Jour après jour, les paroles de notre Pape François

« Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde. » (Mt 5.13-14)
Règles du forum
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions ecclésiales
Avatar de l’utilisateur
Johnny
Senator
Senator
Messages : 737
Inscription : mar. 26 mars 2013, 16:44
Localisation : Ile-de-France

Re: Dimanche 21 avril 2013

Message non lu par Johnny » lun. 22 avr. 2013, 15:10

katolik a écrit :

« Vous êtes des pasteurs, pas des fonctionnaires >
"Le style, c'est l'homme" disait Buffon.

Avec des formules comme celle-ci, on ne va pas être déçu par ce Pape: ça va déménager de partout, à l'intérieur et hors de l’Église.
Se croire soi-même imparfait et trouver les autres parfaits, voilà le bonheur. (Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)

Ce qui attire le plus de grâces du bon Dieu, c'est la reconnaissance, car si nous le remercions d'un bienfait, il est touché et s'empresse de nous en faire dix autres et si nous le remercions encore avec la même effusion, quelle multiplication incalculable de grâces ! (idem)

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Lundi 22 Avril 2013

Message non lu par katolik » lun. 22 avr. 2013, 20:43

Lundi 22 Avril 2013
Non à une religion de boutiquier
Image
"Dans les communautés chrétiennes aussi se trouvent des arrivistes".
Une phrase choc prononcée lundi matin par le Pape François dans l'homélie de la messe à la Maison Sainte Marthe où il réside. Une messe en présence du Père Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège et directeur général de Radio Vatican, du Père Ciro Benedettini, vice-directeur de la salle de presse, de quelques employés de ce bureau et quelques techniciens de la Radio travaillant au Centre de retransmission de Santa Maria di Galeria.
"Ils font semblant d'entrer mais ce sont des voleurs et des brigands, ils volent à Jésus sa gloire". Et le Pape d'ajouter: "On ne peut suivre une religion "de boutiquier".
Jésus disait aux pharisiens: "Vous vous échangez la gloire l'un l'autre. Une religion un peu de boutiquier, non? Je te donne la gloire, tu me donnes la gloire. Mais ceux-là ne sont pas entrés par la véritable porte, qui est Jésus !"
L'unique porte, l'unique chemin c'est Jésus...

"Dans les deux Lectures de la liturgie de ce lundi on trouve de manière répétée le verbe "entrer". Et Jésus, selon le Pape François, est très explicite : celui qui n'entre pas dans le parc des brebis par la porte n'est pas le berger.
La porte, la vraie porte, l'unique porte est Jésus. Nous devons entrer par cette porte". Celui qui ne le fait pas est un voleur ou un brigand, quelqu'un qui veut faire du profit pour lui-même".
Et pour qui ne l'aurait encore compris, le Pape répétait : "La porte c'est Jésus, et celui qui n'entre pas par cette porte se trompe". Comment sait-on que la porte c'est Jésus ? Pour le Pape, il faut alors prendre les Béatitudes et faire ce qu'elles disent. "Tu es humble, tu es pauvre, tu es doux, tu es juste. Et quand tu entends une autre proposition, tu ne l'écoutes pas". Certes, ajoutait le Pape François,
"il existe de nombreuses routes, peut-être beaucoup plus avantageuses pour arriver. Mais elles sont fausses. La route, c'est Jésus.
Refusant de passer pour un fondamentaliste, il ajoutait : N'est-ce pas Jésus qui nous le dit :"Je suis la porte, je suis le chemin qui donne la vie".
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Mardi 23 Avril 2013

Message non lu par katolik » mar. 23 avr. 2013, 18:09

Mardi 23 Avril 2013
Le Pape invite les cardinaux à bannir la mondanité
Image
En la solennité de Saint Georges, le Pape François, Jorge Bergoglio, a voulu célébrer cette fête entouré par une cinquantaine de cardinaux présents à Rome, lors d'une messe mardi matin en la chapelle Pauline. L'occasion de les remercier :" Vous m'avez bien accueilli. Merci, je me sens bien avec vous et cela me plaît".

Dans son homélie, le Pape a tenu à souligner que
"l'identité chrétienne n'est pas une carte d'identité, mais bien une appartenance à l'Eglise, à l'Eglise mère", parce que "trouver Jésus en dehors de l'Eglise n'est pas possible".
"C'est une dichotomie absurde de vouloir vivre avec Jésus sans l'Eglise", a encore expliqué le Pape, "de vouloir suivre Jésus en dehors de l'Eglise, d'aimer Jésus sans l'Eglise". "L'Eglise mère nous donne Jésus, elle nous donne l'ìdentité qui n'est pas seulement un sceau, mais une appartenance:
l'identité signifie appartenance, et cette appartenance à l'Eglise est une belle chose"
ajoutait encore le Pape dans cette homélie improvisée.

Dans cette intervention il a été aussi question du caractère missionnaire de l'Eglise, et du fait que la vraie vie chrétienne et la vie de l'Eglise procèdent toujours des "persécutions du monde aux consolations du Seigneur". " Si nous voulons aller un tant soit peu sur le chemin de la mondanité, a-t-il expliqué, en négociant avec le monde comme voulaient le faire les Maccabées, nous n'aurons jamais la consolation du Seigneur. Et si nous ne cherchons que la consolation, ce sera une consolation superficielle et non celle du Seigneur".
"Si nous ne sommes pas "brebis de Jésus", la foi ne vient pas. C'est une foi à l'eau de roses, une foi sans substance".
Pour le Pape, une fois encore il "n'est pas possible de croire en Jésus sans l'Eglise, car Jésus lui-même le dit dans l'Evangile: Mais vous vous ne croyez pas parce que vous ne faites pas partie de mes brebis".
A la fin de la cérémonie, dans la Cour Saint Damase, la fanfare des Gardes Suisses a joué quelques morceaux pour célébrer la fête du Pape.
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Mercredi 25 Avril 2013

Message non lu par katolik » mer. 24 avr. 2013, 13:21

Mercredi 25 Avril 2013
Pour le Pape, l' Église n'est pas "une organisation bureaucratique"
Image
L'Eglise n'est pas une "organisation bureaucratique" ni une entreprise seulement humaine. Un rappel fait mercredi matin par le Pape François lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Saint Marthe au Vatican, en présence d'employés de l'Institut pour les Oeuvres de Religion, l'IOR. Durant l'homélie, le Pape s'est adressé directement à eux.
"Quand l'Eglise veut se vanter de sa grandeur, et crée des organismes, des bureaux et devient un peu bureaucratique, elle perd sa substance principale".
"Les bureaux sont nécessaires, mais jusqu'à un certain point. Car l'Eglise n'est pas une ONG, mais une histoire d'amour, a ajouté le Pape, et donc le IOR et les autres organismes sont nécessaires "pour soutenir cette histoire d'amour". Mais
"quand l'organisation prend la première place, l'amour vient à manquer et l'Eglise malheureusement devient une ONG. Et ce n'est pas là le bon chemin".
L'Eglise n'est pas une entreprise
La messe était concélébrée par le Cardinal Javier Lozano Barragan, président émérite du Conseil Pontifical pour la pastorale des services de santé. Les lectures du jour racontent les vicissitudes des premières communautés chrétienne qui grandissent et multiplient les disciples. " Une bonne chose, a observé le Pape, mais qui peut pousser à des compromis pour "accroître encore le nombre de membres dans cette entreprise". "Pourtant,
le chemin que Jésus a voulu pour son Église est un autre: c'est celui des difficultés, de la Croix, des persécutions..."
Le Pape s'est alors interrogé sur ce qu'est l'Eglise. "L'Eglise n'est pas seulement une entreprise humaine, a-t-il souligné, ce ne sont pas les disciples qui font l'Eglise. Les disciples sont des envoyés, par Jésus. Le Christ lui-même a été envoyé par le Père. L'Eglise commence là, dans le coeur du Père qui a eu cette idée ou plutôt cet amour, une histoire d'amour si longue dans le temps et qui n'est pas encore finie".

L'Eglise ne grandit pas par la force humaine
Le Pape a ajouté que "nous sommes au milieu de cette histoire d'amour, que chacun de nous est un maillon de cette chaîne d'amour. Et que si nous ne comprenons pas cela, nous ne comprenons rien à ce qu'est l'Eglise".
L'Eglise "ne croît pas par la force humaine, et certains chrétiens se sont donc trompés au cours de l'histoire, ils ont levé des armées, ils ont mené des guerres de religion.
Mais cette histoire là n'était pas cette histoire d'amour de Dieu."
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Catéchèse du Mercredi 25 Avril 2013

Message non lu par katolik » mer. 24 avr. 2013, 13:27

Catéchèse du Mercredi 25 Avril 2013
Le Pape invite les jeunes à ne pas avoir peur de « rêver en grand »
Image
C’est sous un beau soleil printanier romain et devant une foule nombreuse et enthousiaste venue écouter sa catéchèse que le Pape François a présidé sa traditionnelle audience générale hebdomadaire.

Ce mercredi, Le Pape a débuté sa catéchèse en revenant sur le Credo, au cours duquel les fidèles professent que
« Jésus viendra de nouveau dans la gloire pour juger les vivants et les morts. »
Le sens de l’existence de l’Homme est résumée dans cette phrase. La création de l’homme et de la femme à l’image de Dieu et le jugement éternel du Christ. Un évènement sur lequel Jésus est revenu régulièrement lors de sa vie terrestre. François s’est donc attardé sur trois passages de l’Évangile de Matthieu : la parabole des dix vierges, celle des talents et celle du Jugement dernier.
La parabole des dix vierges
La parabole des vierges qui attendent l’époux, nous renvoie au temps situé entre la première et la dernière venue de Jésus. Ces deux pôles sont les deux bornes des temps actuels, que nous vivons dans l’attente d’être accueilli par le Seigneur. Alors que dix vierges ont préparé de l’huile pour alimenter leurs lampes, d’autres moins prévoyantes voient les leurs s’éteindre.
Avec miséricorde et patience, le Seigneur nous donne ce temps d’attente avant son retour pour que nous tenions allumées les lampes de la foi, de l’espérance et de la charité,
et ayons le cœur ouvert au bien, à la beauté et à la vérité. Il nous enjoint donc d’être toujours prêt à sa venue dont nous ne connaissons ni le jour, ni l’heure en sachant décrypter les signes de sa présence parmi nous et maintenant vive notre Foi par la prière et les sacrements.

La parabole des talents, l’occasion d’inviter les jeunes à « rêver en grand »

C’est certainement l’une des paraboles les plus connues. Notre vie sur terre est décrite par Jésus comme une épreuve : le temps d’un voyage du maître. Avant de partir, le maître confie les talents, de façon inégale, en s’adaptant aux personnes. A la fin, Il en demandera compte. Elle dépeint un maitre qui gratifie des serviteurs méritants, et qui en punit un autre pour sa paresse.
La parabole des talents nous fait réfléchir sur l’usage des dons que nous recevons de Dieu.
L’attente du retour du Seigneur est le temps de la mise en valeur de ces dons pour Dieu, pour l’Église et pour les autres. Une parabole qui prend tout son sens en cette période de crise où la solidarité devient une nécessité rappelle le Pape. François s’est une nouvelle fois adressé aux jeunes qu’il a interpellé.
« N’enterrez pas vos talents ! Pariez sur des idéaux de service de l’autre ! La vie ne nous est pas donnée pour la garder jalousement mais pour que nous la donnions ! N’ayez pas peur de rêver en grand
La parabole du jugement éternel
La parabole sur le Jugement dernier décrit la seconde venue du Seigneur, en utilisant l’image du berger qui sépare les brebis des chèvres, les personnes qui ont aidé leur prochain de celles qui ne l’ont pas fait.
Nous serons donc jugés sur notre amour pour Dieu sur notre attention et à notre service au prochain.
Le fait de penser au Jugement dernier, a insisté le Pape François, devrait nous stimuler à mieux vivre notre quotidien, en apprenant chaque jour à reconnaître Dieu présent dans les pauvres et les petits, en travaillant pour le bien et en étant vigilants dans la prière et dans l’amour.
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Mercredi 24 Avril 2013

Message non lu par katolik » mer. 24 avr. 2013, 19:20

Mercredi 24 Avril 2013
L’Eglise est une histoire d’amour
Image
L’Eglise est une histoire d’amour et nous en faisons partie. Mais pour cette raison précisément, lorsque l’on donne trop d’importance à l’organisation,
quant l’administration et la bureaucratie prennent une dimension prépondérante, l’Eglise perd sa vraie substance et risque de se transformer en une simple organisation non gouvernementale.
L’histoire d’amour à laquelle le Pape François s’est référée au cours de la Messe célébrée dans la matinée du mercredi 24 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, c’est celle de la maternité de l’Eglise. Une maternité, a-t-il dit, qui croît et se diffuse dans le temps « et qui n’est pas encore finie », poussée non par des forces humaines mais « par la force de l’Esprit Saint ».

Mais alors, s’est demandé le Pape, comment croît l’Eglise ? « Jésus l’a dit avec simplicité : comme le grain de sénevé, comme le levain dans la farine, sans bruit. L’Eglise croît – pour ainsi dire – croît par le bas, lentement ». Et quand elle se vante « de sa quantité », quand elle donne naissance à des « organisations » et « des bureaux et devient un peu bureaucratique, l’Eglise perd sa principale substance et court le danger de se transformer en une ONG. Et
l’Eglise n’est pas une ONG. C’est une histoire d’amour ».
Puis s’adressant aux personnes présentes, il a expliqué : « Tout est nécessaire, les bureaux sont nécessaires », mais « ils sont nécessaires jusqu’à un certain point », c’est-à-dire « comme soutien à cette histoire d’amour ». Quand en revanche « l’organisation prend la première place, l’amour rétrocède et l’Eglise, la pauvre, devient une ONG. Et cela n’est pas la bonne route ».

« Mais comment se fait cette croissance de l’Eglise ? » a-t-il à nouveau demandé. « Non comme les militaires, comme ce chef d’Etat qui a demandé combien de divisions a le Pape » a-t-il répondu. L’Eglise, a-t-il répété, ne croît pas grâce à son armée : sa force « c’est l’Esprit, l’Esprit Saint, l’amour. C’est le Père qui envoie le Fils et le Fils nous donne la force de l’Esprit Saint pour croître, pour aller de l’avant ».

Donc l’Eglise n’est pas une organisation, mais « elle est Mère ». Et en notant la présence à la Messe de nombreuses mamans, le Pape François s’est adressé directement à elles et a demandé : « Qu’est-ce que vous en dites, si quelqu’un vous dit : “Mais vous, vous êtes une organisatrice de votre maison”?», anticipant leur réponse il a ajouté : « Non : je suis une maman !”. Et l’Eglise est Mère». Et
nous avec la force de l’Esprit, « tous ensemble, nous sommes une famille dans l’Eglise qui est notre Mère.
Ainsi peut-on expliquer cette première lecture: “La Parole de Dieu croissait et se répandait”. Elle croît ainsi. Ici s’explique ce que disait Jésus : “Qui croit en moi, ne croit pas en moi mais en Celui qui m’a envoyé”. Le Père qui est à l’origine de cette histoire d’amour».

«Demandons à la Vierge, qui est Mère – a-t-il conclu – de nous donner la grâce de la joie, de la joie spirituelle de cheminer dans cette histoire d’amour».
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Jeudi 25 Avril 2013

Message non lu par katolik » jeu. 25 avr. 2013, 19:10

Jeudi 25 Avril 2013
Demandons au Seigneur de devenir missionnaires
Image
Magnanimité dans l’humilité. C’est le style de vie du chrétien qui voudrait réellement être témoin de l’Evangile jusqu’aux horizons extrêmes du monde. Les contours de cette manière d’être des « missionnaires dans l’Eglise » ont été esquissés par le Pape François, ce matin, jeudi 25 avril, au cours de la désormais traditionnelle Messe dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae.

Ainsi les apôtres partirent et prêchèrent partout. Mais « Le Seigneur – a précisé le Pape – agissait avec eux.
Le Seigneur travaille avec tous ceux qui prêchent l’Evangile.
Cela est la magnanimité que les chrétiens doivent avoir. On ne peut comprendre qu’un chrétien soit pusillanime. Cette magnanimité est propre à la vocation chrétienne : toujours plus, toujours plus, toujours plus ; toujours de l’avant.».

Toutefois, a-t-il prévenu, il peut aussi arriver quelque chose « qui ne soit pas vraiment chrétien ». Dès lors, « comment devons-nous aller de l’avant ? Quel est le style que Jésus veut pour ses disciples dans la prédication de l’Evangile, dans cette dimension missionnaire ? » s’est demandé le Pape. Et il a indiqué la réponse dans le texte de saint Pierre qui « nous explique un peu ce style :
“Très chers amis revêtez-vous tous d'humilité dans vos rapports mutuels, car Dieu résiste aux orgueilleux, mais c'est aux humbles qu'il donne sa grâce”.
Le style de la prédication évangélique va sur cette attitude, l’humilité, la charité, l’amour fraternel ».

Le Pape a ensuite imaginé la possible objection d’un chrétien face au Seigneur qui propose ce style : « “Mais Seigneur, nous devons conquérir le monde!”». Et il a montré ce qu’il y a d’erroné dans cette attitude : « Ce mot, “conquérir”, ne convient pas. Nous devons prêcher dans le monde. Le chrétien ne doit pas être comme les soldats qui, lorsqu’ils remportent une bataille font place nette, de tout ».

Ici le Pape François a fait référence à un roman médiéval dans lequel il est raconté que les chrétiens, après avoir remporté une bataille et conquis une ville, mirent en file tous les païens et les séparèrent entre le baptistère et l’épée, en leur imposant de choisir : l’eau, c’est-à-dire le baptême, ou l’arme, c’est-à-dire la mort. Et il a affirmé : « Cela n’est pas le style du chrétien. Son style est celui de Jésus, humble ».

Le chrétien, a-t-il expliqué, « prêche, annonce l’Evangile par son témoignage plus que par les paroles. Un sage évêque d’Italie me disait, il y a quelques jours : « Des fois, nous nous confondons et nous pensons que notre prédication évangélique doit être une salus idearum et non une salus animarum, la santé des idées et non la santé de l’âme. Mais comment arrive-t-on à la santé de l’aime ? Avec l’humilité, avec la charité. Saint Thomas a une très belle phrase à ce sujet : “C’est comme aller vers cet horizon qui ne finit jamais parce qu’il reste toujours un horizon”. Et alors comment procéder avec cette attitude chrétienne ? Il dit qu’il ne faut pas avoir peur des grandes choses.
Aller de l’avant, en tenant compte aussi des petites choses. Cela est divin. C’est comme une tension entre le grand et le petit ; les deux réunis, c’est cela qui est chrétien.
La dimension missionnaire chrétienne, la prédication de l’Evangile de l’Eglise, passe par cette voie ».

« Demandons au Seigneur – a-t-il conclu – de devenir missionnaires dans l’Eglise, apôtres dans l’Eglise mais avec cet esprit : une grande magnanimité et aussi une grand humilité ».
Image
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Vendredi 26 Avril 2013

Message non lu par katolik » ven. 26 avr. 2013, 18:50

Vendredi 26 Avril 2013
La foi n’est pas une escroquerie
Image
La foi n’est pas une aliénation ni une escroquerie, mais elle est un chemin concret de beauté et de vérité, tracé par Jésus, pour préparer nos yeux à fixer sans lunettes « le visage merveilleux de Dieu » dans l’endroit définitif qu’il a préparé pour chacun.
C’est une invitation à ne pas se laisser saisir par la peur et à vivre la vie comme une préparation à mieux voir, à mieux écouter et à aimer davantage que le Pape François a prononcée dans l’homélie de la Messe célébrée le vendredi matin, 26 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae.

Le Pape François a axé son homélie sur le passage évangélique de saint Jean (14, 1-6) : « Que votre cœur ne se trouble pas ! Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, je vous l'aurais dit ; je vais vous préparer une place » .

« Comment se passe – a dit le Pape François – cette préparation ? Comment a-t-elle lieu ? Comment est cet endroit ? Que signifie préparer la place ? Louer une pièce là-haut ? ». Préparer la place signifie « préparer notre possibilité de profiter, notre possibilité de voir, d’entendre, de comprendre la beauté de ce qui nous attend, de cette patrie vers laquelle nous nous acheminons ».

« Et toute la vie chrétienne – a poursuivi le Souverain Pontife – est un travail de Jésus, de l’Esprit Saint pour nous préparer une place, préparer nos yeux pour pouvoir voir ». « ‘Mais, Père, je vois bien ! Je n’ai pas besoin de lunettes !’. Mais il s’agit d’une autre vision. Pensons à ceux qui sont malades de cataracte et qui doivent se faire opérer de la cataracte : ils voient, mais après l’intervention, que disent-ils ? ‘Jamais je n’ai pensé que l’on puisse voir ainsi, sans lunettes, si bien !’. Nos yeux, les yeux de notre âme ont besoin, ont la nécessité d’être préparés pour regarder ce visage merveilleux de Jésus ». Il s’agit alors de « préparer l’ouïe pour pouvoir entendre les belles choses, les belles paroles. Et principalement préparer le cœur :
préparer le cœur pour aimer, aimer davantage ».
« Sur le chemin de la vie – a expliqué le Pape – le Seigneur a toujours fait cela : à travers les épreuves, les consolations, les tribulations, les bonnes choses. Tout le chemin de la vie est un chemin de préparation. Parfois le Seigneur doit le faire rapidement, comme il l’a fait avec le bon larron : il n’avait que quelques minutes pour le préparer et il l’a fait. Mais la norme dans la vie est d’aller ainsi : se laisser préparer le cœur, les yeux, l’ouïe pour arriver à cette patrie. Car là est notre patrie ».

Le Pape François a mis en garde de ne pas perdre de vue cette dimension fondamentale de notre vie et du chemin de foi et contre les objectifs de ceux qui ne reconnaissent pas une perspective d’éternité :
« ‘Mais, Père, je suis allé chez un philosophe et il m’a dit que toutes ces pensées sont une aliénation, que nous sommes aliénés, que la vie est cela, ce qui est concret, et que de l’autre côté on ne sait pas ce qu’il y a...’ Certains pensent ainsi. Mais Jésus nous dit qu’il n’en est pas ainsi et il nous dit : « Ayez foi également en moi. Ce que je te dis est la vérité : je ne t’escroque pas, je ne te trompe pas’. Nous sommes en marche vers la patrie, nous les enfants de la race d’Abraham, comme le dit saint Paul dans sa première lettre (Ac 13, 26-33).

« Et depuis l’époque d’Abraham – a affirmé le Pape –
nous somme en chemin, avec cette promesse de la patrie définitive. Et « cela n’est pas une aliénation : cela est la vérité, cela signifie laisser Jésus préparer notre cœur, nos yeux, pour cette beauté si grande. C’est le chemin de la beauté.
Également le chemin du retour à notre patrie ».
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Samedi 27 Avril 2013

Message non lu par katolik » sam. 27 avr. 2013, 20:08

Samedi 27 Avril 2013
Pour une communauté libre avec la liberté de Dieu et de l’Esprit Saint
Image
Certains affrontent la souffrance en gardant la joie vivante qui naît de l’Esprit – comme par exemple les chrétiens persécutés encore aujourd’hui dans de nombreuses régions du monde
– et d’autre en revanche « utilisent l’argent pour acheter des faveurs » et trouver des compromis, ou « la calomnie pour diffamer et chercher de l’aide auprès des puissants de la terre » et se moquent parfois de ceux qui essaient de vivre dans la joie chrétienne leur propre souffrance. C’est sur cette confrontation que s’est arrêté le Pape François samedi matin, 27 avril, dans l’homélie lors de la Messe célébrée dans la Domus Sanctae Marthae.

Le Pape s’est en particulier arrêté sur la page des Actes des apôtres (13, 44-52) qui raconte justement la confrontation entre deux communautés religieuses : celle des disciples et celle que le Pape a défini « des juifs fermés, parce que tous les juifs n’étaient pas comme cela ». Dans la communauté des disciples, a-t-il expliqué, était mis en œuvre le commandement de Jésus – “Allez et prêchez ” — et donc l’on prêchait et presque toute la ville se réunissait pour écouter la parole du Seigneur. Et, a noté le Pape François, s’était diffusée entre les gens un climat de bonheur qui « semblait ne jamais devoir être vaincu ». Lorsque les juifs virent un tel bonheur « ils furent emplis de jalousie et commencèrent à persécuter » ces gens qui « n’étaient pas mauvais ; c’était des personnes bonnes qui avaient un comportement religieux ».

« Pourquoi l’ont-ils fait ? », s’est demandé le Pape. Ils l’ont fait « simplement parce qu’ils avaient le cœur fermé, ils n’étaient pas ouverts à la nouveauté de l’Esprit Saint. Ils croyaient que tout avait été dit, que tout était comme ils pensaient que ce devait être et donc ils se sentaient comme des défenseurs de la foi. Ils commencèrent à parler contre les apôtres, à calomnier.
La calomnie ». Ceci est un comportement qui l’on retrouve tout au long de l’histoire : c’est le propre des « groupes fermés de faire des compromis avec le pouvoir ; de résoudre les questions “entre nous”.
Comme l’ont fait ceux qui, le matin de la résurrection, quand des soldats sont allés leur dire: “Nous avons vu cela ”, leur ont ordonné “Taisez-vous ! Tenez...” et avec l’argent ils ont tout étouffé ».

«En revanche, la communauté libre – a fait remarquer le Pape – avec la liberté de Dieu et de l’Esprit Saint, allait de l’avant. Même dans les persécutions. Et la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Ces frères, ces communautés ouvertes, missionnaires, prient Jésus parce qu’ils savent que ce qu’il a dit et que nous avons entendu à présent est vrai: “Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai”. La prière est Jésus. Les communautés fermées prient les pouvoirs de la terre pour qu’ils les aident. Et cela n’est pas la bonne voie.
Regardons Jésus qui nous envoie évangéliser, annoncer son nom avec joie, emplis de joie. N’ayons pas peur de la joie de l’Esprit. Et ne nous mêlons jamais, jamais, à ces choses qui, à la longue, nous conduisent à nous fermer en nous-mêmes. Dans cette fermeture, on ne trouve pas la fécondité et la liberté de l’Esprit ».
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Dimanche 28 Avril 2013

Message non lu par katolik » dim. 28 avr. 2013, 16:24

Dimanche 28 Avril 2013
Image
"Le chrétien est choisi pour les grandes choses"
« Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses »
: c’est l’encouragement du pape François ce 28 avril 2013, au cours de la messe qu’il a célébrée place Saint-Pierre.

Le pape a conféré le sacrement de Confirmation à 44 baptisés – représentant le monde entier – ce matin, en présence d’une foule de 70.000 personnes, sous le soleil romain.

Lors de l’homélie, le pape a invité les croyants à « miser sur les grands idéaux, sur les grandes choses ». « Jouez votre vie pour de grands idéaux ! », a-t-il insisté à l’attention des jeunes.
Homélie du pape François
Chers frères et sœurs ! Très chers confirmands ! Bienvenue !

Je voudrais vous proposer trois pensées simples et brèves sur lesquelles réfléchir.

1. Dans la deuxième lecture nous avons entendu la belle vision de saint Jean : un ciel nouveau et une terre nouvelle et puis la Cité Sainte qui descend d’auprès de Dieu. Tout est nouveau, transformé en bien, en beauté, en vérité ; il n’y a plus de plainte, de deuil…Cela c’est l’action de l’Esprit Saint : il nous apporte la nouveauté de Dieu ; il vient à nous et fait toutes choses nouvelles, il nous change. L’Esprit nous change ! Et la vision de saint Jean nous rappelle que nous sommes tous en marche vers la Jérusalem du ciel, la nouveauté définitive pour nous et pour toute la réalité, l’heureux jour où nous pourrons voir le visage du Seigneur, - ce visage merveilleux, si beau du Seigneur Jésus - où nous pourrons être avec lui pour toujours, dans son amour.

Voyez, la nouveauté de Dieu ne ressemble pas aux nouveautés mondaines, qui sont toutes provisoires, elles passent et on en recherche toujours plus. La nouveauté que Dieu donne à notre vie est définitive, et pas seulement dans l’avenir, quand nous serons avec lui, mais aussi aujourd’hui : Dieu est en train de tout faire nouveau,
l’Esprit Saint nous transforme vraiment et veut transformer, à travers nous aussi, le monde dans lequel nous vivons.
Ouvrons la porte à l’Esprit, laissons nous guider par lui, laissons l’action continue de Dieu faire de nous des hommes et des femmes nouveaux, animés par l’amour de Dieu, que l’Esprit Saint nous donne ! Qu’il serait beau si chacun de vous, le soir pouvait dire : aujourd’hui à l’école, à la maison, au travail, guidé par Dieu, j’ai accompli un geste d’amour envers mon camarade, mes parents, une personne âgée ! Que c’est beau !

2. Une deuxième pensée : dans la première lecture Paul et Barnabé affirment qu’ « il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu » (Ac 14, 22). Le chemin de l’Église, de même que notre chemin chrétien personnel, ne sont pas toujours faciles, ils rencontrent la difficulté, l’épreuve. Suivre le Seigneur, laisser son Esprit transformer nos zones d’ombre, nos comportements qui ne sont pas selon Dieu et laver nos péchés, c’est un chemin qui rencontre de nombreux obstacles, en dehors de nous, dans le monde, et aussi en nous, dans le cœur. Mais
les difficultés, les épreuves, font partie de la route pour parvenir à la gloire de Dieu, comme pour Jésus, qui a été glorifié sur la Croix ; nous les rencontrerons toujours dans la vie ! Ne pas se décourager ! Nous avons la force de l’Esprit Saint pour vaincre ces épreuves.
3. Et j’en viens au dernier point. C’est une invitation que je vous adresse à vous confirmands et à tous :
demeurez solides sur le chemin de la foi avec une ferme espérance dans le Seigneur.
Là se trouve le secret de notre chemin ! Lui nous donne le courage d’aller à contre-courant. Écoutez bien, les jeunes : aller à contre-courant ; cela fait du bien au cœur, mais il nous faut du courage pour aller à contre-courant et lui nous donne ce courage ! Il n’y a pas de difficultés, d’épreuves, d’incompréhensions qui doivent nous faire peur si nous demeurons unis à Dieu comme les sarments sont unis à la vigne, si nous ne perdons pas l’amitié avec lui, si nous lui faisons toujours plus de place dans notre vie. Ceci aussi et surtout si nous nous sentons pauvres, faibles, pécheurs, parce que Dieu donne force à notre faiblesse, richesse à notre pauvreté, conversion et pardon à notre péché. Il est si miséricordieux le Seigneur :
si nous allons à lui, il nous pardonne toujours. Ayons confiance dans l’action de Dieu ! Avec lui nous pouvons faire de grandes choses ; il nous fera sentir la joie d’être ses disciples, ses témoins.
Misez sur les grands idéaux, sur les grandes choses. Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses. Jeunes, jouez votre vie pour de grands idéaux !

Nouveauté de Dieu, épreuve dans la vie, solides dans le Seigneur. Chers amis,
ouvrons grande la porte de notre vie à la nouveauté de Dieu que nous donne l’Esprit Saint, pour qu’il nous transforme, nous rende forts dans les épreuves, renforce notre union avec le Seigneur, nous fasse demeurer solides en lui
: c’est une vraie joie ! Qu’il en soit ainsi !
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Lundi 29 avril 2013

Message non lu par katolik » lun. 29 avr. 2013, 18:25

Lundi 29 avril 2013
Image
Bienheureuse honte
Le confessionnal n'est pas une teinturerie qui ôte les taches des péchés, ni une « séance de torture » où l'on inflige des coups de bâton. En effet,
la confession est la rencontre avec Jésus au cours de laquelle l'on touche du doigt sa tendresse.
Mais il faut s'approcher du sacrement sans tromperies ni demi-vérités, avec douceur et joie, confiants et armés de la « bienheureuse honte », la « vertu du humble » qui nous fait nous reconnaître pécheurs. C'est à la réconciliation que le Pape François a consacré l'homélie de la Messe célébrée dans la matinée du lundi 29 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae.

Parmi les concélébrants, figuraient le cardinal Domenico Calcagno, président de l'Administration du patrimoine du Siège apostolique (APSA) avec le secrétaire, Mgr Luigi Mistò, S.Exc. Mgr Francesco Gioia, président de la Peregrinatio ad Petri Sedem, l’archevêque nigérian d'Owerri, S.Exc. Mgr Anthony Obinna, et le procureur général des Verbites, le p. Gianfranco Girardi. A également concélébré Mgr Eduardo Horacio García, évêque auxiliaire et pro-vicaire général de Buenos Aires. Parmi les personnes présentes, les sœurs pies disciples du Divin Maître qui prêtent service au Vatican, ainsi qu'un groupe d'employés de l'APSA.
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Mardi 30 Avril 2013

Message non lu par katolik » mar. 30 avr. 2013, 18:37

Mardi 30 Avril 2013
Image
"Veille, Seigneur, sur ton Église": elle est à toi!
La paix, la vraie, ne s'achète pas. C'est un don de Dieu. Un don qu'il fait à son Église. Pour l'obtenir,
les chrétiens doivent continuer de confier l’Église à Dieu, en lui demandant d'en prendre soin et de la défendre des pièges du malin,
qui offre à l'homme une paix différente, une paix du monde, pas la vraie paix. Tel est le sens de la réflexion proposée par le Pape François dans la matinée du mardi 30 avril, au cours de la Messe célébrée dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae.

Mais « nous – a demandé le Pape – prions-nous pour l’Église? Pour toute l’Église? Pour nos frères, que nous ne connaissons pas, partout dans le monde? ». C'est l’Église du Seigneur, présente partout dans le monde; et quand « dans notre prière nous disons au Seigneur: "Seigneur, veille sur ton Église" », nous voulons dire cette Église, l’Église du Seigneur, l’Église qui réunit « nos frères ». Telle est la prière que « nous devons faire avec le cœur – a répété le Pape – et toujours plus. Pour nous, il est facile de prier pour demander une grâce au Seigneur, lorsque nous avons besoin de quelque chose; et il n'est pas difficile de prier pour rendre grâce au Seigneur; merci pour... Mais
prier l’Église, pour ceux que nous ne connaissons pas, mais qui sont nos frères et sœurs, parce qu'ils ont reçu le même baptême,
et dire au Seigneur: "ce sont les tiens, ce sont les nôtres... protège-les" » est une autre chose: cela signifie « confier l'Eglise au Seigneur »; c'est « une prière qui fait croître l’Église », mais c'est aussi « un acte de foi ».

Tel est le danger le plus grand, parce que « quand l’Église devient mondaine, quand elle a en elle l'esprit du monde », lorsqu'elle obtient la paix qui n'est pas celle du Seigneur – celle que Jésus nous a assurée en disant « Je vous donne la paix, c'est ma paix que je vous donne » – alors elle devient une Église « faible, une Église qui sera vaincue et incapable de porter précisément l’Évangile, le message de la Croix, le scandale de la Croix. Elle ne peut pas le porter si elle est du monde! C'est pourquoi cette prière est si importante et si forte: confier l’Église au Seigneur ».

Il n'est pas habituel pour nous – a observé le Saint-Père – de confier l'Eglise au Seigneur ». D'où l'
invitation à apprendre à confier les personnes âgées, les malades, les enfants, les jeunes au Seigneur, en répétant: « "Veille, Seigneur, sur ton Église": elle est à toi!
Avec cette attitude, il nous donnera, parmi les tribulations, la paix que lui seul peut donner, qui ne s'achète pas; cette paix qui est un véritable don de la présence de Jésus au milieu de son Église », même dans les tribulations: les grandes, comme « la persécution », mais « aussi les petites tribulations de la maladie, ou des problèmes familiaux ».
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Mercredi 1er Mai 2013

Message non lu par katolik » mer. 01 mai 2013, 13:44

Mercredi 1er Mai 2013
Image
Le Travail et la Contemplation
A l'occasion du 1er mai, fête de saint Joseph travailleur et des travailleurs, le pape François demande des décisions pour
éradiquer "la traite des personnes condamnées à un travail avilissant, qui rend esclave".
Le pape a centré sa catéchèse, lors de l'audience générale place Saint-Pierre, sur le travail et kla contemplation, en présence de quelque 70 000 visiteurs.

Catéchèse du pape François traduite en français :

Chers frères et sœurs, nous célébrons aujourd’hui saint Joseph, Travailleur, et nous commençons aussi le mois de Marie. Je voudrais réfléchir sur ces deux figures en m’appuyant sur
deux idées : le travail et la contemplation de Jésus.
Le travail ! Jésus naît de Marie par l’action de Dieu, mais en présence de saint Joseph, son père légal. Il vit dans la Sainte Famille où il apprend le métier de charpentier. Cela nous rappelle que le travail fait partie du dessein d’amour de Dieu. Il nous « oint » de dignité et nous rend semblables à Dieu.

Je pense en ce moment aux difficultés que rencontre le monde du travail et à ceux qui sont sans emploi. Je demande aux frères et sœurs dans la foi et à tous les hommes et femmes de bonne volonté de prendre une ferme décision contre la traite des personnes condamnées à un travail avilissant, qui rend esclave !

La deuxième idée est la contemplation de Jésus ! Dans le silence de l’action quotidienne, l’attention de Joseph et de Marie est dirigée vers un centre commun : Jésus.
Chacun de nous devrait se demander : quelle place je donne au Seigneur ?
La prière du rosaire nous permet de contempler les mystères de Jésus. En ce mois de Marie, qu’il serait beau si, en famille, avec les amis, en paroisse, nous récitions ensemble le rosaire ou une prière à Jésus et à Marie !

Demandons à saint Joseph et à Marie de nous enseigner à être fidèles à nos engagements, à vivre notre foi à travers nos actions quotidiennes, à donner place au Seigneur dans notre vie et à savoir nous arrêter pour contempler son visage !
Source
"Apprendre à prier en famille" (Message aux francophones)
Le pape François demande aux francophones d'apprendre à prier en famille, à l'image de la Sainte Famille de Nazareth

Il a salué les pèlerins de Belgique et de France, et spécialement de Paris, et les jeunes, après sa catéchèse en français, lors de l'audience générale de ce mercredi matin, 1er mai, place Saint-Pierre, en présence de quelque 70000 personnes.

En cette fête de saint Joseph et des travailleurs, le pape a adressé ce message aux francophones: "Je vous invite tous à apprendre à prier en famille et comme famille !

Aux jeunes, il a aussi adressé un message spécial:
"Quant à vous chers jeunes, que chacun mette du sien dans ses devoirs quotidiens, ses études, son travail, ses amitiés et dans sa vie de charité.
Bon pèlerinage à tous !"
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Catéchèse du Mercredi 1er Mai 2013

Message non lu par katolik » jeu. 02 mai 2013, 17:34

Catéchèse du Mercredi 1er Mai 2013
Image
Traduction de la catéchèse en italien du pape François
Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, en ce premier mai, nous célébrons saint Joseph travailleur et nous entrons dans le mois traditionnellement consacré à la Vierge Marie. Pendant cette rencontre, je voudrais donc m’arrêter sur ces deux figures si importantes dans la vie de Jésus, dans celle de l’Église et dans la nôtre avec deux brèves réflexions : la première sur le travail, la seconde sur la contemplation de Jésus.

Dans son Évangile, à un des moments où Jésus retourne dans son pays, à Nazareth, et où il parle dans la synagogue, saint Matthieu souligne l’étonnement de ses compatriotes devant sa sagesse, et la question qu’ils se posent : « Celui-là n’est-il pas le fils du charpentier ? » (13, 55). Jésus entre dans notre histoire, il vient au milieu de nous, il naît de la Vierge Marie par l’opération de Dieu, mais avec la présence de saint Joseph, son père légal qui veille sur lui et lui enseigne même son travail. Jésus naît et vit dans une famille, dans la Sainte Famille, apprenant de saint Joseph le métier de charpentier, dans l’atelier de Nazareth, partageant avec lui l’effort, la fatigue, la satisfaction et même les difficultés quotidiennes.

Ceci nous rappelle
la dignité et l’importance du travail.
Le livre de la Genèse raconte que Dieu a créé l’homme et la femme en leur confiant la tâche de remplir la terre et de la soumettre, ce qui ne signifie pas l’exploiter, mais la cultiver et la préserver, en prendre soin par leur propre labeur (cf. Gn 1, 28 ; 2, 15). Le travail fait partie du plan d’amour de Dieu ;
nous sommes appelés à cultiver et à préserver tous les biens de la création et c’est ainsi que nous participons à l’œuvre de la création !
Le travail est un élément fondamental pour la dignité d’une personne.

Pour le dire de manière imagée, le travail nous « oint » de dignité, nous remplit de dignité ; il nous rend semblables à Dieu qui a travaillé, et qui travaille, qui est toujours à l’œuvre (cf. Gn 5, 17) ; il donne la capacité de pourvoir à ses propres besoins, à ceux de sa famille, de contribuer à la croissance de sa nation. Et je pense ici aux difficultés que rencontre, dans un certain nombre de pays, le monde du travail et de l’entreprise ;
je pense à tous ceux, et ce ne sont pas seulement les jeunes, qui sont au chômage,
très souvent à cause d’une conception économiste de la société qui recherche un profit égoïste, sans tenir compte des paramètres de la justice sociale.

Je désire adresser à tous une invitation à la solidarité, et aux responsables de la « chose publique » un encouragement à ne rien épargner pour donner un nouvel élan à l’emploi ; cela signifie se préoccuper de la dignité de la personne ; mais surtout, je voudrais vous dire de
ne pas perdre espoir ; saint Joseph aussi a connu des moments difficiles, mais il n’a pas perdu confiance et il a su les surmonter, certain que Dieu ne nous abandonne pas.
Et je voudrais aussi m’adresser en particulier à vous, les jeunes, les garçons et les filles : engagez-vous dans votre devoir quotidien, à vos études, dans votre travail, dans vos relations amicales, dans le souci des autres ; votre avenir dépend aussi de la manière dont vous savez vivre ces années précieuses de votre vie.
N’ayez pas peur de l’engagement, du sacrifice et regardez sans peur vers l’avenir ; entretenez l’espérance ; il y a toujours une lumière à l’horizon.
J’ajoute un mot sur une autre situation particulière de travail qui me préoccupe : je veux parler de ce que nous pourrions appeler le « travail d’esclave », le travail qui rend esclave. Tant de personnes, dans le monde, sont victimes de cette forme d’esclavage, où c’est la personne qui sert le travail, alors que ce devrait être le travail qui offre un service aux personnes, leur permettant de garder leur dignité. Je demande à tous les frères et sœurs dans la foi, et à tous les hommes et femmes de bonne volonté de faire un choix décisif contre la traite des personnes, qui englobe aussi le « travail d’esclave ».

J’aborde maintenant ma seconde réflexion : dans le silence de son activité quotidienne, saint Joseph avait, avec Marie, le même et unique centre d’attention : Jésus. Pleins de zèle et de tendresse, ils accompagnent et protègent la croissance du Fils de Dieu fait homme pour nous, réfléchissant sur tout ce qui se passait. Dans les Évangiles, saint Luc souligne deux fois l’attitude de Marie, qui est aussi celle de Joseph : « Elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur » (2, 19 ; 51).
Pour écouter le Seigneur, il faut apprendre à le contempler, à percevoir sa présence constante dans notre vie ; il faut s’arrêter pour dialoguer avec lui, lui donner de la place par la prière.
Chacun de nous, et vous aussi les jeunes, les garçons et les filles, si nombreux ce matin, nous devrions nous demander :
quelle place est-ce que je donne au Seigneur ? Est-ce que je m’arrête pour dialoguer avec lui ?
Depuis notre enfance, nos parents nous ont habitués à commencer et à finir la journée par une prière, pour nous apprendre à sentir que l’amitié et l’amour de Dieu nous accompagnent. Souvenons-nous plus souvent du Seigneur au cours de nos journées ! Et en ce mois de mai, je voudrais rappeler l’importance et la beauté de la prière du chapelet. Lorsque nous récitons le « Je vous salue, Marie », nous sommes amenés à contempler les mystères de Jésus, c’est-à-dire à réfléchir sur les moments importants de sa vie, pour que, comme pour Marie et pour saint Joseph, il soit au centre de nos pensées, de nos attentions et de nos actions.

Ce serait beau si, en particulier en ce mois de mai, on récitait ensemble en famille, entre amis, dans la paroisse, le chapelet ou une autre prière à Jésus et à la Vierge Marie !
La prière dite ensemble est un moment précieux qui affermit encore davantage la vie de famille, l’amitié. Apprenons à prier plus souvent en famille et comme une famille !
Chers frères et sœurs, demandons à saint Joseph et à la Vierge Marie de nous enseigner à être fidèles à nos engagements quotidiens, à vivre notre foi dans nos activités de chaque jour et donner plus de place au Seigneur dans notre vie, à nous arrêter pour contempler son visage. Merci.

Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
Source
Dernière modification par katolik le jeu. 02 mai 2013, 17:41, modifié 2 fois.
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Avatar de l’utilisateur
katolik
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1175
Inscription : ven. 29 avr. 2011, 12:54
Conviction : Catholique Romain
Localisation : Eskualduna
Contact :

Jeudi 2 Mai 2013

Message non lu par katolik » jeu. 02 mai 2013, 17:37

Jeudi 2 Mai 2013
Image
Pour être l’Eglise du oui
L’ Église, « communauté du oui » forgée par l’Esprit Saint, qui s’oppose à « l’Eglise du non »,
qui contraint l’Esprit « à un double travail »: telle est l’image proposée par le Pape François aux personnes qui ont participé à la Messe du jeudi 2 mai, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae.

Parmi les personnes présentes à la célébration se trouvaient aussi les responsables du supplément mensuel de L’Osservatore Romano « Femmes Eglise Monde » – Ritanna Armeni, Lucetta Scaraffia, Giulia Galeotti et la peintre Isabella Ducrot, auteure entre autres des frises qui ont illustré les éditions de notre journal lors de l’élection et le début du pontificat du Pape François, avec le directeur de notre journal.

« Comme le père vous a aimés, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour ». « Si vous observez mes commandements vous demeurerez dans mon amour »: telle est la communauté chrétienne du « oui ».
Quand une communauté chrétienne vit dans l’amour, confesse ses péchés, adore le Seigneur, pardonne les offenses, est charitable envers les autres, et est une manifestation de l’amour, alors elle ressent l’obligation de fidélité au Seigneur de suivre ses commandements.
« Demandons au Seigneur que l’Esprit Saint nous assiste toujours pour devenir une communauté d’amour. D’amour de Jésus qui nous a tant aimés »; « une communauté du oui qui conduit à accomplir les commandements », a conclu le Pape.
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 85 invités