Bien sûr. J'y pensais également.Actes des Apôtres 8 - Ministère de Philippe en Samarie; Simon le magicien.
François67,
De plus, nul part il n'est fait référence de quelqu'un ayant dû faire pénitence pour se faire pardonner, ou de quelqu'un qui implorait le pardon divin après son baptême ou sa conversion.
- «Et, quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez leurs péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.» (Évangile de Jean 20, 22-23)
Ensuite ce sont les communications de Paul avec les chrétiens à Corinthes.
- «... c'est la troisième fois que je viens chez vous. Toute affaire sera établie sur la parole de deux témoins et de trois. Je l'ai déjà dit à ceux qui ont péché précédemment et à tous les autres, et je le redis d'avance maintenant [...] si je viens désormais je serai sans ménagement [...] Ce que nous demandons dans nos prières , c'est votre redressement. Voilà pourquoi je vous ai écris cela, étant absent, afin de n'avoir pas, une fois présent, à user de sévérité, selon le pouvoir que le Seigneur m'a donné pour bâtir et non pour abattre.» ( 2 Co 13, 1-10)
- «... que si quelqu'un a causé de la tristesse, ce n'est pas moi qu'il a attristé, mais dans une certaine mesure - pour ne rien exagérer - vous tous. Il suffit pour cet homme-là, du châtiment infligé par le plus grand nombre, de sorte qu'il vaut mieux au contraire lui pardonner et l'exhorter, de peur que cet homme ne soit englouti par une tristesse excessive.» (2 Co 2, 5)
C'est pourtant le cas au chapitre 13 de Corinthiens 2 dans l'éventualité où les fautifs décident de ne pas mettre bientôt un terme à leurs diffamations gratuites contre l'apôtre. Mais nous ne sommes pas informé de ce qui sera advenu par la suite de ceux-là. Il nous aurait fallu une 3e épitre aux Corinthiens. L'important est que l'apôtre fait valoir qu'il a tout pouvoir pour excommunier.Bonjour, nul part un chrétien ne se trouve en pénitence.
La pénitence est suggérée (on la devine) dans le cas de l'incestueux. Ce péché public étant révélé à tout le monde, notre homme est en bute à la réprobation générale. Il y a tout un délai entre le moment de la révélation de l'affaire, la réprobation, le suspens à savoir quelle sera la suite des choses (la possible exclusion) et la manière de conclusion. C'est la pénitence («Il suffit à cet homme d'avoir dû subir l'opprobe générale»). On comprend que l'homme aura été rétabli dans l'Église mais parce qu'il se sera repenti (tristesse, etc.)