Jour après jour, les paroles de notre Pape François

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Vendredi 12 Avril 2013

Message non lu par katolik » ven. 12 avr. 2013, 18:22

Vendredi 12 Avril 2013
Une histoire de salut
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« Le centre de notre foi n'est pas seulement un livre, mais une histoire de salut et surtout une Personne, Jésus Christ, Parole de Dieu faite chair ». C'est ce qu'a dit le Pape aux membres de la Commission pontificale biblique reçus en audience dans la matinée du vendredi 12 avril, dans la Salle des Papes, au terme de l'assemblée plénière consacrée cette année au thème: inspiration et vérité de la Bible.

Dans son discours, le Pape François a également souligné que
« les textes inspirés par Dieu ont été confiés à la Communauté des croyants, à l'Eglise du Christ, pour nourrir la foi et guider la vie de charité ».
Pour sa part, le président, S.Exc. Mgr Müller, en présentant les travaux au Pape, a souligné certains défis: l'un de ceux-ci – a-t-il expliqué – « découle du fait que certaines textes semblent pleins de violence. Les lecteurs chrétiens sont effrayés et désorientés par de tels textes, tandis que certains lecteurs non chrétiens accusent le christianisme de professer et de diffuser une religion pleine de violence ».

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Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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Samedi 13 Avril 2013

Message non lu par katolik » sam. 13 avr. 2013, 18:52

Samedi 13 Avril 2013

Pas de murmures, pas de crainte

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Pour résoudre les problèmes de la vie quotidienne, il faut regarder la réalité en face, prêts, comme le gardien de but d’une équipe de football, à arrêter le ballon d’où qu’il vienne. Et sans céder à la peur ou à la tentation de se plaindre, car
Jésus est toujours aux côtés de chaque homme, même et surtout pendant les moments les plus difficiles.
C’est ce qu’a dit le Pape François au cours de la Messe célébrée, dans la matinée du samedi 13 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae.

Parmi les personnes présentes se trouvaient le directeur des services de sécurité et de protection civile, M. Domenico Giani, avec sa famille, des agents du corps de la gendarmerie et des pompiers, la mère de Mgr Alfred Xuereb et plusieurs porteurs de handicap qui participent à un congrès au Vatican.

Dans le passage des Actes des apôtres (6, 1-7), proclamé dans la première lecture, «il y a une partie – a expliqué le Pape – de l’histoire des premiers jours de l’Eglise: l’Eglise grandissait, le nombre des disciples augmentait», mais «à ce moment les problèmes commencent». En effet, «ceux de langue grecque murmurent contre ceux de langue juive» car dans l’assistance quotidienne on négligeait les veuves. «La vie — a-t-il poursuivi — n’est pas toujours tranquille et belle» et «la première chose qu’ils font est de murmurer, de parler l’un contre l’autre: “Mais, regarde, il y a ça …”. Mais cela ne mène à aucune solution, cela ne donne pas de solution».

En revanche, «les apôtres,avec l’assistance de l’Esprit Saint, ont bien réagi. Ils ont convoqué le groupe des disciples et ils ont parlé. C’est le premier pas:
quand il y a des difficultés, il faut bien les regarder, les affronter et en parler. Il ne faut jamais les cacher. La vie est ainsi. Il faut prendre la vie comme elle vient, non comme nous voulons qu’elle vienne».
C’est «un peu — a dit le Pape François en reprenant une métaphore qui lui est chère — comme le gardien de but de l’équipe, non?, qui prend le ballon d’où il vient. Cela est la réalité». Les apôtres, donc, «ont parlé entre eux et ont fait une belle proposition, une proposition révolutionnaire, parce qu’ils ont dit: “Mais nous sommes les apôtres, ceux que Jésus a choisis”. Mais cela ne suffit pas. Ils se sont rendus compte que leur premier devoir était la prière et le service de la Parole. “Et pour l’assistance quotidienne aux veuves nous devons faire une autre chose”». Ainsi, «ils ont décidé de créer les diacres».

«Une décision — a ajouté le Pape — un peu risquée à ce moment. Mais l’Esprit Saint les a poussés à faire cela. Ils l’ont fait. Ils ont choisi les diacres, décidés. Ils n’ont pas dit: “Allons, nous verrons demain, patience”. Non, non. Ils ont pris la décision et le final est très beau: “Et la Parole de Dieu se diffusait et le nombre des disciples à Jérusalem se multipliait considérablement”. Cela est beau.
Quand il y a des problèmes, il faut les affronter et le Seigneur nous aidera à les résoudre».
Ainsi «nous devons pas avoir peur des problèmes. Jésus lui-même dit à ses disciples: c’est moi, n’ayez pas peur, c’est moi! Toujours. Avec les difficultés de la vie, avec les problèmes, avec les nouvelles choses que nous devons affronter: le Seigneur est là.
Nous pouvons nous tromper, véritablement, mais Il est toujours près de nous et il dit: tu t’es trompé, reprend le bon chemin».
Un problème, a dit le Pape, ne se résout pas si on se limite à dire «cela ne me plaît pas» et si l’on commence «à murmurer ou à parler». Et ce n’est pas une bonne attitude de truquer la vie, de maquiller la vie. Non, non. La vie est comme elle est. Elle est la réalité. Elle est comme Dieu veut qu’elle soit ou que Dieu permet qu’elle soit. Mais elle est comme elle est, et nous devons la prendre comme elle est.
L’ Esprit du Seigneur nous donnera la solution des problèmes».
«Dans l’ Évangile aussi — a expliqué le Pape en commentant le passage de saint Jean qui vient d’être lu (6, 16-21) — il se passe quelque chose de semblable. Les disciples étaient très contents car ils avaient vu que ces cinq pains ne finissaient plus. Ils ont donné à manger à beaucoup de personnes. Ils se sont dirigés vers l’autre rive, avec le bateau, et un vent fort s’est levé: la mer s’agite et ils ont un peu peur. Ils sont en difficulté et le Seigneur vient pour les aider. Ils s’effrayent un peu et Lui leur dit: “N’ayez pas peur, c’est moi!”. Telle est la parole de Jésus, toujours: dans les difficultés, dans les moments sombres, dans les moments où tout est obscur et que nous ne savons pas quoi faire, même quand l’obscurité règne dans notre âme. La vie est ainsi. Aujourd’hui elle est ainsi, avec cette obscurité. Mais le Seigneur est là. N’ayez pas peur!
N’ayons pas peur des difficultés, n’ayons pas peur quand notre cœur est triste, dans l’obscurité! Prenons les choses comme elles viennent, avec l’Esprit du Seigneur et l’aide de l’Esprit Saint. Et ainsi allons de l’avant, en sécurité sur un juste chemin».
Le Pape François a conclu son homélie par une invitation à demander «au Seigneur cette grâce: ne pas avoir peur, ne pas truquer la vie» pour être capables de «prendre la vie comme elle vient et chercher à résoudre les problèmes comme l’ont fait les apôtres. Et chercher aussi la rencontre avec Jésus qui est toujours à nos côtés, dans les moments les plus sombres de la vie».
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Dimanche 14 avril 2013

Message non lu par katolik » lun. 15 avr. 2013, 5:06

Dimanche 14 avril 2013
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HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS à la Basilique Saint-Paul-hors-les-murs
Chers frères et sœurs !
C’est une joie pour moi de célébrer l’Eucharistie avec vous dans cette Basilique. Je salue l’Archiprêtre, le Cardinal James Harvey, et je le remercie pour les paroles qu’il m’a adressées ; je salue et remercie également les différentes institutions qui font partie de cette Basilique, ainsi que vous tous. Nous sommes sur la tombe de Saint Paul, un humble et grand Apôtre du Seigneur, qui l’a annoncé par la parole, lui a rendu témoignage par le martyre et l’a adoré de tout son cœur. Voilà justement les trois verbes sur lesquels je voudrais réfléchir à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons écoutée :
annoncer, témoigner, adorer.
1 Dans la première lecture, la force de Pierre et des autres Apôtres impressionne. À l’injonction de se taire, de ne plus enseigner au nom de Jésus, de ne plus annoncer son Message, ils répondent avec clarté : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Et le fait d’être flagellés, de subir des outrages et d’être emprisonnés ne les freine pas non plus. Pierre et les Apôtres annoncent avec courage, en toute vérité, ce qu’ils ont reçu, l’Évangile de Jésus. Et nous ?
Sommes-nous capables de porter la Parole de Dieu dans nos milieux de vie ? Savons-nous parler du Christ, de ce qu’il représente pour nous, en famille, avec les personnes qui partagent notre vie quotidienne ?
La foi naît de l’écoute, et se raffermit dans l’annonce.

2 Mais faisons un pas en avant : l’annonce de Pierre et des Apôtres n’est pas faite seulement de paroles, mais la fidélité au Christ touche leur vie, qui est changée, qui reçoit une nouvelle direction, et c’est justement par leur vie qu’ils rendent témoignage à la foi et à l’annonce du Christ. Dans l’Évangile, Jésus demande à Pierre par trois fois de paître son troupeau et de le paître par son amour, et il lui prophétise : « Quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller » (Jn 21, 18). C’est une parole adressée surtout à nous Pasteurs :
nous ne pouvons pas paître le troupeau de Dieu si nous n’acceptons pas d’être conduits par la volonté de Dieu là aussi où nous ne voudrions pas,
si nous ne sommes pas prêts à témoigner du Christ par le don de nous-mêmes, sans réserve, sans calculs, quelquefois au prix de notre vie. Mais cela vaut pour tous : l’Évangile doit être annoncé et témoigné. Chacun de nous devrait se demander : Comment moi, je témoigne du Christ par ma foi ? Ai-je le courage de Pierre et des autres Apôtres de penser, de choisir et de vivre en chrétien, dans l’obéissance à Dieu ? Le témoignage de la foi a certainement plusieurs formes, comme dans une grande fresque, où il y a une variété de couleurs et de nuances ; toutes cependant sont importantes, mêmes celles qui n’apparaissent pas. Dans le grand dessein de Dieu, chaque détail est important, même ton témoignage et le mien, humbles et petits, même le témoignage caché de celui qui vit avec simplicité sa foi dans le quotidien des relations de famille, de travail, d’amitié. Il y a les saints de tous les jours, les saints « cachés », une sorte de « classe moyenne de la sainteté », comme le disait un auteur français, cette « classe moyenne de la sainteté » dont nous pouvons tous faire partie. Mais en diverses parties du monde, il y a aussi des personnes qui souffrent, comme Pierre et les Apôtres, à cause de l’Évangile ; il y a des personnes qui donnent leur vie pour rester fidèles au Christ par un témoignage marqué par le prix du sang. Souvenons-nous en bien tous : on ne peut pas annoncer l’Évangile de Jésus sans le témoignage concret de la vie. Qui nous écoute et nous voit doit pouvoir lire à travers nos actions ce qu’il écoute de notre bouche et rendre gloire à Dieu ! Me vient à l’esprit en ce moment un conseil que saint François d’Assise donnait à ses frères : prêchez l’Évangile et, si c’était nécessaire, aussi par les paroles. Prêcher par la vie : le témoignage.
L’incohérence entre ce que disent les fidèles et les pasteurs, et ce qu’ils font, entre leur parole et leur façon de vivre mine la crédibilité de l’Église.
3 Mais tout cela est possible seulement si nous reconnaissons Jésus Christ, car c’est lui qui nous a appelés, qui nous a invités à parcourir son chemin, qui nous a choisis.
Il est possible d’annoncer et de témoigner seulement si nous sommes proches de lui,
exactement comme Pierre, Jean et les autres disciples, dans le passage de l’Évangile d’aujourd’hui, sont autour de Jésus ressuscité ; il y a une proximité quotidienne avec lui, et ils savent bien qui il est, ils le connaissent. L’évangéliste souligne que « personne n’osait lui demander : “qui es-tu ?” Ils savaient que c’était le Seigneur » (Jn 21, 12). Et c’est un point important pour nous : vivre une relation intense avec Jésus, une intimité de dialogue et de vie, pour ainsi le reconnaître comme “le Seigneur”. L’adorer ! Le passage de l’Apocalypse que nous avons écouté nous parle de l’adoration : la multitude d’anges, toutes les créatures, les êtres vivants, les anciens, se prosternent en adoration devant le Trône de Dieu et l’Agneau immolé, qui est le Christ, à qui vont la louange, l’honneur et la gloire (cf. Ap 5, 11-14). Je voudrais que nous nous posions tous cette question :
Toi, moi, adorons-nous le Seigneur ? Allons-nous à Dieu seulement pour demander, pour remercier, ou allons-nous à lui aussi pour l’adorer ?
Que veut dire alors adorer Dieu ? Cela signifie apprendre à rester avec lui, à nous arrêter pour dialoguer avec lui, en sentant que sa présence est la plus vraie, la meilleure, la plus importante de toutes. Chacun de nous, dans sa propre vie, de manière inconsciente et peut-être parfois sans s’en rendre compte, a un ordre bien précis des choses qu’il retient plus ou moins importantes. Adorer le Seigneur veut dire lui donner la place qu’il doit avoir ; adorer le Seigneur veut dire affirmer, croire, non pas simplement en paroles, que lui seul guide vraiment notre vie ;
adorer le Seigneur veut dire que devant lui nous sommes convaincus qu’il est le seul Dieu, le Dieu de notre vie, le Dieu de notre histoire.
4 Cela a une conséquence dans notre vie : se dépouiller de beaucoup d’idoles petites et grandes que nous avons, et dans lesquelles nous nous réfugions, dans lesquelles nous cherchons et plaçons bien des fois notre sécurité. Ce sont des idoles que nous tenons souvent cachées ; elles peuvent être l’ambition, le carriérisme, le goût du succès, le fait de se mettre soi-même au centre, la tendance à dominer les autres, la prétention d’être les seuls maîtres de notre vie, quelques péchés auxquels nous sommes attachés, et beaucoup d’autres. Ce soir, je voudrais qu’une question résonne dans le cœur de chacun de nous et que nous y répondions avec sincérité :
ai-je pensé, moi, à cette idole cachée que j’ai dans ma vie et qui m’empêche d’adorer le Seigneur ? Adorer c’est se dépouiller de nos idoles mêmes les plus cachées, et choisir le Seigneur comme le centre, comme la voie royale de notre vie.
Chers frères et sœurs, le Seigneur nous appelle chaque jour à le suivre avec courage et fidélité ; il nous a fait le grand don de nous choisir comme ses disciples ; il nous invite à l’annoncer avec joie comme le Ressuscité, mais il nous demande de le faire par la parole et par le témoignage de notre vie, dans le quotidien. Le Seigneur est l’unique, l’unique Dieu de notre vie et il nous invite à nous dépouiller des nombreuses idoles et à l’adorer lui seul.
Annoncer, témoigner, adorer. Puissent la Bienheureuse Vierge Marie et l’Apôtre Paul nous aider sur ce chemin et intercéder pour nous.
Ainsi soit-il.
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lundi matin, 15 avril 2013

Message non lu par katolik » lun. 15 avr. 2013, 20:00

lundi matin, 15 avril 2013
La calomnie tue

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La calomnie détruit l'œuvre de Dieu, car elle naît de la haine. Elle est fille du « père du mensonge » et veut anéantir l'homme, en l'éloignant de Dieu.
La calomnie est un vent léger, chantait Basile dans le Barbier de Séville, pour le Pape François c'est un vent puissant. C'est ce qu'il a dit lundi matin, 15 avril, au cours de la traditionnelle Messe, célébrée dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae. Parmi les personnes présentes, les employés et les responsables des Services de téléphone et du Service internet du Gouvernorat de la Cité du Vatican, guidés par le père Fernando Vérgez Alzaga, directeur de la Direction des Télécommunications du Gouvernorat (qui a concélébré) et des membres de la famille du cardinal argentin Eduardo Francisco Pironio, décédé en 1998.

La calomnie est vieille comme le monde et on en trouve des références déjà dans l'Ancien Testament. Il suffit de penser à l'épisode de la reine Jézabel avec la vigne de Naboth, ou à celui de Suzanne avec les deux juges. Lorsque l'on ne pouvait pas obtenir quelque chose « en empruntant une voie juste, une voie sainte », on utilisait la calomnie, qui détruit. « Cela nous fait penser – a commenté le Pape – que nous sommes tous pécheurs: tous. Nous avons péché. Mais la calomnie est une autre chose ». C'est un péché, mais c'est quelque chose de plus, parce qu'elle « veut détruire l'œuvre de Dieu et naît de quelque chose de très méchant: elle naît de la haine. Et c'est Satan qui crée la haine ».
Mensonge et calomnie vont de pair parce qu'ils ont besoin l'un de l'autre pour aller de l'avant.
Et sans aucun doute, a ajouté le Pape
« là où il y a calomnie, il y a Satan,
précisément lui ». Le Pape François a ensuite pris le psaume 118 de la liturgie du jour pour expliquer l'état d'âme du juste calomnié: « Que des princes tiennent séance et parlent contre moi, ton serviteur médite tes volontés. Ton témoignage, voilà mes délices ». Le juste, dans ce cas est Etienne, le protomartyr auquel faisait référence la première lettre tirée des Actes des apôtres. Etienne « regarde le Seigneur et obéit à la loi ». Il est le premier d'une longue série de témoins du Christ qui ont constellé l'histoire de l'Eglise. Non seulement par le passé, mais également de nos jours, il y a de nombreux martyrs. « Ici à Rome – a ajouté le Saint-Père – nous avons tant de témoignages de martyrs, en commençant par Pierre. Mais le temps des martyrs n'est pas fini: aujourd'hui aussi,
nous pouvons dire, en vérité, que l'Eglise a plus de martyrs qu'à l'époque des premiers siècles ».
En effet, l'Eglise « a de nombreux hommes et femmes qui sont calomniés, qui sont persécutés, qui sont tués en haine de Jésus, en haine de la foi ». Certains sont tués parce qu'ils « enseignent le catéchisme », d'autres parce qu'ils « portent la croix ».
La calomnie trouve une place dans tant de pays, où les chrétiens sont persécutés.
« Ce sont nos frères et sœurs – a-t-il souligné – qui aujourd'hui souffrent, en cette époque de martyrs. Nous devons penser à cela ».

Le Pape a ensuite fait remarquer que notre époque est caractérisée par « plus de martyrs que celle des premiers siècles. Persécutés par la haine: c'est précisément le démon qui sème la haine chez ceux qui accomplissent les persécutions ».

En parlant encore de saint Etienne, le Pape a rappelé que c'était l'un des diacres ordonnés par les apôtres. « Il se révèle plein de grâce et de puissance – a-t-il ajouté – et il accomplissait de grands prodiges, de grands signes chez le peuple, et transmettait l'Evangile. Alors, certains se sont mis à parler avec lui à propos de Jésus, pour savoir si Jésus était le Messie ou pas ». Mais cette discussion devint impétueuse et ceux qui « discutaient avec lui ne réussissaient pas à résister à sa puissance, à sa sagesse, à sa science ». Et qu'ont-ils fait? s'est demandé le Pape. Au lieu de lui demander des explications, ils sont passés à la calomnie pour le détruire. « Etant donné que la lutte correcte ne les satisfaisait pas – a-t-il dit – la lutte entre personnes bonnes, ils ont emprunté la voie de la lutte vile: la calomnie ». Ils ont trouvé de faux témoins, qui dirent: « Celui-ci ne fait que parler contre ce lieu, contre la Loi de Moïse, contre ceci, contre cela ». Ils avaient fait la même chose avec Jésus.

A notre époque caractérisée par « de nombreuses turbulences spirituelles », le Pape a invité à réfléchir sur une icône médiévale de la Vierge. La Vierge qui « couvre de son manteau le peuple de Dieu ». La première antienne latine de la Vierge Marie elle aussi est Sub tuum presidium. « Nous prions la Vierge pour qu'elle nous protège – a-t-il affirmé – et
dans les temps de turbulences spirituelles la place la plus sûre est sous le manteau de la Vierge ».
C'est en effet la mère qui prend soin de l’Église. Et en ce temps de martyrs, elle est un peu la protagoniste de la protection: c'est la maman ».

Le Pape a ensuite invité à avoir confiance en Marie, à lui adresser la prière, qui commence par « Sous ta protection », et à rappeler cette antique antienne où « de son manteau elle couvre son peuple: c'est la maman ». C'est la chose la plus utile en ce temps de « haine, en ce temps de persécution, en ce temps de turbulences spirituelles », parce que – a-t-il conclu – « l'endroit le plus sûr est sous le manteau de la Vierge »
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Dernière modification par katolik le mar. 16 avr. 2013, 5:00, modifié 1 fois.
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par Anna » lun. 15 avr. 2013, 20:41

Le pape François a affirmé lundi qu'il y a davantage de martyrs chrétiens aujourd'hui que dans les premiers siècles de l'Eglise, affirmant qu'ils sont principalement victimes de la calomnie, "oeuvre de Satan".

Dans sa messe quotidienne dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, le pape est revenu avec insistance sur les martyrs chrétiens qu'il avait évoqués la veille lors de l'Angelus devant 80.000 personnes rassemblées sur la place Saint-Pierre.

"Le temps des martyrs n'est pas fini. Nous pouvons même dire que l'Eglise a plus de martyrs que dans ses premiers siècles (d'existence, ndlr). L'Eglise a tant d'hommes et de femmes qui sont calomniés, qui sont persécutés, qui sont massacrés par haine de Jésus: l'un est assassiné parce qu'il enseigne le catéchisme, un autre parce qu'il porte la Croix. Dans tant de pays, on les calomnie, on les persécute, ce sont nos frères et soeurs qui souffrent en ce temps des martyrs", a-t-il martelé.

Parlant devant les employés des services téléphoniques du Vatican, le pape a fustigé notamment "la calomnie, oeuvre de Satan", dont sont victimes selon lui les chrétiens.
"Nous sommes, a-t-il expliqué, tous pécheurs. Mais la calomnie est une autre chose! La calomnie veut détruire l'oeuvre de Dieu dans les personnes! La calomnie nait d'une chose très mauvaise! Elle utilise le mensonge pour aller de l'avant! N'en doutons pas! La calomnie est pire qu'un péché, elle est l'expression directe de Satan!"
François a encore demandé à la Vierge Marie de "protéger les chrétiens en ce temps de turbulences spirituelles".

Selon plusieurs études publiées ces derniers mois, les chrétiens de toutes confessions sont les fidèles les plus persécutés dans le monde. C'est notamment vrai dans le monde musulman en raison de la montée du fondamentalisme islamiste. Mais d'autres types de discriminations et de violences existent, par exemple d'extrémistes hindouistes à l'égard de la minorité chrétienne en Inde.
Prouve que tu existes. Résiste !

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mardi 16 avril 2013

Message non lu par katolik » mar. 16 avr. 2013, 18:30

Mardi 16 avril 2013
L’Esprit ne se domestique pas

Célébration offerte à Benoît XVI le jour de son anniversaire
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«Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Benoît XVI. Nous offrons la Messe pour lui, pour que le Seigneur soit avec lui, le réconforte et lui donne beaucoup de consolation ».
Au début de la célébration eucharistique présidée mardi 16 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, la première pensée du Pape François est allée à son prédécesseur le jour de son quatre-vingt-sixième anniversaire. Tandis que l’homélie a été l’occasion de mettre en garde ceux qui se laissent séduire par la tentation d’opposer résistance à l’Esprit Saint. « L’Esprit – a-t-il souligné avec une douce fermeté – ne se domestique pas ! ».

Ce n’est pas un hasard si le Pape s’est référé au Concile Vatican II, qui – a-t-il dit – « a été une œuvre belle de l’Esprit Saint. Pensez au Pape Jean XXIII : il semblait un bon curé et il a été obéissant à l’Esprit Saint », en réalisant ce que voulait l’Esprit. « Mais après cinquante ans – s’est-il demandé – avons-nous fait tout ce que nous a dit l’Esprit Saint dans le Concile », dans cette « continuité dans la croissance de l’Eglise qu’a été le Concile ? ».

«Non» a-t-il répondu. « Nous fêtons cet anniversaire » – a expliqué le Pape – en érigeant une sorte de « monument » au Concile, mais nous nous inquiétons surtout « qu’il ne nous dérange pas. Nous ne voulons pas changer ». Et même, « il y a plus :
certaines voix veulent revenir en arrière. Cela s’appelle “être des nuques raides”, cela s’appelle vouloir “domestiquer l’Esprit Saint”, cela s’appelle être “des cœurs lents et sans intelligence”».
Le Pape s’est appuyé sur la première lecture, tirée des Actes des apôtres (7, 51- 8, 1a ). «Les mots d’Etienne – a-t-il commencé – sont forts : “Nuques raides, oreilles et cœurs incirconcis, toujours vous résistez à l'Esprit Saint ! Tels furent vos pères, tels vous êtes ! Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils point persécuté ? Ils ont tué ceux qui prédisaient la venue du Juste, celui-là même que maintenant vous venez de trahir et d'assassiner”. Les prophètes “vous les avez tués”, puis vous leur avez fait une belle tombe, un monument, non ? – je ne sais pas si cela se dit exactement ainsi – puis vous les avez vénérés, mais après les avoir tués. Voilà comment se manifeste cette résistance à l’Esprit Saint. Jésus lui-même, avec un peu plus de douceur, le dit, avec plus de gentillesse, aux disciples d’Emmaüs : “O cœurs sans intelligence, lents à croire à tout ce qu'ont annoncé les Prophètes!”».

Parmi nous également, a ajouté le Pape, se manifeste une telle résistance à l’Esprit Saint. Plus encore, « pour le dire clairement,
l’Esprit Saint nous dérange. Parce qu’il nous pousse – a-t-il expliqué – il nous fait marcher, il pousse l’Eglise à aller de l’avant.
Et nous sommes comme Pierre lors de la transfiguration : “Ah, qu’il est beau d’être ici tous ensemble !” Mais qu’il ne nous dérange pas. Nous voulons que l’Esprit Saint nous endorme. Nous voulons domestiquer l’Esprit Saint. Et cela ne va pas. Parce qu’il est Dieu et c’est lui ce vent qui va et qui vient, sans que l’on sache d’où. C’est la force de Dieu ; c’est ce qui nous donne le réconfort et la force d’aller de l’avant. Mais aller de l’avant ! Et cela nous dérange. Le confort est plus agréable. Vous pourriez dire : “Mais, mon père, cela était vrai à l’époque. A présent nous sommes tous contents avec l’Esprit Saint”. Non, ce n’est pas vrai ! Cette tentation existe encore aujourd’hui », comme le démontre justement l’expérience de la réception du Concile Vatican II.

«Dans notre vie personnelle aussi, dans la vie privée – a poursuivi le Pape – il arrive la même chose :
l’Esprit nous pousse à prendre une route plus évangélique, et nous : “Mais non, les choses vont bien ainsi, Seigneur...”».
D’où l’exhortation conclusive : « ne pas opposer de résistance à l’Esprit Saint ». Parce que « c’est l’Esprit qui nous rend libres, avec cette liberté de Jésus, avec cette liberté des enfants de Dieu !
Ne pas opposer de résistance à l’Esprit Saint : telle est la grâce que je voudrais que nous demandions tous au Seigneur ;
la docilité à l’Esprit Saint, à cet Esprit qui vient à nous et nous fait aller de l’avant sur la route de la sainteté, cette sainteté si belle de l’Eglise. La grâce de la docilité à l’Esprit Saint».

A la célébration ont participé, entre autres, les membres de la présidence et de différents bureaux centraux du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican – guidés par le cardinal-président Giuseppe Bertello et par l’évêque-secrétaire général Giuseppe Sciacca, qui ont concélébré — avec la direction de la Comptabilité de l’Etat, avec son directeur Antonio Chiminiello. Parmi les concélébrants se trouvaient aussi le patriarche de Jérusalem des Latins, S.B. Fouad Twal, reçu hier en audience par le Pape.
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Mac
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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par Mac » mar. 16 avr. 2013, 23:16

Juste pour dire Merci Katolic :coeur: :)

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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par katolik » mer. 17 avr. 2013, 13:43

Mac a écrit :Juste pour dire Merci Katolic :coeur: :)
Merci beaucoup Mac pour ce message bien sympathique !
Que le Seigneur vous bénisse Image
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mercredi 17 Avril 2013

Message non lu par katolik » jeu. 18 avr. 2013, 4:51

mercredi 17 Avril 2013
LE CHRIST EST NOTRE INTERCESSEUR
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Cité du Vatican, 17 avril 2013 (VIS).

Ce matin Place St.Pierre, le Pape François a tenu l'audience générale devant 50.000 personnes, consacrant sa catéchèse à la signification de l'Ascension. Soulignant qu'il s'agit du point culminant de son existence terrestre, il a rappelé que le Credo précise que Jésus est monté aux cieux pour siéger à la droite du Père. Quels effets ceci a-t-il dans notre vie?: "Alors qu'il marche vers Jérusalem, où va s'accomplir son détachement de cette vie, Jésus entrevoit le Ciel qui l'attend mais sait que le retour à la gloire du Père passe par la croix, par l'obéissance au dessein d'amour que Dieu a pour l'humanité...
Nous aussi devons être conscients dans notre vie de chrétiens de ce que gagner la gloire de Dieu implique une fidélité quotidienne à sa volonté, parfois faite de sacrifices ou de renonciations".
"Un premier point important: Jésus est le seul et éternel Prêtre qui, par sa passion a connu la mort, est ressuscité puis monté aux cieux. Auprès du Père il est notre intercesseur, notre avocat comme le dit Jean dans sa première épître. Qu'il est beau d'entendre cela! Lorsque quelqu'un va au tribunal la première chose qu'il fait est de trouver un avocat. Nous nous en avons qui nous défend toujours des assauts du malin, de nous mêmes et de nos péchés.
N'ayons pas peur d'aller vers lui et demander pardon, à demander sa bénédiction, sa miséricorde. Il pardonne toujours et nous défend toujours.
Ne l'oubliez pas! L’Ascension nous fait connaître cette réalité consolatrice: Dans le Christ, vrai Dieu et vrai homme, notre humanité a été amenée à Dieu. Il nous a ouvert la voie et comme un chef de cordée parvenu au sommet, il nous guide vers le but.
En lui confiant notre vie et en nous laissant guider nous sommes assurés d'être en de bonnes mains".
Luc rapporte qu'après avoir vu le Maître monter aux cieux, les apôtres retournèrent remplis de joie à Jérusalem."N'est-ce pas étrange? Généralement lorsqu'on est séparé de qui nous est cher, en particulier par la mort, c'est la tristesse qui prévaut...car nous ne pourrons plus jouir de leur présence. En l'occurrence l'évangéliste décrit la profonde joie des apôtres. C'est qu'avec le regard de la foi ils ont compris que, soustrait à leur vue, Jésus demeure parmi eux, qu'il ne les abandonne pas et que dans la gloire du Père il les soutient, les guide et intercède pour eux". En ouverture des Actes, Luc décrit l'Ascension de manière à "souligner combien c'est l'anneau reliant la vie terrestre de Jésus à celle de l’Église... Il invite à partir de la contemplation de la seigneurie de Jésus pour trouver la force de témoigner de l’Évangile au quotidien.
Contempler et agir, Ora et Labora, comme l'enseigne saint Benoît, sont tous deux nécessaires à la vie du chrétien.
L’Ascension ne marque pas l'absence de Jésus mais nous montre qu'il est vivant parmi nous d'une manière nouvelle, non plus en un lieu précis de ce monde mais dans la seigneurie divine qui couvre le temps et l'espace en chacun de nous. Ayant cet avocat qui nous attend et nous défend, nous ne sommes jamais seuls dans la vie.
Le Seigneur crucifié et ressuscité nous guide, chacun de nous comme tous nos frères et sœurs qui...dans leur vie de famille ou au travail, dans leurs problèmes et difficultés, joies et espoirs, vivent jour après jour la foi en apportant au monde la seigneurie de l'amour divin, du Ressuscité qui est au Ciel notre avocat".
Ensuite, le Pape a notamment salué les membres de la Conférence épiscopale d'Angleterre et Pays de Galles, les pèlerins venus de Varsovie pour le 75 anniversaire de la canonisation de saint André Bobola, un des patrons de la Pologne, jésuite et martyr: Il a offert sa vie, a dit le Saint-Père, "pour la foi, pour la réconciliation et l'unité des chrétiens. Puisse son intercession accorder à l'Eglise l'unité et la paix, qui sont des dons de Dieu".
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Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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Jeudi 18 Avril 2013

Message non lu par katolik » jeu. 18 avr. 2013, 19:02

Jeudi 18 Avril 2013
Messe du Pape à Sainte-Marthe
Dieu est une personne
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Parler avec Dieu est comme parler avec des personnes : le Père, le Fils, l’Esprit Saint. Parce que notre Dieu est ainsi, un et trine ; ce n’est pas un dieu indéfini et diffus, comme un « spray » répandu un peu partout.
Tel est, de façon synthétique, le sens de la réflexion proposée par le Pape François dans l’homélie prononcée au cours de la Messe célébrée ce matin, jeudi 18 avril, à la Domus Sanctae Marthae, à laquelle ont participé les dirigeants et les agents de l’Inspectorat de la Sécurité publique auprès du Vatican.

Avec le Pape ont concélébré, entre autres, Leurs Excellences NN.SS. Angelo Becciu, substitut de la secrétairerie d’Etat, et Lorenzo Baldisseri, secrétaire de la Congrégation pour les évêques ; Charles Scicluna, auxiliaire de Malte, et Flavio Roberto Carraro, évêque émérite de Vérone; ainsi que Mgr José Bettencourt, chef du protocole de la secrétairerie d’Etat, Mgr Assunto Scotti, chef de service de la première section de la secrétairerie d’Etat, et Mgr Giuseppe Saia, coordinateur national des aumôniers de la Police d’Etat italienne. Le rite a été dirigé par Mgr Guillermo Karcher, cérémonier pontifical.

En conclusion de la Messe, après la prière à l’archange saint Michel, patron de la Police italienne, le Pape a voulu remercier les personnes présentes « pour le service que vous accomplissez dans la société. Un service difficile ; un service pour le bien commun, pour la paix commune. Un service qui est dangereux, aussi, pour la vie. Un service qui – comme nous avons demandé à l’archange saint Michel – exige droiture d’esprit, volonté vigoureuse, honnêteté dans les relations et sérénité. Merci beaucoup pour le service que vous rendez. Que le Seigneur vous accorde de nombreuses bénédictions ».
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Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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Vendredi 19 Avril 2013

Message non lu par katolik » ven. 19 avr. 2013, 18:43

Vendredi 19 Avril 2013
Une Église libérée de l'idéologie
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Les homélies quotidiennes du pape François, et son langage simple et direct, continuent de susciter un vif intérêt. Le Saint-Père qui réside toujours à la Maison Sainte-Marthe, a choisi d’inviter les employés du Vatican à assister, par petits groupes, à tour de rôle, à sa messe quotidienne, à 7h, dans la petite chapelle de la résidence. Une manière de faire connaissance avec ceux qui travaillent au service du Siège apostolique et de leur proposer une catéchèse.
L'idéologie falsifie l’Évangile et menace également l’Église.
C'est pourquoi le Pape François, au cours de la célébration de la Messe de ce matin, vendredi 19 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, a demandé de
prier « afin que le Seigneur libère l’Église de toute interprétation idéologique ».
La voix de Jésus – a expliqué le Pape – « nous dit quelque chose et touche précisément notre cœur. Elle passe par notre esprit et va droit au cœur » pour chercher à convertir l'homme. Il s'agit donc d'une parole adressée au cœur, « parce que c'est une parole d'amour, c'est une parole belle et elle porte l'amour, elle nous fait aimer ».

Elle peut ainsi entrer dans les cœurs et changer les vies.
La voix de Jésus passe par nos intelligences et va au cœur car Jésus – a-t-il dit - veut nous convertir.
Commentant les lectures de la messe, le pape François a critiqué les docteurs qui ne répondent que par leur cerveau, les grands idéologues qui coupent la route de l’amour et de la beauté. Quand l'idéologie entre dans l’Église –a-t-il lancé - quand l'idéologie entre dans l’intelligence de l’Évangile, on ne comprend plus rien.

Le souverain pontife a fustigé le moralisme de ceux qui prétendent n’utiliser de l’ Évangile que ce qu’ils comprennent avec leur intelligence, les idéologues qui falsifient l’ Évangile et qui finissent par être des intellectuels sans talent, des moralistes sans bonté qui ne comprennent rien à la beauté.
Toute interprétation idéologique, de n'importe quel côté qu'elle vienne, est une falsification de l' Évangile – a-t-il insisté.
Les Saints au contraire sont ceux qui font progresser l’ Église. Ils ont pris le chemin de la conversion, de l’humilité, de l’amour, du cœur, le chemin de la beauté.
Et le pape François a demandé que l’on prie pour que le Seigneur libère l’ Église de toute interprétation idéologique et qu’Il ouvre son cœur à l’ Évangile tout simple qui nous parle d’amour, qui nous apporte l’amour qui est si beau et qui nous rend beaux nous aussi.

Ceux qui ne saisissent pas cette caractéristique, a précisé le Pape, barrent la voie à l'amour et aussi à la beauté.
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Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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Samedi 20 Avril 2013

Message non lu par katolik » sam. 20 avr. 2013, 18:15

Samedi 20 Avril 2013
Une Église faite de chrétiens libres « de la tentation du scandale »
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Une Église faite de chrétiens libérés de la tentation de murmurer contre Jésus « trop exigeant », mais surtout libres « de la tentation du scandale » est une Église qui se consolide, marche et croît sur la route indiquée par Jésus.
C'est pour cette Église que dans la matinée du samedi 20 avril, le Pape François a demandé de prier au cours de la Messe célébrée dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae. Étaient présents une vingtaine de volontaires qui travaillent dans le dispensaire pédiatrique Santa Marta au Vatican et de nombreuses familles. Parmi les concélébrants, Mgr Antonius Lambertus Maria Hurkmans, évêque de 's-Hertogenbosch, Bois-le-Duc, Pays-Bas, et son auxiliaire et vicaire général, Mgr Robertus Gerardus Leonia Maria Mutsaerts.

L'exhortation du Pape a été la conclusion de la réflexion sur les lectures de la liturgie du jour proposée dans l'homélie. « Le passage du livre des Actes des apôtres (9, 31-42) nous raconte une scène de l’Église, qui était en paix. Elle était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie. Un moment de paix. Et il dit aussi ceci: "Elle se consolidait, marchait et grandissait" ». Il s'agissait d'une Église qui avait subi la persécution, mais qui au cours de cette période se renforçait, allait de l'avant et grandissait. Le Pape François a précisé que c'est précisément la vie de
l’Église, qui « doit aller ainsi: se consolider, marcher et grandir »
. Et pour que cela soit possible, « nous devons faire des pactes, nous devons faire des négociations, nous devons faire tant de choses non? ».

Mais, s'est demandé le Pape, comment se consolide-t-elle, marche-t-elle, grandit-elle? « Dans la crainte du Seigneur et avec le réconfort de l'Esprit Saint » a été la réponse. Tel le cadre dans lequel vit l’Église, l'air qu'elle respire « en marchant dans la crainte du Seigneur et avec le réconfort de l'Esprit Saint ». Et c'est précisément ce que « Dieu au début avait demandé à notre père Abraham: "Marche dans ma présence et sois irrépréhensible". C'est un style de l’Église. Marcher dans la crainte du Seigneur. C'est un peu le sens de l'adoration, la présence de Dieu. L’ Église marche ainsi et
lorsque nous sommes en présence de Dieu, nous ne faisons pas de choses mauvaises et nous ne prenons pas de décisions mauvaises.
Nous sommes devant Dieu. Même avec la joie et le bonheur. Tel est le réconfort de l'Esprit Saint, c'est-à-dire le don que le Seigneur nous a donné. Ce réconfort nous fait aller de l'avant ».

Le Pape a ensuite fait référence à l’Évangile de Jean (6, 60-69) dans lequel on lit des expressions particulières accompagnées par deux verbes: murmurer et scandaliser. « Un grand nombre des disciples de Jésus ont commencé à murmurer et à se scandaliser. Murmurer et scandaliser ».
Certains se sont éloignés en disant « "cet homme est un peu spécial; il dit des choses dures et nous nous ne pouvons pas... C'est un risque trop grand d'aller sur cette voie.
Nous avons du bon sens, non? Tenons-nous en arrière et n'allons pas si près de lui". Sans doute avaient-ils une certaine admiration pour Jésus mais un peu de loin: ne pas trop se mêler à cet homme, parce qu'il dit des choses un peu étranges. Ceux-là ne se consolident pas dans l’Église, ils ne marchent pas en présence de Dieu, ils n'ont pas le réconfort de l'Esprit Saint, ils ne font pas croître l’Église. Ce sont des chrétiens de bon sens uniquement:
ils prennent leurs distances. Des chrétiens, pour ainsi dire, satellites, qui ont une petite Église, à leur mesure. Pour le dire avec les paroles propres à Jésus dans l'Apocalypse, "des chrétiens tièdes" ».
Le Pape n'a pas hésité à définir de « prudence mondaine » la tentation de nombreuses personnes. « je pense à un grand nombre de nos frères et sœurs qui en ce moment, précisément en ce moment, apportent le témoignage du nom de Jésus même jusqu'au martyre. Ce sont sont pas des "chrétiens satellites": eux vont avec Jésus, sur la voie de Jésus. Ils savent parfaitement ce que Pierre dit au Seigneur, lorsque le Seigneur lui pose la question: vous aussi voulez-vous vous en aller, être des "chrétiens satellites"?. Pierre lui répond: "Seigneur à qui irons-nous? Tu as les paroles de vie éternelle". Ainsi, d'un grand groupe, il devient un plus petit groupe, mais de ceux qui savent parfaitement qu'ils ne peuvent pas aller ailleurs parce que lui seul, le Seigneur, a les paroles de vie éternelle ».
Aller avec Jésus, donc, sans crainte et sur la voie qu'il a indiquée. Telle est l'invitation du pape François qui, au terme de l'homélie, a demandé de prier au cours de la Messe « pour l’Église, afin qu'elle continue de croître, de se consolider, de marcher dans la crainte de Dieu et avec le réconfort de l'Esprit Saint.
Que le Seigneur nous libère de la tentation du "bon sens"; de la tentation de murmurer contre Jésus, parce qu'il est trop exigeant; et de la tentation du scandale ».
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Dimanche 21 avril 2013

Message non lu par katolik » dim. 21 avr. 2013, 20:16

Dimanche 21 avril 2013
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Vocations : « il faut mettre la jeunesse en jeu pour de grands idéaux »
Pour le Pape François, l’ Évangile de ce 4ème dimanche de Pâques contient tout le message de Jésus, le noyau central de son Évangile. Avec la « très belle » parabole du Bon Pasteur, il nous appelle à prendre part à sa relation avec le Père. « Une relation d’appartenance réciproque dans une pleine confiance, et une intime communion ».
Si nous apprenons à la reconnaître, la voix de Jésus nous guidera
A l’image du berger, Jésus appelle ses brebis et elles reconnaissent sa voix. Le mystère de la voix est suggestif, explique François: « Depuis le ventre maternel, nous apprenons à reconnaître sa voix, celle du père. A partir du ton de la voix, nous percevons l’amour ou le mépris, l’affection ou la froideur.
La voix de Jésus est unique ! Si nous apprenons à la reconnaître, elle nous guidera sur le chemin de la vie, une vie qui dépassera l’abîme de la mort ».
En cette 50ème journée des Vocations, le pape est revenu sur le mystère de la vocation et notamment des « vocations particulières ». « Si je me sens appelé par Jésus, si sa voix réchauffe mon cœur, c’est grâce à Dieu le Père, qui a mis en moi le désir d’amour, de vérité, de vie et de beauté ».
Derrière chaque vocation, il y a toujours la prière forte et intense de quelqu’un.
Aux nombreux jeunes qui se trouvaient dimanche midi place Saint Pierre, le pape a demandé s’ils avaient déjà senti cet appel de Jésus, car « parfois nous ne nous rendons pas compte que c’est Lui ». François leur a rappelé que la « jeunesse, il faut la mettre en jeu pour de grands idéaux ». Le pape les a ainsi invité à dépasser leurs craintes :
« demande à Jésus ce qu’il veut de toi, et sois courageux ! »
Et revenant sur les origines des vocations, sacerdotales ou à la vie consacrée, le pape a affirmé que derrière toute vocation il y a toujours la prière forte et intense de quelqu’un d’une grand-mère, d’un grand-père, d’une mère ou d’un père d’une communauté.
« Les vocations naissent de la prière et seulement dans la prière elles peuvent porter leur fruits ».
Evangile de ce dimanche 21 avril :
« Mes brebis écoutent ma voix ; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » (Jean 10, 27-30)
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Dimanche 21 avril 2013

Message non lu par katolik » lun. 22 avr. 2013, 7:08

Dimanche 21 avril 2013
Le pape ordonne dix nouveaux prêtres : « Vous êtes des pasteurs, pas des fonctionnaires »
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Le pape François a ordonné en ce IV° dimanche de Pâques, dix nouveaux prêtres lors d’une messe en la basilique Saint-Pierre. Le souverain pontife a concélébré cette célébration eucharistique avec le cardinal vicaire de Rome, Agostino Vallini, l’archevêque vice-gérant et les auxiliaires du diocèse de Rome, dont il est l’évêque. Les futurs prêtres proviennent du Grand Séminaire de Rome, du séminaire Redemptoris Mater et du séminaire du sanctuaire romain du Divin Amour.
La Miséricorde au centre de la mission
Devant des milliers de fidèles, le pape, dans son homélie, a rappelé le sens du sacerdoce. « S’il vous plait », a-t-il lancé aux futurs prêtres « ne vous lassez jamais d’être miséricordieux ».
« N’ayez pas honte d’être tendre avec les personnes âgées ». « Dispensez à tous cette Parole de Dieu que vous-même avez reçu avec joie », a déclaré le pape.
« Souvenez-vous de vos mères, de vos grands-mères, de vos catéchistes, qui vous ont transmis ce don de la foi ».
« Vous êtes des médiateurs, pas des intermédiaires »
Le pape a invité les nouveaux prêtres à lire et à méditer assidument la Parole du Seigneur. Il a également mis en évidence l’importance de leur mission. « Engagez-vous à unir les fidèles en une unique famille (…) et « ayez toujours à l’esprit, l’exemple du Bon pasteur, qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir ».
« Vous êtes des pasteurs, pas des fonctionnaires. Vous êtes des médiateurs, pas des intermédiaires »
a souligné le pape François.

Évoquant les différents sacrements que les prêtres ordonnés seront appelés à dispenser,
le pape a rappelé l’importance du baptême et du sacrement de pénitence.
Après la litanie des Saints, durant laquelle les diacres se sont allongés sur le sol, face contre terre, en signe d’humilité et d'abandon, le pape François leur a imposé les mains. L'imposition des mains est le moment clé de la transmission de la charge, quand opère l'Esprit saint. Une trentaine de prêtres a également imposé les mains sur les nouveaux ordonnés en signe cette fois d'accueil fraternel. Ils ont également aidé les nouveaux prêtres à revêtir les ornements sacerdotaux, l'étole et la chasuble, après la prière consécratoire lors de laquelle le pape demande à Dieu d'accueillir les ordinands.
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Texte Intégral
Dernière modification par katolik le mar. 23 avr. 2013, 18:20, modifié 1 fois.
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

Man
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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par Man » lun. 22 avr. 2013, 9:57

Merci beaucoup pour ce lien.

Quelqu'un sait-il si on peut avoir l'équivalent pour Benoit XVI ?

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