Voilà qui est clairement dit et bien exact !
La lignée ou le type LUCA n’exclut pas l’interférence de combinaisons complexes à l’origine et au sein même de cette «
première » population de vivants. La notion de LUCA n’est qu’un concept qu’aucune publication scientifique n’imagine comme un être distinct déterminé et unique d’où seraient sortis exclusivement tous les vivants actuels, végétaux autant qu’animaux.
La notion même de «
vivant » perd de sa précision lorsqu’on tente d’affiner sa définition.
L’article nuancé de Science et Vie indiqué par Carolus ne confirme pas cette idée simple mais fausse «
d’une entité cellulaire primordiale » qui serait apparue isolément.
Cet article observe, par contre, que, selon «
le récit largement admis aujourd’hui », «
plusieurs entités cellulaires vivantes se disputaient les ressources de la soupe primordiale ».
L’image de la soupe primordiale est pertinente. Mais, on est loin de savoir ce qu’était cette soupe lorsque la vie est apparue sur notre planète terre.
Outre les découvertes dans les structures variées des protéines qui vont au-delà du seul examen des gênes, la physique quantique nous révèle aujourd’hui l’immensité du monde de l’infiniment petit et le nombre tout aussi immense des éléments qui peuvent s’y trouver et se combiner autant que les étrangetés de ce qui s’y passe.
Que sait-on de leur interaction lors de l’apparition de la vie ?
Qui peut décrire les croisements et mélanges complexes qui se sont vraisemblablement produits ?
Il me semble qu’a priori, il faut considérer que dans le type LUCA et à son époque, il y avait probablement déjà, dans la réalité physique, mais plus probablement encore, dans la réalité quantique de l’infiniment petit, un nombre très grand de variantes et de combinaisons.
Mais, à cet égard, la question de l’apparition de la vie dans le tohu-bohu ou le chaos de la soupe primordiale pose une question préalable à toute discussion quant à l’apparition des espèces vivantes.
Dieu a-t-il créé les espèces en créant le message génétique de chacun d’elles dans les éléments de la soupe primordiale (en créant une structure ex-nihilo dans des éléments naturels déjà créés et existants) ou Dieu a-t-il créé ensemble ex nihilo tant la structure du message génétique de chaque espèce que les éléments matériels qui forment son corps ?
Lorsque les végétaux sont créés, selon leur espèce, le troisième jour, Dieu crée-t-il le message génétique de chaque espèce végétale dans les éléments chimiques des eaux et de la terre qu'Il sépare au début de ce jour ?
Ou, au contraire, pour chaque espèce, Dieu crée-t-il ex nihilo des éléments matériels nouveaux en même temps que le message génétique qui les organise ?
Voici ce que Trebla a écrit à ce sujet :
TREBLA a écrit : ↑dim. 24 sept. 2017, 22:34
D'abord Dieu a créé la matière physique. Ensuite Dieu a utilisé la matière physique comme matériau de construction pour en former la vie physique.
TREBLA a écrit : ↑lun. 22 janv. 2018, 23:11
Vous dites que «
nous sommes tous (animaux, plantes etc etc) composés à partir de la même matière, à partir des mêmes éléments. »
Vous avez raison.
Et, à titre d’exemple :
TREBLA a écrit : ↑ven. 23 févr. 2018, 19:40
Donc une molécule de lactose est composé de 12 atomes de carbone, 22 atomes d'hydrogène et 11 atomes d'oxygène.
Sans aide extérieure, les 45 atomes ci-dessus ne se réunissent jamais pour faire une molécule de lactose. Donc, l'intelligence de Dieu a créé des systèmes de production de lait dans les mammifères (Mammalia), dans la vache par exemple.
L'intelligence de Dieu a créé le complexe de Golgi, c'est-à-dire le système de production (
la fabrique).
La réflexion sur l’apparition de la vie me semble pouvoir progresser si cette question était éclaircie.
Le message génétique qui est l’essence de tout vivant biologique, c’est une «
parole », une information, une réalité immatérielle que Dieu peut créer ex nihilo sans rien ajouter, ni même changer, dans le réel préexistant, mais en faisant émerger une possibilité que Dieu a lui-même créée dès l'origine en vue de la future création de l'humanité qui en était le but.
Déjà au début du troisième jour de la création, Dieu sépare les eaux et le solide sans rien ajouter mais seulement en y mettant un ordre nouveau par sa parole. De même, lorsque Dieu crée les espèces végétales, il n’a pas besoin de rien ajouter mais, parmi les milliards de milliards de combinaisons possibles dans la nature déjà créée, il fait advenir celles qui vont produire les diverses espèces.