Sauf que nous ne parlons par nature.Peccator a écrit :J'ai vu dans la nature des plantes pousser en des endroits étonnants, où tout laissait à croire que quand bien même elles germeraient, elles seraient forcément étouffées, noyées, étiolées...
Et c’est pourquoi il est impossible de mettre toutes les religions dans le même sac. Il faut distinguer. Entre le judaïsme et le satanisme, nous ne sommes pas tout à fait sur le même rapport au Christ.Peccator a écrit :Je pense que l'homme a en lui quelque part une mémoire enfouie de l'Eden, et qu'il a un désir de revenir vers Dieu. Je ne connais pas l'islam (effectivement post-chrétien), ni l'hindouisme, mais je me suis intéressé au bouddhisme, et un peu au shinto. Dans les deux cas, j'y ai vu des élans vers Dieu bouleversants, ce qui m'a amené à croire que oui, il y a en leur sein des semences de vérité.
Je partage ce point de vue. Et c’est pourquoi il est urgent d’évangéliser, non pas parce qu’être chrétien, c’est un « nice to have », ou c’est plus sympa. Le non chrétien est en réel danger de mort éternelle. Oui, Dieu peut le sauver, mais Il ne le fera jamais contre sa liberté, or le non chrétien risque fortement d’être pris dans un « pli » qui l’éloigne à jamais de Dieu.Peccator a écrit :Il n'en reste pas moins vrai que ces deux religions, malgré tout ce qu'elles peuvent aoir de beau et de bon, passent à côté de l'essentiel. Et partant de là, je ne vois pas comment elles pourraient mener au Christ. La porte est étroite, nous dit Jésus. J'ai l'impression qu'elles cheminent globalement dans la bonne direction, mais que le plus probable est qu'elles finissent par passer à côté.
Je reste conscient que c'est là ma vision d'homme. A Dieu, rien n'est impossible, surtout s'il s'agit d'aller chercher quelqu'un qui veut aller vers Lui. Je prie donc pour qu'Il sauve aussi tous ces hommes qui se sont mis en route, mais qui n'ont jamais entendu la Bonne Nouvelle.
N’oublions pas que, pour le christianisme, les êtres humains sont, depuis le péché originel, esclaves du péché et du prince de ce monde, Satan. Nous ne naissons pas purs, même si notre nature demeure certes blessée mais fondamentalement bonne. Si la conversion au Christ est nécessaire, ce n’est pas simplement pour connaître la vérité sur Dieu, c’est avant tout pour nous sauver du péché, de la mort et de la séparation d’avec Dieu qui sont notre lot commun depuis le péché originel. Celui qui n’est pas lavé par le Christ est l’objet de la « colère » de Dieu, l’Écriture est claire à ce sujet.
Dieu le saint par excellence, a le péché en horreur et ne saurait le tolérer. L’homme sans le Christ est donc condamné à ne pas voir la gloire de Dieu.
Cordialement,