Bonjour bajulans,
Vous dîtes, je cite :
Le démon est un être qui nous pousse au mal, c'est à-dire à commettre des actes défectueux.
C'est tout à fait exact. Le mal (le démon) est un ange déchu qui n'a pas voulu accepter l'oeuvre de Dieu quand celui ci à créer l'homme et la femme à son image en lui donnant de plus, la possibilité de procréer. Possibilité que les anges, êtres merveilleux, non pas. Un certain nombre d'entres eux avec à leur tête lucifer (le chef des anges) se sont rebellés et ont été chassé du paradis. Pourquoi alors Dieu permet-il que l'homme soit tenté ? Peut être parce que le Seigneur Dieu nous donne par ce moyen d'accepter librement les oeuvres de Dieu. L'homme pour être libre ne peut l'exercer que s'il à le choix. Le choix de choisir Dieu ou le malin. A l'image de Jésus tenté dans le désert, l'homme doit chaque jour s'exercer à reconnaître l'oeuvre du malin, le repousser afin d'acquérir un peu de cette Sainteté du Christ tenté et crucifié.
Concernant votre phrase :
Lui-même est une créature à qui nous ne devons vouloir aucun mal.
Je reste perplexe. Comment peut-on ne pas accepter l'idée d'être soumis au mal sans vouloir le repousser et par la même le combattre ?
L'homme par son lien invisible avec Dieu lutte chaque jour. C'est un combat d'une certaine façon.
Pourriez-vous s'il vous plait expliquer ce que vous entendez par cette phrase.
C'est aussi la philosophie qui nous dit cela, Dieu est le seul être infiniment parfait, vivant, mystérieux, incompréhensible. Vous avez observé "vivant, mystérieux" comme dit la cantique. Il n'y a aucun mal en lui parce que ce serait contraire à sa nature, c'est philosophique, tout ça. Le mal, c'est l'absence des biens que seul Dieu peut donner. En ce sens c'est un mystère pourquoi Dieu refuse-t-il le bien, là où la situation semble l'exiger.
Oui mais la philosophie (la métaphysique plus exactement) nous permet d'acquérir des connaissances intellectuelles pour percevoir l'être premier que les traditions religieuses appellent Dieu (aristote). Le philosophe ne nomme pas Dieu, il le concoit. La théologie elle apparaît d'une certaine façon comme le basculement de la philosophie vers la suite de la découverte de l'être premier. Le théologien nomme Dieu, lui reconnait comme le philosophe un certain nombre d'attributs métaphysique (qui sont au nombre de 5) ainsi que d'attributs moraux, mais la différence est que le théologien permet de mieux le découvrir dans peut être la première catégorie de la théologie (la théologie naturelle = le gouvernement divin). Dans cet exercice, le théologien découvre et appréhende l'oeuvre originelle de Dieu ainsi que l'existence première du malin dans cette oeuvre nous dépassant.
Cela est interessant cependant de faire une analogie entre l'analyse strictement philosophique du mal et l'analyse plus théologique. Analyses se regroupant du reste.
Est-ce que le mal représente l'absence du bien que Dieu peut donner ? Oui évidement d'une certaine façon et non.
le mal d'après moi est la négation de l'oeuvre de Dieu, mais représente aussi la possibilité d'un autre choix. A travers cette logique dialectique, on découvre que le mal est le refus de Dieu dans son refus. Mais est-il fondamentalement absent ? Ce serait considéré que la ou le mal persiste, Dieu est absent. Je ne crois pas à cette logique. Dieu est présent dans toutes choses et même dans l'exercice du malin. Parce que Dieu est perfection et omnipotence et que le malin n'est que sa créature.
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Eremos,
...comment être libre et être de tout temps à la droite de Dieu ? Comment le choix de Dieu peut-il être de tous les instants si tout est joué déjà ?
La liberté n'existe que dans l'exercice de celle ci. Je ne nais pas libre, je le deviens. Dieu nous donne une possibilité de choix et à travers ce choix oeuvre pour l'homme, pour son édification ainsi que pour sa finalité.
Tout n'est pas joué d'avance je le pense. Dieu sait mieux que nous ce qu'il nous convient de faire. Je crois qu'il faut comprendre votre deuxième question à travers l'exercice de la liberté. Nous revenons d'ailleurs toujours à cette fameuse "liberté" (le libre arbitre). Comprendre la liberté c'est comprendre que Dieu si l'homme le choisis permet d'être plus libre "la vérité vous sauvera".
En Christ,
"Monachorum"