Je me demande si le SRI qui s'occupe des relations avec les musulmans a communiqué sur le sujet. Ou préferre-t-il se cacher les yeux et fermer ses oreilles devant les réalités.
Ce qui est amusant c'est la réaction à partir de Rome de l'archevêque d'Abuja. Je l'ai entendu tant et tant de fois ce type de raisonement. Je ne sais si les chrétiens des pays musulmans apprécieront. Mais il faut aussi dire que les évêques nigérians doivent être dans une situation très difficile ce qui autorise quelques pieux mensonges.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/quinze- ... 46695.html
Pas de "persécution des chrétiens par les musulmans"
Il ne s'agit pas d'une "persécution des chrétiens par les musulmans", a assuré l'archevêque d'Abuja mardi sur les ondes de radio Vatican. Selon Mgr John Onaiyekan, "l'unique logique" derrière l'action des islamistes de Boka Haram est qu'ils veulent "dresser les chrétiens contre les musulmans" et fomenter "un chaos généralisé, pensant qu'ils pourront peut-être ainsi mettre en oeuvre leurs projets". "Les musulmans nigérians nous ont dit que (les terroristes) sont des personnes qui n'appartiennent pas à leurs rangs", a-t-il noté, en relevant que ces terroristes ont "attaqué aussi des mosquées".
Des hommes armés ont ouvert le feu lundi soir lors d'un office dans une église évangéliste du centre du Nigeria, tuant dix-neuf personnes selon un nouveau bilan. L'attaque n'a pas été revendiquée.
Office mortel lundi soir dans une église évangéliste du centre du Nigéria. "L'attaque s'est produite hier soir à 20h20. L'attaque par des hommes armés inconnus a visé la Deeper Life Church. Ils assistaient à l'office normal de lundi soir lorsque le temple a été attaqué. Sur place nous avons vu quinze personnes mortes, dont le pasteur de l'église", a déclaré le lieutenant-colonel Gabriel Olorunyomi, chef de la force militaire commune (JTF) de l'Etat de Kogi dans lequel le drame a eu lieu. Quatre autres personnes sont mortes des suites de leurs blessures, a précisé le lieutenant-colonel Olorunyomi.
D'autres coups de feu entre l'armée et des assaillants ont été entendus mardi dans la principale rue commerçante d'Okene, la ville où l'attaque dans le temple a eu lieu lundi. "Les soldats ont réussi à tuer deux hommes armés mais les autres se sont enfuis", a indiqué un habitant du quartier Abdul Omeiza. Une autre église d'Okene avait été visée par un attentat à la bombe le mois dernier, mais l'explosion n'avait pas fait de victimes.
L'attaque n'a pas été revendiquée. Situé au sud-ouest de la capitale Abuja, le Kogi a été relativement épargné jusqu'à présent par les violences des islamistes de Boko Haram. Ce groupe islamiste a revendiqué des dizaines d'attaques et attentats contre des églises du nord et du centre du pays qui ont fait des centaines de morts. Les insurgés s'en prennent aussi régulièrement à des représentants de l'Etat : police, armée notamment, et même à des responsables musulmans qu'ils accusent d'être trop proches de l'élite corrompue du Nigeria.