Jésus le Christ était-il titulaire d’un PHD ?

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Clementius
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Jésus le Christ était-il titulaire d’un PHD ?

Message non lu par Clementius » mer. 06 déc. 2006, 5:28

Monsieur, Madame, Mademoiselle,

Bonjour.

Depuis quelques temps, disposant de beaucoup trop de temps libre, heureux effet d’une maladie par ailleurs sans réelle gravité, je parcours, amusé et un peu perplexe, la multitude de messages qui encombrent ce site vraiment remarquable.

Nombre de messages ne présentent strictement aucun intérêt. Encore qu’il me faille reconnaître qu’ils n’en présentent aucun pour moi, et sans doute un pour d’autres.

Nombre de messages sont tellement longs et ennuyeux qu’il faut se contenter, comme dans le cas de ces romans que l'on prétend avoir lu pour faire l'intelligent, d’en lire la première et la dernière phrase. Et hop voilà !

Nombre de messages... etc.

Bref, il y a un peu de tout ici, et surtout beaucoup de n’importe quoi. Un site parfois amusant et toujours catholique, ce n’est pas fréquent.

Il y a donc maintenent toutes mes fastidieuses questions, des questions de toujours, des questions qui de prime abord peuvent sembler particulièrement stupide et qui le sont certainement. Ignorance honteuse de l’auteur de ses lignes.

Jésus Christ est-il allé à l’école primaire ? Dans quel genre d’établissement ?

Jésus Christ était-il titulaire d’un diplôme universitaire ? Ou alors sortait-il d’une grande école ? Avait-il un PHD ? Une maîtrise en droit, en gestion ou en économie politique ? Savait-il le latin ? Avait-il lu Virgile, Cicéron et la table des douze lois ? Avait-il fait des mathématiques ?

Jésus Christ percevait-il un salaire ? Etait-il assuré sur la vie ? Quel était son régime de retraite ? Avait-il un compte en banque ? Le permis de conduire un char à boeux ? Jouait-il aux dés, aux courses de chevaux ? Allait-il voir des spectacles de gladiateurs ?

Jésus Christ faisait-il du sport (football, tennis ou planche à voile, peu importe) ? De quel genre de relations disposait-il dans sa vie sociale et professionnelle ? Allait-il au restaurant ? Préférait-il la cuisine romaine ou les plats grecs ? Où achetait-il ses vêtements et à quelle marque de sandales était-il fidèle ?

Quel était le rapport de Jésus à la modernité de son époque ? Quelles étaient ses opinions politiques ? Etait-il conservateur ? Libéral ? Monarchiste ? Rien du tout, sans opinion et désabusé quant à tout ? Y avait-il, à son époque, quelqu’un comme Bernard Henry Lévy ? Aurait-il cherché à le fréquenter ?

Puisque je parle de BHL, me vient à l’esprit une autre question, sans rapport aucun avec BHL d’ailleurs : Jésus le Christ avait-il le sens de l’humour ? Si non, qu’opposait-il donc à la dérision, aux ricanements, aux plaisanteries et autres canulars que ne manquait pas de faire la médiocre et immense humanité qui l’entourait ?

Qu’aurait-il pensé de mon message ?

Bon.

Si je comprends bien la religion catholique, mais une telle affirmation est sans doute bien présomptueuse de ma part, celui qui est sauvé c’est celui qui aime Dieu et les autres, cherche par l’imitation de Jésus à devenir un saint, à répondre à l’appel de sa vocation du mieux qu’il lui est possible, et se rend pieusement et librement à la grand’messe du dimanche, etc.

Comme il y a énormément d’opinions divergentes sur ce qu’est au juste un bon catholique, j’ai bien entendu choisi d’écrire des choses qui feront plaisir aux dirigeants suprêmes de se site, plutôt que de passer immédiatement pour un dissident et d’avoir maille à partir avec le grand inquisiteur d’entrée de jeu.

D'une part, le catholique aime Dieu et son prochain, accompli sa vocation propre, participe actitiviement à la Messe du dimanche. D'autre part, pour faire court, Jésus avait-il un diplôme, de l’argent, des loisirs, etc.

Comme je n’arrive pas à dormir la nuit à cause de la douleur, je profite de ma dernière prise de médicament et du silence relatif de la maison pour aller faire une sieste. Si quelqu’un accepte de répondre à une question ou deux, j’en serai vraiment ravi au réveil. Si quelqu'un ne comprends pas du tout où je veux en venir, je peux poser mes questions autrement ou mieux encore, ne plus en poser du tout.

Bonne journée à tous.
Je ne met pas de "smilies" dans mon message parce qu'ils ne font vraiment pas sérieux. Je compte d'ailleurs prochainement lancer un fil de discussion sur la conformité des "smilies" à l'esprit et à la lettre du catholicisme romain.

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Conformité des Smilies à la religion.

Message non lu par Clementius » mer. 06 déc. 2006, 5:36

Je corrige mon dernier message. Je n'ouvrirai pas de discussion sur les "smilies". Finalement, je serai guéri dans quelques jours et je n'aurai alors plus de temps à consacrer à ce sujet pourtant si intéressant.
Je vous remercie de m'avoir lu et vous assure de mon amitié fraternelle.

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Message non lu par Boris » mer. 06 déc. 2006, 9:23

Je ne comprend pas bien la critique formuler. Pouvez-vous être plus clair ?
UdP,
Boris

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Quamdiu iam Iesus Christus litteris operam dedit?

Message non lu par Clementius » mer. 06 déc. 2006, 10:05

Cher Boris,

Je vous remercie de votre aimable réponse à mon message. Elle est d’un concision éblouissante, pour moi qui ne sait donner dans le bref.
A mon tour de vous écrire que je ne comprends pas bien votre question. Je ne formule aucune critique à l’encontre de qui que ce soit ou de quoi que ce soit. N’étant plus très jeune et ayant perdu l’habitude d’être français, les joutes oratoires m’ennuient au plus haut point.

Ou trouvez-vous un manque de clarté dans ce que j’ai écrit. J’ai posé un certain nombre de questions. J’espérais simplement que quelqu’un y répondrait. Remarquez, votre réaction est un peu normale : la plupart de nos contemporains, et une bonne partie des catholiques, toute tribus confondues, ne fait pas exception, sont tout simplement incapable d’entendre les questions qui leur sont posées.

Je reprends donc, pour allumer un peu la lumière, la question qui servait de titre à mon message.

Jésus le Christ était-il titulaire, oui ou non, d’un diplôme de l’enseignement supérieur ?
Il devait bien avoir, à son époque, quelque chose qui ressemblait de près ou de loin à nos grandes écoles ? Non ?

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Message non lu par Boris » mer. 06 déc. 2006, 10:34

Je ne pense pas :
- qu'il y avait un équivalent aux grandes école ssauf en ce qui concerne les scribes et la prêtrise
- que le Christ ait eu le moindre diplome sinon celui de charpentier

Il n'e navait pas besoin étant fils de Dieu. Les évangiles apocryphe de la petite enfance montre un Jésus qui enseigne dès son plus jeune âge à ses professeur en faisant un élève difficile.

Concernant la Bible, comme il est Dieu, il l'a connait mieux que quiconque

Donc par apport à son temps, il n'avait pas besion de diplome.

Par contre nous, qui n'avons pas la connaissance de Dieu ni sur la Sainte Ecriture, ni sur la Loi Naturelle, nous avons besoin détudier pour comprendre notre vie et comprendre la volonté de Dieu.

La connaissance ainsi acquise forme la Sainte Tradition et est détenue ou garantie par le Magistère de l'Eglise.



Voilà ma compréhension des choses.
UdP,
Boris

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Clementius nec natare nec litteras novit.

Message non lu par Clementius » mer. 06 déc. 2006, 15:36

Cher Boris, cher Karol,

Merci d’avoir répondu si vite à mon petit message (le troisième, pas le premier qui était bien long, comme celui-ci). La question, si je me souviens bien, était de savoir si Jésus était titulaire d’un diplôme officiel de l’enseignement supérieur.

Si je lis bien Boris, il n’y avait donc pas de grandes écoles dans la Palestine du temps de Jésus. Je m’en doutais !

Les scribes et les pharisiens, grands prêtres et autres sacerdotes barbus devaient bien recevoir une sorte de formation, mais n’obtenaient probablement pas un papier tamponné certifiant qu’ils étaient officiellement plus informés, plus intelligents ou plus compétents dans leur domaine que la moyenne. Je vais faire des recherches à ce sujet, un jour. Mais pas demain : demain je vais chez le docteur pour les yeux.

Jésus n’avait qu’un diplôme de charpentier : un BEP ou un CAP je suppose... et il n’avait pas besoin de diplômes (mis à par celui de charpentier : on dirait aujourd’hui agent technique bois, ou quelque chose comme ça), parce qu’il était le Fils de Dieu. Fils de Dieu, c’est vous qui le dite : moi, je n’en sais rien. D’autre part je ne vois pas bien, pour le moment, quel genre de lien logique il est possible d’établir entre le fait d’être le Fils de Dieu et celui de ne pas avoir besoin de diplômes. Mais je coupe les cheveux en quatre, ce n’est pas gentil (pas charitable ?)

Quant à la présentation de Jésus dans les apocryphes, intéressante et rafraîchissante lecture, nous serons d’accord sur le fait que notre petit entretien se veut être sérieux et éloigné du sensationnel pour grands naïfs. N’est-ce pas ?

Jésus connaissait la Bible mieux que quiconque parce qu’il est Dieu. De votre point de vue, j’en conviendrais bien volontiers. Parfait ! En relisant le credo dans ma cuisine (où j’ai longuement cherché, et en vain, des biscuits au chocolat), je constate que pour les catholiques Jésus était Dieu, mais qu’il était également homme.

Credo in unum Deum, etc. Dominum Iesum Christum, Filium Dei unigenitum, etc. Vous connaissez le texte bien mieux que moi.

C’est ici qu’intervient Karol avec une longue citation. Au début, je n’avais pas envie de la lire (c’est écrit tout petit et je ne vois pas bien), mais finalement j’ai pris une grosse loupe et je l’ai lue jusqu’à la fin. Maintenant j’ai encore plus mal au yeux qu’avant, mais je me sens un peu renseigné.

J’imaginais assez peu que Jésus soit né avec une sorte de science infuse Lipton et qu’il se soit mis à exposer la thé-orie (c’est assez nul, mais ça me fait rire...) de Plancke à ses parents dans le cours de sa deuxième année. Il me semblait effectivement raisonnable de supposer qu’il avait reçu un minimum d’éducation. Chez les pharisiens ou ailleurs, peu m’importe. Il a donc appris un certain nombre de choses. Il a étudié. Le contraire aurait-été vraiment trop merveilleux, n’est-ce pas ? Jésus omniscient, se récitant la Pharsale les jours d’ennui, et les Triomphi de Pétrarque les jours de pluie... J’avais bien du mal à seulement imaginer que l’Eglise catholique puisse s’être constituée sur ce genre de merveilles...

En lisant et relisant Boris, je m’aperçoit que, par rapport à son temps, Jésus n'avait pas besoin de diplômes. Il n’avait pas besoin de diplômes parce qu’Il était le Fils de Dieu. Il n’avait pas besoin de diplômes par rapport à son temps. Qu’est-ce que celà peut bien vouloir dire, ce « parce que » et ce « par rapport à son temps » ?

Boris, si je vous comprends bien, vous n’êtes ni Jésus ni Dieu ni le Saint Esprit, et vous avez donc besoin d’étudier pour comprendre votre vie et ce qu’est la volonté de Dieu. D’après vous, Jésus, Fils de Dieu certes, mais vrai homme aussi, n’avait pas besoin d’étudier pour comprendre le sens de sa vie et quelle était la volonté de son Père. Mais dans son message, Karol affirme que Jésus a bien étudié (on lui a donné pour hypothèse que c’était chez les Pharisiens). Qui a raison, qui a tort ?

Mettons que Jésus ait étudié, et chez les pharisiens. Chez les Pharisiens, Jésus a étudié la Parole de Dieu, la Bible et certainement pas l’art de tourner les vers à la Pindare. Mais alors, Boris, quel besoin au juste avait donc le Fils de Dieu d’aller étudier la Bible qu’il connaîssait mieux que personne ? C’est que, le message de Karol le dit clairement, Jésus était vraiment homme, qu'il ne savait pas tout sur tout et même que sa connaissance de Dieu était de l'ordre de la foi. Boris, vous et moi avons appris quelque chose d’utile sur un sujet vraiment très intéressant. Cependant, les considérations sur le développement psychologique de Jésus toutes intéressantes qu’elles soient, ne concernent pas, en fait, la question que j’ai posée.

Je vous signale également Boris, qu’à vous lire j’ai la nette impression que vous confondez deux choses.

Premièrement le fait d’étudier qui, surtout dans le cas d’un chrétien ne me semble pas relever du facultatif. Deuxièment le fait d’être titulaire d’un diplôme, ce qui est une autre chose et ne me semble pas relever évidemment, pour un chrétien, de l’obligation impérative sous peine de damnation éternelle (on imagine Saint Pierre et sa clef, à l’entrée du paradis, interpellant le pauvre hère venu quémander la lumière éternelle : « Diplômes, siouplaît ! »). Je vous rappelle que la question était de savoir si Jésus avait ou non un diplôme, pas s’il avait étudié ou pas.

Je vous invite, invitation à laquelle je me rends aussi, à réfléchir sur le rapport qui peut exister, dans la réalité, entre le fait d’étudier une chose et le fait d’avoir un titre universitaire (ou autre papelard quelconque faisant office de certificat officiel). Autrement dit le rapport qui existe, dans la réalité, entre le savoir et la compétence acquis par l’étude et le savoir et la compétence garantis par le diplôme. Et bien entendu, à vous pencher sur la question de savoir si l’autorité que confère la preuve d’une compétence effective et d’un savoir véritable est équivalente à l’autorité que confère un diplôme attribué par une école, une institution, un état ou... une église. Et j’insiste sur le « dans la réalité ». Dans le réel.

In illo tempore, Jésus n’avait donc pas de diplômes de l’enseignement supérieur. Ignorant comme je suis des choses de l’Evangile, je me demande ce que Jésus a bien pu dire au sujet des diplômes, des institutions d’enseignement qui pouvaient exister à son époque ou des savants reconnus en son temps...

Chacun connaît, à moins d’une consternante naïveté sur les choses de ce monde, les liens complexes et réciproques qui existent dans les sociétés modernes entre le diplôme, l’accès au travail, la puissance financière et l’exercice du pouvoir (notamment le pouvoir de parole). Que dit l’Eglise catholique à ce sujet ? Que dit l’Eglise aujourd’hui au sujet de l’exercice de l’autorité dans la société civile (et dans l’Eglise elle-même) dans son rapport avec l’obtention d’un diplôme ?

Pour parler d’autre chose et de la même chose, de Saint Pierre par exemple, avait-il un diplôme universitaire impérial romain ? Une maîtrise sénatoriale, un doctorat tribunicien ou quelque chose du même aqueduc ?

Vous écrivez enfin, vers la fin de votre message, Boris, que la connaissance ainsi acquise forme la Sainte Tradition et est détenue ou garantie par le Magistère de l'Eglise. La connaissance (et quel genre de connaissance ?) acquise (par qui, dans quelles circonstances et sous le contrôle et l’autorité de qui ?) forme la tradition (qu’est-ce que c’est ?) et est détenue ( ?) ou garantie ( ?) par le magistère de l’Eglise (qu’est-ce que c’est que ça ?).

Please, n’oubliez pas de me répondre au sujet de Saint Pierre et de la formation de la tradition détenue ou garantie par le magistère de l’Eglise catholique. J’abandonne la question sur le diplôme de Jésus : j’y reviendrai plus tard. De toute façon, même si vous avez l’impression d’y perdre votre temps, vous ne me ferez pas perdre le mien.

Thanks.
(Je repars à la recherche des biscuits au chocolat)

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Message non lu par Boris » mer. 06 déc. 2006, 16:36

D'où viennent les diplômes ?

Du manque de confiance ! Il a fallu un beau jour commencer à apporter des preuves sur le fait que l'on avait étudié à tel ou tel endroit et le niveau d'étude.

C'est la même choses pour les contrats : d'abord on faisait une bonne poignée de main puis avec l'arrivée des incrédules ou des malhonnêtes il a fallu mettre par écrite pour se préserver et pourver.

Tout vient d'un manque de confiance, justifié ou non.
Donc tardif.

Je pense qu'à l'époque du Christ, les diplômes n'existaient pas. Ainsi chacun était libre d'enseigner comme il voulait. D'ailleurs le Christ le reproche lui-même au Sanhedrin : pourquoi ne l'ont-ils pas arrêté lorsqu'il enseignait dans le temple ?

Ensuite, je ne suis pas d'accord avec "Karol W" : le christ n'était pas pharisien mais comme Dieu et Fils du Père il connaissait les coeurs (cf. Evangile). Donc il savait que les pharisiens faisaient dire plus que ce qu'il y a dans la Loi et dans la Sainte Ecriture.
Je ne sais plus quel Apôtre était pharisien, St Paul surement.

Jésus n'a pas eu besoin d'étudier la Bible pour la connaitre : il est le Verbe incarné, fait chair. "Genitum, non factum".
Jésus en tant que Dieu est incréé. Il connait donc toute la création. Au sein du Dieu Unique et Trinitaire, Il est la Parole, le Verbe.
Or la Bible est également la Parole de Dieu : donc Jésus Christ connait parfaitement le contenu de la Bible.
De plus, la Bible a été écrite sous l'inspiration de l'Esprit ce qui fait que Dieu est son auteur profond. Autrement dit le Père, le Fils et l'Esprit.
Dans la péricope d'Emmaüs, Jésus révèle aux 2 disciples tout ce qui le concerne dans l'Ancienne Alliance : belle démonstration de sa maitrise "exégétique".

Mais la question n'est pas là.

Clementius me fait remarquer 2 points dans mon approche :

1) la nécessité d'étudier pour un chrétien :
Luc VIII 18 et Marc IV 25 a écrit :car on donnera à celui qui a, et à celui qui n'a pas, même ce qu'il croit avoir lui sera enlevé.
Cette phrase complexe signifie que lorsque l'on a la Foi, il faut la faire travailler pour la faire grandir. Par l'étude et par la pratique.
Car au contraire, si on la laisse sans s'en occuper, elle disparait et on la perd.
C'est ce que dit la parabole des talents. L'interprétation officielle de l'Eglise ne s'intéresse aucunement au jeu de mots uniquement français entre les talents monnaie d'or et les talents, qualités et dons d'une personne.
Donc la parabole des talents nous parle d'un trésor (les talents). Ce trésor c'est la Foi. On voit comment les 2 premiers serviteurs font travailler leur trésor et comment ils en reçoivent le double et comment le troisième l'enfouit au fond d'un champ et perd son trésor.
Il en est de même pour la Foi comme je l'ai dit juste au dessus.

Ainsi l'étude de la Foi à la Lumière du Magistère et de la Sainte Tradition (cf. "Dei Verbum", Vatican II) est nécessaire pour garder la Foi et surtout pour la développer.

2) "Le fait d’être titulaire d’un diplôme ne me semble pas relever de l’obligation impérative"
C'est ce que j'ai tenté de montrer au début de ce billet.
Le fait d'avoir des diplômes n'intéresse que la société matérialiste. Un diplôme est matériel alors que la connaissance est immatérielle, tout comme la Foi.
Je ne connais d'ailleurs pas de diplôme de Foi.
Il existe bien des diplôme de théologie (étude de Dieu) décernés même à des non-croyants.

Il est évident que nous ne serons pas jugés sur nos diplômes mais sur notre Foi et ce que nous en aurons fait.
Autrement dit, sur notre suivi de la volonté Divine.


Enfin, rappelons que jusqu'à il y a 30 ou 40 ans, il n'existait que très peu de diplômes en France et encore moins de diplômés car les jeunes travaillaient à partir de 16 ans ou moins et apprenaient le métier sur le tas.
Cela n'a jamais empêché d'avoir des Saints :
- Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
- St François (qui ne fit que très peu d'études, juste le français et le latin, par sa mère, en plus de l'italien natif)
Et d'autres saints qui furent toute leur vie frères convers, autrement dit sans éducation.
Dernière modification par Boris le mer. 06 déc. 2006, 20:24, modifié 1 fois.
UdP,
Boris

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Clementii, Clementii ! medio tutissimus ibis !

Message non lu par Clementius » mer. 06 déc. 2006, 17:56

Cher Boris,

encore merci pour votre message. Je ne souscris pas vraiment à votre explication au sujet de l’origine des diplômes. Les diplômes ne semblent pas être nés d’un manque de confiance... pas davantage que les contrats d’ailleurs.

Si vous pensez vraiment qu’à l’époque du Christ chacun était libre d’enseigner comme il voulait, j’ai l’impression, quant à moi, de l’exact contraire. Il faudrait lire un livre traitant de la question de l’enseignement religieux ou de la transmission du savoir dans la Palestine du temps de Jésus. Vous devez certainement avoir, dans vos relations, quelqu’un à même de vous indiquer un ouvrage récent et d’accès facile sur ce sujet. Ne me demandez pas à moi, en tout cas ! Je ne sais rien du tout ! Une fois que vous aurez le titre du bouquin, il faudra me le donner pour que je sois aussi renseigné que vous.

Malgré mon ignorance, il me semble bien que Jésus a été mis aux fers, a été torturé, et est mort sur une croix pour des raisons qui paraîssent directement liées à son enseignement et à sa manière très particulière de présenter les choses. C’est donc qu’on ne pouvait tout de même pas se permettre d’enseigner en toute liberté...

Dans la suite de votre message, à partir de « Jésus n’a pas... » jusqu’à « ...de sa maîtrise exégétique », vous n’utilisez pas une seule fois le mot « homme » pour définir la nature de Jésus. Je trouve ce fait bien curieux pour un catholique. In illo tempore celà veut dire, Boris, que Jésus a vécu il y a deux mille ans et qu’Il s’est incarné dans un temps et dans un lieu précis. Jésus n’est pas né à New York, Il n’a pas fait Harvard et Il n’a jamais fumé un seul havane pur Fidel Castro.

Il y a le fait que votre foi vous apprend qu’Il est immortel, éternel, impérissable, indestructible et plus fort que la mort. Il y a cet autre fait que Jésus a vécu il y a deux mille ans. In illo tempore.

Pour les catholiques, d’après ce que j’en comprends, Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les mort... Il est aussi présent dans le coeur de ceux qui le prient et l’aiment et se réunissent en son nom. Mais physiquement, Il n’est plus là et Il ne viendra pas tout à l’heure m’aider à chercher ces maudits biscuits au chocolat. Il est parti, envolé, au Ciel. Et la Palestine du temps de Jésus, ce n’est pas la Palestine du temps de Clementius et de Boris.

Vous ajoutez ensuite que l’obtention de diplômes n’intéresse que les sociétés matérialistes. Mais qu’est-ce, au juste, qu’une société matérialiste ? Et les diplômes n’intéressent-ils vraiment que ce que vous appelez les sociétés matérialistes ?

Boris, vous savez en quelle année fut décerné le premier diplôme universitaire. Vous savez en quelle année fut fondée la première université d’Europe. La société, à cette époque, était-elle plus ou moins « matérialiste » que la nôtre, selon les critères que vous aurez la gentillesse de m’exposer ?

Pour quelles raisons et dans quelles circonstances ce sont développées les universités ? Pourquoi a-t-on éprouvé, à un moment donné, le besoin d’établir des diplômes ?
Quel rôle a joué l’Eglise catholique dans la fondation des universités et dans l’attribution de ces diplômes ?
Ce ne sont pas seulement des questions pour les historiens. J’ai le sentiment qu’elles peuvent concerner tout le monde, et en particulier les catholiques.

Je vous rappelle que ce qui m’intéresse c’est la relation entre le diplôme, l’accès au travail, la puissance financière et l’exercice du pouvoir, et notamment le pouvoir de parole. Je voudrais savoir ce que dit l’Eglise catholique à ce sujet. Je ne m’intèresse absolument pas à la question de savoir s’il faut sortir de Polytechnique pour aller au paradis.

Je voudrais savoir, par exemple, si l’Eglise pense qu’il est indispensable d’avoir un diplôme pour exercer une autorité quelconque. D’où l’insistance de mes petites questions qui reviennent sans cesse. Je parle sans doute toujours d’autre chose et de la même chose, mais vous ne semblez pas entendre mes questions.

Lorsque je demande si Saint Pierre avait un diplôme universitaire impérial romain, une maîtrise sénatoriale, un doctorat tribunicien ou quelque chose du même aqueduc, c’est que je désire réellement entendre une réponse à cette question. Et, bien entendu, poursuivre gentillement notre conversation à partir de cette réponse.


Oyasumi!
Ce qui veut dire quelque chose comme "bonne nuit" en japonais.
Boris, je suis fatigué, je vais me reposer les yeux.
Bien amicalement.

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Boris! Carole! ad kalendas Graecas id fiet ?

Message non lu par Clementius » mer. 06 déc. 2006, 20:01

Cher Boris, cher Karol, cher in illo tempore (trois c’est mieux que deux),



nouveau développement donc et rétractation de Karol, prêt à reconnaître que Jésus étant le Verbe incarné n'avait pas besoin d'étudier la Bible pour la connaître. Avec mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa et Kyrie grégorien.

Cher Karol, la question pour moi n’est pas de savoir si Jésus était, est et sera toujours omniscient. Encore moins de savoir si la question de l’omniscience de Jésus vous paraît plus pertinente que celle qui consiste à se demander si Jésus avait "un PhD" ou non.

Tout le monde sait très bien, et moi le premier, qu’il n’y avait pas de PhD au temps du Christ, pas davantage que d’enseignement supérieur avec diplômes et remises de palmes académiques à l’ancienneté. La formulation de ma question est sans doute, je l’avoue, impertinente. C’est ainsi et c’est fait exprès pour m’amuser un peu. Ma question, elle, ne l’est pas (impertinente).

J’ai simplement demandé si Jésus était titulaire d’un diplôme universitaire, par exemple un PhD. Finalement, il m’a été répondu, par quelqu’un qui présente toutes les apparence d’être un fidèle catholique, que non. Boris a dit non. Je n’en demande pas plus au sujet de Jésus pour le moment. Il n’avait pas de diplômes universitaires. Aucun. Zéro.

Ce que je veux savoir maintenant, c’est si Saint Pierre, lui, était titulaire d’un diplôme universitaire. Et vraiment, je désire réellement lire une réponse à cette question. Et j’aimerai avoir la réponse d’un catholique, raison pour laquelle je pose mes petites questions sur un forum catholique et pas sur un forum mulsuman ou néo-zélandais. C’est tout. Vous répondez par oui, par non, par peut-être j’en sais rien je vais me renseigner, par ce que vous voulez, mais vous ne répondez pas par rien ou par à côté de la plaque. S’il vous plaît !

Vous allez vous dire, cher Boris, cher Karol, ce type nous mène en bateau. En plus il doit bien savoir que Saint Pierre, à l’instar de Jésus, n’avait aucun diplôme universitaire. Alors quel est l’intérêt de poser des questions dont on connaît la réponse ?

Moi je vais vous répondre, et vite fait. C’est pour vérifier si les gens ont de l’oreille. En règle général, ils n’en ont pas. C’est très génant pour eux, parce qu’après, quand on en arrive aux choses vraiment sérieuses, ils ont beaucoup de mal à suivre, ne comprennent plus de quoi il a été question et vous traite alors de tous les noms possibles et imaginables. Point final.

Pourquoi donc me parlez-vous d’omniscience, de verbe incarné, de développement psychologique, etc. Tout cela n’a strictement aucun rapport avec ma question ! Si un monsieur dans la rue vous demande, comme ça, tout à coup, si vous avez un diplôme universitaire, allez-vous lui parler de vos souvenirs d’enfance ou de la dernière blague de l’oncle Marcel ou de votre plus récent achat à la pâtisserie du coin ?

Si quelqu’un vous pose une question au sujet de Jésus, aussi étrange vous paraisse-t-elle, que devez-vous faire, en tant que chrétien ?
Si quelqu’un vous pose une question sur le premier pontife romain, que devez-vous faire, en tant que chrétien ?

Répondre... et répondre clairement (et je vous épargne la citation biblique qui me vient à l’instant sur les lèvres et que vous devez certainement connaître).

Clairement et avec un tant soit peu de sérieux (hahaha)...

Cher Boris, cher Karol : à très bientôt et bon courage, ce n’est pas fini...

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Message non lu par Boris » mer. 06 déc. 2006, 21:05

Allons plus vite :
- aucun Apôtre n'avait de diplôme !
Celmentius a écrit :Pour les catholiques, d’après ce que j’en comprends, Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les mort... Il est aussi présent dans le coeur de ceux qui le prient et l’aiment et se réunissent en son nom. Mais physiquement, Il n’est plus là et Il ne viendra pas tout à l’heure m’aider à chercher ces maudits biscuits au chocolat. Il est parti, envolé, au Ciel. Et la Palestine du temps de Jésus, ce n’est pas la Palestine du temps de Clementius et de Boris.
Physiquement Il est présent en toute Eucharistie : c'est à dire hostie consacrée lors de la transsubstantiation de la Sainte Messe.

Pour les sociétés matérialistes : le matérialisme est en opposition avec le spirituel. Le moyen-age était matérialiste mais sur des points différents de ceux de notre temps. La Foi chrétienne s'oppose au matérialisme. De même que la religion juive et la religion musulmane.
Le matérialisme actuel en arrive au point dangereux de considérer l'homme comme un simple objet parmi les autres et devant par obligation être utile : ainsi les personnes handicapées sont supprimées dès avant leur naissance, les personnes agées sont supprimées par accélération de leur mort, en attendant celle-ci elles sont cachées hors de la vue des "personnes utiles", on utilise les corps pour faire des plus faibles que l'on tue pour faire des médicaments, ...

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Charles
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Message non lu par Charles » mer. 06 déc. 2006, 23:18

Comme ce site est francophone, il vaut mieux dire "doctorat". PhD n'est pas en usage dans la langue française. :-x

Charles
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Re: Clementii, Clementii ! medio tutissimus ibis !

Message non lu par Charles » mer. 06 déc. 2006, 23:39

Clementius a écrit :Malgré mon ignorance, il me semble bien que Jésus a été mis aux fers, a été torturé, et est mort sur une croix pour des raisons qui paraîssent directement liées à son enseignement et à sa manière très particulière de présenter les choses.
:arrow: "Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés." (Jean 11, 49-52)

D'après les Evangiles c'est pour bien plus qu'un enseignement ou qu'une "manière très particulière de présenter les choses"... Le passage que je viens de citer dit expressément que Jésus a été sacrifié par son peuple mais qu'il a subverti le sens de ce sacrifice en lui donnant une portée dépassant tout ce que l'homme pouvait imaginer "rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés". C'est pour cela que Jésus est mort sur la croix.

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el Padrecito
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Message non lu par el Padrecito » jeu. 07 déc. 2006, 0:38

Bonjour Clementius,

En quelques mots:
- Jésus est le Fils de Dieu, vrai Dieu, vrai homme.
- Jésus a certainement appris à une école pharisiannique, dailleurs, il est plutôt de leur milieu.
- Jésus Christ est bien le Verbe Incarné, cela n'empêche pas qu'Il a quand même dû apprendre certaines choses. En même temps, Il connaît tout, mais on pourrait dire, qu'Il ne prend conscience de ses connaissances qu'au fur et à mesure de Sa Mission. Jésus, jusqu'à ce qu'Il rejoigne son Père à l'Ascension ignore certains points, notamment la date de son retour, Il le dit Lui-même. Depuis qu'Il siège à la Droite du Père, Il connaît tout en vérité. Mais de toute façon, tout ce qu'Il connaît c'est en Vérité. Concernant les textes de l'Ancien Testament, Jésus les a appris comme tout juif, ça ne Lui était pas inné.

Voilà pour une première série de réponse.

Quentin.
in Christo Rege.

Quentin.

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Clementius
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Sunt sua cuique vitia!

Message non lu par Clementius » jeu. 07 déc. 2006, 6:23

Bonjour à tous,


Un grand merci pour vos réponses claires et précises. Je sais maintenant que Jésus Christ est, pour les catholiques, le Verbe Incarné et que par ailleurs il n’avait aucun diplôme. Je sais aussi maintenant que Saint Pierre n’avait pas non plus de diplômes, que de surcroît aucun Apôtre n'avait de diplômes.

Le fondateur du christianisme, Jésus le Christ, les premiers dirigeants des communautés chrétiennes, n’avaient pas de diplômes. C’est donc assuré, personne ne va changer d’avis sur cette question ?

Mes messages sont un peu longs. C’est un tort. Je vais essayer de faire court.

Bon.

Moi, Clementius, je suis un type tout à fait ordinaire. Je n’ai pas une bien grande culture et je cherche toujours à me renseigner sur des tas de choses qui m’intriguent. Par ailleurs, étant habitué depuis des années à jongler quotidiennement sur trois ou quatre langues différentes, je pense (et ce n’est pas une opinion mais une certitude...) que les mots ont un sens précis et pas une multitude de sens au choix. Par exemple le mot diplôme.

Un diplôme, c’est un acte délivré par une école, une université, une institution. Cet acte écrit confère un titre, un grade, une distinction particulière à son récipiendaire. Un diplômé, c’est une personne pourvue d’un diplôme.

Le diplômé reçoit un bout de papier imprimé (ou pas) qui établit la véracité de ses dires quant à ses titres, grades et distinctions ; son nom figure dans une liste, il est enregistré et archivé. On peut vérifier.

Ni le Christ, ni les Apôtres n’étaient diplômés. Ni le premier ni les seconds n’avaient reçu un acte délivré par une école, une université ou autre institution. Saint Pierre, en particulier, n’a donc jamais eu a présenter à qui que ce soit un diplôme avant de se mettre à enseigner aux nations la Parole de Dieu. Son nom ne figurait dans aucune liste d’écoles, n’était enregistré ou archivé dans aucune institution scolaire (mais l’était sans nul doute dans les papiers de l’administration romaine...).

Question.
L’Eglise catholique juge-t-elle qu’il soit absolument indispensable d’avoir un diplôme pour exercer une autorité quelconque en son sein.

Bien entendu, lorsque j’utilise le mot autorité, je ne fais nullement allusion à celle du sacristain ou à celle de la chaisière, mais à celle laïcs que l'on appelle « engagés », ou encore à ces gens aimables qui font les "forces vives du diocèse" (les mêmes souvent) et à celle des ministres ordonnés (ou pas?) qui parlent de derrière les autels.

Bien entendu, et pour que tout soit bien clair, je n’ai pas besoin d’apprendre qu’il faut avoir un minimum d’éducation, quelques éléments de culture et un peu de courage personnel pour exercer une autorité dans l’église. Ce que je voudrais savoir, c’est s’il faut un diplôme pour exercer une autorité. Oui ou non ?

C’est plus long que je ne l'imaginais.
(dedita opera feci!)

Je dois m'absenter pour le reste de la journée. Toujours les yeux. Mais je reviens ce soir...

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Message non lu par Boris » jeu. 07 déc. 2006, 8:05

Oui, les prêtres et les diacres ainsi que les laïcs qui ont des responsabilités doivent être formés.
Il faut qu'il connaissent les doctrines de l'Eglise, leurs causes et leurs conséquences.
Cela s'acquière par des études de théologie catholique principalement, et ce dans des universités.
Afin, de pouvoir reconnaître ceux qui ont poussé plus ou moins loin leurs études, il existe des diplômes.

Mais en même temps, il n'y a pas d'exigence d'un diplôme particulier pour être appeler à une vocation (c'est l'Eglise qui appelle les prêtres et les diacres) où un service.
Contrairement à la société actuelle qui met en correspondance un métier et un poste au sein d'une entreprise avec un diplôme, l'Eglise n'entre pas dans cet engrenage.

On ne peut pas demander à un homme n'ayant pas un bagage intellectuel suffisant d'obtenir un doctorat alors qu'il a toutes les qualités requises pour être prêtre, notament l'appel de Dieu et la volonté d'y répondre.
Ainsi l'Eglise au travers des Evêques demandera à chacun d'atteindre le plus haut niveau d'étude qu'il puisse atteindre afin d'avoir des prêtres bien formés.

El Padrecito doit pouvoir confirmer ou non que je ne dit pas de bêtises.
UdP,
Boris

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