Léon XIII a déclaré à la fin du XIXe Siècle que les ordinations anglicanes devaient être tenus pour invalides, à cause de l'altération des rites par Cranmer, entraînant la rupture de la succession apostolique.gerardh a écrit :Je suis étonné qu'il aient du être "ré-ordonnés". Et qu'ils ne soient plus évêques comme les évêques orientaux mariés.
Il m'aurait quand même semblé qu'il devrait y avoir un doute: depuis et à cause de cette déclaration de Léon XIII, beaucoup de prêtres et d'évêques anglicans, surtout de la tendance anglo-catholique, ont systématiquement cherché à se rattacher à une lignée apostolique reconnue par Rome, notamment en étant co-consacrés par des évêques Vieux-Catholique (ou en se rattachant de façon sûre à un évêque sacré de cette façon). Normalement, en cas de doute sur l'administration d'un sacrement qui ne se répète pas (baptême, confirmation, ordination), le sacrement est conféré "sous condition". Mais visiblement, ici, Rome devait avoir ses raisons pour réordonner sans ajouter la clause "sous condition".
P.S. les évêques orientaux ne sont pas mariés... Les prêtres, oui, mais pas les évêques! Dans leur cas, la succession apostolique ne pose pas de problème. Pour les prêtres, le mariage non plus, il n'empêche pas de recevoir validement les ordres, c'est seulement une question de discipline en Occident.
In Xto,
archi.