Merci Axou pour votre réponse, c'est très gentil de votre part.
il est vrai que je n'ai lu qu'un livre du Père Zanetti mais étant donné que j'ai écouté toutes ses homélies (et parfois plusieurs fois) j'ai retrouvé dans ce livre beaucoup des idées et des anecdotes qu'il développe dans ses sermons ce qui fait que je n'ai pas été incitée à en acheter d'autres ; mais je vais le faire très certainement, ne serait-ce que pour avoir l'objet "livre" a relire.
Vous savez, je sais que le Père Zanetti aime les animaux et il est vrai qu'il dit souvent qu'un animal facilite toujours l'échange, de cela je n'en doute pas du tout et c'est bien pour ça que je suis attristée parfois de ne pas le voir atteindre ce degré de perfection qu'est la conscience de la souffrance animale
(je me rends compte que je parle comme une bouddhiste ce que je ne suis pas ! ) .
Je pense, comme vous l'avez dit, que c'est une forme de "paresse intellectuelle" et peut-être aussi une peur de montrer à l'âme une horreur, car une fois qu'on l'a vue on n'est plus jamais pareil.
Je m'en rends compte ne serait-ce qu'en regardant la mienne car je n'ai pas toujours voulu voir ou m'appesantir sur ce qui se passe finalement très près de chez nous et je suis d'ailleurs loin de ce qu'on pourrait appeler une végétarienne car il m'arrive de manger de la viande par gourmandise et par paresse ; très peu, certes, mais je le fais.
Je veux m'interdire de manger les mammifères, mais c'est un combat pour le corps et l'âme, et je ne sais pas qui va gagner… Et pourtant je porte une faute plus grande encore que ceux qui ne se posent pas de questions car, moi, je sais.
Connaissez vous l'expérience de Milgram ?
C'est un phénomène assez courant qui a déjà été expliqué dans le film (I comme Icare) et qui démontre que nos rébellions viennent (ou ne viennent pas en l'occurrence) si l'autorité (et il peut s'agir d'une autorité politique ou ecclésiastique) nous dit, ou nous montre, que ce mal que nous apercevons, que nous ressentons, n'est pas un "mal" en fait et que nous pouvons détourner notre regard, ne pas en souffrir. La plupart d'entre nous sautons dessus bien sûr car c'est tellement confortable surtout si ce "mal" est source aussi de plaisir !
Je pense que c'est exactement de cela dont nous sommes victimes concernant les animaux que l'on abat. On nous dit que c'est normal, qu'on ne peut faire autrement (les esquimaux ne peuvent faire autrement, ainsi que les bédouins dans le désert, mais pas nous !...).
Ainsi on justifie tout, et nous nous disons que ce "pré-pensé" est bien confortable. C'est pour cela qu'il serait si important que le Père Zanetti, que je tiens en haute estime, se positionne là-dessus.
Je n'ai pas lu ce qu'a écrit à ce sujet le Père Guy Gilbert et je vais chercher sur le Net si je le trouve.
Merci encore !
J'ai écrit une suite à ce message sur le fil " Le Christ et le végétarisme " car je pense être totalement hors sujet ici.