Je ne sais pas si on peut vraiment dire que la souffrance est une moins grande perfection car un amour parfait n’est pas un amour indifférent, centré sur lui. Mais un amour parfait, ce serait justement un amour qui souffre pour l’autre, qui se livre.Raistlin a écrit :Je pense que, fondamentalement, Dieu ne peut souffrir dans son Être même. Pour la simple et bonne raison qu'Il est parfait, ce qui implique une béatitude parfaite, infinie, éternelle, etc. La souffrance est TOUJOURS une moins grande perfection que la non souffrance. Qui oserait dire "moi je préfère être malade car c'est mieux pour moi" ou alors "moi je préfère qu'on m'ampute sans anesthésie car la souffrance est un bien" ? Absurde.
L’amour n’est pas centré sur soi pour se suffire à lui-même, mais est tourné vers l’autre et il y a un échange, une participation. Comment l’amour parfait peut-il être en paix tant qu’il demeure une souffrance, une perdition ?
Après, peut-être que le fait de prendre Dieu sur un plan d’éternité, d’omniscience, fait que connaissant l’aboutissement des choses, il peut être dans une béatitude parfaite car il connaît la fin, l’issue des souffrances. Béatitude parfaite dans l’œuvre éternelle rédemptrice du Christ.