité salariée.


Tout cela, il faut le mettre sous le regard de Dieu.
Quel est notre but ?
Etre sauvé et donné les moyens aux personnes autour de nous d'être sauvées elles aussi, donc en premier lieu nos enfants.

Ce n'est pas par l'absence que nous pourrons leur transmettre quoique ce soit, et encore moins la Foi qui n'est pas accessible par la raison seule.

Par contre une Mère de Famille n'est pas une femme cloitrée chez elle. La vie paroissiale, par le catéchisme et d'autres activité comme la Prière des Mères de Famille ou les récollections pour Femmes (nous avons les 2 sur notre paroisse, avec en prime un pélé des mères de famille) contribue à l'épanouissement personnel et au ressourcement des Mères de Famille.

Par contre, ce n'est pas en devenant une hyper-consommatrice que la Mère de Famille va s'épanouir : primo il faut de l'argent, secundo c'est très matériel donc très creux et vide.

On voit bien que la société matérialiste n'a rien à offrir aux femmes qui font ce choix aujourd'hui. Le seul discours ambiant est le votre : une Mère de Famille c'est avilissant.

Pourtant 75% des femmes souhaitent rester chez elles pour s'occuper de leur enfant de moins de 3 ans !
Mais elles ne le peuvent pas :
- pression psychologique, comme vous nous en faite la démonstration par vos discours qui ont 40 ans d'âge et qui n'ont rien apporter sinon la destruction des familles
- manque de moyen financier, par un manque d'aides ad hoc pour les familles, visant aussi à détruire les familles en les attaquant par le nerf de la guerre : l'argent.
- en réalité, les femmes n'ont pas vraiment le choix : ou bien leur mari gagne suffisamment d'argent et elles peuvent devenir Mère de Famille à temps complet, ou bien l'Etat propose tout pour leur retirer leur enfant le plutôt possible et les pousser à repartir dans l'esclavage du productivisme Matérialiste, capitaliste et libéral. Tout sauf l'épanouissement sain de l'être humain.
UdP,
Boris

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par christelle » sam. 28 juin 2008, 21:24

merci c'est sympa "elevons le débat" lol
et la mère de Dieu avait un salaire aussi ?

si etre parent devient un travail salarisé, c'est la fin des haricots.


Mais chacun son monde ;-) et chacun sa misère sociale !

Par contre vous avez fait un choix de vie, ce n'est pas pour autant qu'il faut rabaisser ceux qui en font d'autres. (allusion à partie de jambe en l'air)
Si la femme préfère continuer son travail et mettre en nourrice son enfant, c'est son choix ! d'ailleurs ça a toujours été la majorité des femmes comme ça.
Les femmes ont toujours travaillé.
Celles qui font le choix de ne pas travailler faut aussi assumer derrière et je suis pas pour salarisé une mère ou un père au foyer.
Je suis surtout pour les soutiens, les aides, et améliorer les conditions de travail.
Je trouve que c'est inadmissible de voir les gens faire autant d' heures de transports par jour. Ben forcément les gens rentrent chez eux un peu sur les rotules.
Et il faut dire qu'aujourd'hui nos salaires augmentent peu !
Et d'ailleurs beaucoup de couple décident des avortements faute de moyen. Ils s'en sortent pas.

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par Boris » sam. 28 juin 2008, 22:44

christelle a écrit :Si la femme préfère continuer son travail et mettre en nourrice son enfant, c'est son choix ! d'ailleurs ça a toujours été la majorité des femmes comme ça.
Lisez les sondages de l'INSEE que l'on vous rapporte : 75% des femmes préfèrent s'arrêter pour rester à la maison avec leurs enfants !
christelle a écrit :Celles qui font le choix de ne pas travailler faut aussi assumer derrière et je suis pas pour salarisé une mère ou un père au foyer.
Qui paye la taxe malus sur les voitures parce qu'ils ont une grosse voiture pour transporter toute la famille ?

De quelles familles vont être issus les enfants qui vont payer VOS frais de santé et VOTRE retraite ?

N'est-il donc pas juste d'aider les familles dont les enfants vont payer les frais des autres ?

Les chiffres sont là et Mgr Cattenoz (donc l'Eglise) vient de les rappeler : en Europe la fécondité est de 1,56 hors immigration ! La population blanche vieillit.
On parle de 1,9 en France : donc pour 100 parents, il y a 90 enfants, certains vont payer plus de retraite qu'ils n'ont de parents !

Actuellement les couches moyennes n'ont aucune aide !
christelle a écrit :Je trouve que c'est inadmissible de voir les gens faire autant d' heures de transports par jour.
Comment une famille peut-elle se loger décemment à moins de 60 km de Paris sans être Crésus ?
Alors la femme est OBLIGE de travailler, elle n'a aucun choix !

Contrairement au discours ambiant où on nous fait croire que le gouvernement met en place des mesures pour que les femmes qui veulent reprendre un travail puisse le faire en étant mères de famille.
C'est FAUX !
Elles ne le veulent pas (cf. étude de l'INSEE), elles ont obligation pour pouvoir finir le mois !
UdP,
Boris

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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par christelle » sam. 28 juin 2008, 23:26

aider oui, salarisé parcequ'on est parent non, idéologiquement c'est grave pour moi.
ça veut dire quoi ? qu'etre parent on rentre dans une logique de travail salaire.
Je crois sincèrement que les aides pour les femmes (et hommes) qui restent au foyer, ok ça se discute pas de problème, attention, je suis pas pour aider une mère au foyer si son marié c'est Boloré. J'exagère mais c'est aussi en fonction de qui en a vraiment besoin.

Je crois que ce qui vous intéresse Boris, c'est plus en fonction de vous meme, et là meme si on peut trouver des liens avec l'avortement, bon ben j'ai plus l'impression que vous bifurquer sur votre propre situation.

Mais rendre salariée une mère c'est profondément pas une solution. Meme dans l'utopie enfin zut c'est franchement pas transc endant ce que vous proposez. Et pourtant je viens d'un milieu très traditionel, j'ai vécu avec plusieurs générations et couple mariés dans la meme maison (donc plein d'enfants autour de moi lol). Meme si je ne suis pas mère. En tans que femme mon but dans la vie ce n'est pas etre dans l'abolue etre mère salariée, je pense que je vaus mieux que ça. Etre mère c'est profond, mais y a pas que ça.
Et les statistiques on en fait ce qu'on veut. La plupart des individus recherche surtout le maximum de bien etre. A des moments on veut plus s'occuper de ses enfants, et des fois dans la meme bvie, on veut faire de la politique, on veut faire tel travail...

Moi je témoigne là surtout en tans que femme et moi christelle.

Mais voilà arretons d'enfermer les gens que se soit à la maison, ou au travail. Les liens sociaux sont complètement bousillés et meme les femmes au foyer vivent ça. C'est surtout la solitude qui brise les gens actuellement.

Au sujet de l'avortement eh bien je souhaiterai que les femmes aient un vrai choix, une meilleure prévention pour la contraception, si la France a un taux exorbitant d'avortements, c'est parcequ'il y a moins de prévention que dans d'autres pays.
ça commence par la contraception, et surtout que l'acte sexuel, c'est pas anodin. Meme si il y a la liberté sexuelle, ça nous engage en quelquechose l'acte sexuel, envers l'autre et soi meme.
A commencer par respecter la femme qui avorte, car y a quand meme des maltraitances. Beaucoup le vivent comme un traumatisme, parceque on les traite comme des déchets. Meme dans les hopitaux. Y pas d'acceuil, d'écoute, c'est un peu des malpropres on fait ça rapidos, ça prendre en compte la personne.
Ce qui me choque c'est qu'on ne cherche meme pas à chercher si au fond elles veulent le garder, et donc la mettre au courant des droits et des aides possibles.
Cela dit il y a des assoc, mais toutes sont pas claires, car pour moi le prosélytisme religieux est à proscrire pour l'accompagnement. EN fait j'ai vu des assoc qui culpabilisait la personne à travers des croyances religieuses. Et ça pour moi il faut controler.

BJLP
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Re: Contre l'avortement, mais quand même, parfois...

Message non lu par BJLP » lun. 30 juin 2008, 17:10

La question fondamentales est::
La femme a-t-elle le choix dans tous les cas de rester au foyer.

La réponse est nettement NON.

Pour un financier un femme est improductive chez elle , c'est tout , on ne peut pas la pressurer, exploiter, la soudoyer.
Elle ne rapporte pas de TVA .
Donc on favorise la femme qui travaille , c'est pas plus compliqué que cela .
Le fric le fric le fric

Un mére de famille qui à eu cinq enfant et dont le mari gagne le SMIC est totalement contrainte de devoir travailler au de reprendre vite fait bien fait un travail.
Une femme qui a cinq enfants et dont le mari gagne cinq fois le SMIC voir plus peut rester à la maison et peut-être se payer une bonne.
La bonne étant payée .
Pourquoi pas ce salaire à la femme du SICARD durant le temps qu'elle s'occupe des enfants..

D'autre part il faut taire cette argument de certaines familles aisée qui disent que les familles aidées on un pouvoir d'achat plus élévé .
C'est totalement faut
Le jour ou les enfants partent de la maison
Un couple se retrouve avec Un SMIC et 80% de celui ci pour la retraite
L'autre couple se retrouve avec Cinq fois le SMIC.
en tenant compte que la femme ne reprennent pas un boulot.

Ce n'est pas une injustice mais une simple constatation .
Et on critique les familles nombreuses quant-elle sont pauvres.

Tout est lié dans cette discution
On arrive tôt ou tard au sociale donc à la politique

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