"Mini buget mais maxi efficacité"
Cela change de bien des allusions négatives, très négatives sur "l'argent de l'Eglise".
Malheureusement une partie des données est trop ancienne.
De Atlantico :
http://www.atlantico.fr/decryptage/vati ... 5lYXuA6.99
Vatican, mini budget mais maxi efficacité
La réalité des chiffres des finances du Saint-Siège Quel est vraiment l'état des finances du Vatican ?
Le point avec un extrait de "Finance catholique" (1/2). Bonnes feuilles
Certains auteurs ont décrit l’Église comme une institution sachant exploiter au maximum les ressources dont elle disposait : « maîtresse dans l’art d’économiser, elle sait prévoir l’avenir et constitue par là-même une organisation dont maints gouvernements devraient s’inspirer ».
Peu d’organismes accomplissent autant avec si peu de moyens, et cela est rendu possible grâce au dévouement et à l’efficience de ses membres.
L’Etat du Vatican a parfois pu être décrit comme une société commerciale dès l’époque médiévale. D’aucuns font aussi remonter les principaux concepts économiques capitalistes à des origines chrétiennes.
Pourtant, le manque de transparence financière, dénoncé depuis plusieurs décennies, et les différents scandales financiers, viennent atténuer quelque peu ces louanges. Même si le Saint-Siège a réagi par un ensemble de dispositions promulguées le 30 décembre 2010.
Quoiqu’il en soit du mode de gestion, l’Église est restée une institution de charité qui se procure de l’argent par charité et qui le dépense pour la charité.
Et pour accomplir cette mission, ni le trésor, ni l’habileté de l’administration financière du Vatican, ni ses revenus, ne suffisent à répondre aux innombrables demandes de secours.
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En ce qui concerne les éléments de son bilan, l’Etat du Vatican possède, tout d’abord, des actifs immobilisés corporels, à commencer par le territoire du Vatican, dont l’étendue a largement évolué avec le temps, jusqu’à voir son existence même menacée en 1870 lors de la naissance de l’Etat italien.
Aujourd’hui, l’Etat de la cité du Vatican a une superficie de 44 ha et comptait au 31 décembre 2011, une population de 450 personnes. Le Vatican possède de nombreux tableaux, ce qui constitue un patrimoine culturel sans doute inestimable, mais en grande partie inaliénable. L’Etat du Vatican possède aussi des actifs immobilisés incorporels (p. ex. droits d’auteurs) et des immobilisations financières. S’agissant des titres de participations, c’est-à-dire des investissements qui visent à prendre part au développement d’une autre société, il est avéré que le Vatican possède des valeurs mobilières, en raison des surplus de trésorerie qui doivent être obligatoirement investis pour ne pas perdre de valeur.
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Certains de ces placements ont été dénoncés comme étant de nature spéculative. Le Saint-Siège est réputé pour avoir également fait de nombreux placements dans le domaine immobilier. S’agissant de l’origine des fonds, le Vatican les tient des donations sous forme de denier de saint Pierre, dont l’usage remonte au VIIIe siècle, ou de legs.
Les diverses ressources dispensent le Saint-Siège de recourir à l’impôt, même indirect. S’agissant du denier de saint Pierre, il a rapporté, en 2005, la somme de 46 millions EUR (enregistrant une hausse de près de 15 %), tandis que les diocèses du monde contribuaient à hauteur de 20,7 millions EUR (dont un tiers venait des États-Unis44, le reste surtout d’Allemagne et d’Italie)45.
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Sagissant des dettes, il est arrivé par le passé que le Vatican recourt à l’endettement. Par exemple, en juillet 1870, le Saint-Siège emprunta 200 000 USD à la Banque Rothschild pour faire face à ses échéances. En 1919, le pape Benoît XV chargea son représentant aux Etats-Unis de négocier un prêt d’environ un million de dollars. Selon des sources officielles, en 1928, 1,5 millions USD furent remis au cardinal Mundelein, archevêque de Chicago.
Les dépenses du Saint-Siège sont variées. Les activités de la curie ont coûté, en 2005, la somme de 36,9 millions d’euros. Autre poste important : les activités de communication, notamment Radio-Vatican (23,5 millions EUR de déficit) et le journal l’Osservatore romano (4,6 millions EUR).
Parmi les principales dépenses, on peut aussi citer les frais de canonisation, les frais de procédure devant les juridictions épiscopales (Rote, Signature), les écoles de Rome, les frais de bulles, les dépenses du consistoire public, les réceptions (ricevimenti) qui suivent l’imposition du galero, les largesses (mancie) obligées à divers personnages et employés du palais.
Il faut aussi compter l’entretien ou la construction d’un séminaire, l’aumône à une église dévastée ou à une mission indigente.