Jour après jour, les paroles de notre Pape François

« Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde. » (Mt 5.13-14)
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dimanche 24 mars 2013

Message non lu par katolik » dim. 24 mars 2013, 18:57

Dimanche 24 mars 2013


HOMÉLIE DE LA MESSE DES RAMEAUX

Cité du Vatican, 24 mars 2013 (VIS). Voici l'homélie de la messe des Rameaux, prononcée ce matin Place St.Pierre par le Pape François:
"Jésus entre à Jérusalem. La foule des disciples l’accompagne en fête, les manteaux sont étendus devant lui, on parle des prodiges qu’il a accomplis, un cri de louange s’élève: Béni soit celui qui vient, lui, notre roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux. Foule, fête, louange, bénédiction, paix. C’est un climat de joie que l’on respire. Jésus a réveillé dans le cœur tant d’espérances surtout chez les gens humbles, simples, pauvres, oubliés, ceux qui ne comptent pas aux yeux du monde. Lui a su comprendre les misères humaines, il a montré le visage de miséricorde de Dieu, il s’est baissé pour guérir le corps et l’âme.

Tel est Jésus, avec un cœur qui regarde chacun de nous, nos maladies et nos péchés. Grand est son amour. C'est avec cet amour qu'il est entré dans Jérusalem... C’est une scène belle, joyeuse et pleine de lumière, la lumière de l'amour et du cœur de Jésus... Au commencement de cette messe nous l’avons répété en agitant nos palmes . Nous aussi nous avons accueilli Jésus en exprimant nous aussi notre joie de l’accompagner, de le savoir proche, présent en nous et au milieu de nous, comme un ami, comme un frère, aussi comme un roi, c’est-à-dire comme un phare lumineux de notre vie. Jésus est Dieu abaissé jusqu'à cheminer avec nous. Il est notre ami et notre frère, celui qui éclaire notre chemin".

"La joie, tel est le mot que je veux vous dire. Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes, un chrétien ne peut jamais l’être. Ne vous laissez jamais prendre par le découragement. Notre joie n’est pas une joie qui naît de la possession de nombreux biens, mais du fait d’avoir rencontré une personne, Jésus, qui est parmi nous. Nous savons qu’avec lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables. Et il y en a tant! Nous accompagnons et nous suivons Jésus, mais surtout nous savons qu'il nous accompagne et nous charge sur ses épaules. En cela est notre joie, l’espérance que nous devons porter dans notre monde. S'il vous plaît, ne vous laissez pas voler l'espérance que Jésus nous apporte! Le premier mot clef de ce jour est la parole. Pourquoi Jésus entre-t-il à Jérusalem, ou peut-être mieux, comment Jésus entre-t-il à Jérusalem? La foule l’acclame comme roi. Et lui ne s’oppose pas, il ne la fait pas taire. Quel type de roi est Jésus? Il monte un petit âne, il n’a pas une cour qui le suit, il n’est pas entouré d’une armée symbole de force. Ceux qui l’accompagnent sont des gens humbles, simples. Ceux qui l'accueillent voient en lui quelque chose de supérieur. Leur foi leur permet de saisir qu'il est le Sauveur. Jésus n’entre pas dans la ville sainte pour recevoir les honneurs réservés aux rois terrestres, à qui a le pouvoir, à qui domine. Il y entre pour être flagellé, insulté et outragé, comme l’annonce Isaïe, Il entre à Jérusalem pour recevoir une couronne d’épines, un bâton, un manteau de pourpre, une royauté qui sera objet de dérision. Il entre pour monter au Calvaire chargé d’une poutre de bois. Le deuxième mot clef est croix. Jésus entre à Jérusalem pour mourir sur la Croix. Et c’est justement ici que resplendit son être de roi selon Dieu. Son trône royal est le bois de la Croix! Je pense à ce que Benoît XVI dit aux cardinaux: vous êtes des princes, mais d'un roi crucifié. Jésus prend sur lui le mal, la saleté, le péché du monde et celui de chaque homme. Et il le lave, il le lave avec son sang, avec la miséricorde et l’amour de Dieu. Regardons autour de nous. Combien de blessures le mal inflige-t-il à l’humanité! Guerres, violences, conflits économiques qui frappent les plus faibles, soif d’argent, que personne ne pourra emporter avec soi. Ma grand mère nous disait enfants que le drap funèbre n'a pas de poches. Et puis la soif de pouvoir, la corruption et les divisions, les crimes contre la vie humaine et contre la création. Et puis il y a nos péchés personnels, les manques d’amour et de respect envers Dieu, envers le prochain et envers la création tout entière. Sur la Croix Jésus sent tout le poids du mal et avec la force de l’amour de Dieu le vainc, le défait dans sa résurrection. Voici tout le bien que Jésus nous accorde depuis son trône de la Croix. La Croix du Christ embrassée avec amour ne porte pas à la tristesse, mais à la joie, à la joue d'être sauvés et de faire un tant soit peu de ce qu'il a fait le jour de sa mort".

"Sur cette place il y a beaucoup de jeunes. Depuis 28 ans le Dimanche des Rameaux est la Journée de la Jeunesse. Voici le troisième mot clef, les jeunes. Chers jeunes, je vous ai vu dans la procession d'entrée et je vous ai imaginé faisant la fête autour de Jésus, agitant des rameaux d’olivier. Je vous imagine criant son nom et exprimant votre joie d’être en sa compagnie. Vous avez une part importante dans cette fête de la foi. Vous apportez la joie de la foi et dites que nous devons vivre la foi avec un cœur jeune, toujours, même à soixante-dix ou quatre-vingts ans! Oui, avec un cœur jeune. Avec le Christ, le cœur ne vieillit jamais. Tous nous savons que le roi que nous suivons et qui nous accompagne est très spécial, c’est un Roi qui aime jusqu’à la Croix et qui enseigne à servir, à aimer. N’ayons pas honte de sa Croix. Au contraire, embrassez la pour avoir compris que c’est dans le don de soi, dans le fait de se dépasser, que réside la véritable joie, que c’est avec l’amour de Dieu qu'il a vaincu le mal. Portez la Croix pèlerine à travers tous les continents, par les routes du monde. Portez la en répondant à l’invitation de Jésus, pour faire de toutes les nations des disciples. Cette phrase de Mathieu est le thème de la JMJ de cette année. Portez la pour dire à tous que sur la Croix Jésus a abattu le mur de l’inimitié, qui sépare les hommes et les peuples, et qu’il a apporté la réconciliation et la paix. Chers amis, moi aussi je me mets en route dès aujourd'hui avec vous, sur les traces de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Désormais nous sommes proches de la prochaine étape de ce grand pèlerinage de la Croix. J'envisage avec joie d'aller en juillet prochain à Rio de Janeiro. Je vous donne rendez-vous dans cette grande ville du Brésil. Préparez vous, surtout spirituellement dans vos communautés, pour que cette rencontre soit un signe de foi pour le monde entier. Les jeunes doivent dire au monde qu'il est bon de suivre Jésus, de marcher avec lui. Son message est un bienfait. Dites lui qu'il est bon de se surpasser et d'aller vers les périphéries du monde et de nos vies pour porter ce message. Les trois mots clefs sont aujourd'hui la joie, la Croix, les jeunes. Demandons à la Vierge Marie de nous enseigner la joie de la rencontre avec le Christ, l’amour avec lequel nous devons lui porter au pied de la Croix, l’enthousiasme du cœur jeune avec lequel nous devons le suivre en cette Semaine Sainte et durant toute notre vie. Ainsi soit-il".
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/h ... meaux.html
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lundi 25 mars 2013

Message non lu par katolik » lun. 25 mars 2013, 19:13

lundi 25 mars 2013


LES DEUX LIVRES DU PAPE FRANÇOIS

Cité du Vatican, 25 mars 2013 (VIS).
"Guérir de la corruption" et "L'humilité est le chemin qui conduit à Dieu", tels sont les titres de deux livres de Jorge Mario Bergoglio, désormais publiés en italien et présentés ce matin à Rome par le curateur de l'oeuvre M.Lorenzo Fazzini (Editrice Missionaria Italiana).

Ont pris part à la présentation, Don Luigi Ciotti, fondateur de l'association de sensibilisation à la lutte contre les mafias et de promotion de la légalité, Mlle Lucetta Scaraffia, historienne et journaliste de L'Osservatore Romano, et le P.Antonio Spadaro, SJ, Directeur de la revue Civiltà Cattolica.

Ces ouvrages de l'ancien Archevêque de Buenos Aires, proposés à son synode diocésain, s'inspirent de la spiritualité ignacienne et des Exercices Spirituels dans l'analyse des mécanismes animant la corruption, dans la société comme dans l'Eglise. L'auteur y propose des solutions, notamment l'exigence d'une vie ecclésiale à l'enseigne de la charité fraternelle.

Le premier livre est à caractère principalement moral. Il part du constat de la corruption diffuse dans la société argentine et dans le monde, identifie la racine du mal et le différencie du péché. Une note finale est signée de Piero Grasso, l'ancien Président de la procure anti-Mafia et nouveau Président du sénat italien.

Le second, qui est strictement spirituel, est une introduction à l'oeuvre de Dorothée de Gaza, un père de l'Eglise du VI siècle, consacrée à la pratique de l'humilité. Il comprend une note finale de Don Enzo Bianchi, Prieur de la communauté de Bose, qui actualise le message de saint Dorothée à travers la lecture qu'en donne le Pape François.
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/d ... ncois.html

et pour en savoir plus sur ces deux livres :
http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-O ... SS_CONTENT
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Mardi 26 mars 2013

Message non lu par katolik » mar. 26 mars 2013, 19:21

Mardi 26 mars 2013


LE PAPE FRANÇOIS ADRESSE SES VŒUX AU GRAND RABBIN DE ROME ET LUI DEMANDE DE PRIER POUR LUI

Cité du Vatican, 26 mars 2013 (VIS).
Le Pape François a envoyé un télégramme à M.Riccardo Di Segni, Grand Rabbin de Rome pour la fête de Pessa'h, la Pâque juive, qui tombe cette année le 26 mars.

Il a remercié le Grand Rabbin de sa présence aux célébrations du début de son ministère et a souhaité que soient étendus à toute la communauté juive de Rome ses "meilleurs vœux pour la grande fête de Pessa'h".

"Que Dieu Tout-Puissant, qui a libéré votre peuple de l'esclavage de l'Egypte pour le conduire à la terre promise, continue de vous libérer de tout mal et de vous accompagner avec sa bénédiction. Je vous demande de prier pour moi, alors que je vous assure de ma prière, certain de pouvoir approfondir nos liens d'estime et d'amitié réciproque".

Le télégramme a été publié en première page du site web de la communauté juive romaine sur lequel on peut lire que le Rabbin Di Segni a accueilli avec grand plaisir les félicitations du Pape qu'il remerciera d'ici peu exprimant à son tour au Pape ses meilleurs vœux pour la Pâques chrétienne.
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/l ... ux-au.html
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Mercredi 27 mars 2013

Message non lu par katolik » mer. 27 mars 2013, 14:42

Mercredi 27 mars 2013


PREMIÈRE AUDIENCE GÉNÉRALE DU PAPE FRANÇOIS: APPRENDRE A SORTIR DE NOUS-MÊMES
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Cité du Vatican, 27 mars 2013 (VIS).
"Je suis heureux de vous accueillir à ma première audience générale", a dit le Pape François aux milliers de fidèles présents place St.Pierre pour participer à la première catéchèse de l'Evêque de Rome.

"C'est avec gratitude et vénération -a-t-il poursuivi- que je prends le témoin des mains de mon prédécesseur Benoît XVI. Après Pâques, nous reprendrons les catéchèses de l'Année de la Foi. Aujourd'hui, je voudrais m'arrêter sur la Semaine sainte. Avec le dimanche des Rameaux, nous avons commencé cette semaine, centre de toute l'année liturgique, pendant laquelle nous accompagnons Jésus dans sa Passion, sa mort et sa résurrection".

"Mais -a demandé le Pape- que signifie vivre la Semaine sainte pour nous? Que signifie suivre Jésus dans son chemin sur le calvaire vers la croix et la résurrection? Dans sa mission terrestre, Jésus a parcouru les routes de Terre sainte; il a appelé douze personnes simples pour qu'elles restent avec lui, qu'elles partagent son chemin et qu'elles continuent sa mission...; il a parlé à tous sans distinction, aux grands et aux humbles..., aux puissants et aux faibles; il a porté la miséricorde et le pardon de Dieu; il a guéri, consolé, compris; il a donné l'espérance; il a porté à tous la présence de Dieu qui s'intéresse à tout homme et toute femme, comme le fait un bon père et une bonne mère envers chacun de ses enfants. Dieu n'attend pas qu'ils viennent à Lui, mais c'est Lui qui est allé vers nous... Jésus a vécu les réalités quotidiennes des gens les plus communs...: il a pleuré devant les souffrances de Marthe et Marie pour la mort de leur frère Lazare...; il a aussi vécu la trahison d'un ami. En Lui, Dieu nous a donné la certitude qu'il est avec nous, au milieu de nous... Jésus n'a pas de maison car sa maison ce sont les gens, c'est nous, sa mission est d'ouvrir à tous les portes de Dieu, d'être la présence d'amour de Dieu".

Pendant la Semaine sainte, nous vivons "le sommet...de ce plan d'amour qui parcourt toute l'histoire des rapports entre Dieu et l'humanité. Jésus entre à Jérusalem pour faire le dernier pas, par lequel il résume toute son existence: il se donne totalement, ne garde rien pour lui, pas même la vie. Lors de la dernière Cène avec ses amis, il partage le pain et distribue le calice pour nous. Le Fils de Dieu s'offre à nous, remet dans nos mains son Corps et son Sang pour être toujours avec nous... Et dans le jardin des Oliviers, comme pendant son procès devant Pilate, il n'oppose pas de résistance, il se donne... Jésus ne vit pas cet amour qui conduit au sacrifice de façon passive ou comme une fatalité; certes, il ne cache pas son trouble humain profond face à une mort violente, mais il s'en remet avec une pleine confiance au Père...pour montrer son amour pour nous. Chacun peut dire: Jésus m'a aimé et il s'est livré pour moi, pour moi. Que signifie tout cela pour nous? Cela signifie qu'il s'agit de ma route, de la tienne, de notre route. Vivre la Semaine sainte en suivant Jésus pas seulement avec émotion, cela veut dire apprendre à sortir de nous-mêmes...pour aller à la rencontre des autres, pour aller vers les périphéries de l'existence, nous bouger, nous les premiers, vers nos frères et nos sœurs, surtout ceux qui sont les plus éloignés, les oubliés, ceux qui ont le plus besoin de compréhension, de consolation, d'aide".

"Vivre la Semaine sainte c'est entrer toujours plus dans la logique de Dieu, dans la logique de la Croix, qui n'est pas avant tout celle de la douleur et de la mort, mais celle de l'amour et du don de soi qui donne vie. C'est entrer dans la logique de l' Évangile. Suivre, accompagner le Christ, rester avec Lui exige de sortir: de soi-même, d'une façon routinière de vivre la foi, de la tentation de se renfermer dans ces schémas qui finissent par fermer l'horizon de l'action créative de Dieu. Dieu est sorti de lui-même pour venir au milieu de nous...pour nous apporter la miséricorde...qui sauve et donne l'espérance. Nous aussi, si nous voulons le suivre et rester avec Lui, nous ne devons pas nous contenter de rester dans l'enceinte des quatre-vingt-dix-neuf brebis; nous devons sortir, chercher avec Lui la brebis perdue, celle qui est la plus éloignée".

"Souvent -a souligné le Saint-Père- nous nous contentons de quelques prières, d'une messe dominicale distraite et non constante, de quelque geste de charité, mais nous n'avons pas ce courage de sortir pour apporter le Christ. Nous sommes un peu comme saint Pierre. Dès que Jésus parle de passion, de mort et de résurrection, de don de soi, d'amour vers tous, l'apôtre le prend à part et le réprimande. Ce que dit Jésus bouleverse ses plans, apparaît inacceptable, met en difficulté les sécurités qu'il s'était construites, son idée du Messie. Et Jésus...adresse à Pierre peut-être une des paroles les plus dures des Évangiles: Passe derrière moi Satan! Parce que tu ne penses pas selon Dieu, mais selon les hommes. Dieu pense avec miséricorde; Dieu pense comme le père qui attend le retour de son fils et qui va à sa rencontre, qui le voit venir alors qu'il est encore loin... signe qu'il l'attendait tous les jours depuis la terrasse de sa maison. Dieu pense comme le samaritain qui ne passe pas près du malchanceux en le plaignant ou en regardant de l'autre côté, mais en le secourant sans rien demander en échange, sans lui demander s'il était juif, samaritain, riche ou pauvre... La Semaine sainte est un temps de grâce que le Seigneur nous donne pour ouvrir les portes de notre cœur, de notre vie, de nos paroisses, des mouvements, des associations, et sortir à la rencontre des autres, nous rendre proches pour porter la lumière et la joie de notre foi. Sortir toujours, avec l'amour et la tendresse de Dieu!".

Après la catéchèse et les résumés en différentes langues à la charge des lecteurs, le Pape a salué tous les groupes en italien. C'est aussi dans cette langue qu'il s'est adressé, entre autres, aux universitaires qui participent à la rencontre internationale organisée par la Prélature de l'Opus Dei, en les remerciant de leurs prières et de leur affection pour le Pape. "Par votre présence dans le monde universitaire -leur a-t-il dit- chacun de vous réalise ce que souhaitait saint Josemaría Escrivá: C'est au milieu des choses les plus matérielles de la terre, que nous devons nous sanctifier, en servant Dieu et tous les hommes".
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/p ... -pape.html
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Mercredi 27 mars 2013

Message non lu par katolik » mer. 27 mars 2013, 22:25

Cité du Vatican, 27 mars 2013 (VIS).
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A la fin de l'audience générale, le Pape François a lancé un appel à la paix en République centrafricaine:

"Je suis -a-t-il dit- avec attention ce qu'il se passe en ce moment en République centrafricaine et je souhaite assurer de ma prière tous ceux qui souffrent, en particulier les familles des victimes, les blessés et les personnes qui ont perdu leur maison et qui ont été contraintes de fuir. Je lance un appel pour que cessent immédiatement les violences et les pillages, et qu'au plus vite, une solution politique à la crise soit trouvée, pour redonner la paix et la concorde à ce cher pays depuis trop longtemps marqué par les conflits et les divisions".

Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/a ... lique.html
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jeudi 28 mars 2013

Message non lu par katolik » jeu. 28 mars 2013, 22:31

jeudi 28 mars 2013

SOYEZ DES PASTEURS PÉNÉTRÉS DE L'ODEUR DE LEURS BREBIS
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Cité du Vatican, 28 mars 2013 (VIS).
A 9 h 30' en la Basilique vaticane, en présence de quelque 10.000 fidèles, le Pape a présidé la messe chrismale, célébrée aujourd'hui dans toutes les cathédrales du monde.

Plus de deux mille cardinaux, archevêques, évêques et prêtres se trouvant à Rome ont concélébré. Au cours de son homélie, il a évoqué l'onction, thème central des lectures. "Ceux qui reçoivent l'onction -a dit le Pape- ont en commun qu'elle est pour oindre le peuple des fidèles de Dieu dont ils sont les serviteurs... L’image de l’huile qui se répand...est l’image de l’onction sacerdotale qui, à travers celui qui est oint, arrive jusqu’aux confins de l’univers". Le Pape a aussi dit aux prêtres que "l'insatisfaction chez certains, qui finissent par être tristes, des prêtres tristes, et transformés en collectionneurs d'antiquités ou de nouveautés" vient de ce qu'ils sortent peu d'eux mêmes et oignent avec parcimonie perdant ainsi "le meilleur de notre peuple". "Voilà ce que je vous demande: soyez des pasteurs pénétrés de l’odeur de leurs brebis, qui sentent cette odeur".

"On reconnaît un bon prêtre à sa façon d’oindre son peuple", a aussi dit le Saint-Père. "C’est ainsi que nous devons faire l’expérience de notre onction, son pouvoir et son efficacité rédemptrice: aux périphéries où se trouve la souffrance, où le sang est versé, il y a un aveuglement qui désire voir, il y a des prisonniers de tant de mauvais patrons. Ce ne sont pas précisément dans les auto-expériences ou les introspections répétées que nous rencontrons le Seigneur: les cours pour s’aider soi-même dans la vie peuvent être utiles, mais vivre passant d’un bord à l’autre, de méthode en méthode, pousse à devenir pélagiens, à minimiser le pouvoir de la grâce qui s’actualise et croît dans la mesure selon laquelle, avec foi, nous sortons pour nous donner nous-mêmes et pour donner l’Evangile aux autres".

Se souvenant, avec tous les prêtres, du jour de son ordination comme ministre sacré, le Pape a ajouté: "Le prêtre célèbre en chargeant sur ses épaules le peuple qui lui est confié, et en portant leurs noms gravés en son cœur. Revêtir notre humble chasuble peut bien nous faire sentir, sur les épaules et dans notre cœur, le poids et le visage de notre peuple fidèle, de nos saints et de nos martyrs, qui en cette période sont si nombreux. De la beauté de la chose liturgique, qui n’est pas seulement un ornement et un goût pour les vêtements, mais la présence de la gloire de notre Dieu resplendissant en son peuple vivant et consolé, considérons-en maintenant l’action!... Le Seigneur le dira clairement: son onction est pour les pauvres, pour les prisonniers, pour les malades, pour ceux qui sont tristes et seuls. L’onction, chers frères, n’est pas destinée à nous parfumer nous-mêmes, ni davantage pour que nous la conservions dans un vase, parce que l’huile deviendrait rance et le cœur amère".

"Quand nos fidèles reçoivent une huile de joie, on s’en rend compte: lorsqu’ils sortent de la messe, par exemple, avec le visage de ceux qui ont reçu une bonne nouvelle. Nos fidèles apprécient l’Evangile annoncé avec l’onction, lorsque l’Evangile que nous prêchons, arrive jusqu’à sa vie quotidienne, lorsqu’il touche...aux extrémités de la réalité, lorsqu’il illumine les situations limites, les périphéries où le peuple fidèle est exposé à l’invasion de ceux qui veulent saccager sa foi. Les fidèles nous en remercient parce qu’ils ressentent que nous avons prié avec les réalités de leur vie quotidienne, leurs peines et leurs joies, leurs peurs et leurs espérances. Et lorsqu’ils ressentent que le parfum de l’Oint, du Christ, arrive à travers nous, ils sont encouragés à nous confier ce qu’ils veulent faire arriver jusqu’au Seigneur. Lorsque nous sommes dans ce rapport avec Dieu et avec son peuple et que la grâce passe à travers nous, alors nous sommes prêtres, médiateurs entre Dieu et les hommes. Ce que j’entends souligner c’est que nous avons toujours à raviver la grâce et discerner en chaque demande, parfois inopportune, parfois seulement matérielle ou même banale...le désir de nos fidèles de recevoir l’onction par l’huile parfumée car ils savent que nous la détenons. Deviner et ressentir, à la manière du Seigneur, l’angoisse pleine d’espérance de la femme hémorroïsse lorsqu’elle toucha le bord de son manteau". Enfin, le Saint-Père s'est adressé aux fidèles laïcs: "soyez proches de vos prêtres par l’affection et par la prière afin qu’ils soient toujours des pasteurs selon le cœur de Dieu".

Après l'homélie, les prêtres ont renouvelé leurs promesses sacerdotales puis le Pape a béni l'huile destinée aux catéchumènes et aux malades, et le Saint Chrême qui sera utilisé pour les sacrements de baptême, de confirmation et d'ordination sacerdotale.
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/s ... odeur.html

L’homélie en totalité : http://www.vatican.va/holy_father/franc ... le_fr.html
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Jeudi saint, 28 mars 2013

Message non lu par katolik » ven. 29 mars 2013, 19:05

Jeudi saint, 28 mars 2013


A DE JEUNES DÉTENUS: COMME PRÊTRE ET COMME ÉVÊQUE, JE DOIS ÊTRE A VOTRE SERVICE
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Cité du Vatican, 29 mars 2013 (VIS).

Jeudi saint, à 17 h, le Pape François a quitté le Vatican pour se rendre à l’Institut pénal pour mineurs de Casal del Marmo en périphérie de Rome où il a célébré, à 17 h 30’ la messe In Coena Domini, première célébration du Triduum pascal, pour une cinquantaines de jeunes détenus.

Au cours de la célébration, il a lavé les pieds de dix garçons et deux filles, et a dit dans son homélie que son devoir était d’aider les autres: "Comme prêtre et comme évêque, je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur". Au moment du lavement des pieds, le Pape François s’est agenouillé six fois, et chaque fois, il a fait couler de l’eau sur leurs pieds, les a séchés et les a embrassés. Une des filles à qui il a lavé les pieds était italienne et l’autre provenait d’un pays de l’Europe de l’est.

Voici l’homélie que le Pape a prononcé après la lecture de l' évangile:


C’est émouvant. Jésus qui lave les pieds de ses disciples. Pierre ne comprenait rien, il refusait. Mais Jésus lui a expliqué. Jésus – Dieu – a fait cela ! Et lui-même explique aux disciples : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m’appelez ‘Maître’ et ‘Seigneur’, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.

C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous » (Jn 13, 12-15). C’est l’exemple du Seigneur : Lui est le plus important et il lave les pieds, parce que parmi nous celui qui est le plus grand doit être au service des autres. Et cela est un symbole, c’est un signe, non ? Laver les pieds c’est : ‘je suis à ton service’. Et nous aussi, parmi nous, n’est-ce pas que nous devons laver les pieds tous les jours l’un à l’autre, mais qu’est ce que cela signifie ? Que nous devons nous aider, l’un l’autre. Parfois je me suis mis en colère avec l’un, avec une autre…. mais… laisse tomber, laisse tomber, et s’il te demande un service, faites-le.

Nous aider l’un l’autre : c’est ce que Jésus nous enseigne et c’est cela que je fais, et je le fais de tout cœur, parce que c’est mon devoir. Comme prêtre et comme évêque je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur : je l’aime. J’aime cela et j’aime le faire parce que le Seigneur m’a enseigné ainsi. Mais vous aussi, aidez vous : aidez-vous toujours. L’un l’autre. Et ainsi en nous aidant nous nous ferons du bien. Maintenant nous allons faire cette cérémonie du lavement des pieds et nous pensons, que chacun de nous pense : ‘Est-ce que vraiment je suis disposée, disposé, à servir, à aider l’autre ?’ Pensons à cela, seulement. Et pensons que ce signe est une caresse de Jésus, que fait Jésus, parce que Jésus est venu précisément pour cela : pour servir, pour nous aider.
Source : http://www.vatican.va/holy_father/franc ... ni_fr.html
Dernière modification par katolik le dim. 31 mars 2013, 18:12, modifié 1 fois.
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Samedi Saint, 30 mars 2013

Message non lu par katolik » sam. 30 mars 2013, 18:30

Samedi Saint, 30 mars 2013

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Chers frères et sœurs,
Je me place, moi aussi avec vous devant le Saint Suaire, et je remercie le Seigneur qui nous offre cette possibilité avec les moyens d’aujourd’hui.

Même si cela se fait sous cette forme, il ne s’agit pas d’une simple observation, mais d’une vénération, c’est un regard de prière. Je dirais davantage : c’est un se laisser regarder. Ce Visage a les yeux clos, c’est le visage d’un défunt, et pourtant mystérieusement il nous regarde, et dans le silence il nous parle. Comment est-ce possible ? Comment se fait-il que le peuple fidèle, comme vous, veuille s’arrêter devant cette Icône d’un Homme flagellé et crucifié ? Parce que l’Homme du Suaire nous invite à contempler Jésus de Nazareth. Cette image – imprimée dans la toile – parle à notre cœur et nous pousse à gravir le Mont du Calvaire, à regarder le bois de la croix, à nous immerger dans le silence éloquent de l’amour.

Laissons-nous donc rejoindre par ce regard, qui ne cherche pas nos yeux mais notre cœur. Écoutons ce qu’il veut nous dire, dans le silence, en passant au-delà de la mort-même. À travers le Saint Suaire nous parvient la Parole unique et ultime de Dieu : l’Amour fait homme, incarné dans notre histoire ; l’Amour miséricordieux de Dieu qui a pris sur lui tout le mal du monde pour nous libérer de sa domination. Ce Visage défiguré ressemble à tant de visages d’hommes et de femmes blessés par une vie qui ne respecte pas leur dignité, par des guerres et des violences qui frappent les plus faibles… Pourtant le Visage du Suaire communique une grande paix ; ce Corps torturé exprime une souveraine majesté. C’est comme s’il laissait transparaître une énergie contenue mais puissante, c’est comme s’il nous disait : aies confiance, ne perd pas l’espérance ; la force de l’amour de Dieu, la force du Ressuscité vainc tout.

Pour cela, contemplant l’Homme du Suaire, je fais mienne, en ce moment, la prière que saint François
d’Assise prononça devant le Crucifié :

Dieu Très-Haut et glorieux,
viens éclairer les ténèbres de mon cœur ;
donne-moi une foi droite, une espérance solide et une parfaite charité ;
donne-moi de sentir et de connaître, Seigneur,
afin que je puisse l’accomplir, ta volonté sainte qui ne saurait m’égarer. Amen.

Source : http://www.vatican.va/holy_father/franc ... ne_fr.html
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Samedi Saint, 30 mars 2013

Message non lu par katolik » dim. 31 mars 2013, 18:17

Samedi Saint, 30 mars 2013
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VEILLÉE PASCALE: NOUS AVONS PEUR DES SURPRISES DE DIEU!

Cité du Vatican, 3o mars 2013 (VIS).
20h30, en la basilique St. Pierre, le Saint-Père a présidé la veillée pascale. La célébration a commencé dans l’atrium de la basilique avec la bénédiction du feu et la préparation du cierge pascal. Après la procession jusqu’à l’autel avec le cierge pascal allumé et le chant de l’Exultet, s’est déroulée la liturgie de la Parole, la liturgie baptismale et la liturgie eucharistique concélébrée par les cardinaux.

Au cours de la célébration, le Pape a administré les sacrements d’initiation chrétienne (baptême, confirmation et première communion) à quatre personnes provenant d’Italie, d’Albanie, de Russie et des États-Unis. Après la proclamation de l'évangile, il a commenté, dans son homélie, l'évangile des saintes femmes qui se rendent au sépulcre, rencontrent les anges et trouvent la tombe vide. "Nous avons peur des surprises de Dieu; nous avons peur des surprises de Dieu! Il nous surprend toujours!", a dit le Pape.

Voici le texte intégral de son homélie:

"Chers frères et sœurs, dans l’évangile de cette nuit lumineuse de la Vigile pascale, nous rencontrons en premier les femmes qui se rendent au tombeau de Jésus avec les aromates pour oindre son corps. Elles viennent pour accomplir un geste de compassion, d’affection, d’amour, un geste traditionnel envers une personne chère défunte, comme nous le faisons nous aussi. Elles avaient suivi Jésus, l’avaient écouté, s’étaient senties comprises dans leur dignité et l’avaient accompagné jusqu’à la fin, sur le Calvaire, et au moment de la déposition de la croix. Nous pouvons imaginer leurs sentiments tandis qu’elles vont au tombeau: une certaine tristesse, le chagrin parce que Jésus les avait quittées, il était mort, son histoire était terminée. Maintenant on revenait à la vie d’avant. Cependant dans les femmes persistait l’amour, et c’est l’amour envers Jésus qui les avait poussées à se rendre au tombeau. Mais à ce point il se passe quelque chose de totalement inattendu, de nouveau, qui bouleverse leur cœur et leurs programmes et bouleversera leur vie: elles voient la pierre enlevée du tombeau, elles s’approchent, et ne trouvent pas le corps du Seigneur. C’est un fait qui les laisse hésitantes, perplexes, pleines de questions: Que s’est-il passé?, Quel sens tout cela a-t-il?. Cela ne nous arrive-t-il pas peut-être aussi à nous quand quelque chose de vraiment nouveau arrive dans la succession quotidienne des faits? Nous nous arrêtons, nous ne comprenons pas, nous ne savons pas comment l’affronter. La nouveauté souvent nous fait peur, aussi la nouveauté que Dieu nous apporte, la nouveauté que Dieu nous demande. Nous sommes comme les Apôtres de l’ Évangile: nous préférons souvent garder nos sécurités, nous arrêter sur une tombe, à la pensée pour un défunt, qui à la fin vit seulement dans le souvenir de l’histoire comme les grand personnages du passé. Nous avons peur des surprises de Dieu; nous avons peur des surprises de Dieu! Il nous surprend toujours! Frères et sœurs, ne nous fermons pas à la nouveauté que Dieu veut porter dans notre vie! Ne sommes-nous pas souvent fatigués, déçus, tristes, ne sentons-nous pas le poids de nos péchés, ne pensons-nous pas que nous n’y arriverons pas? Ne nous fermons pas sur nous-mêmes, ne perdons pas confiance, ne nous résignons jamais: il n’y a pas de situations que Dieu ne puisse changer, il n’y a aucun péché qu’il ne puisse pardonner si nous nous ouvrons à Lui.

Mais revenons à l’ Évangile, aux femmes et faisons un pas en avant. Elles trouvent la tombe vide, le corps de Jésus n’y est pas, quelque chose de nouveau est arrivé, mais tout cela ne dit encore rien de clair: cela suscite des interrogations, laisse perplexes, sans offrir une réponse. Et voici deux hommes en vêtement éclatant, qui disent: Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Ce qui était un simple geste, un fait, accompli bien sûr par amour –le fait de se rendre au tombeau– maintenant se transforme en événement, en un fait qui change vraiment la vie. Rien ne reste plus comme avant, non seulement dans la vie de ces femmes, mais aussi dans notre vie et dans l’histoire de l’humanité. Jésus n’est pas mort, il est ressuscité, il est le Vivant! Il n’est pas seulement revenu à la vie, mais il est la vie même, parce qu’il est le Fils de Dieu, qu’il est le Vivant. Jésus n’est plus dans le passé, mais il vit dans le présent et est projeté vers l’avenir, il est l’ aujourd’hui éternel de Dieu. Ainsi la nouveauté de Dieu se présente aux yeux des femmes, des disciples, de nous tous: la victoire sur le péché, sur le mal, sur la mort, sur tout ce qui opprime la vie et lui donne un visage moins humain. Et c’est un message adressé à moi, à toi, chère sœur et cher frère. Combien de fois avons-nous besoin que l’Amour nous dise: pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts? Les problèmes, les préoccupations de tous les jours tendent à nous faire replier sur nous-mêmes, dans la tristesse, dans l’amertume… et là se trouve la mort. Ne cherchons pas là Celui qui est vivant! Accepte alors que Jésus Ressuscité entre dans ta vie, accueille-le comme ami, avec confiance: Lui est la vie! Si jusqu’à présent tu as été loin de Lui, fais un petit pas: il t’accueillera à bras ouverts. Si tu es indifférent, accepte de risquer: tu ne seras pas déçu. S’il te semble difficile de le suivre, n’aies pas peur, fais-lui confiance, sois sûr que Lui, il t’est proche, il est avec toi et te donnera la paix que tu cherches et la force pour vivre comme Lui le veut.

Il y a un dernier élément simple de l’ Évangile de cette lumineuse Vigile pascale que je voudrais souligner. Les femmes rencontrent la nouveauté de Dieu: Jésus est ressuscité, il est le Vivant ! Mais devant le tombeau vide et les deux hommes en vêtement éclatant, leur première réaction est une réaction de crainte: elles baissaient le visage vers le sol -note saint Luc-, elles n’avaient pas non plus le courage de regarder. Mais quand elles entendent l’annonce de la Résurrection, elles l’accueillent avec foi. Et les deux hommes en vêtement éclatant introduisent un verbe fondamental: Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée… Et elles se rappelèrent ses paroles. C’est l’invitation à faire mémoire de la rencontre avec Jésus, de ses paroles, de ses gestes, de sa vie; et c’est vraiment le fait de se souvenir avec amour de l’expérience avec le Maître qui conduit les femmes à dépasser toute peur et à porter l’annonce de la Résurrection aux Apôtres et à tous les autres. Faire mémoire de ce que Dieu a fait et fait pour moi, pour nous, faire mémoire du chemin parcouru; et cela ouvre le cœur à l’espérance pour l’avenir. Apprenons à faire mémoire de ce que Dieu a fait dans notre vie. En cette Nuit de lumière, invoquant l’intercession de la Vierge Marie, qui gardait chaque événement dans son cœur, demandons que le Seigneur nous rende participants de sa Résurrection: qu’il nous ouvre à sa nouveauté qui transforme, aux surprises de Dieu; qu’il fasse de nous des hommes et des femmes capables de faire mémoire de ce qu’il accomplit dans notre histoire personnelle et dans celle du monde; qu’il nous rende capables de le sentir comme le Vivant, vivant et agissant au milieu de nous; qu’il nous enseigne chaque jour à ne pas chercher parmi les morts Celui qui est vivant. Amen."
Source :
http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/v ... r-des.html
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Dimanche 31 Mars 2013

Message non lu par katolik » dim. 31 mars 2013, 18:23

Dimanche 31 Mars 2013

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LA MISÉRICORDE DE DIEU PEUT AUSSI FAIRE FLEURIR LA TERRE LA PLUS ARIDE

Cité du Vatican, 31 mars 2013 (VIS).
Aujourd’hui, dimanche de Pâques à 10h15, place St.Pierre, le Saint-Père a célébré la messe de la Résurrection du Seigneur, première messe pascale du nouvel Évêque de Rome. Les fidèles romains et des pèlerins du monde entier, plus de 250.000 personnes, ont participé à cette célébration qui a commencé par le rituel du Resurrexit avec l’ouverture d’une image du Ressuscité placée à côté de l’autel papal. Le Pape n’a pas prononcé d’homélie, puisque après la messe il adresse son message de Pâques au cours de la bénédiction Urbi et Orbi. La fête de la Résurrection du Seigneur est connue pour être très fleurie et la place St.Pierre n’a pas manqué de faire honneur à cette tradition cette année encore. Plus de 40.000 fleurs, offertes par les cultivateurs hollandais, ont transformé les abords de l’autel papal en un magnifique jardin. On a pu y voir notamment des narcisses jaunes et des liliacées blanches, couleurs de Pâques et du drapeau pontifical, représentant la pureté du sacrifice de Jésus et la gloire de sa résurrection, ainsi que des fleurs de couleur rose symbolisant la lumière du Christ ressuscité qui détruit les ténèbres.

A midi, le Pape François s’est adressé, depuis la loggia centrale de la basilique St.Pierre, aux fidèles réunis sur la Place et à tous ceux qui suivaient l’évènement par la radio, la télévision ou d’autres moyens de communication, et a prononcé son discours pascal. "La miséricorde de Dieu peut faire fleurir aussi la terre la plus aride", a dit le Pape, qui a prié pour la paix au Moyen-Orient "en particulier entre Israéliens et Palestiniens, qui travaillent à trouver la route de la concorde, afin qu’ils reprennent avec courage et disponibilité les négociations"-, en Irak, en Syrie, au Mali, au Nigeria, dans la région orientale du Congo, en République centrafricaine et en Corée du Nord.

Voici le texte complet prononcé par le Pape:

"Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, bonne fête de Pâques! Bonne fête de Pâques! C’est une grande joie pour moi de pouvoir vous faire cette annonce: le Christ est ressuscité! Je voudrais qu’elle arrive dans chaque maison, dans chaque famille, spécialement là où il y a plus de souffrance, dans les hôpitaux, dans les prisons… Surtout je voudrais qu’elle atteigne tous les cœurs, parce que c’est là que Dieu veut semer cette Bonne Nouvelle: Jésus est ressuscité, c‘est l’espérance pour toi, tu n’es plus sous la domination du péché, du mal! L’amour a vaincu, la miséricorde a vaincu! La miséricorde l’emporte toujours! Nous aussi, comme les femmes disciples de Jésus, qui allèrent au tombeau et le trouvèrent vide, nous pouvons nous demander quel sens a cet événement. Que signifie: Jésus est ressuscité? Cela signifie que l’amour de Dieu est plus fort que le mal et que la mort elle-même; cela signifie que l’amour de Dieu peut transformer notre vie, faire fleurir ces zones de désert qui sont dans notre cœur. Et cela, l’amour de Dieu peut le faire. Ce même amour par lequel le Fils de Dieu s’est fait homme et est allé jusqu’au bout du chemin de l’humilité et du don de soi, jusqu’aux enfers, jusqu’à l’abîme de la séparation de Dieu, ce même amour miséricordieux a inondé de lumière le corps mort de Jésus, l’a transfiguré, l’a fait passer dans la vie éternelle. Jésus n’est pas retourné à la vie d’avant, à la vie terrestre, mais il est entré dans la vie glorieuse de Dieu et il y est entré avec notre humanité, il nous a ouvert à un avenir d’espérance. Voilà ce qu’est Pâques: c’est l’exode, le passage de l’homme de l’esclavage du péché, du mal à la liberté de l’amour, du bien. Parce que Dieu est vie, seulement vie, et sa gloire c’est nous, l’homme vivant. Chers frères et sœurs, le Christ est mort et ressuscité une fois pour toutes et pour tous, mais la force de la Résurrection, ce passage de l’esclavage du mal à la liberté du bien, doit se réaliser en tout temps, dans les espaces concrets de notre existence, dans notre vie de chaque jour. Que de déserts, aujourd’hui encore, l’être humain doit-il traverser! Surtout le désert qui est en lui, quand manque l’amour de Dieu et du prochain, quand manque la conscience d’être un gardien de tout ce que le Créateur nous a donné et nous donne. Mais la miséricorde de Dieu peut aussi faire fleurir la terre la plus aride, peut redonner vie aux ossements desséchés. Alors, voici l’invitation que j’adresse à tous: accueillons la grâce de la Résurrection du Christ! Laissons-nous renouveler par la miséricorde de Dieu, laissons-nous aimer par Jésus, laissons la puissance de son amour transformer aussi notre vie; et devenons des instruments de cette miséricorde, des canaux à travers lesquels Dieu puisse irriguer la terre, garder toute la création et faire fleurir la justice et la paix.

Et demandons ainsi à Jésus ressuscité, qui transforme la mort en vie, de changer la haine en amour, la vengeance en pardon, la guerre en paix. Oui, le Christ est notre paix et par lui implorons la paix pour le monde entier!

Paix pour le Moyen-Orient, en particulier entre Israéliens et Palestiniens, qui ont du mal à trouver la route de la concorde, afin qu’ils reprennent avec courage et disponibilité les négociations pour mettre fin à un conflit qui dure désormais depuis trop longtemps.

Paix en Irak, pour que cesse définitivement toute violence, et, surtout, pour la Syrie bien aimée, pour sa population blessée par le conflit et pour les nombreux réfugiés qui attendent aide et consolation. Que de sang a été versé! Et combien de souffrances devront encore être infligées avant qu’on réussisse à trouver une solution politique à la crise?

Paix pour l’Afrique, théâtre encore de conflits sanglants. Au Mali, afin qu’il retrouve unité et stabilité; et au Nigéria, où malheureusement ne cessent les attentats qui menacent la vie de tant d’innocents et où de nombreuses personnes, même des enfants, sont retenues en otage par des groupes terroristes.

Paix dans l’est de la République Démocratique du Congo et en République Centrafricaine, où nombreux sont ceux qui sont contraints à laisser leurs maisons et vivent encore dans la peur.

Paix en Asie, surtout dans la Péninsule coréenne, pour que soient surmontées les divergences et que mûrisse un esprit renouvelé de réconciliation.

Paix au monde entier, encore si divisé par l’avidité de ceux qui cherchent des gains faciles, blessé par l’égoïsme qui menace la vie humaine et la famille, égoïsme qui continue la traite de personnes, l’esclavage le plus répandu en ce vingt-et-unième siècle; la traite des personnes est vraiment l’esclavage le plus répandu de ce vingt-et-unième siècle! Paix au monde entier, déchiré par la violence liée au trafic de drogue et par l’exploitation inéquitable des ressources naturelles!

Paix à notre Terre! Que Jésus ressuscité apporte réconfort aux victimes des calamités naturelles et fasse de nous des gardiens responsables de la création!

Chers frères et sœurs, à vous tous qui m’écoutez de Rome et de toutes les parties du monde, j’adresse l’invitation du Psaume: Rendez grâce au Seigneur: Il est bon! Eternel est son amour! Oui, que le dise Israël: Éternel est son amour!"

Ensuite, le Pape François a prononcé quelques mots en italien, au lieu de saluer dans les différentes langues, pour souhaiter bonnes Pâques au monde entier. Voici ce qu’il a dit: "Chers frères et sœurs, rassemblés de toutes les parties du monde sur cette Place, cœur de la chrétienté, et vous tous qui êtes reliés à travers les moyens de communication, je renouvelle mes vœux : Bonne fête de Pâques! Apportez dans vos familles et vos pays le message de joie, d’espérance et de paix, que chaque année, en ce jour on renouvelle avec force. Le Seigneur ressuscité, vainqueur du péché et de la mort soit votre soutien à tous, en particulier aux plus faibles et aux plus nécessiteux. Merci pour votre présence et le témoignage de votre foi. Une pensée et un merci tout particulier pour le don de ces très belles fleurs qui viennent des Pays-Bas. A tous je répète affectueusement : que le Christ ressuscité guide chacun de vous et l’humanité tout entière sur les sentiers de la justice de l’amour et de la paix". Enfin, le Saint-Père a donné sa bénédiction Urbi et Orbi, à la ville et au monde.
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/l ... faire.html
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AUDIENCE GÉNÉRALE DU MERCREDI 3 AVRIL 2013

Message non lu par katolik » mer. 03 avr. 2013, 14:06

AUDIENCE GÉNÉRALE DU MERCREDI 3 AVRIL 2013


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Cité du Vatican, 3 avril 2013 (VIS).
La Résurrection, centre du message chrétien et les deux manières, la profession de foi et le récit par lequel il se transmet, ont été les deux sujets abordés par le Pape François reprenant les catéchèses de l'Année de la foi des audiences générales des mercredis.

Comme désormais à son habitude, le Saint-Père a fait le tour de la Place St.Pierre en voiture ouverte pour saluer les dizaines de milliers de personnes venues l'écouter, dont beaucoup présentaient leur enfant pour qu'il les prennent dans ses bras.

Après avoir chaleureusement salué les fidèles, le Pape a prié avec eux et après leur avoir dit "Bonjour", il a commencé sa catéchèse en citant le célèbre passage de l’Épitre de saint Paul aux Corinthiens:
"Si le Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine".
"Malheureusement, on a souvent cherché à assombrir la foi en la Résurrection de Jésus, et même parmi les croyants des doutes se sont insinués, un peu comme cette foi à l'eau de rose, comme on dit; ce n'est pas la foi forte. Et cela par superficialité, par indifférence parfois, occupés par mille choses que l'on croit plus importantes que la foi, ou par une vision seulement horizontale de la vie.
Mais c'est justement la Résurrection qui nous ouvre à une espérance plus grande, parce qu'elle ouvre notre vie et la vie du monde à l'avenir éternel de Dieu, au vrai bonheur, à la certitude que le mal, le péché, la mort peuvent être vaincus.
Et cela nous amène à vivre avec plus de confiance les réalités quotidiennes, à les affronter avec courage et avec détermination. La Résurrection du Christ apporte un nouvel éclairage à ces réalités quotidiennes.
La Résurrection du Christ est notre force !"
Expliquant ensuite les deux formes de transmission de l'événement de la Résurrection dans le Nouveau Testament, le Pape François a parlé en premier lieu de la profession de foi, c'est-à-dire des formules synthétiques qui indiquent le centre de la foi. Par exemple, celles contenues dans la Lettre aux Corinthiens ou dans la Lettre aux Romains dans laquelle saint Paul écrit:
Si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
"Depuis les premiers pas de l’Église, la foi dans le mystère de la mort et de la Résurrection de Jésus est bien solide et claire", a encore dit le Pape qui a toutefois préféré s'arrêter sur les témoignages sous forme de récit, soulignant que les premiers témoins de cet événement furent d'abord les femmes. Ce sont elles qui à l'aube se rendent au sépulcre pour embaumer le corps de Jésus et qui trouvent le premier signe: la tombe vide.

Elles rencontrent ensuite le messager divin qui leur dit: Jésus de Nazareth, le Crucifié, n'est pas ici. Il est ressuscité. "Les femmes -a ajouté le Pape- sont poussées par l'amour et savent accueillir cette annonce avec foi: elles croient, et la transmettent immédiatement, ne la gardent pas pour elles, elles la transmettent. La joie de savoir que Jésus est vivant, l'espérance qui remplit le cœur, ne peuvent être contenues. Cela devrait aussi être ainsi dans nos vies.
Sentons la joie d'être chrétiens! Nous croyons en un Ressuscité qui a vaincu le mal et la mort! Ayons le courage de sortir pour apporter cette joie et cette lumière dans tous les lieux de notre vie! La Résurrection du Christ est notre plus grande certitude; c'est notre trésor le plus précieux!
Comment ne pas partager avec les autres ce trésor, cette certitude? Elle n'est pas seulement pour nous, nous devons la transmettre, la donner aux autres, la partager avec les autres. C'est justement notre témoignage".

Le Pape a aussi évoqué un autre élément de la profession de foi du Nouveau Testament: le fait que l'on se souviennent seulement des hommes, les apôtres, mais pas des femmes. "Cela parce que, selon la loi juive de l'époque, les femmes et les enfants n'étaient pas considérés comme des témoins fiables, crédibles.
Dans les Evangiles, au contraire, les femmes ont un rôle premier, fondamental.
Nous pouvons recueillir ici un élément en faveur de l'historicité de la Résurrection: si c'était un fait inventé, dans le contexte de l'époque, il n'aurait pas été lié au témoignage des femmes. Les évangélistes, au contraire, racontent simplement ce qu'il s'est passé: les premiers témoins sont les femmes. Cela signifie que Dieu ne choisit pas selon les critères humains: les premiers témoins de la naissance de Jésus sont les bergers, des gens simples et humbles; les premiers témoins de la Résurrection, ce sont les femmes. Et cela est beau. Et cela est un peu la mission des femmes: des mamans, des femmes! Rendre témoignage aux enfants, aux petits-enfants, que Jésus est vivant, qu'il est le Vivant, le Ressuscité.
Mamans et femmes, portez ce témoignage!".
"Cela nous fait réfléchir aussi sur la façon dont les femmes, dans l’Église et sur le chemin de la foi, ont eu et ont encore aujourd'hui un rôle particulier pour ouvrir les portes au Seigneur, pour le suivre et communiquer son visage, parce que le regard de foi a toujours besoin du regard simple et profond de l'amour. Les apôtres et les disciples ont plus de mal à croire en Jésus Ressuscité, les femmes non: Pierre court au sépulcre mais s'arrête à la tombe vide; Thomas doit toucher de ses mains les plaies de Jésus. Dans notre chemin de foi aussi, il est important de savoir et de sentir que Dieu nous aime, de ne pas avoir peur de l'aimer. La foi se professe avec la bouche et avec le cœur, avec la parole et avec l'amour".

Le Saint-Père a rappelé qu'après les apparitions aux femmes, d'autres suivirent où Jésus se fit présent d'une nouvelle façon: "c'est le Crucifié, mais son cœur est glorieux; il n'est pas revenu à la vie terrestre, mais bien dans une condition nouvelle. Au début, ils ne le reconnaissent pas, et c'est seulement à travers ses paroles et ses gestes que leurs yeux s'ouvrent: la rencontre avec le ressuscité transforme, donne une nouvelle force à la foi, un fondement inébranlable. Pour nous aussi, il existe de nombreux signes par lesquels le Ressuscité se fait reconnaître: les saintes Écritures, l'Eucharistie, les autres sacrements, la charité, ces gestes d'amour qui apportent un rayon du Ressuscité. Laissons-nous illuminer par la Résurrection du Christ, laissons-nous transformer par sa force, pour qu'à travers nous dans le monde les signes de mort laissent la place aux signes de vie".

A la fin, voyant que sur la Place se trouvaient de nombreux jeunes, le Pape a ajouté: "
Jeunes garçons et filles, apportez à tous cette certitude: le Seigneur est vivant et marche à côté de nous dans la vie. Voilà quelle est votre mission! Apportez cette espérance. Soyez ancrés à cette espérance: cette ancre qui est dans le ciel. Tenez fort la corde, soyez ancrés et apportez en avant l'espérance. Vous, témoins de Jésus, portez en avant le témoignage que Jésus est vivant et cela nous donnera l'espérance, il donnera l'espérance à ce monde un peu vieilli par les guerres, par le mal, par le péché. En avant les jeunes!".
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/04/l ... de-la.html
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jeudi 4 avril

Message non lu par katolik » jeu. 04 avr. 2013, 18:11

jeudi 4 avril

La paix n'a pas de prix

La paix ne s'achète pas et ne se vend pas: c'est un don de Dieu. Et nous devons l'invoquer.
C'est ce qu'a rappelé le Pape François dans la matinée du jeudi 4 avril, en parlant de l'« émerveillement » manifesté par les disciples d'Emmaüs devant les miracles de Jésus.

L'occasion a été le commentaire du passage évangélique de Luc (24, 35-48), proclamé lors de la liturgie de la traditionnelle Messe du matin dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, en présence des employés du Vatican, composés ce matin d'une cinquantaine de responsables et d'employés de la typographie vaticane.
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« Les disciples qui ont été témoins de la guérison de l'infirme et qui voient à présent Jésus – a dit le Pape – sont un peu troublés, mais pas à cause d'une maladie mentale, ils sont troublés par l'émerveillement ». Mais qu'est-ce que cet émerveillement? « C'est quelque chose – a dit le Saint-Père – qui fait que nous sommes un peu troublés, en raison de la joie: elle est grande, très grande. Ce n'est pas un simple enthousiasme: même les supporters du stade sont enthousiastes lorsque leur équipe gagne, non? Non, ce n'est pas de l'enthousiasme, c'est une chose plus profonde: c'est l'émerveillement qui vient lorsque nous rencontrons Jésus ».

Cet émerveillement, a expliqué le Pape, est le début « de l'état habituel du chrétien ». Il est certain, a-t-il souligné, que nous ne pouvons pas vivre toujours dans l'émerveillement, mais cette condition est le début qui permet de laisser « une empreinte dans l'âme et le réconfort spirituel ». En effet,
l'état du chrétien doit être le réconfort spirituel, en dépit des problèmes, des douleurs, des maladies.
« Le dernier degré du réconfort – a dit le Pape – est la paix: on commence par l'émerveillement, et le ton mineur de cet émerveillement, de ce réconfort est la paix ».

Le chrétien, même dans les épreuves les plus douloureuses, ne perd jamais « la paix et la présence de Jésus » et avec « un peu de courage, nous pouvons le dire au Seigneur: "Seigneur, donne-moi cette grâce qui est l'empreinte de la rencontre avec toi: le réconfort spirituel" »; Et surtout, a-t-il souligné, « il ne faut jamais perdre la paix ». Tournons-nous vers le Seigneur, qui « a tant souffert, sur la Croix, mais qui n'a pas perdu la paix. Cette paix n'est pas la nôtre: elle ne s'achète pas et ne se vend pas ». C'est un don de Dieu que nous devons invoquer. La paix est comme « le dernier degré de ce réconfort spirituel, qui commence par l'émerveillement de la joie ». C'est pourquoi nous ne devons pas nous laisser « tromper par notre imagination ou par d'autres choses encore, qui nous conduisent à croire que ces fruits de l'imagination sont la réalité ». En effet, il est plus chrétien de « croire que la réalité ne peut pas être si belle ». Le Pape a conclu en demandant la grâce du réconfort spirituel et de la paix, qui « commence par cet émerveillement de joie en rencontrant Jésus Christ ».

Avec le Pape ont concélébré, entre autres, les salésiens don Sergio Pellini, directeur de la typographie éditrice L’Osservatore Romano, et le père Marek Kaczmarczyk, directeur commercial. Etaient présents également Domenico Nguyen Duc Nam, directeur technique, Antonio Maggiotto et Giuseppe Canesso.
Source
Dernière modification par katolik le dim. 07 avr. 2013, 19:26, modifié 3 fois.
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vendredi 5 avril 2013

Message non lu par katolik » ven. 05 avr. 2013, 19:10

vendredi 5 avril 2013
AGIR AVEC DÉTERMINATION CONTRE LES ABUS SEXUELS
Cité du Vatican, 5 avril 2013 (VIS).
Le Saint-Père a reçu ce matin en audience Mgr.Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
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Selon un communiqué de ce dicastère, le Pape a demandé à la Congrégation d'agir avec détermination sur les cas d'abus sexuels, dans la continuité de la ligne voulue par Benoît XVI, encourageant surtout les mesures de protection des mineurs, l'aide à ceux qui par le passé ont subi de telles violences, les procédures à l'encontre des coupables, et l'engagement des Conférences épiscopales dans la formulation et la mise à jour des directives nécessaires dans ce domaine si important pour le témoignage de l'Eglise et sa crédibilité.

Le Saint-Père a assuré que dans son attention et sa prière pour les personnes qui souffrent, les victimes d'abus sont présentes d'une façon particulière.
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Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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vendredi 5 avril 2013

Message non lu par katolik » ven. 05 avr. 2013, 19:25

vendredi 5 avril 2013

Messe à la Chapelle "Domus Sanctae Marthae"

Dire "Jésus" pour se sentir fort

Seul le nom de Jésus est notre salut. Lui seul peut nous sauver. Personne d'autre. Encore moins les « magiciens » modernes avec les improbables prophéties des tarots qui séduisent et trompent l'homme moderne.

Et c'est précisément sur le nom de Jésus que le Pape François a centré la réflexion proposée dans la matinée du 5 avril, vendredi de l'Octave de Pâques, au cours de la Messe célébrée dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, en présence des sediari pontificaux et des responsables, des employés et des religieux des Fatebenefratelli qui travaillent à la pharmacie du Vatican.

Le Pape a pris comme point de départ en particulier la première lecture, tirée des Actes des Apôtres (4, 1-12), pour réfléchir sur la valeur et la signification du nom de Jésus. Le passage propose l'épisode de Pierre et Jean qui, arrêtés parce qu'ils prêchaient au peuple la résurrection du Christ, furent conduits devant le Sanhédrin. A la question de savoir pourquoi ils avaient guéri l'infirme à la Porte du Temple, Pierre répondit: « Nous l'avons fait au nom de Jésus Christ ». Au nom de Jésus, a répété le Pape, en ajoutant:
« Il est le Sauveur; ce nom, Jésus. Lorsque l'on dit Jésus, c'est vraiment lui, c'est-à-dire celui qui fait des miracles. Et ce nom nous accompagne dans le cœur ».
Dans l'évangile de Jean également, a ajouté le Pape, les apôtres sont un peu en colère « parce qu'ils n'avaient rien pêché pendant toute la nuit, lorsque le Seigneur leur demanda quelque chose à manger », n'ayant rien, ils répondirent non de façon un peu brutale. Mais « lorsque le Seigneur leur dit "Jetez les filets sur la partie droite de la barque et vous trouverez", ils pensaient peut-être à la fois où le Seigneur avait dit à Pierre d'aller pêcher et lui avait répondu précisément: "Nous n'avons rien pris de toute la nuit, mais en ton nom, j'irai!" ».

En revenant ensuite aux Actes, le Pape François a expliqué que « Pierre révèle une vérité lorsqu'il dit: "Nous l'avons fait au nom de Jésus" », car il répond en étant inspiré par l'Esprit Saint. En effet, a-t-il poursuivi, « nous ne pouvons pas confesser Jésus, nous ne pouvons pas parler de Jésus, nous ne pouvons par dire quelque chose de Jésus sans l'Esprit Saint ». C'est précisément l'Esprit Saint qui « nous pousse à confesser Jésus ou à parler de Jésus ou à avoir confiance en Jésus ». Et
c'est précisément Jésus qui est proche de nous « sur le chemin de notre vie, toujours ».
Le Pape a ensuite raconté l'une des ses expériences personnelles, liées au souvenir d'un homme, père de huit enfants, qui travaille depuis trente ans à la Curie archiépiscopale de Buenos Aires. « Avant de sortir, avant d'aller faire quoi que ce soit – a-t-il dit – il chuchotait toujours tout bas: "Jésus!". Un jour, je lui ai demandé: "Mais pourquoi dis-tu toujours Jésus?". "Lorsque je dis 'Jésus', m'a répondu cet homme humble, je me sens fort, je sens que je peux travailler, car je sais qu'il est à mes côtés, qu'il veille sur moi" ». Pourtant, a souligné le Pape, cet homme n'a pas étudié la théologie: il n'a que la grâce du baptême et la force de l'Esprit ». Et « son témoignage – a confessé le Pape François – m'a fait beaucoup de bien. Le nom de Jésus. Il n'y a pas d'autre nom. Peut-être que cela nous fera du bien à tous », qui vivons dans un « monde qui nous offre tant de "sauveurs" ». Parfois, « lorsqu'il y a des problèmes – a-t-il observé – les hommes ne s'en remettent non pas à Jésus, mais à d'autres réalités », en ayant recours parfois à de soit-disant magiciens « parce qu'ils résolvent les situations » ou encore ils « consultent les tarots » pour savoir et comprendre quoi faire.
Mais ce n'est pas en ayant recours à des magiciens ou aux tarots que l'on trouve le salut: celui-ci réside « dans le nom de Jésus.
Et nous devons témoigner de cela! Il est l'unique sauveur ».

Une référence a également été consacrée au rôle de la Vierge Marie. « La Vierge – a dit le Pape – nous conduit toujours à Jésus. Invoquez la Vierge, et elle fera ce qu'Elle a fait à Cana: "Tout ce qu'il vous dira, faites-le!" ». Elle « nous conduit toujours à Jésus. Elle est la première à agir au nom de Jésus ». Enfin, le Pape a conclu en exprimant un désir: « Je voudrais qu'en ce jour, qui est un jour de la semaine de la résurrection du Seigneur, nous pensions à cela:
je m'en remets au nom de Jésus; je prie "Jésus, Jésus!" ».
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Samedi 6 Avril 2013

Message non lu par katolik » sam. 06 avr. 2013, 17:52

Samedi 6 Avril 2013

La foi ne se vend pas
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« Pour trouver les martyrs il n’est pas nécessaire d’aller aux catacombes ou au Colisée:
les martyrs sont vivants aujourd’hui dans de nombreux pays. Les chrétiens sont persécutés pour leur foi.
Dans certains pays ils ne peuvent pas porter de croix: ils sont punis s’ils le font. Aujourd’hui au XXième siècle, notre Eglise est une Eglise de martyrs ». Le Pape François a centré son homélie de la messe célébrée dans la matinée du samedi 6 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, sur le courage de témoigner de notre foi, qui ne se négocie pas et ne se vend pas au meilleur offrant. Parmi les concélébrants, le cardinal Francesco Monterisi et S.Exc. Mgr Joseph Kalathiparambil, secrétaire du Conseil pontifical pour les migrants et les personnes en déplacement. Parmi les personnes présentes, mère Laura Biondo, supérieure générale des Filles de Saint-Camille, et des religieuses des Filles de Notre-Dame de la Charité et un groupe de fidèles argentins.

Le Pape François a commencé son homélie en commentant par une boutade le passé évangélique de saint Marc (16, 9-15), qui retrace le récit des apparitions de Jésus à Marie de Magdala, aux disciples d’Emmaus et aux onze apôtres: « Quand je lis cet Évangile, je pense que Marc n’avait pas une grande sympathie pour Marie Madeleine, parce qu’il rapporte que le Seigneur avait expulsé d’elle sept démons, non? C'était une question de sympathie... ». Il a ensuite proposé une réflexion sur la foi: « Une grâce » et « un don du Seigneur » que l’on ne doit pas taire – et qui s'étend ainsi « à tous les peuples » comme le dit la collecte de la Messe – parce que « nous ne sommes pas attachés à une fantaisie » mais « à une réalité que nous avons vu et entendu ». Le Pontife a fait référence au passage des actes de apôtres (4, 13-21) proclamé dans la première lecture de la célébration. Face à l’ordre des grands prêtres et des pharisiens de ne pas parler de Jésus, Pierre et Jean – a-t-il souligné – « sont demeurés fermes dans leur foi », disant: « Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu ».

Leur témoignage, a t-il ajouté, « me fait penser à notre foi.
Et comment se porte-t-elle notre foi? Est-elle forte? Ou est-elle à la fois un peu à l’eau de rose, une foi comme-ci comme-ça?
Quand surviennent des difficultés sommes-nous courageux comme Pierre ou un peu tiède? ». Pierre, a affirmé le Pape François, nous enseigne que la foi ne se négocie pas. Dans l’histoire du peuple de Dieu a toujours existé cette tentation: amputer un peu de foi », peut-être « seulement un peu ». Mais « la foi – a t-il expliqué – est ainsi, comme nous la récitons dans le Credo ». Ainsi faut-il dépasser « la tentation d'être un peu ‘comme ils font tous’. De ne pas être trop trop rigides », parce que c’est précisément « de là que commence un chemin qui finit dans l'apostasie ». En effet « lorsque nous commençons à amputer la foi, ou négocier la foi, à aller presque jusqu’à la vendre au meilleur offrant, nous entreprenons le chemin de l'apostasie, de l’absence de fidélité au Seigneur ». Mais justement l’exemple de Pierre et de Jean nous aide, nous donne de la force ». Tout comme celle des martyrs dans l’histoire de l’Eglise. Ce sont ceux « qui disent ‘nous ne pouvons nous taire’, comme Pierre et Jean. Et cela nous donne de la force à nous qui, quelquefois, avons la foi un peu faible. Cela nous donne la force pour aller de l’avant dans la vie avec cette foi que nous avons reçu, cette foi qui est le don que le Seigneur donne à tous les peuples ».

Le pape a conclu en proposant une prière quotidienne:
« Seigneur, merci beaucoup pour notre foi. Veille sur ma foi, fait la grandir. Que ma foi soit forte, courageuse. Et aide-moi dans les moments où comme Pierre et Jean, je dois la rendre publique. Donne-moi le courage ».
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