Le bonheur est aussi pour moi, comme vous devez vous en douter...
J'avoue n'avoir pas du tout envisagé cette inégalité présumée...
Qu'il y ait "plusieurs vitesses" à la justice de Dieu, c'est une chose avérée puisqu'en tant qu'élu racheté nous ne serons "même pas jugés" (voir échange avec Carolus sur ce forum) mais obligation nous est faite de considérer que c'est au contraire un signe de perfection (voir la parabole actuellement en débat sur les ouvriers de la dernière heure).
En fait, comme je disais que Dieu n'était pas responsable de la damnation d'un homme, mais l'homme seul, vous me retournez l'argument, comme il y a 2 personnes en cause, que l'autre y joue aussi son rôle et sa responsabilité...
Encore faut-il ne pas oublier la différence de nature entre Lui et nous qu'à plusieurs occasions la bible nous rappelle... Il n'y a pas égalité, même si nous pouvons considérer pour qu'il y ait échange, dialogue, qu'il en faut une et sous ce regard qu'une considération soit possible.
Sans quoi le rapport de force résoudrait tout...
Si nous mettons donc provisoirement de côté Satan (qui ne nous a pas forcé et n'a pas utilisé la force pour nous faire chuter - protection Divine ? En revanche, Dieu le lui permettra le jour où il nous emmènera chez "lui", si c'est là notre sort ) et l'objet de la question pour poursuivre ici un autre sujet que vous soulevez et qui s'y raccroche... Observons:
la quantité et la gravité de nos fautes importent peu, pour être sauvés, ce qui compte c'est d'être en état de grâce au moment de la mort !
On peut donc considérer que des hommes ayant accumulé de grands mérites tout au cours de leur vie soient damnés, et d'autres en ayant peu soient sauvés !!!!
D'où l'idée de prédestination et de providence pour "rattraper" cette injustice et non l'accroître.
Qu'en déduire ? Pour ce qui concerne notre part de responsabilité (car l'autre est insondable ou plutôt, illimitée pour nous) qu'il doit y avoir quelque chose d'autre et qui compte plus que tout mérite et
- qui n'est pas la grâce, car qui relève de nous, et sur quoi dépend notre salut.
Qui n'est pas le baptême (car alors qui ne relèverait pas de nous) et donc, la "religion" ne servirait qu'à l'obscurcir (ou plutôt ne servirait qu'à nous donner de quoi la comprendre et la trouver)
Qui fait que nous aurons des surprises (les derniers qui seront les premiers)
Qui tient à l'amour (motive celui de Dieu envers nous en tout cas, au-delà de l'inconditionnel) mais qui n'est pas l'amour
une disposition non prédisposée et qui exclut la crainte
La crainte, elle, ne sert qu'à nous "soutenir" quand nous la perdons, cette chose essentielle, que beaucoup perdent à grand renfort de considérations théologiques plus sublimes les unes que les autres...!
Il n'y a qu'à lire les interventions sur ce forum pour le "sentir"...
Ben non, il n'y a pas de divorce, ce n'était qu'un artifice pour exprimer quelque chose... changer de perspective...
Evidemment qu'il ne le sait pas, ce prêtre... Il n'y a que le Saint Esprit qui sait et qui ne le dit qu'à ceux qu'il a choisis... Pas les sages ni les puissants...
La prêtrise (au sens large et pur qui inclut l'épiscopat) n'est qu'un ministère qui n'offre aucune garantie de ce côté-là... (pas plus que de salut)