Jour après jour, les paroles de notre Pape François

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zelie
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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par zelie » dim. 07 avr. 2013, 12:21

Juste un grand, un immense merci :fleur: pour ce que vous faites en publiant les discours de notre Très Saint Père François.
S'il vous plaît, continuez, ne vous lassez pas, et soyez assuré de nos prières pour vous soutenir dans tout votre travail de diffusion.
Excellent dimanche de la Miséricorde!

Zélie
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par Ren' » dim. 07 avr. 2013, 13:06

zelie a écrit :Juste un grand, un immense merci :fleur: pour ce que vous faites en publiant les discours de notre Très Saint Père François.
S'il vous plaît, continuez, ne vous lassez pas, et soyez assuré de nos prières pour vous soutenir dans tout votre travail de diffusion.
Je me joins à ces remerciements et encouragements :fleur:
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)

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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par katolik » lun. 08 avr. 2013, 5:42

Merci pour ces encouragements bien sympathiques ! :)
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Dimanche 7 avril 2013

Message non lu par katolik » lun. 08 avr. 2013, 18:12

Dimanche 7 avril 2013
LA BÉATITUDE DE LA FOI
Cité du Vatican, 7 avril 2013 (VIS). Au cours du dimanche concluant l'octave de Pâques, appelé par Jean-Paul II dimanche de la divine miséricorde, le Pape a salué les fidèles réunis Place St.Pierre pour l'Angélus par les paroles de Jésus ressuscité: "La paix soit avec vous", et a expliqué que cette paix était plus qu'un salut ou un simple vœu. "C'est un don -a-t-il dit- et même le don précieux que le Christ offre à ses disciples après être passé par la mort et les enfers". C'est une paix "qui est le fruit de la victoire de l'amour de Dieu sur le mal,...du pardon. La véritable paix, la paix profonde, provient de l'expérience de la miséricorde de Dieu".

Le Saint-Père a ensuite évoqué les apparitions de Jésus à ses disciples enfermés dans le Cénacle. La première fois, il manquait Thomas qui n'a pas cru ce que lui ont raconté les apôtres. La deuxième fois, où Thomas était présent, Jésus lui dit après que celui-ci a touché ses plaies: Parce que tu as vu, tu as cru. Heureux celui qui croit sans avoir vu. Le Pape a ajouté: "Et qui étaient ceux qui avaient cru sans avoir vu? D'autres disciples, d'autres hommes et femmes de Jérusalem qui, bien que n'ayant pas rencontré Jésus ressuscité, crurent au témoignage des apôtres et des femmes. C'est une parole sur la foi très importante, que nous pouvons appeler la béatitude de la foi.
En tout temps et en tout lieu, bienheureux sont ceux qui, par la Parole de Dieu proclamée dans l'Eglise et témoignée par les chrétiens, croient que Jésus Christ est l'amour de Dieu incarné, la Miséricorde incarnée. Et cela vaut pour chacun de nous!".
Avec la paix, Jésus donne à ses disciples l'Esprit Saint, "pour qu'ils répandent dans le monde le pardon des péchés, ce pardon que seul Dieu peut donner et qui a coûté le sang de son Fils. L'Eglise est envoyée par le Christ ressuscité pour transmettre aux hommes la rémission des péchés, et faire grandir ainsi le Règne de l'amour, semer la paix dans les cœurs, pour qu'elle s'affirme aussi dans les relations, les sociétés et les institutions. Et l'Esprit du Christ ressuscité chasse la peur du cœur des apôtres et les poussent à sortir du Cénacle pour apporter l'Evangile.
Ayons davantage de courage, nous aussi, pour témoigner notre foi dans le Christ ressuscité! Nous ne devons pas avoir peur d'être chrétiens et de vivre en chrétiens!".
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/04/l ... a-foi.html
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Dimanche 7 avril 2013

Message non lu par katolik » lun. 08 avr. 2013, 18:17

Dimanche 7 avril 2013

LA PATIENCE DE DIEU

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Cité du Vatican, 8 avril 2013 (VIS). Hier, dimanche de la divine miséricorde, en la basilique St-Jean-de-Latran, à 17h30, le Pape François a célébré la messe à l'occasion de sa prise de possession de sa chaire d'Evêque de Rome. Plusieurs personnes représentant la communauté ecclésiale romaine lui ont ensuite prêté obéissance: six cardinaux, deux pour chacun des trois ordres, épiscopal, presbytéral et diaconal, en représentation de tout le Collège cardinalice, le Cardinal vicaire Agostino Vallini, le Vice-régent ainsi qu'un Evêque auxiliaire, un curé, un vicaire paroissial, un diacre, un religieux, une religieuse, une famille et deux jeunes (garçon et fille).

Le Pape a consacré son homélie à la patience de Dieu, évoquant l'Evangile du jour dans lequel l'apôtre Thomas fait l'expérience de la miséricorde de Dieu "qui a un visage concret, celui de Jésus...ressuscité. Thomas n'a pas confiance en ce que lui disent les apôtres... Il veut voir... Et quelle est la réaction de Jésus? La patience: Jésus n'abandonne pas Thomas l'entêté dans son incrédulité. Il lui donne le temps d'une semaine, il ne ferme pas la porte, il attend. Et Thomas reconnaît sa propre pauvreté, son peu de foi. Mon Seigneur et mon Dieu: par cette invocation simple mais pleine de foi, il répond à la patience de Jésus. Il se laisse envelopper par la miséricorde divine, il la voit en face dans les plaies des mains et des pieds...et il retrouve la confiance: il est un homme nouveau, non plus incrédule, mais croyant". De même, Pierre a renié Jésus trois fois, "juste au moment où il devait lui être plus proche; et quand il touche le fond, il rencontre le regard de Jésus qui, avec patience, sans paroles, lui dit: Pierre n'aies pas peur de ta faiblesse, aie confiance en moi. Et Pierre comprend, sent le regard d'amour de Jésus et pleure. Qu'il est beau ce regard de Jésus, quelle tendresse!
Frères et sœurs, ne perdons jamais confiance en la miséricorde patiente de Dieu!".
L'histoire se répète avec les deux disciples d'Emmaüs qui, "le visage triste, cheminent vainement sans espérance. Mais Jésus ne les abandonne pas. Ils parcourent le chemin avec eux et pas seulement! Avec patience, il explique les Ecritures qui le concernaient et reste avec eux pour partager le repas. C'est le style de Dieu: il n'est pas impatient comme nous, nous qui voulons souvent tout et tout de suite, même avec les personnes.
Dieu est patient avec nous car il nous aime, et qui aime comprend, espère...ne coupe pas les ponts, sait pardonner.
Souvenons-nous de cela dans notre vie de chrétiens: Dieu nous attend toujours, même quand nous nous sommes éloignés! Lui n'est jamais loin, et si nous revenons à Lui, il est prêt à nous embrasser".

Le Pape a ensuite ajouté que la relecture de la parabole du Père miséricordieux l'impressionnait. "Elle m'impressionne car elle me donne toujours une grande espérance. Pensez au plus jeune fils qui était dans la maison de son père; il était aimé. Et pourtant, il veut sa part d'héritage, s'en va et dépense tout, arrive au niveau le plus bas...et quand il a touché le fond, il a la nostalgie de la chaleur de la maison paternelle et revient. Et le Père? Avait-il oublié son fils? Non, jamais... Avec patience et amour, avec espérance et miséricorde, il n'avait pas cessé un instant de penser à lui, et à peine l'aperçoit-il au loin, il court à sa rencontre et l'embrasse avec tendresse, la tendresse de Dieu, sans un mot de reproche: il est revenu! Voilà quelle est la joie du Père. Dans le fait d'embrasser son fils, il y a toute cette joie: il est revenu! Dieu nous attend toujours, il ne se fatigue pas.. Jésus nous montre cette patience miséricordieuse de Dieu pour que nous retrouvions confiance, espérance, toujours! Le grand théologien...Romano Guardini disait que Dieu répond à notre faiblesse avec sa patience et c'est le motif de notre confiance, de notre espérance".
Aujourd'hui, "la patience de Dieu doit trouver en nous le courage de revenir à Lui, quelle que soit l'erreur, quel que soit le péché dans notre vie.
Jésus invite Thomas à mettre la main dans ses plaies... C'est précisément dans les plaies de Jésus que nous sommes assurés, là que se manifeste l'amour immense de son cœur... Saint Bernard se demandait: mais sur quoi puis-je compter? Sur mes mérites? Et il répond: mon mérite est la miséricorde de Dieu. Cela est important: le courage de m'en remettre à la miséricorde de Jésus, de compter sur sa patience, de me réfugier toujours dans les plaies de son amour".

"Peut-être, l'un de nous pense-t-il: mon péché est si grand, mon éloignement de Dieu est comme le plus jeunes fils de la parabole, mon incrédulité est comme celle de Thomas; je n'ai pas le courage de revenir, de penser que Dieu puisse m'accueillir et qu'il m'attende. Mais
Dieu t'attend; il te demande simplement le courage d'aller à Lui.
Combien de fois dans mon ministère pastoral, on m'a répété: Père, j'ai beaucoup de péchés. L'invitation que j'ai toujours faite est: Ne crains pas, va le voir, il t'attend, il s'occupera de tout... Pour Dieu, nous ne sommes pas des numéros, nous sommes importants, et même nous sommes ce qu'il a de plus important, même si nous sommes pécheurs, nous sommes ce qui lui tient le plus à cœur. Adam -a expliqué le Pape- après son péché, ressent de la honte; il se sent nu, il sent le poids de ce qu'il a fait. Cependant Dieu n'abandonne pas: si l'exil de Dieu commence à cet instant, avec le péché, il y a déjà la promesse d'un retour, la possibilité de revenir à Lui...C'est justement en ressentant mon péché, en regardant mon péché, que je peux voir et rencontrer la miséricorde de Dieu, son amour et aller vers Lui pour recevoir son pardon... Laissons-nous envelopper de la miséricorde de Dieu; ayons foi en sa patience qui nous donne toujours du temps; ayons le courage de revenir à sa maison, de demeurer dans les plaies de son amour en se laissant aimer par Lui, de rencontrer sa miséricorde dans les sacrements. Nous sentirons sa tendresse, si belle, nous sentirons son affection et nous serons, nous aussi, davantage capables de miséricorde, de patience, de pardon et d'amour".

Après la messe, et depuis la loggia centrale de la basilique St-Jean-de-Latran, le Pape François a salué les milliers de personnes présentes, plus nombreuses encore que celles qui étaient présentes à la cérémonie. "Chers frères et sœurs, bonne nuit! -a-t-il dit-. Je vous remercie beaucoup de votre compagnie à la messe d'aujourd'hui. Merci beaucoup! Je vous demande de prier pour moi: j'en ai besoin. Ne m'oubliez pas, s'il vous plaît. Merci à vous tous. Et allons en avant tous ensemble, le peuple et l'évêque; tous ensemble; toujours en avant avec la joie de la résurrection de Jésus. Il est toujours à nos côtés. Que le Seigneur vous bénisse". Après avoir béni les fidèles, le Pape s'est retiré en disant:"merci beaucoup. Et à très bientôt".
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Lundi 8 avril 2013

Message non lu par katolik » lun. 08 avr. 2013, 20:26

Lundi 8 avril 2013
La règle d’or de l’humilité
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L’humilité est « la règle d’or » : pour le chrétien « progresser » signifie « s’abaisser ». Et c’est précisément sur la voie de l’humilité, choisie par Dieu lui-même, que passent l’amour et la charité. C’est ce qu’a rappelé le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée dans la matinée du lundi 8 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae. Parmi les concélébrants se trouvaient l’archevêque de Los Angeles, José Horacio Gómez, l’évêque de Gozo, Mario Grech, et Mgr Dario Edoardo Viganò, directeur du Centre de télévision du Vatican (CTV). Parmi les personnes présentes, figurait Arturo Mari, autrefois photoreporter à L’Osservatore Romano, le personnel du CTV, les membres du programme brésilien de Radio Vatican et quelques religieuses, parmi lesquelles les Filles de la charité qui ont renouvelé leur profession de foi.

Toute l’histoire de la foi, a dit le Pape, est faite d’humilité et « nous parle à tous d’humilité ». Il en est ainsi également pour le fait historique de la naissance de Jésus. Il « semble que Dieu ait voulu [que chaque événement] se fasse en cachette, qu’il ne soit pas rendu public », qu’il soit comme « couvert par l’ombre de l’Esprit Saint ». Voilà pourquoi – a-t-il ajouté – « tout se fait sur la voie de l’humilité. Dieu, humble, s’abaisse : il vient à nous et s’abaisse. Et il continuera à s’abaisser jusqu’à la croix ».

Au moment de l’annonciation « Marie aussi – a affirmé le Pape François – s’abaisse : elle ne comprend pas bien, mais elle est libre : elle comprend seulement l’essentiel. Et elle dit oui. Elle est humble : ‘Que soit faite la volonté de Dieu’. Elle laisse son âme à la volonté de Dieu ». Et « Joseph, son fiancé – ils n’étaient pas encore mariés – s’abaisse lui aussi et se charge lui-même de cette responsabilité si grande ». Joseph, a poursuivi le Pape, « dit aussi oui à l’ange quand, alors qu’il dormait, il lui a dit cette vérité ».

Le style de Marie et de Joseph montre précisément que
« tout l’amour de Dieu, pour arriver à nous, prend la voie de l’humilité. Dieu humble qui a voulu marcher avec son peuple ».
Le Pontife s’est référé au livre du Deutéronome, en disant : « Je t’ai conduit dans le désert comme un père conduit son enfant. Dieu, humble et si bon. Le Dieu patient. Cela est différent de l’attitude des idoles : les idoles sont fortes, elles se font entendre : ici c’est moi qui commande ! ».

« Notre Dieu – parce qu’il est vrai, parce que ce n’est pas un faux Dieu, est vrai ; ce n’est pas un Dieu de bois, fait par les hommes, il est vrai – préfère ainsi emprunter la voie de l’humilité » a poursuivi le Saint-Père, en expliquant : « Tout cet amour vient sur cette voie de l’humilité. Être humbles ne signifie pas marcher dans la rue ainsi, avec les yeux baissés : non, non. L’humilité est celle de Dieu qui nous enseigne, celle de Marie, celle de Joseph » .

Et « l’humilité – a-t-il ajouté – est celle de Jésus, qui finit sur la croix.
Telle est la règle d’or pour un chrétien : progresser, avancer et s’abaisser.
On ne peut pas aller sur une autre voie. Si je ne m’abaisse pas, si tu ne t’abaisses pas, tu n’es pas chrétien. ‘Mais pourquoi dois-je m’abaisser ?’. Pour faire en sorte que toute la charité de Dieu vienne sur cette voie, qui est l’unique qu’Il a choisie – il n’en a pas choisi une autre – qui finira sur la croix. Et ensuite dans le triomphe de la Résurrection ».

« Le triomphe du chrétien – a-t-il conclu – prend ce chemin de l’abaissement. Je crois que l’on dit ainsi : s’abaisser. Regardons Jésus qui commence à s’abaisser dans ce mystère si beau. Regardons Marie, regardons Joseph. Et demandons la grâce de l’humilité. Mais de cette humilité qui est la voie par laquelle passe certainement la charité. Quand Paul dit : ‘pensez que les autres sont meilleurs que vous’, il est parfois difficile de penser cela. Mais Paul pense à ce mystère, à cette voie, car au plus profond de son cœur, il sait que seul l’amour emprunte cette voie de l’humilité ». En effet,
s’il n’y a pas d’humilité, l’amour reste bloqué, il ne peut pas aller. Demandons donc la grâce de l’humilité à la Vierge, à saint Joseph et à Jésus ».
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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Mardi 9 Avril 2013

Message non lu par katolik » mar. 09 avr. 2013, 18:07

Mardi 9 Avril 2013
Eloge de la douceur
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La tentation de commérer à propos des autres et de mal parler d'eux est toujours aux aguets. En famille aussi, entre amis et dans la paroisse, « où les dames du catéchisme se chamaillent avec celles de la Caritas ». Ce sont des « tentations quotidiennes » – « ennemies de la douceur » et de l'unité entre les personnes et au sein de la communauté chrétienne – « qui arrivent à tous, même à moi ».

Et c'est précisément contre cette attitude que le Pape François a mis en garde au cours de la célébration de la Messe, mardi 9 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae.

Le Pape a indiqué la voie de la douceur évangélique pour laisser à l'Esprit la possibilité d'œuvrer et de nous régénérer à une « vie nouvelle », faite d'unité et d'amour.
« Demandons la grâce », a-t-il dit, de « ne juger personne » et d'apprendre à « ne pas commérer » sur le dos des autres – ce serait « vraiment un grand pas en avant »
– en nous efforçant de « faire preuve de charité les uns envers les autres », « de respect » et en laissant avec douceur « la place à l'autre ».

Avec le Saint-Père ont concélébré, entre autres, Mgr Luigi Mistò, secrétaire de l’Administration du Patrimoine du Siège apostolique et président du conseil d'administration du Fonds d'assistance médicale et Mgr Paolo Nicolini, délégué pour les secteurs de l'administration et de la gestion des Musées du Vatican, à l'occasion du XXVe anniversaire de son sacerdoce. Parmi les personnes présentes se trouvaient Giovanni Amici, directeur des services généraux du Gouvernorat de l'Etat de la Cité du Vatican, et Paolo Sagretti, responsable de la floreria, avec les représentants des services de la motorisation, du transport des marchandises et de la floreria, et les membres du Conseil d'administration du Fonds d'assistance médicale avec les employés.

« Dans la prière au début de la Messe – a dit le Pape dans son homélie – nous avons demandé au Seigneur que, par la force de Jésus ressuscité, il manifeste au monde la plénitude de la vie nouvelle. Après la résurrection de Jésus, commence une vie nouvelle! C'est ce que Jésus a dit à Nicodème. Il dut "naître d'en haut", commencer ». Nicodème – a expliqué le Pape François en référence au passage évangélique de saint Jean (3, 7-15) – « est un érudit. Un peu auparavant, dans l'Evangile, il avait répondu à Jésus: mais comment un homme peut-il naître à nouveau, retourner dans le sein de sa mère et naître à nouveau? Jésus parlait d'une autre dimension: "naître d'en haut", naître de l'Esprit. C'est une nouvelle naissance, c'est la vie nouvelle, la puissance, la beauté de la vie nouvelle que nous avons demandée dans la prière. C'est la vie nouvelle que nous avons reçue dans le Baptême, mais qui doit se développer ».
« Nous devons faire tout notre possible – a encore affirmé le Pape – afin que cette vie se développe dans la vie nouvelle.
Et comment sera cette vie nouvelle? Nous ne disons pas: "Oui, aujourd'hui je suis né, c'est fini. Je recommence à nouveau". C'est un chemin, c'est un chemin laborieux, il faut travailler pour y arriver. Mais c'est également un chemin qui ne dépend pas seulement de nous: il dépend avant tout de l'Esprit, et nous, nous devons nous ouvrir à l'Esprit afin qu'il fasse en nous cette vie nouvelle ».

« Dans la première lecture – a dit le Pape François en commentant le passage des Actes des apôtres (4, 31-37) de la liturgie d'aujourd'hui – nous avons vu comme une anticipation, une avant-première de ce que sera la "vie nouvelle", de ce que doit être la "vie nouvelle". La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme. Une seule âme, un seul cœur: l'unité, cette unité, cette unanimité, cette harmonie des sentiments dans l'amour, l'amour réciproque. Penser que "les autres sont meilleurs que moi": c'est beau, non? ».

« Mais la réalité – a expliqué le Pape – nous dit qu'après le Baptême, cela ne vient pas automatiquement. C'est un travail à faire sur le chemin de la vie, c'est un travail à faire par l'Esprit en nous et c'est une fidélité à l'Esprit de notre part ». Et « cette douceur dans la communauté est une vertu un peu oubliée.
Être doux, laisser la place à l'autre. Il y a tant d'ennemis de la douceur, à commencer par les commérages, non? Lorsque l'on préfère commérer, commérer sur l'autre, dire du mal de l'autre. Ce sont des choses quotidiennes qui arrivent à tous, même à moi ».
« Ce sont des tentations du malin – a-t-il ensuite poursuivi – qui ne veut pas que l'Esprit vienne à nous et fasse cette paix, cette douceur dans les communautés chrétiennes. Nous allons à la paroisse, et les dames du catéchisme se chamaillent avec celles de la Caritas ». Et « il y a toujours ces conflits. Même en famille ou dans le quartier. Et même entre amis. Et cela, ce n'est pas la vie nouvelle. Lorsque vient l'Esprit et qu'il nous fait naître à une vie nouvelle, il nous rend doux, charitables.
Il ne faut juger personne: l'unique Juge est le Seigneur ». Voilà alors la suggestion de « ne rien dire. Et si je dois dire quelque chose, je lui dis à lui, à elle: mais pas à tout le quartier. Seulement à celui qui peut résoudre la situation ».
« Cela – a conclu le Pape François – n'est qu'un petit pas dans la vie nouvelle, mais c'est un pas quotidien.
Si, avec la grâce de l'Esprit, nous réussissons à ne jamais commérer, ce sera vraiment un grand pas en avant. Et cela nous fera du bien à tous.
Demandons au Seigneur qu'il nous manifeste, ainsi qu'au monde, la beauté et la plénitude de cette vie nouvelle, de cette naissance de l'Esprit qui vient dans la communauté des fidèles et nous conduit à faire preuve de charité les uns envers les autres. Et de respect. Demandons cette grâce pour nous tous ».
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Mardi 9 Avril 2013

Message non lu par katolik » mar. 09 avr. 2013, 18:15

Mardi 9 Avril 2013
Saint-Siège et Nations unies, ensemble pour la paix et le bien commun
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Dans la matinée du mardi 9 avril 2013, au palais apostolique du Vatican, le Saint-Père François a reçu en audience le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, S.E. M. Ban Ki-moon qui a ensuite rencontré le secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone, qui était accompagné par Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire pour les relations avec les Etats.

La rencontre qui s’inscrit dans la tradition des audiences accordées par le Souverains Pontifes aux différents secrétaires généraux des Nations unies, entend manifester la satisfaction que le Saint-Siège nourrit pour le rôle central de l’Organisation dans la sauvegarde de la paix dans le monde, dans la promotion du bien commun de l’humanité et dans la défense des droits fondamentaux de l’homme.

Les entretiens cordiaux ont porté sur des thèmes d'intérêts réciproques, en particulier sur les situations de conflit et d’urgence humanitaire, surtout en Syrie, et d’autres comme celle de la péninsule coréenne et sur le continent africain où la paix et la stabilité sont menacées.

La question de la traite des personnes, en particulier des femmes, ainsi que celle des réfugiés et des migrants a été abordée. Le secrétaire général de l’ONU, qui a entamé récemment son deuxième mandat dans cette charge, a exposé son programme pour les cinq prochaines années, axé, entre autres, sur la prévention des conflits, la solidarité internationale et le développement économique équitable et durable.
Le Pape François a aussi rappelé la contribution de l’Eglise catholique, à partir de son identité et avec les moyens qui lui sont propres, en faveur de la dignité humaine intégrale et pour la promotion d’une culture de la rencontre qui concoure aux plus hauts objectifs institutionnels de l’Organisation.
A son arrivée le secrétaire général a été accueilli dans la Cour Saint-Damase par un piquet de hallebardiers de la Garde suisse. Puis, accompagné par le préfet de la maison pontificale, S.Exc. Mgr Georg Gänswein, il est monté au deuxième étage où le Pape François l’a retrouvé dans la « sala del tronetto ». « Je viens au nom des Nations unies et je vous présente mes vœux pour le début de votre mandat », a dit en anglais Ban Ki-moon qui était accompagné par une suite de douze personnes, parmi lesquelles la responsable du programme de désarmement.

Il a ensuite dit considérer comme « un grand honneur » de pouvoir rencontrer le Pape, qu’il a défini comme « un des leaders spirituels du monde ». Dans la bibliothèque privée, le secrétaire général a ensuite souligné que « le Saint-Siège et l’ONU ont des idées et des objectifs communs ». Le Pape Bergoglio a dit se réjouir lui aussi de cette visite. A suivi un entretien privé qui a duré une vingtaine de minutes, en présence d’un official de la secrétairerie d’Etat qui a rempli le rôle d’interprète. A l’issue de la rencontre a eu lieu le traditionnel échange des dons: le secrétaire général a offert un livre à la couverture bleue et portant l’emblème doré de l’ONU et qui renferme la « Charte des nations unies » en six langues (anglais, français, russe, espagnol, chinois et arabe). Le Pape François l’a ouvert et feuilleté, notant la dédicace du secrétaire général Ban Ki-moon. Le Saint-père a offert en échange une cadre-mosaïque de Rome avant de se rendre personnellement vers ses hôtes pour leur offrir un chapelet.

Enfin le secrétaire général a pris congé en formant des « vœux de tous biens » au Pape François.
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mercredi 10 avril 2013 : matin

Message non lu par katolik » mer. 10 avr. 2013, 17:25

mercredi 10 avril 2013 : matin

Le salut selon François

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« Le Seigneur ne nous sauve pas avec une lettre, avec un décret, mais il nous a sauvés » et continue de nous sauver par « son amour », en restituant aux hommes « dignité et espérance ».
Au cours de la traditionnelle Messe du matin, célébrée dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, le mercredi 10 avril, le Pape François a parlé du salut chrétien, en illustrant sa signification la plus authentique: celle de l'amour de Dieu qui à travers son Fils unique, « s'est fait l'un de nous, a marché avec nous ».

En commentant la prière de la collecte, le Pape a souligné en effet que dans la première prière de la Messe a été dit en pratique au Seigneur: «A travers la Pâque, tu as fait deux choses: tu as rétabli l'homme dans sa dignité perdue ». Et, par conséquent, tu « lui as donné l'espérance ». Cela – a-t-il expliqué – « est le salut. Le Seigneur nous donne la dignité que nous avons perdue.
Cette dignité de fils rétablit la dignité, et nous donne également l'espérance. Une dignité qui va de l'avant, jusqu'à la rencontre définitive avec lui.
Telle est la voie du salut, et cela est beau: seul l'amour le produit. Nous sommes dignes, nous sommes des femmes et des hommes d'espérance ».

Il arrive toutefois que parfois, « nous voulions nous sauver nous-mêmes et nous pensons y arriver. "Moi je me sauve moi-même!". Nous ne le disons pas ainsi, mais dans la vie, nous le faisons ainsi ». Par exemple, lorsque nous pensons: « Je me sauve avec l'argent. Je suis sûr de moi, j'ai de l'argent, il n'y a pas de problèmes... J'ai une dignité: la dignité d'une personne riche ». Mais – a averti le Pape François – tout cela « ne suffit pas. Pensons à la parabole de l’Évangile, de cet homme dont le grenier était plein et qui dit: "Je vais en construire un autre, pour en avoir plus, comme cela je dormirai tranquille ». Et le Seigneur lui répond: "Insensé! Ce soir tu vas mourir". Ce salut ne va pas, c'est un salut provisoire, un salut apparent », comme les fois où nous avons l'illusion de « nous sauver par la vanité, par l'orgueil », en nous croyant « puissants », en masquant « notre pauvreté, nos péchés par la vanité, l'orgueil »: autant de choses qui finissent, tandis que
le véritable salut concerne la dignité et l'espérance reçues grâce à l'amour de Dieu
– a-t-il ajouté en faisant référence au passage de l'Evangile de Jean (3, 16-21) proclamé peu avant – qui a envoyé son Fils pour nous sauver.

D'où l'invitation du Pape à accomplir « un acte de foi » en disant: « Seigneur, je crois. Je crois en ton amour. Je crois que ton amour m'a sauvé. Je crois que ton amour m'a sauvé. Je crois que ton amour m'a donné la dignité que je n'avais pas. Je crois que ton amour me donne l'espérance ». Voilà alors qu'il devient « beau de croire dans l'amour », parce que « c'est la vérité. C'est la vérité de notre vie ».
Une invitation à croire dans l'amour de Dieu répétée à nouveau par le Pape au terme de l'homélie,
avec l'exhortation en conclusion à ouvrir « notre cœur afin que cet amour vienne, nous remplisse et nous pousse à aimer les autres ».

Avec le Saint-Père ont concélébré, entre autres, les cardinaux Angelo Sodano, doyen du Collège, et Angelo Comastri, président de la Fabrique de Saint-Pierre; S.Exc. Mgr Mario Aurelio Poli – nommé par le Pape Bergoglio comme son successeur direct sur le siège de Buenos Aires – et S.Exc. Mgr Vittorio Lanzani, délégué de la Fabrique de Saint-Pierre, et l'augustin Mario Bettero, curé de la basilique vaticane. Parmi les personnes présentes figuraient le ministre de l'intérieur du gouvernement italien, Mme Anna Maria Cancellierin, avec des membres de sa famille, les religieuses de Sainte-Marthe, qui prêtent service au domicile du cardinal-doyen, un groupe de religieuses de l'ordre du Très-Saint-Sauveur-de-Sainte-Brigitte, avec la supérieure générale Teka Famiglietti, et les employés de la Fabrique de Saint-Pierre.
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mercredi 10 avril 2013 : Fin Matinée

Message non lu par katolik » mer. 10 avr. 2013, 17:33

mercredi 10 avril 2013 : Après-midi

Notre Dieu est un papa

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Pour les chrétiens, Dieu est un père, plus encore «c’est un papa, notre Dieu est un papa» :
en ajoutant cette considération au texte préparé pour l’Audience générale, le Pape François suscite les applaudissements des fidèles qui emplissent la place Saint-Pierre en cette matinée ensoleillée du 10 avril.

Au cours du traditionnel rendez-vous du mercredi, entraîné par l’enthousiasme des nombreux groupes latino-américains présents – salués pour la première fois directement en espagnol, leur langue et la sienne – le Pape consacre la réflexion hebdomadaire au sens de la résurrection de Jésus pour la vie des chrétiens, en soulignant combien notre foi se fonde sur elle «précisément comme une maison s’appuie sur des fondements: si ils cèdent – explique-t-il –, toute la maison s’écroule».

En effet, avec la résurrection du Christ advient quelque chose d’absolument nouveau:
«Nous sommes libérés de l’esclavage du péché et nous devenons enfants de Dieu».
Cela – ajoute le Pape – a lieu avec le baptême, à travers l’Esprit Saint, qui «réalise en nous cette nouvelle condition», grâce à laquelle le Seigneur «nous traite comme des fils, il nous comprend, nous pardonne, nous embrasse, nous aime, même lorsque nous nous trompons».

Certes — met en garde le Pape — cette relation filiale ne peut pas être «comme un trésor que nous conservons dans un coin de notre vie»; au contraire «elle doit croître, elle doit être nourrie chaque jour par l’écoute de la Parole de Dieu, la prière, la participation aux sacrements, en particulier de la pénitence et de l’Eucharistie, et la charité». En définitive, pour le Pape Bergoglio,
la foi chrétienne implique l’engagement à suivre Jésus «même si nous voyons nos limites et nos faiblesses», pour obtenir de lui «une force nouvelle dans nos difficultés quotidiennes».
Des paroles qui trouvent ensuite un écho dans le salut adressé par le Saint-Père aux fidèles de langue arabe, avec l’exhortation à ne pas se laisser décourager face au mal et à la mort, parce que
dans la résurrection du Christ il y a « la certitude sur laquelle nous devons construire toute notre existence et notre action quotidienne »,
et dans l’appel lancé au terme de l’Audience à prier pour les victimes du terrible séisme qui a frappé l’Iran.
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Jeudi 11 Avril 2013

Message non lu par katolik » jeu. 11 avr. 2013, 17:42

Jeudi 11 Avril 2013

Lutte contre la pauvreté matérielle et spirituelle

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« Vos efforts aident à combattre de nombreuses formes de pauvreté matérielle et spirituelle présentes dans la famille humaine, en contribuant à la croissance de la fraternité et de la paix ».
C'est ce qu'affirme le Pape dans le discours remis aux membres de la Papal Foundation, à Rome, à l'occasion de leur pèlerinage annuel.

Le Saint-Père les a reçus dans la matinée du jeudi 11 avril dans la salle Clémentine, après la rencontre avec le premier ministre de la République du Mozambique et après les audiences au cardinal-archevêque de Florence et à des évêques de Toscane, le premier groupe de prélats à accomplir leur visite ad limina avec le Pape François.

En s'adressant aux membres de l'association caritative des Etats-Unis – née en 1988 dans le but de soutenir la mission du Pape à travers des subventions, des bourses d'étude et des œuvres de charité – l'Evêque de Rome a manifesté sa reconnaissance pour les initiatives promues au cours de ces vingt-cinq ans d'activité.

« Vous avez contribué de manière significative – a souligné en particulier le Pape – à la croissance de nombreuses Eglises particulières dans les pays en voie de développement en soutenant, entre autres, la formation permanente du clergé et des religieux, en offrant aide, assistance médicale et soin aux plus pauvres et aux plus nécessiteux, et en créant des opportunités de formation et de travail particulièrement nécessaires ».

Pour le Pape, l’anniversaire du cinquantième anniversaire de l’encyclique de Jean XXIII Pacem in terris, promulguée le 11 avril 1963, est significatif. D’où le vœu que l’enseignement du Pape Roncalli puisse être « un encouragement à
s’engager toujours à promouvoir la réconciliation et la paix à tous les niveaux.
Pendant ce temps pascal, dans lequel l’Eglise nous invite à rendre grâce pour la miséricorde de Dieu et pour la vie nouvelle que nous avons reçue du Christ ressuscité – a assuré en conclusion le Pape François – je prie afin que vous puissiez faire l’expérience de la joie qui naît de la gratitude pour les nombreux dons du Seigneur et que vous puissiez le servir dans les derniers de ses frères et sœurs ».
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Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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Jeudi 11 Avril 2013

Message non lu par katolik » jeu. 11 avr. 2013, 17:52

Jeudi 11 Avril 2013

L’obéissance est une écoute qui rend libres

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Dieu ne peut être l'objet de négociation.
Et la foi ne prévoit pas la possibilité d'être « tièdes », « ni bons, ni méchants », en cherchant à travers « une double vie » d'arriver à un compromis en vue d'un « modus vivendi » avec le monde. C'est ce qu'a dit le Pape François lors de l'homélie de la Messe, célébrée dans la matinée du jeudi 11 avril, dans la chapelle Domus Sanctae Marthae, à laquelle ont participé la direction et la rédaction de L'Osservatore Romano. Outre les journalistes du quotidien étaient présents ceux des éditions périodiques, ainsi que le personnel de la direction générale.

Parmi les concélébrants, le cardinal indien Telesphore Placidus Toppo, archevêque de Ranchi, S.Exc. Mgr Mario Aurelio Poli, successeur de Jorge Mario Bergoglio à la tête de l’archidiocèse de Buenos Aires, le p. Indunil Janakaratne Kodithuwakku Kankanamalage, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Mgr Robinson Edward Wijesinghe, chef de bureau du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, le p. Sergio Pellini, directeur général de la Typographie vaticane Editrice L’Osservatore Romano, les pères jésuites Władisław Gryzło, responsable de l'édition mensuelle en polonais de notre journal et Konrad Grech, et le fanciscain conventuel Giuseppe Samid. Parmi les autres personnes présentes, figuraient le président et le secrétaire général de la Fondation Centesimus Annus - Pro Pontifice, Domingo Sugranyes Bickel et Massimo Gattamelata.

Dans les lectures, a expliqué le Pape lors de l'homélie, « apparaît par trois fois le mot "obéir": on parle de l'obéissance. La première fois, lorsque Pierre répond: « "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes » devant le Sanhédrin, comme le rapportent les Actes des apôtres (5, 27-33).

Que signifie – s'est demandé le Pape – « obéir à Dieu? Cela signifie-t-il que nous devons être tous comme des esclaves? Tous liés? Non, parce que précisément celui qui obéit à Dieu est libre, il n'est pas esclave! Et comment cela se fait-il? J'obéis, je ne fais pas ma volonté, et je suis libre? Cela semble une contradiction. Et ce n'est pas une contradiction ». En effet, « obéir vient du latin, et signifie écouter, entendre l'autre. Obéir à Dieu signifie écouter Dieu, avoir le cœur ouvert pour aller sur la voie que Dieu nous indique.
L'obéissance à Dieu signifie écouter Dieu. Et cela nous rend libres ».
Précisément en commentant le passage des Actes des apôtres, le Pape a rappelé que Pierre « devant ces scribes, ces prêtres, même le grand prêtre, les pharisiens », était appelé à « prendre une décision ». Pierre « entendait ce que disaient les pharisiens et les prêtres, et entendait ce que Jésus disait dans son cœur: "Que dois-je faire?". Lui répond: "Je fais ce que me dit Jésus, pas ce que vous voulez que je fasse". Et il est allé de l'avant ainsi ».

« Dans notre vie – a dit le Pape François – nous entendons aussi des propositions qui ne viennent pas de Jésus, qui ne viennent pas de Dieu. On peut le comprendre, nos faiblesses nous conduisent parfois sur cette voie. Ou même sur cette autre voie, qui est encore plus dangereuse : faisons un accord, un peu de Dieu et un peu de vous. Faisons un accord, et avançons ainsi dans la vie avec une double vie : un peu la vie qui correspond à ce que nous entendons que nous dit Jésus, et un peu la vie qui correspond à ce que nous entendons que nous dit le monde, les pouvoirs du monde et tant d’autre ». Mais c’est un système qui « ne va pas ». En effet, « dans le livre de l’Apocalypse, le Seigneur dit : cela ne va pas, car ainsi vous n’êtes ni méchants ni bons : vous êtes tièdes, je vous condamne ».

Le Pontife a mis en garde précisément contre cette tentation. « Si Pierre avait dit à ces prêtres : "parlons en amis et établissons un modus videndi", peut-être la chose aurait-elle fonctionné ». Mais cela n’aurait pas été un choix propre « à l’amour qui vient quand nous écoutons Jésus ». Un choix qui porte à des conséquences. « Que se passe-t-il – a poursuivi le Saint-Père – quand nous écoutons Jésus ? Parfois ceux qui font l’autre proposition deviennent furieux et la route finit dans la persécution. En ce moment, je l’ai dit, nous avons tant de sœurs et tant de frères qui, pour obéir, entendre, écouter ce que Jésus leur demande, sont victimes de persécutions.
Rappelons-nous toujours de ces frères et de ces sœurs qui se sont engagés personnellement et qui nous disent à travers leur vie : "Je veux obéir, suivre la voie que Jésus m’indique" ».
Avec la liturgie d’aujourd’hui, « l’Eglise nous invite » à « prendre la voie de Jésus » et à « ne pas écouter ces propositions que nous fait le monde, ces propositions de péché ou ces propositions comme-ci comme-ça, moitié-moitié » : il s’agit, a-t-il réaffirmé, d’une manière de vivre qui « ne va pas » et « qui ne nous rendra pas heureux ».

Dans ce choix d’obéissance à Dieu et au monde, sans céder à un compromis, le chrétien n’est pas seul. « Où trouvons-nous – s’est demandé le Pape – de l’aide pour aller sur la route qui nous conduit à écouter Jésus ? Dans l’Esprit Saint. Nous sommes les témoins de ces faits : c’est l’Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent ». Donc, a-t-il dit,
« c’est précisément l’Esprit Saint qui est en nous qui nous donne la force pour aller ».
L’Evangile de Jean (3, 31-36), proclamé pendant la célébration, assure avec une belle expression : « "en effet, celui que Dieu a envoyé prononce les paroles de Dieu, car il donne l'Esprit sans mesure". Notre Père nous donne l’Esprit, sans mesure, pour écouter Jésus, entendre Jésus et prendre la route de Jésus ».

Le Pape François a conclu son homélie par une invitation à être courageux dans les différentes situations de la vie :
« Demandons la grâce du courage. Nous aurons toujours péché : nous sommes tous pécheurs ». Mais il est nécessaire d’avoir « le courage de dire : "Seigneur, je suis pécheur, parfois j’obéis aux choses du monde, mais je veux t’obéir, je veux prendre ta voie".
Demandons cette grâce, de prendre toujours la voie de Jésus. Et quand nous ne le faisons pas, il faut demander pardon : le Seigneur nous pardonne, car Il est si bon ».
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Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par levergero78 » ven. 12 avr. 2013, 10:07

ce qu'il faut pour l'Eglise (paroles du pape François):

"une Eglise qui se contente d'administrer, qui vit replier sur elle même, est dans la même situation qu'une personne enfermée : elle s'atrophie au physique et au mental. Elle se détériore comme une pièce close envahie par la moisissure et l'humidité. Une Eglise qui ne parle que d'elle vit la même chose qu'iune mpersonne qui ne pense qu'à elle, elle devient para noïaque, autiste..."
http://jean-paul.vefblog.net

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Vendredi 12 Avril 2013

Message non lu par katolik » ven. 12 avr. 2013, 18:14

Vendredi 12 Avril 2013
Dieu n’a pas une baguette magique

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Les « pensées triomphalistes » sont « une grande tentation dans la vie chrétienne ».
Mais Dieu « ne fait pas comme une fée avec sa baguette magique », qui peut sauver l’homme en un instant ; il se sert plutôt de la voie de la persévérance, parce qu’il « nous sauve dans le temps et dans l’histoire », sur le « chemin de tous les jours ». Telle est la réflexion que le Pape a offert au cours de la Messe célébrée vendredi matin, 12 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae.

Parmi les concélébrants le cardinal Telesphore Placidus Toppo, archevêque de Ranchi, Mgr Fabián Pedacchio Leaniz, official de la Congrégation pour les évêques, Mgr Giuseppe Antonio Scotti et don Giuseppe Costa, président du conseil de surintendance et directeur de la Librairie éditrice vaticane (LEV) – qui au terme de la messe a présenté au Pape les trois publications récentes qui réunissent des textes de Bergoglio – avec le carmélite Edmondo Caruana, responsable éditorial, et don Giuseppe Merola, rédacteur éditorial. Parmi les présents, Ernst von Freyberg et Paolo Cipriani, président du conseil de surintendance et directeur général de l’Institut pour les œuvres de religion, les membres du conseil de surintendance de la LEV et des employés de la Pharmacie du Vatican avec le directeur administratif, le frère Rafael Cenizo Ramírez.

Faisant référence au passage des Actes des apôtres (5, 34-42) proclamé dans la première lecture, le Pape a indiqué en Gamaliel « un homme sage », parce qu’il « nous donne un exemple de comment Dieu agit dans notre vie. Lorsque tous ces prêtres, pharisiens, docteurs de la loi étaient si nerveux, affolés par ce que faisaient les apôtres, et voulaient même les tuer, il dit : mais arrêtez-vous un peu ! Et il rappelle des histoires de Judas le Galiléen, de Theudas, qui n’avaient rien réussi à faire : ils disaient qu’ils étaient le Christ, le Messie, les sauveurs et puis tout était demeuré sans succès. "Donnez du temps au temps" dit Gamaliel ».

«C’est un sage conseil — a expliqué le Pape François — pour notre vie aussi. Parce que
le temps est le messager de Dieu : Dieu nous sauve dans le temps, pas dans l’instant. Quelquefois il fait des miracles, mais dans la vie commune il nous sauve dans le temps.
Parfois nous pensons que le Seigneur vient dans notre vie, nous change. Oui, il nous change : les conversions sont cela. “Je veux te suivre Seigneur ”. Mais ce chemin doit faire histoire ». Le Seigneur, donc, « nous sauve dans l’histoire : dans notre histoire personnelle. Le Seigneur ne fait pas comme une fée avec une baguette magique. Non. Il te donne la grâce et il dit, comme il disait à tous ceux qu’il guérissait : “Lève-toi et marche”. Il nous le dit à nous aussi: “Marche dans ta vie, rends témoignage de tout ce que le Seigneur fait avec nous”».

Il faut alors se garder d’une « grande tentation dans la vie chrétienne, celle du triomphalisme. C’est une tentation – a affirmé le Pape – que les apôtres aussi ont connu. Par exemple, quand Pierre dit au Seigneur : mais, Seigneur, moi je ne te renierai jamais, j’en suis sûr ! Le Seigneur lui dit : sois tranquille, avant que le coq ne chante, avant que l’on n’entende le chant du coq, par trois fois tu me renieras ». C’est précisément cela la tentation du « triomphalisme : croire qu’en un instant tout ait été fait ! Non, en un moment tout commence : c’est une grâce très grande, mais nous devons aller sur le chemin de la vie ».

Après la multiplication des pains également – raconté par l’Evangile de Jean (6, 1-15) — il y a la tentation du triomphalisme. « Alors les gens, vu le signe qu’Il avait accompli, disait : “Celui-ci est vraiment le prophète, celui qui vient dans le monde !". Mais Jésus sachant qu’ils venaient pour le faire roi, s’en va ». Voilà, donc, « le triomphalisme : ah, celui-ci est le roi ! Et puis Jésus les tance : vous venez derrière moi non pas pour écouter mes paroles, mais parce que je vous ai donné à manger ».

« Le triomphalisme – a expliqué le Pape – n’est pas du Seigneur. Le Seigneur est entré sur la terre humblement. Il a fait sa vie pendant trente ans, il a grandi comme un enfant normal, il a connu l’épreuve du travail, ainsi que l’épreuve de la croix. Et puis, à la fin, il est ressuscité. Le Seigneur nous enseigne que dans la vie tout n’est pas magique, que le triomphalisme n’est pas chrétien ».

C’est vrai « ce qu’a dit le sage Gamaliel : laissez-lez, le temps parlera ! ». Et « nous aussi – a poursuivi le Pape – disons à nous-mêmes :
“Je veux aller à la suite du Seigneur, sur sa route, mais ce n’est pas l’affaire d’un moment, c’est l’affaire de toute une vie, de tous les jours”.
Lorsque je me lève le matin : “Seigneur, aller avec Toi, aller avec Toi”. Cela est la grâce que nous devons demander : celle de la persévérance ».

Il s’agit donc – a-t-il conclu – de « persévérer sur le chemin du Seigneur, jusqu’au bout, tous les jours. Je ne dis pas commencer à nouveau tous les jours : non, poursuivre le chemin. Poursuivre toujours. Un chemin avec les difficultés, avec le travail, avec beaucoup de joie aussi. Mais le chemin du Seigneur ».

« Nous demandons – a-t-il exhorté – la grâce de la persévérance. Et
que le Seigneur nous sauve des pensées triomphalistes. Le triomphalisme n’est pas chrétien, il n’est pas du Seigneur.
Le chemin de tous les jours, dans la présence de Dieu, telle est la route du Seigneur. Empruntons celle-ci ».
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Dernière modification par katolik le ven. 12 avr. 2013, 18:28, modifié 1 fois.
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Vendredi 12 Avril 2013

Message non lu par katolik » ven. 12 avr. 2013, 18:18

Vendredi 12 Avril 2013
Le travail accompli avec le cœur n’a pas de prix
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« Pourquoi suis-je ici aujourd’hui ? Pour vous remercier, car je sais qu’en ces jours – demain il y aura un mois – vous avez travaillé davantage, et même effectué beaucoup d’heures supplémentaires, et
cela n’a pas de prix, parce que vous avez travaillé avec le cœur, et cela ne peut être payé que par un “merci beaucoup”, mais qui doit aussi être de tout cœur, hein? C’est pourquoi j’ai voulu venir vous saluer et
vous remercier un par un pour tout ce travail que vous avez accompli. Merci beaucoup, de tout cœur. Merci beaucoup». C’est avec ces mots que le Pape François s’est adressé au personnel de sa secrétairerie d’Etat, où il s’est rendu dans la matinée d’aujourd’hui, vendredi 12 avril

Il est arrivé vers 10h00 dans la salle de la Bibliothèque pour rencontrer tout les personnel des deux sections qui y était réuni: presque 300 personnes, pas seulement des prêtres, mais aussi des religieux, des religieuses, des laïcs et des laïques. Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, lui a adressé un bref salut, lui présentant le service de tous ceux qui œuvrent à la secrétairerie d’Etat, qui est à plein titre le “secrétariat du Pape”. Après avoir remercié, le Pape a donné sa Bénédiction et a salué personnellement chacune des personnes présentes.

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Dernière modification par katolik le ven. 12 avr. 2013, 18:29, modifié 1 fois.
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