Saint Schuman

[Pathos]

Je lis actuellement le dernier livre de Philippe De Villiers où il est question du rôle controversé de Monet et Schuman dans la construction. européenne.

Je ne me rappelais pas que ce dernier faisait l'objet depuis 2004 d'un projet de béatification en bonne voie d'aboutir.. Et bien à la fin du 3ème chapitre j'ai honte de cette Eglise qui prépare une béatification répondant plus à de la propagande européiste qu'à un vrai parcours de sainteté. Quand on a choisi en 14 l'uniforme allemand plutôt que français, en restant bien en arrière du front, quand on a été lors de la guerre suivante, ministre sous Vichy (infos complètement occultés sur le site officiel de Schuman) il n'y aucune place à revendiquer auprès des saints..on est qu'un opportuniste.

Heureusement il faut un miracle....quoique ça doit bien pouvoir se fabriquer de nos jours...

Pendant ce temps là, Marthe Robin et tant d'autres peuvent bien attendre.

[Fée Violine]

Quand on a choisi en 14 l'uniforme allemand plutôt que français

Il est né citoyen allemand, pensez-vous qu'il avait le choix ?
C'est ce livre qui est une honte !

[Kerniou]

Le bon larron avait mené une vie de Brigand et de voleur de grand chemin ...
N'y a-t-il pas beaucoup de mérite à changer sa vie quand on découvre le Christ ? En 14-18, L'Alsace était allemande ... L'Histoire de l'Alsace est pathétique et les familles ont été déchirées par leur double appartenance ...
Les procès en béatification sont longs et pointilleux ... Nous pouvons faire confiance au Vatican ...
Par ailleurs que savons-nous du Maurice Schumann privé ?

[Jean-Mic]

Monsieur de Villiers ferait mieux de relire son histoire plutôt que d'écrire n'importe quoi.

Robert Schumann est né en 1886 dans le Reichsland Elsaß-Lothringen (Alsace-Lorraine). De nationalité allemande à sa naissance, d'ascendance luxembourgeoise par ses deux parents, sentimentalement attaché à la France comme beaucoup d'alsaciens-lorrains, il ne devient français qu'en 1918 par la restitution de l'Alsace-Lorraine à la France.
En 1914, à 28 ans, il est mobilisé (il avait été réformé en 1908) dans la Wehrmacht. Il n'a pas plus choisi son camp qu'aucun des millions de soldats engagés dans le conflit : il est parti là où il a été appelé. Mais, à la différence de la grande majorité de ses contemporains, il ne vit pas la guerre comme un traumatisme national (français, allemand, ou autre), mais comme un traumatisme de l'Europe tout entière. Ce sentiment particulièrement original pour l'époque et dans ce contexte influencera profondément sa pensée par la suite.

La lecture que je vous recommande : Trois hommes de paix : Robert Schuman, Edmond Michelet, Franz Stock, de Mgr Jacques Perrier[/i], évêque émérite de Tarbes et Lourdes, éd. Nouvelle Cité, 2017
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[Pathos]

Ne vous en déplaise le livre est plutôt bien documenté. L'auteur site des historiens comme François Roth grand spécialiste de l''Alsace Lorraine de l'époque.
Sur l'expérience Vichyste je ne vous entends guère.. On ne pouvait certes pas s'attendre à ce que RS entre en résistance lorsque l'on passe d'une patrie à l'autre ; on s'accommode avec le pouvoir en place ; et c'est bien celà que je trouve peu valorisant dans son parcours politique teinté d'opportunisme et aucunement d'héroisme. Autant béatifier De Gaulle.

Confiance au Vatican Kerniou ? et bien en ce moment...

Plutôt que de polémiquer sur la personne même de RS c'est bien la tendance actuelle de béatifier dans le sens du vent qui me déplait et nuit à l'Eglise amha.
Même celle de JPII que je respecte beaucoup est allé trop vite... un saint se laisse t-il autant confondre ?

[Jean-Mic]

Confiance au Vatican ... ? et bien en ce moment...

Qui est-ce qui parle de polémique ?