Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

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Olivier JC
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Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par Olivier JC » mar. 30 janv. 2024, 15:37

Bonjour,

Gn 2, 9 met en exergue deux arbres, l'arbre de vie qui est situé au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal, qui n'est pas localisé.

Gn 2,17 mentionne l'interdiction de manger le fruit de l'arbre du bien et du mal.

Gn 3, 3 rapporte qu'Eve rattache l'interdiction à l'arbre qui est au milieu du jardin, c'est-à-dire l'arbre de vie, et non pas l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

La suite du texte ne précise pas ensuite explicitement de quel arbre provient le fruit consommé, mais
1. La logique du texte incline à penser qu'elle a mangé un fruit de l'arbre qu'elle pensait être frappé d'interdit, à savoir l'arbre situé au milieu du jardin, qui est donc l'arbre de vie ;
2. La réaction divine ne se comprend cependant que si le fruit consommé provient bien de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

N'y a -t-il pas comme un léger problème ?

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prodigal
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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par prodigal » mar. 30 janv. 2024, 15:52

La logique du texte invite donc à penser que l'arbre de vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal ne font qu'un, sous deux aspects. Pourquoi pas? Cela me paraît intéressant.
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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par Coco lapin » mar. 30 janv. 2024, 22:20

Bonjour !

En fait il faut en conclure, non pas que ce serait le même arbre (ça n'aurait aucun sens, et le texte nous en empêche), mais que les deux arbres étaient au milieu du jardin. Ce qui veut dire qu'ils étaient juste à côté l'un de l'autre, et qu'à chaque fois qu'Adam et Eve allaient cueillir des fruits de l'arbre de vie, ils pouvaient voir les beaux fruits interdits de l'arbre voisin. :diable:

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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par cmoi » mer. 31 janv. 2024, 3:01

Olivier JC a écrit :
mar. 30 janv. 2024, 15:37
La suite du texte ne précise pas ensuite explicitement de quel arbre provient le fruit consommé,
Si, en 3 : 22 car il me semble que c’est plus qu’implicite !
Ce n’est pas en 2 : 9 le seul passage de l’AT où dans une configuration similaire le « et » a valeur de « avec », je veux dire où dans une énumération les compléments circonstanciels sont emportés par ce qui suit le « et » et la répétition omise, où cela porte pour nous et nos habitudes grammaticales une ambiguïté. (nous dirions "et au milieu du jardin tel et tel arbre").
L’arbre du bien et du mal se trouve donc lui aussi au milieu du jardin, sinon il aurait été indiqué avant ce complément. Et généralement la suite du texte comme ici le confirme.

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Cgs
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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par Cgs » mer. 31 janv. 2024, 12:00

Coco lapin a écrit :
mar. 30 janv. 2024, 22:20
Bonjour !

En fait il faut en conclure, non pas que ce serait le même arbre (ça n'aurait aucun sens, et le texte nous en empêche), mais que les deux arbres étaient au milieu du jardin. Ce qui veut dire qu'ils étaient juste à côté l'un de l'autre, et qu'à chaque fois qu'Adam et Eve allaient cueillir des fruits de l'arbre de vie, ils pouvaient voir les beaux fruits interdits de l'arbre voisin. :diable:
Bonjour,

Une manière bien culpabilisante d'interpréter ce passage.

J'en propose une autre : les 2 arbres sont effectivement au milieu du jardin, car la vie de Dieu et en Dieu est le coeur de la vie de l'homme. Les deux arbres sont à côté, car la vie de Dieu et sa singularité (le "Tout-Autre") sont profondément liés. Quel serait l'amour de Dieu s'il avait rendu inaccessible la connaissance (au sens de "définition") du bien et du mal ? C'est bien pour montrer à l'homme à la fois qu'Il lui donne tout, qu'Il veut être proche de Lui, dans Son intimité, mais qu'Il garde en même temps Sa place en tant que "Tout Autre" et que l'homme garde celle de simple créature, qui ne peut pas se prendre pour Dieu. Là est le vrai bonheur.

Bon on connaît la suite : la désobéissance, le péché, et la rédemption en Jésus-Christ. Les passages de la Genèse ainsi interprétés me semblent éclairer l'Evangile.

En Christ,
Cgs
Mes propos qui apparaissent en vert comme ceci indiquent que j'agis au nom de la modération du forum.

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Olivier JC
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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par Olivier JC » mer. 31 janv. 2024, 14:33

cmoi a écrit :
mer. 31 janv. 2024, 3:01
Ce n’est pas en 2 : 9 le seul passage de l’AT où dans une configuration similaire le « et » a valeur de « avec », je veux dire où dans une énumération les compléments circonstanciels sont emportés par ce qui suit le « et » et la répétition omise, où cela porte pour nous et nos habitudes grammaticales une ambiguïté. (nous dirions "et au milieu du jardin tel et tel arbre").
L’arbre du bien et du mal se trouve donc lui aussi au milieu du jardin, sinon il aurait été indiqué avant ce complément. Et généralement la suite du texte comme ici le confirme.
Cela ne me semble pas résoudre la difficulté, outre qu'aucune traduction biblique ne va dans ce sens. Par ailleurs, s'il y a bien un livre qui ne craint pas les répétitions, liées à son origine orale, c'est bien la Bible.

En effet, lorsque le serpent tente Eve, celle-ci répond qu'il est interdit de manger du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin. Mais lequel donc, s'il y en a deux ? D'autant plus que l'interdit divin, qu'Eve n'a certes pas entendu directement puisqu'elle n'existait alors pas, ne porte pas sur l'arbre qui est au milieu du jardin, mais bien sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Pourquoi Eve reformule-t-elle l'interdit divin ?

Faut-il en conclure qu'il était également interdit de manger du fruit de l'arbre de vie ? Cela irait à l'encontre du texte.

Ou bien lorsque Dieu autorise la consommation de tous les arbres du jardin, faut-il comprendre qu'Il ne vise par là que les "arbres agréables à voir et bons à manger", les seuls d'ailleurs à être expressément présentés comme comestibles, et qu'Il ne dit donc rien s'agissant de l'arbre de vie ? Il y aurait là une cohérence avec Gn 3, 22, dont les termes semblent impliquer que le fruit de cet arbre n'a pas encore été mangé.

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Trinité
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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par Trinité » mer. 31 janv. 2024, 21:18

Bonsoir,

Sur ce sujet, j'aime beaucoup la réflexion de cette bibliste.

En fait , il s'agit de savoir ce que l'on met au centre... ;)

le savoir ou la vie : qu'est-ce qui est au centre ?

"L’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas", peut-on lire au chapitre 2. Dans le jardin d'Éden il y a un arbe de vie et un arbre dit de la connaissance du bien et du mal. Lequel met-on au centre ? "Si on met la connaissance au cœur de notre vie, dit la bibliste, - la connaissance financière, le savoir technique, le savoir médical - on est perdus, et on le voit concrètement."

En effet, placer le savoir au centre de notre existence, cela crée immanquablement des inégalités, des séparations entre ceux qui savent ceux qui ne savent pas. En revanche, "si on met la vie au centre, on est tous en droit de parler avec autant de poids et de dignité". Et c'est cela que les Anciens ont voulu dire. "Il me semble que les Anciens ont eu une réflexion d'une finesse extraordinaire !"

cmoi
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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par cmoi » jeu. 01 févr. 2024, 7:19

Olivier JC a écrit :
mer. 31 janv. 2024, 14:33
Cela ne me semble pas résoudre la difficulté, outre qu'aucune traduction biblique ne va dans ce sens. Par ailleurs, s'il y a bien un livre qui ne craint pas les répétitions, liées à son origine orale, c'est bien la Bible.
Votre réponse m’a surpris et fait penser à Ombiace : il pose expose un problème mais rebondit sur un autre où était sa vraie question.
C’est normal pour les traductions bibliques : elles respectent le littéral sans prendre d’option. C’est donc l’exégèse qui prend le relais. Pour prendre un autre exemple « neutre » : le nombre de fois où dans les évangiles il est utilisé le verbe « dire », alors qu’il pourrait avantageusement être remplacé par d’autres pour éviter la répétition qu’on apprend à tous les enfants d’éviter en rédaction. Et puis l’exégèse évoluant, cela évite ainsi de systématiser ce qu’on a compris et sait à un moment donné.
Si ce n’était pas l’écriture sainte, un bon traducteur « corrigerait », mais là il y a un respect du texte d’origine qui rend plus difficile la lecture car pour bien comprendre il faut un minimum de culture (quelque peu spécialisée en plus et partie) et aussi, selon l’expérience de vie, la compréhension change énormément, plus que sur d’autres textes. Cela en renouvelle aussi l’intérêt ! Mais le "beau style" n'est clairement pas la finalité.
En effet ce livre ne craint pas les répétitions, mais pas seulement formelles, aussi de temps. Ainsi ce qui est écrit à tel endroit peut être allégrement considéré comme connu par l’auteur et son récit d’avant. Il n’ y a pas « d’effet suspens », du moins il est très différent de celui d’autres littératures. Il faut entrer dans la peau d’un qui est éternel et qui privilégie le sens et le vrai qui souvent est simplement le réel, en dépit des nombreuses métaphores. Chaque passage contient une vérité qui est la sienne, mais qui se complète avec les autres et oblige à une réflexion qui à la fois doit l'approfondir mais peut dans une vision plus large être fort différente et n'en pas tenir compte, pour ensuite les faire se rejoindre. Ce qui fait que certains ne verront rien là où d'autres découvriront des merveilles.
Olivier JC a écrit :
mer. 31 janv. 2024, 14:33
En effet, lorsque le serpent tente Eve, celle-ci répond qu'il est interdit de manger du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin. Mais lequel donc, s'il y en a deux ? D'autant plus que l'interdit divin, qu'Eve n'a certes pas entendu directement puisqu'elle n'existait alors pas, ne porte pas sur l'arbre qui est au milieu du jardin, mais bien sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Pourquoi Eve reformule-t-elle l'interdit divin ?
Réalisme : c’est fort probablement bien ce qu’elle a dit et c’est vrai : il y est, même s’il y en a aussi un autre là. Elle n’est pas influencée par le récit, elle ! Et comme c’est le seul qui est interdit, il prime pour la détermination du lieu. Elle s’exprime selon sa sensibilité et sa mémorisation.
On peut même se dire que le texte a « joué » le contraire exprès pour rétablir un équilibre et souligner par un contraste ce sur quoi il veut attirer notre attention.
Olivier JC a écrit :
mer. 31 janv. 2024, 14:33
Faut-il en conclure qu'il était également interdit de manger du fruit de l'arbre de vie ? Cela irait à l'encontre du texte.
L’extrait que j’ai ajouté à votre réflexion le dit bien : l’arbre de vie donnait ou entretenait l’immortalité. C’est une préfiguration de l’eucharistie, mais peu importe. Il n’est pas précisé selon quelle fréquence il devait être consommé. Ni ce qui leur arriverait s’il n’était pas consommé. Ce qui est indiqué, c’est que dans le nouvel état qui est le leur, sa consommation rendrait ce dernier permanent et empêcherait leur salut.
De quoi réfléchir.
Un mystère est comme entretenu par la découverte tardive de cet usage qui jouit d’une fonction capitale ainsi mise en avant. II porte aussi sur l’avenir qui était le leur : combien de temps seraient-ils restés en vie en ce lieu ? Cela dépendait de quoi ?
Pour nous qui savons qu’il existe un meilleur lieu encore, il y a là de quoi stimuler nos réflexions.
Olivier JC a écrit :
mer. 31 janv. 2024, 14:33
Ou bien lorsque Dieu autorise la consommation de tous les arbres du jardin, faut-il comprendre qu'Il ne vise par là que les "arbres agréables à voir et bons à manger", les seuls d'ailleurs à être expressément présentés comme comestibles, et qu'Il ne dit donc rien s'agissant de l'arbre de vie ? Il y aurait là une cohérence avec Gn 3, 22, dont les termes semblent impliquer que le fruit de cet arbre n'a pas encore été mangé.
Je pense vous avoir donné des pistes… Je peux compléter par la remarque que si l’arbre de vie n’était pas interdit, en effet ils ne semblent pas en avoir déjà mangé ni y avoir songé. Il avait donc quelque chose de « spécial » et de pas encore expliqué (le texte le suggère fortement) et cela suffisait pour qu’ils n’y touchent pas. Ils l’avaient comme « zappé » (d’où pourquoi l’autre leur indiquait le milieu, encore…).
D'une certaine façon, la Révélation de Dieu sur leur environnement était en cours et point achevée, le dialogue n'était pas fini et leur autonomie totale. Ils n'étaient pas livrés à eux-mêmes mais dans un état d'attente.
Cela conduit vers la judicieuse remarque dont fait état Trinité.
La démarche là de prudence qui était la leur concernant cet arbre était à l’opposé de la curiosité qui les fit « chuter » avec l‘autre arbre et vaut d’être notée. Elle prouve qu’ils avaient « les moyens » de ne pas chuter et répond à certaines objections que l’on pourrait faire et mettant Dieu en cause dans leur chute.

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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par Olivier JC » jeu. 01 févr. 2024, 9:23

cmoi a écrit :
jeu. 01 févr. 2024, 7:19
Je peux compléter par la remarque que si l’arbre de vie n’était pas interdit, en effet ils ne semblent pas en avoir déjà mangé ni y avoir songé. Il avait donc quelque chose de « spécial » et de pas encore expliqué (le texte le suggère fortement) et cela suffisait pour qu’ils n’y touchent pas. Ils l’avaient comme « zappé » (d’où pourquoi l’autre leur indiquait le milieu, encore…).
D'une certaine façon, la Révélation de Dieu sur leur environnement était en cours et point achevée, le dialogue n'était pas fini et leur autonomie totale. Ils n'étaient pas livrés à eux-mêmes mais dans un état d'attente.
Ce me semble effectivement la perspective la plus pertinente. Merci.

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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par cmoi » ven. 02 févr. 2024, 6:05

Serait-elle en son expression infime sa source est de qualité : ma joie est d'en partager le don qui est pour tous, de la laisser s'écouler...
Merci à vous pour vos réflexions et questions, qui l'ont appelée à couler en ce lieu de l’Écriture parfois asséché.

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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par Libremax » mer. 21 févr. 2024, 21:36

Bonjour,

je me trompe, ou bien

Gn3.22 Le SEIGNEUR Dieu dit: «Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous par la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Maintenant, qu'il ne tende pas la main pour prendre aussi de l'arbre de vie, en manger et vivre à jamais»!

cmoi
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Re: Quel fruit ont mangé Adam et Eve ?

Message non lu par cmoi » jeu. 22 févr. 2024, 6:27

Libremax a écrit :
mer. 21 févr. 2024, 21:36
Bonjour,

je me trompe, ou bien

Gn3.22 Le SEIGNEUR Dieu dit: «Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous par la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Maintenant, qu'il ne tende pas la main pour prendre aussi de l'arbre de vie, en manger et vivre à jamais»!
Bonjour Libremax,

j'ignore si vous vous trompez, ce serait le cas si vous considérez que "vivre à jamais" signifie le ciel alors qu'ils ont déjà commis le péché dit originel.
Il s'agit bien ici du verset dont j'écrivais :
cmoi a écrit :
jeu. 01 févr. 2024, 7:19
L’extrait que j’ai ajouté à votre réflexion le dit bien : l’arbre de vie donnait ou entretenait l’immortalité. C’est une préfiguration de l’eucharistie, mais peu importe. Il n’est pas précisé selon quelle fréquence il devait être consommé. Ni ce qui leur arriverait s’il n’était pas consommé. Ce qui est indiqué, c’est que dans le nouvel état qui est le leur, sa consommation rendrait ce dernier permanent et empêcherait leur salut.
De quoi réfléchir.
Je ne crois pas utile d'en ajouter plus pour que vous en ayez par vous-même une réponse, si cela vous agrée...

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