Huysmans

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Isabelle47
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Huysmans

Message non lu par Isabelle47 » sam. 28 juil. 2012, 12:02

De Huysmans, je connaissais l'auteur décadent (passage obligé durant les études!) et naturaliste que j'avais détesté mais je découvre le converti.
Je lis actuellement "En route"; certaines choses m'agacent toujours chez cet auteur, notamment son esthétisme fin XIX ème et sa "femme tentatrice" mais je vais poursuivre avec "La cathédrale" et l'"oblat".
Il y-a-t-il, sur ce forum, des lecteurs de Huysmans?
"Aussi, croyez-moi, vous pratiquerez beaucoup mieux la vertu en considérant les perfections divines, qu'en tenant le regard fixé sur votre propre limon"
(Thérèse d'Avila)

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lmx
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Re: Huysmans

Message non lu par lmx » sam. 28 juil. 2012, 13:58

J'ai essayé "En rade" mais j'ai arrêté en cours de route ayant trouvé le style un peu trop indigeste.
Il faudrait peut-être que je réessaye ?

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Joyce
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Re: Huysmans

Message non lu par Joyce » ven. 17 août 2012, 14:46

Je ne savais pas du tout qu'il s'était converti! Je vais me renseigner.

etienne lorant
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Re: Huysmans

Message non lu par etienne lorant » ven. 17 août 2012, 14:59

Après avoir lu À rebours, l’écrivain catholique Barbey d’Aurevilly, reprenant ce qu'il avait déjà dit au poète Charles Baudelaire, avait prédit que Huysmans aurait un jour à choisir entre « la bouche d’un pistolet ou les pieds de la croix6», autrement dit entre le suicide ou la conversion religieuse. Aussi, après le « livre noir » que fut Là-bas, Huysmans envisage d’écrire un « livre blanc », qui explorerait l’univers de la mystique chrétienne, à travers une forme littéraire totalement inédite qu’il baptise le « naturalisme spiritualiste2». Ce roman, intitulé En route (1895), retrace les étapes successives de la lente et douloureuse conversion de son auteur à la religion catholique.

Puis, dans La Cathédrale, un roman très documenté que Huysmans publie en 1898, il étudie la symbolique chrétienne dans le cadre à la fois majestueux et romanesque de la cathédrale de Chartres. À la même époque, il explore les trésors de l’architecture religieuse de Paris et compose plusieurs monographies et études historiques sur divers monuments7. Il s’intéresse alors à toutes les formes de l’art sacré, depuis la littérature mystique (Jean de Ruisbroek, Thérèse d'Ávila…), jusqu’au plain-chant, en passant par la peinture et la sculpture religieuse.

Après s'être retiré dans plusieurs monastères (La Salette, Igny, Solesmes, Saint-Wandrille…), Huysmans quitte Paris en 1899 pour s’installer définitivement dans le petit village de Ligugé, près de Poitiers dans la Vienne, où il s’est fait bâtir une demeure à proximité de l’abbaye bénédictine Saint-Martin. Là, il partage la vie quotidienne des moines et se prépare à devenir oblat. Mais en 1901, la loi sur les congrégations vient dissoudre la communauté de Saint-Martin, poussant les moines à l’exil et obligeant Huysmans à rejoindre Paris. Après avoir publié une hagiographie consacrée à la mystique chrétienne sainte Lydwine de Schiedam (1901), Huysmans racontera son expérience de la vie monastique dans L'Oblat (1903).
À travers les trois romans qu’il publia consécutivement à sa conversion (En route, La Cathédrale, L’Oblat), Huysmans annonce le grand mouvement de conversions littéraires que vont connaître les Lettres françaises au début du XXe siècle avec des auteurs comme Paul Bourget, Charles Péguy, Brunetière, Paul Claudel, Léon Bloy ou encore François Mauriac
[+] Texte masqué
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joris-Karl_Huysmans
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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