La Genèse , chapitre 1,v. 1
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Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
e.leo,
Où allez-vous chercher toutes ces explications ? Cela sonne très kabbalistique !
De plus, le "b" de beréshît est une préposition. Il n'appartient pas à la racine du mot. Il n'y a donc pas redondance entre le premier et le second mot de la Bible hébraïque.
Par contre, Carolus a tort d'écrire que le "èt" est obligatoire devant les objets directs. La majorité du temps, il est omis.
Où allez-vous chercher toutes ces explications ? Cela sonne très kabbalistique !
De plus, le "b" de beréshît est une préposition. Il n'appartient pas à la racine du mot. Il n'y a donc pas redondance entre le premier et le second mot de la Bible hébraïque.
Par contre, Carolus a tort d'écrire que le "èt" est obligatoire devant les objets directs. La majorité du temps, il est omis.
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)
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- Barbarus
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
Merci de votre réponse, chère Suliko.
Dans le verset en question, la syntaxe hébreu indique la personne ou la chose affectée par l'action du verbe bara par la particule את (= et), n'est-ce pas ?
Est-ce que la particule את (= et) précède le nom אלהים (Elohim) ?
Le nom אלהים (Elohim) peut-il être l'objet direct dans le verset en question ? Bien sûr que non !Carolus a écrit : ↑mer. 20 nov. 2019, 17:57Carolus :
בראשית (Bereshit) = AU COMMENCEMENT
ברא (bara) = créa
אלהים (Elohim) = Dieu
את (et) = particule את obligatoire devant tout complément d'objet direct défini
השמים (hachamayim) = le ciel
ו (ve) = et
ואת (ve'et) = particule את obligatoire devant tout complément d'objet direct défini
הארץ (ha'arets) = la terre.
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
Cher Carolus,
Votre analyse grammaticale de ce verset est évidemment correcte. J'attirais juste votre attention sur le fait que cette particule "ét" est loin d'être d'un usage généralisé. On ne peut donc pas écrire que c'est une particule obligatoire devant tout complément d'objet direct défini.
Votre analyse grammaticale de ce verset est évidemment correcte. J'attirais juste votre attention sur le fait que cette particule "ét" est loin d'être d'un usage généralisé. On ne peut donc pas écrire que c'est une particule obligatoire devant tout complément d'objet direct défini.
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)
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- Barbarus
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
Merci de votre réponse, chère Suliko.
Bien sûr, l’usage généralisé ne concerne que le complément d’objet direct défini.
Considérons le verset en question :[la particule את (= et)]
mark of the accusative, prefixed as a rule only to nouns that are definite (Moabite id., Phoenician אית i.e. אִיַּת (Schrödp. 213 f.); Aramaic יָת frequently in ᵑ7; Syriac very rare as mark of accusative (for which is preferred), but used often in the sense of substance οὐσία, also in that of self, e.g. per se, reapse, sibi ipsi, PS1640f., Samaritan ; Arabic , only used with suffix, when it is desired to emphasize the pronoun, e.g. Qor 1:4 WAG i. § 189.
https://saintebible.com/hebrew/853.htm
Les articles définis (le/la) s’emploient pour faire référence à des choses ou des êtres déjà identifiés, n’est-ce pas ?Gn 1, 1 Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.
«La terre» et «le ciel» sont donc des exemples du complément d'objet direct défini.
Examinons l’usage de cette règle dans le premier chapitre de la Genèse :
Il n’y a pas d’exception à cette règle dans le premier chapitre de la Genèse.Gn 1, 7 Et Dieu fit [la particule את (= et)] le firmament, […]
Gn 1, 16 Dieu fit [la particule את (= et)] les deux grands luminaires, […]
Gn 1, 21 Et Dieu créa [la particule את (= et)] les grands animaux aquatiques,[…]
… et ainsi de suite …
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
Bonjour,Suliko a écrit : ↑mer. 20 nov. 2019, 21:19e.leo,
Où allez-vous chercher toutes ces explications ? Cela sonne très kabbalistique !
De plus, le "b" de beréshît est une préposition. Il n'appartient pas à la racine du mot. Il n'y a donc pas redondance entre le premier et le second mot de la Bible hébraïque.
Par contre, Carolus a tort d'écrire que le "èt" est obligatoire devant les objets directs. La majorité du temps, il est omis.
L'écriture hébraïque carrée du Sepher Bereshith adoptée vers -550 av. notre ère , repose sur une base idéographique, de même l'arabe.
Cette écriture peint des idées, des concepts, par ex.
1. La lettre Aleph, A représentant un bovidé et ses propriétés acceptées, la force ou puissante, la faculté de transmission générationnelle, etc.
2. la lettre B découlant d'un graphe "phénicien", et proto-sinaïque, voire égyptien par proximité d'échanges commerciaux, représentant une habitation, de là l'idée d'intérieur, etc.
La construction des termes hébraïque repose sur des racines bi , trilitères. Les mots sont construits sur ce critère tout en gardant la signification idéographiques des lettres. Donc, rien de vraiment kabbalistique.
Ps ATh, non traduit dans la Vulgate apparaît dans le Sepher Bereshith au chap.1, v.1 , accolé à cieux puis à terre. Ath doit être traduit par ipséité, le soi-même, par soi-même. ATh est constitué du signe de la puissance Aleph, le bovidé, très certainement le taureau et par le signe de la sympathie et de la réciprocité entre les parties Taw ou Th figuré dans le phénicien et le proto-sinaïque par un croisillon, une croix. En cette racine, la puissance se répartit , s'échange réciproquement entre les parties; Ce qui constitue le soi-même était peint ainsi.
Au chap.1, la terre du Sepher Bereshith, n'était pas tangible, palpable mais en tant que propriétés, qualités d'elle-même. Idem pour les cieux.
Ælohîm , la puissance en mouvements était présent dans ces deux ipséités
Webographie, bibliographie
-De l’analysibilité des racines de l’hébreu biblique
Jonas Sibony:
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00935550/document
-La langue hébraïque restituée
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647859.pdf
-Des signes pictographiques à l'alphabet. Rina Viers.
-Les phéniciens. Sabatino Moscati
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- Barbarus
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
Bonjour, cher e.leo.
La particule את (= et) indique la personne ou la chose affectée par l'action du verbe dans la syntaxe hébraïque. Vous faites référence à cette particule "ATh", n'est-ce pas ?
La Vulgate indique la personne ou la chose affectée par par l'action du verbe par l'emploi de l'accusatif. Les noms latins "caelum" et "terra" sont déclinés dans la forme accusative dans le verset en question. La particule את (= et) est donc considérée dans la Vulgate.Gn 1, 1 In principio creavit Deus caelum et terram.
La Vulgate indiquerait cette idée par le pronomen reflexivum se : se creāvērunt caelum terraque (le ciel et la terre se sont créés eux-mêmes).
Est-ce que le ciel et la terre se sont faits eux-mêmes, selon la Vulgate
Evidemment, selon la Vulgate, le ciel et la terre ont été créés par DIEU.Gn 1, 1 In principio creavit Deus caelum et terram.
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
La Genese selon Moise (tréma) a été écrite en écriture hébraïque, puis traduite ... en grec, ... en latin, enfin en .... français.Carolus a écrit : ↑jeu. 21 nov. 2019, 19:19Bonjour, cher e.leo.La particule את (= et) indique la personne ou la chose affectée par l'action du verbe dans la syntaxe hébraïque. Vous faites référence à cette particule "ATh", n'est-ce pas ?La Vulgate indique la personne ou la chose affectée par par l'action du verbe par l'emploi de l'accusatif. Les noms latins "caelum" et "terra" sont déclinés dans la forme accusative dans le verset en question. La particule את (= et) est donc considérée dans la Vulgate.Gn 1, 1 In principio creavit Deus caelum et terram.La Vulgate indiquerait cette idée par le pronomen reflexivum se : se creāvērunt caelum terraque (le ciel et la terre se sont créés eux-mêmes).
Est-ce que le ciel et la terre se sont faits eux-mêmes, selon la VulgateEvidemment, selon la Vulgate, le ciel et la terre ont été créés par DIEU.Gn 1, 1 In principio creavit Deus caelum et terram.
L'écriture source est l'hébreu, Le terme את , Ath , doit se comprendre d'après l'acceptation faite par cette écriture et non pas à travers la latin distant de quelques centaines d'années. Votre clavier manie l'hébreu avec aisance, j'attends de vous , pour une bonne compréhension du texte original, une réponse cohérente d'après cette écriture.
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- Barbarus
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
D'accord, cher e.leo.e.leo a écrit : ↑jeu. 21 nov. 2019, 21:57La Genese selon Moise (tréma) a été écrite en écriture hébraïque, puis traduite ... en grec, ... en latin, enfin en .... français.Carolus a écrit : ↑jeu. 21 nov. 2019, 19:19
Evidemment, selon la Vulgate, le ciel et la terre ont été créés par DIEU.
L'écriture source est l'hébreu, Le terme את , Ath , doit se comprendre d'après l'acceptation faite par cette écriture et non pas à travers la latin distant de quelques centaines d'années. Votre clavier manie l'hébreu avec aisance, j'attends de vous , pour une bonne compréhension du texte original, une réponse cohérente d'après cette écriture.
À bientôt !
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- Barbarus
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
Je vous remercie de tout mon cœur pour votre intervention, chère Suliko.
Je n’ai pas encore trouvé une seule exception à cette règle dans tout le livre de la Genèse, mais j’en ai trouvé une dans le livre d’Isaïe :
Les deux objets directs (les cieux, la terre) ne sont pas précédés de la particule את (= et).Is 42, 5 Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie, qui affermit la terre et ce qu’elle produit
Vous avez raison : « On ne peut donc pas écrire que c'est une particule obligatoire devant tout complément d'objet direct défini.
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous dit : vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres (Jn 8, 32).
Il faut que je cherche toujours la vérité.
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
En hébreu la conjonction de coordination s'écrit avec la lettre Waw. O, WCarolus a écrit : ↑ven. 22 nov. 2019, 3:08
Je n’ai pas encore trouvé une seule exception à cette règle dans tout le livre de la Genèse, mais j’en ai trouvé une dans le livre d’Isaïe :Les deux objets directs (les cieux, la terre) ne sont pas précédés de la particule את (= et).Is 42, 5 Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie, qui affermit la terre et ce qu’elle produit
Vous avez raison : « On ne peut donc pas écrire que c'est une particule obligatoire devant tout complément d'objet direct défini.
ְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת- הַשָּׁמַיִם, וְאֵת -הָאָרֶץ
Cette conjonction de coordination* est incluse dans le terme ipsésité : OATh, modifiant de fait son sens: le soi-même,
Et, sous forme d'un Waw, débute de nombreux verbes, Et-ildit , Ch.1,v.3 par ex, ............ sans être lié à ATh.
Dans la Vulgate, chap.1[/u],v.1, Ath, l'ipséité est absent
Ps.
Dans l'écriture du Texte dit Genèse, en écriture hébraïque, le et n'est pas seulement le signe d'un ajout à une liste " et carottes et de pommes de terre et des choux-fleurs" mais représente le point ou le nœud réunissant ou séparant deux états: le non-être et l'être. Est, ce qui est tangible, non être : ce qui est potentialité d'être, en puissance d'être, ex: un fils de chair s'écrira B(E) N final et un fils en puissance d'être, BR.
Ce point, figuré par la lettre Waw, O, W peut être écrit :
w
°w
.w
W en qualité de consonne, est l'emblème de tout ce qui est passif, mobile, formateur : "l'eau". Ce signe apparaît au début de certains verbes et en modifie le temps (passé, futur, présent).
°W est plus difficile à appréhender , il du point ou nœud réunissant ou séparant deux états: le non-être et l'être, dont le sens est intellectuel, verbal intellectuel : se dire intellectuellement en imaginant , en conceptualisant. Ce signe apparaît pour la première fois au chap.1,v.3 dans le terme "lumière" A°WR ou A°OR.
.W Comme du point ou nœud réunissant ou séparant les deux états: non-être et l'être, indique le son (Waw). Ce signe est présente dans le terme Rouâh, WR.WH et-le souffle (Chap.1, v.2)
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- Barbarus
Re: La Genèse , chapitre 1,v. 1
Du point de vue linguistique, il n'y a pas d'ipséité dans le texte hébreu non plus, cher e.leo.
Considérons donc la particule את (= "Ath") du point de vue strictement linguistique :
Du point de vue linguistique, la particule את ["Ath"] " est surtout exposant de l'accusatif d'objet".Particule את ["Ath"] de l'accusatif
L'objet direct, soit pronominal, soit nominal, du verbe est souvent précédé de la particule את ["Ath"] (§ 103 k). La particule את ["Ath"] est surtout exposant de l'accusatif d'objet [...]
Paul Joüon, Grammaire de l'hébreu biblique, Rome, Gregorian Biblical BookShop, 2007, 624 p.
L'accusatif d'object n'a rien à voir avec l'ipséité.
Dans le verset ci-dessus, "le septième jour" (l'objet direct) est précéde par la particule את ["Ath"]. L'objet direct, "le septième jour", est affecté par l'action du verbe "bénit.Gn 2, 5 Et Dieu bénit le septième jour
Le "septième jour" ne s'est pas béni lui-même, n'est-ce pas ?
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Re: La Genèse , chapitre 1,v.
Il est tout à fait absurde de supposer que Dieu puisse être créé, puisque par définition il est infini et éternel.e.leo a écrit : ↑mer. 20 nov. 2019, 12:06Bonjour,Fée Violine a écrit : ↑jeu. 14 nov. 2019, 22:24
En effet.
Le passif ici ne convient pas. "Deus creatur" signifie "Dieu est créé" !!!
D'ailleurs, Il ne se crée pas non plus !
Vous traduisez: "Deus creatur" signifie "Dieu est créé" et grammaticalement cela ne convient pas, pourquoi svp ?
J'essaierai ensuite de vous démontrer, grammaticalement et à travers la syntaxe, mon assertion : "Dans le principe Ælohîm (se) créa (en tant) que cieux et terre", et plus exactement en tant que ipséité ( את ATh) des cieux et ipseité de la terre.
Vous confondez Dieu et le monde.
Vous confondez aussi le passif et le pronominal. De toute façon, la grammaire de l'hébreu n'a rien à voir avec celle du latin ni du grec.
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Re: La Genèse , chapitre 1,v.
Vous avez raison, chère Fée Violine.Fée Violine a écrit : ↑dim. 24 nov. 2019, 19:49Fée Violine :
Il est tout à fait absurde de supposer que Dieu puisse être créé, puisque par définition il est infini et éternel.
אלהים (Elohim) = Dieu est le sujet de la phrase hébreu.
בראשית (Bereshit) = AU COMMENCEMENT
ברא (bara) = créa
אלהים (Elohim) = Dieu
את (et) = particule את qui indique le complément d'objet direct défini
השמים (hachamayim) = le ciel
ו (ve) = et
ואת (ve'et) = particule את qui indique le complément d'objet direct défini
הארץ (ha'arets) = la terre.
Le sujet est le mot ou le groupe de mots désignant l'être, l'animal ou la chose qui fait ou subit l'action exprimée par le verbe.
Selon la source citée ci-dessus, “ c'est l'ordre [suivant] qui est considéré par la plupart des savants comme l'ordre « normal » “ :Pour les propositions verbales, c'est l'ordre prédicat / verbe - sujet - expansion qui est considéré par la plupart des savants comme l'ordre « normal » .
Arian J. C. Verhei, Grammaire élémentaire de l'hébreu biblique, Genève, 2007, 177 p.
* prédicat / verbe : ברא (bara) = créa
* sujet : אלהים (Elohim) = Dieu
* expansion : השמים (hachamayim) = le ciel
… et ainsi de suite …
Sans aucun doute, dans Genèse 1, 1, c’est le sujet (DIEU) qui fait l’action (créa le ciel et la terre).Sujet = c'est le mot (ou le groupe de mots) qui fait l'action.
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