A propos de l'idolâtrie

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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Kerygme » dim. 27 oct. 2019, 22:05

Suliko,

En 2010 il y avait 5.104 évêques.
Vous prenez l'indignation de 1, ok je comprends. Mais ce n'est pas ce que j'appelle l'ensemble des évêques.
Il sert votre propos alors vous l'avancez mais il en faut beaucoup plus pour représenter l'"ensemble".
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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Kerygme » dim. 27 oct. 2019, 22:13

Toto2 a écrit :
dim. 27 oct. 2019, 22:04

Supposons qu'un Pape décrète dans une encyclique que n'importe quel laïc peut consacrer les pommes en corps du Christ à condition d'être habillé en tutu rose et de les toucher avec une cuillère en bois.
Purement rhétorique et fantasque, les conditions sont définies avec précision.
Le moindre catéchumène sait que même baptiser dans une urgence vitale avec de l'eau pétillante, par exemple, ne validerait pas le baptême.

Vous attribuez au pape un pouvoir qu'il n'a pas, et s'il l'avait il faudrait que tout l'épiscopat le valide.
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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Toto2 » dim. 27 oct. 2019, 22:19

On réclame que le baptême soit donné avec de l'eau naturelle. Si l'eau est naturellement gazeuse, pour moi le baptême est valide (mais nous nous égarons...).
Si quelqu'un vient à vous sans cette doctrine, ne le saluez pas

que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; [...] il est malséant à une femme de parler dans l'Église.

Nous réclamons la constance de votre zèle contre les ennemis du célibat ecclésiastique ....défendre de toutes vos forces une loi de si haute importance et de repousser les traits dirigés contre elle par des hommes que tourmentent les plus infâmes passions.

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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Suliko » dim. 27 oct. 2019, 23:34

Bonjour Toto2,
-que parmi tous ceux qui ont critiqué le Pape dans l'histoire, la quasi-totalité a eu tort
Certes, mais ce qui se passe depuis le concile relève en partie du mystère d'iniquité et est de fait sans précédent dans l'histoire de l'Eglise. Contrairement à vous, j'aurais tendance à regrouper non pas a-b-c d'une part et d-e d'autre part, mais a-b et c-d-e. Dans les trois derniers cas, on est dans une posture traditionnelle d'attachement à la vraie foi et de rejet des erreurs, fussent-elles proférées par des évêques. C'est cela qui me semble important, car que l'on reconnaisse tel pape ou pas, il est clair que cela ne change pas grand chose dans les faits, ledit pape n'ayant de toute façon aucune intention d'abdiquer et de faire pénitence à la Kolyma... Et dans tous les cas, votre remarque sur le Rosaire et le Bréviaire demeure judicieuse.

Je ne peux m'empêcher de reproduire ici un texte de Mgr Sheen trouvé sur le Forum catholique. De mon point de vue, ce qui y est énuméré correspond exactement à ce que nous vivons actuellement (et déjà partiellement depuis le concile, du moins dans la majorité des paroisses NOM de ma connaissance) ! :
L’Antéchrist expliqué par Mgr Fulton Sheen.

Mgr Fulton Sheen fut l’un des grands prédicateurs du 20e siècle. Au cours d’une émission radiophonique du 26 janvier 1947, il avait expliqué les 12 moyens employés par l’Antéchrist – une figure du Nouveau Testament – pour éloigner le plus possible de gens de Dieu.

L’Antéchrist, avait expliqué Mgr Sheen, n’attaquera pas directement le christianisme. C’est de façon très sournoise et sans éveiller le soupçon qu’il agira. Voyons comment il s’y prendra :
1) Il se présentera comme un grand philanthrope mettant essentiellement l’accent sur la paix dans le monde mais parlant rarement – ou uniquement de façon floue – du Dieu de Jésus-Christ.
2) Il écrira des articles livrant une nouvelle idée de Dieu : un Dieu dont l’image sera en harmonie avec le mode de vie des gens.
3) Il se montrera ouvert à toutes les religions non-chrétiennes.
4) Il abordera la question du péché qu’il réduira uniquement à des comportements qui ne sont ni généreux, ni tolérants, ni libéraux, y compris dans les domaines de la morale.
5) Il montrera que la tolérance qui conduit à ne plus faire de différence claire entre le bien et le mal est la plus grande des vertus chrétiennes.
6) Il ne condamnera pas les expériences sexuelles, quelles que soient leurs formes.
7) Il fera souvent l’éloge de l’amour, mais d’un amour dévié de son sens véritablement évangélique.
8) Il utilisera habilement le vocabulaire religieux pour détruire la religion.
9) Il présentera toujours le Christ comme étant la plus grande figure de tous les temps.
10) Il dira que sa mission est de libérer les gens de cet esclavage que constituent le pharisaïsme et l’étroitesse d’esprit.
11) Au milieu d’un amour apparent pour les hommes et d’un discours magnifique sur la création, il gardera au fond de lui le secret de la religion à laquelle il faut aboutir : celle d’une fraternité humaine sans la paternité de Dieu.
12) Il construira une contre-Eglise imitant l’Eglise véritable. Extérieurement, cette nouvelle Eglise de l’Antéchrist sera semblable en beaucoup de points à l’Eglise du Christ, à une différence près : l’homme moderne en quête de Dieu qui la fréquentera n’y trouvera que sa propre solitude de sorte qu’il y mourra de faim, la communauté qu’il y trouvera étant incapable de répondre à ses besoins spirituels.
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Toto2 » lun. 28 oct. 2019, 0:15

Bonjour Suliko,

Effectivement si l'on s'intéresse à la réalité théologique, c'est a-b vs. c-d-e. Sur un cas aussi caricatural il y a quand même, je l'espère, aucune hésitation.
J'attire cependant votre attention sur le fait que, si je suis moi-même effectivement consterné par le synode en particulier et en général peu convaincu par les écrits du Pape, il n'en demeure pas moins qu'il ne s'agit pas d'une nouveauté : vous avez eu (je me restreins aux problèmes d'enseignement et pas aux conduites immorales des Pontifes) :
-Honorius II et sa lettre maladroite sur la nature du Christ, qui lui valu d'être anathémisé par un concile après sa mort [EDIT : il s'agit bien sûr d'Honorius Ier et non Honorius II d'heureuse mémoire]
-Vigile et l'affaire des Trois Chapitres
-Jean XXII sur la vision béatifique
-Léon XIII et le Ralliement à la République ; des pieuses femmes, voyant cette invitation à se rallier au régime exécré, se lancèrent dans des prières pour la conversion de Léon XIII
-Vatican II et des textes confus, peu clairs, ambigus, ne rappelant pas clairement la saine doctrine, ratifiés par Jean XXIII et Paul VI
Et encore, j'aurais pu remonter plus haut dans le temps et souligner le premier concile où l'idée de Saint Pierre, à savoir obliger les nouveaux convertis à suivre les règles juives, fut abandonnée, au profit de la thèse de Saint Paul.

C'est la technique de la grenouille ou du saucisson : on commence par autoriser les diacres mariés, puis les prêtres orientaux mariés, puis on autorise les pasteurs anglicans à être réordonnés en gardant leur épouse, on est dans la même logique ; on aura les prêtres mariés et les évêques mariés. Et puis une fois tout cela obtenu et pour ne pas faire preuve d'homophobie on ordonnera des évêques(se)s homosexuel(le)s.
On autorise les femmes à laver les ustensiles liturgiques, puis à faire la lecture et distribuer la communion, on bazarde les ordres mineurs, quoi de plus logique qu'elles veuillent réclamer être diaconesses? S'ensuivront logiquement les prêtresses et les évêquesses comme chez les luthériens. Et puis on terminera par l'ordination des transsexuels
Sur le syncrétisme pachamamesque, là encore, à force d'arrêter de condamner les erreurs pernicieuses des hérétiques et schismatiques, de faire des groupes de dialogue, de reconnaître ce qui est bon et vrai, d'être ensemble pour prier puis de prier ensemble, de considérer que l'on a à apprendre des autres parce que l'Eglise catholique ne détient pas la vérité et que l'on doit s'inspirer de telle prétendue sagesse de je ne sais où, que ce qui nous sépare n'a de toute manière aucune importance, que l'importance est de faire du social sans se préoccuper de doctrine, que de toute manière l'Eglise du Christ subsiste en plusieurs églises et que l'on peut être chrétien sans le savoir, hé bien on en vient à tolérer naturellement les singeries chamaniques dans l'église. C'est le phénomène de la pente glissante.
Du coup où est le début de la fin?
En fait je me demande si le délabrement de l'Eglise ne commença pas le lendemain de la première Pentecôte...Certes il apparaît plus important de nos jours ; mais évidemment on se surfocalise sur les événements les plus récents. Quand on lit que Benoît IX autorisait l'homosexualité les mois d'été en raison de l'ardeur du temps, je pense qu'à l'époque cela devait pas mal tiquer ; rétrospectivement aujourd'hui tout le monde s'en moque et la quasi-totalité des catholiques n'a strictement rien à faire de Benoît IX.
Dernière modification par Toto2 le lun. 28 oct. 2019, 23:20, modifié 1 fois.
Si quelqu'un vient à vous sans cette doctrine, ne le saluez pas

que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; [...] il est malséant à une femme de parler dans l'Église.

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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Fée Violine » lun. 28 oct. 2019, 0:38

Du coup où est le début de la fin?
En fait je me demande si le délabrement de l'Eglise ne commença pas le lendemain de la première Pentecôte...Certes il apparaît plus important de nos jours ; mais évidemment on se surfocalise sur les événements les plus récents. Quand on lit que Benoît IX autorisait l'homosexualité les mois d'été en raison de l'ardeur du temps, je pense qu'à l'époque cela devait pas mal tiquer ;
Comme quoi, c'était pas mieux avant !

Plutôt que le question sur le début de la fin, il me semble que la question serait de savoir où est la limite de l'inculturation.
Les premiers évangélisateurs de l'Europe et d'ailleurs coupaient les arbres sacrés et détruisaient les objets magiques, ce qui n'empêchaient pas d'intégrer des caractéristiques locales dans la liturgie (en Irlande par exemple, pendant un certain nombre de siècles). Mais la conversion de la Chine a raté parce que Rome a refusé l'inculturation, que les jésuites proposaient. Et ça, c'est dommage.

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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Toto2 » lun. 28 oct. 2019, 0:56

Sur la querelle des rites, il faut quand même souligner que les différents papes se contredirent à haute fréquence... Oui, puis non, puis oui, puis non, puis...
En soi j'estime que l'Eglise catholique appelle tout le monde au salut, qu'il soit Indien vivant dans son tipi, Papou sur une île perdue, Inuit dans son igloo, Africain dans sa case, ou Européen en costume cravate. Et qu'effectivement la culture n'est pas nécessaire au salut et que chacun peut avoir la sienne. Il y a toutefois une réserve : que cette acculturation ne conduise pas au syncrétisme ou à l'intégration d'idées hérétiques.
Oui, l'Eglise a réutilisé certains temples en les transformant en églises. Oui, on sait que Noël fut fixé au 25 décembre parce qu'il y avait une fête païenne et qu'il fallait ménager les susceptibilités en laissant les gens festoyer.
Mais, reprendre des éléments clairement païens ou idolatriques sans les convertir et les catholiciser, c'est insupportable. Introduire des statuettes idolatriques représentant la déesse Terre-Mère, alors que les Chrétiens n'ont qu'une seule maman, la Bienheureuse Vierge Marie, c'est scandaleux. Et comme vous le dites le nombre de témoignages de destructions volontaires d'idoles, temples, arbres sacrés, par les saints catholiques, abonde. Et que dire de l'Ancien Testament!

Code : Tout sélectionner

23 Le roi Josias fit rassembler vers lui tous les anciens de Juda et de Jérusalem.
2 Puis il monta à la maison de l'Eternel avec tous les hommes de Juda et tous les habitants de Jérusalem, les prêtres, les prophètes et tout le peuple, du plus petit jusqu'au plus grand. Il lut devant eux toutes les paroles du livre de l'alliance qu'on avait trouvé dans la maison de l'Eternel.
3 Le roi se tenait sur l'estrade et il conclut une alliance devant l'Eternel: il s'engagea à suivre l'Eternel et à respecter ses commandements, ses instructions et ses prescriptions de tout son coeur et de toute son âme, en mettant en pratique les paroles de cette alliance écrites dans ce livre. Et tout le peuple s'engagea dans cette alliance.
4 Le roi ordonna au grand-prêtre Hilkija, aux prêtres adjoints et aux gardiens de l'entrée de sortir du temple de l'Eternel tous les ustensiles qui avaient été fabriqués pour Baal, pour Astarté et pour tous les corps célestes. Il les brûla à l'extérieur de Jérusalem, dans les champs de la vallée du Cédron, et en fit porter la poussière à Béthel.
5 Il fit disparaître les prêtres d'autres dieux que les rois de Juda avaient établis pour brûler des parfums sur les hauts lieux dans les villes de Juda et aux environs de Jérusalem, ainsi que ceux qui offraient des parfums à Baal, au soleil, à la lune, aux constellations et à tous les corps célestes.
6 Il sortit le poteau sacré de la maison de l'Eternel. Il le transporta à l'extérieur de Jérusalem, vers le torrent du Cédron, et là il le brûla, il le réduisit en cendres qu'il jeta sur les tombes des gens du peuple.
7 Il démolit les logements des prostitués qui se trouvaient dans la maison de l'Eternel et où les femmes tissaient des toiles pour Astarté.
8 Il fit venir tous les prêtres des villes de Juda et il rendit impurs les hauts lieux où les prêtres brûlaient des parfums, depuis Guéba jusqu'à Beer-Shéba; il démolit les hauts lieux des portes, celui qui était à l'entrée de la porte de Josué, le chef de la ville, et celui qui était à gauche de la porte de la ville. 9 Toutefois, les prêtres des hauts lieux ne pouvaient pas monter à l'autel de l'Eternel à Jérusalem, mais ils mangeaient des pains sans levain au milieu de leurs frères. 10 Le roi rendit Topheth, dans la vallée des fils de Hinnom, impur afin que personne ne fasse plus passer son fils ou sa fille par le feu en l'honneur de Moloc.
11 Il fit disparaître de l'entrée de la maison de l'Eternel les chevaux que les rois de Juda avaient consacrés au soleil, près de la chambre de l'eunuque Nethan-Mélec qui se trouvait dans les annexes, et il brûla au feu les chars du soleil.
12 Le roi démolit les autels qui étaient sur la terrasse de la chambre à l'étage d'Achaz, autels que les rois de Juda avaient fabriqués, ainsi que ceux qu'avait faits Manassé dans les deux parvis de la maison de l'Eternel. Après les avoir brisés et enlevés de là, il jeta leur poussière dans le torrent du Cédron. 13 Le roi rendit impurs les hauts lieux qui se trouvaient en face de Jérusalem, à droite du mont de la Destruction, et que Salomon, le roi d'Israël, avait construits en l'honneur d'Astarté, l'abominable déesse des Sidoniens, de Kemosh, l'abominable dieu de Moab, et de Milcom, l'abominable dieu des Ammonites.
14 Il brisa les statues, abattit les poteaux sacrés et remplit d'ossements humains la place qu'ils occupaient. 15 Il démolit aussi l'autel qui se trouvait à Béthel ainsi que le haut lieu qu'avait fait Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël; il brûla le haut lieu, il le réduisit en cendres, et il brûla le poteau sacré.
16 Josias se tourna et vit les tombes qui étaient là dans la montagne; il envoya prendre les ossements des tombes, les brûla sur l'autel et le rendit ainsi impur, conformément à la parole de l'Eternel proclamée par l'homme de Dieu qui avait annoncé ces choses.
17 Puis il demanda: «Quel est ce monument que je vois?» Les habitants de la ville lui répondirent: «C'est le tombeau de l'homme de Dieu qui est venu de Juda et qui a crié contre l'autel de Béthel les choses que tu viens d'accomplir.»
18 Il déclara alors: «Laissez-le, que personne ne remue ses ossements!» On conserva ainsi ses ossements avec ceux du prophète venu de Samarie.
19 Josias fit encore disparaître tous les centres de hauts lieux qui se trouvaient dans les villes de Samarie et que les rois d'Israël avaient établis pour irriter l'Eternel; il fit pour eux tout ce qu'il avait fait à Béthel.
20 Il sacrifia sur les autels tous les prêtres des hauts lieux qui étaient là et il y brûla des ossements humains. Puis il retourna à Jérusalem. 21 Ensuite, le roi donna cet ordre à tout le peuple: «Célébrez la Pâque en l'honneur de l'Eternel, votre Dieu, conformément à ce qui est écrit dans ce livre de l'alliance.»
22 Aucune Pâque pareille à celle-ci n'avait été célébrée depuis l'époque où les juges dirigeaient Israël ni pendant toute l'époque des rois d'Israël et de Juda.
23 Ce fut la dix-huitième année du règne de Josias qu'on célébra cette Pâque en l'honneur de l'Eternel à Jérusalem.
24 De plus, Josias fit disparaître ceux qui invoquaient les esprits et les spirites, ainsi que les théraphim, les idoles et toutes les horreurs qu'on voyait dans le pays de Juda et à Jérusalem. Il fit cela afin de mettre en pratique les paroles de la loi, écrites dans le livre que le prêtre Hilkija avait trouvé dans la maison de l'Eternel.
25 Avant Josias, il n'y eut aucun roi qui, comme lui, revienne à l'Eternel de tout son coeur, de toute son âme et de toute sa force, en se conformant à toute la loi de Moïse; et après lui, il n'en a pas paru de semblable. 
Elie ne s'embarrasse pas non plus des convenances :
40 «Emparez-vous des prophètes de Baal, leur dit Elie. Qu'aucun d'eux ne puisse s'échapper!» Et ils s'emparèrent d'eux. Elie les fit descendre au bord du torrent du Kison, où il les égorgea.
Si quelqu'un vient à vous sans cette doctrine, ne le saluez pas

que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; [...] il est malséant à une femme de parler dans l'Église.

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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Invité » lun. 28 oct. 2019, 8:20

Toto2 a écrit :
lun. 28 oct. 2019, 0:15
On autorise les femmes à laver les ustensiles liturgiques, puis à faire la lecture et distribuer la communion, on bazarde les ordres mineurs, quoi de plus logique qu'elles veuillent réclamer être diaconesses?
Où est le mal à ce que des femmes participent à la préparation et à la célébration liturgique ? Dans quel verset Jésus condamne-t-il cela ?

Celles qui furent les premiers témoins de la Résurrection du Christ et accompagnaient Jésus lors de son ministère public, ont à plus forte raison le droit de ne pas être exclues. Vous raisonnez comme les pharisiens du temps de Jésus en manifestant la même intolérance.

Que votre femme fasse la vaisselle à la maison ne doit certainement pas vous choquer en revanche !

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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Kerygme » lun. 28 oct. 2019, 12:27

Bonjour Toto2,
Toto2 a écrit :
lun. 28 oct. 2019, 0:56
En soi j'estime que l'Eglise catholique appelle tout le monde au salut, qu'il soit Indien vivant dans son tipi, Papou sur une île perdue, Inuit dans son igloo, Africain dans sa case, ou Européen en costume cravate. Et qu'effectivement la culture n'est pas nécessaire au salut et que chacun peut avoir la sienne. Il y a toutefois une réserve : que cette acculturation ne conduise pas au syncrétisme ou à l'intégration d'idées hérétiques.
Entièrement d'accord avec ces propos et certains précédents que j'avais interprétés un peu rapidement suite à cet exemple que vous donniez et que je qualifiais de rhétorique. Cet exemple avait occulté le reste de ma lecture alors qu'il y a plein de choses intéressantes. Mea culpa.

Pour ma part, je trouve que ceux qui s'opposent au pape François, et qui ne prononcent pas encore certains mots sachant l'incidence que cela peut avoir de facto, ont un argumentaire qui tourne beaucoup autour du "je". Je n'accepte pas ceci, je ne cautionne pas cela ... je, je.

Dans la vie de certains saints, il y a une dimension importante chez ceux qui sont ordonnés ou consacrés : l'obéissance. En serions-nous exempts ?
Je pense à un exemple , pour n'en citer qu'un, celui de saint Padre Pio à qui on avait interdit de confesser pendant deux ans, et qui traitait de satan toute personne qui l'invitait à passer outre. Cela fait bien entendu penser à la parole de Jésus à Pierre. Et il en existe tant d'autres.

Ce que je vais dire n'engage que moi, c'est ma conviction intérieure et très personnelle. Je suis persuadé qu'il est plus grave et donc plus imputable de désobéir ou se rebeller contre l'Eglise que de se tromper par souci d'obéissance.



Cordialement.
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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Kerygme » lun. 28 oct. 2019, 12:40

On autorise les femmes à laver les ustensiles liturgiques, puis à faire la lecture et distribuer la communion, on bazarde les ordres mineurs, quoi de plus logique qu'elles veuillent réclamer être diaconesses?
N'oublions pas que "diaconesse" n'était pas un ministère ordonné mais un ministère institué (anciennement nommé ordre mineur, et appelé ministère depuis l'entrée en vigueur du motu proprio du pape Paul VI Ministeria quaedam en 1972) auprès de l'évêque.
Etre diaconesse n'était pas être diacre. Ordonner des femmes diacres permanents est donc différent des anciennes diaconesses.

Et puisque je parle de ministères institués il en existe encore de nos jours pour les laïcs, que beaucoup ignorent même les prêtres : le lectorat et l'acolytat (même l'exorcistat pour certains). Avec messe d'admission par l'évêque, ou le vicaire épiscopale.
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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Suliko » lun. 28 oct. 2019, 13:21

Bonjour Toto2,

Je ne connais pas dans le détail tous les exemples que vous mentionnez (Honorius, etc...), mais je n'arrive vraiment pas à les mettre sur un même plan que le dernier concile et ses suites. En effet, soit ce sont des événements très anciens sur lesquels les historiens et théologiens ne s'accordent guère (Honorius, Libère), soit il ne s'agit pas d'hérésie professée solennellement en tant que successeur de Pierre, mais d'erreur privée et qui plus est sur un sujet pas encore défini (Jean XII), soit il s'agit d'une simple erreur stratégique (Léon XIII, qui n'a jamais enseigné le laïcisme et dont les encycliques sont tout à fait traditionnelles sur le sujet, même si je comprends qu'en tant que Français, vous estimiez que l'appel au ralliement fut une regrettable erreur), soit de mauvaises mœurs sans pour autant qu'il y ait enseignement d'hérésies (Benoît IX, que saint Pierre Damien ne se gênait pas de critique violemment, mais qui, à sa décharge, a été poussé sur le trône de saint Pierre fort jeune). Je ne suis pas en train de dire que tout était rose dans le passé, ni même que tous les papes et les clercs en général furent irréprochables, mais même en admettant que certains papes professèrent des erreurs doctrinales, la grande différente avec notre époque, c'est qu'il s'agissait d'erreurs très spécifiques et non pas de toute une atmosphère empreinte de modernisme à tous les niveaux (liturgique, doctrinal, moral, etc...).
Donc effectivement, certaines périodes de l'histoire de l'Eglise ne furent pas très glorieuses, mais aujourd'hui, on se retrouve avec des fidèles qui se voient coupés depuis des décennies de toute liturgie et enseignement dignes (je pense notamment aux habitants âgés des campagnes qui n'ont pas la santé ou les moyens de se déplacer). Un autre élément du problème, c'est qu'aujourd'hui, le pape est omniprésent dans les médias. Typiquement, en parlant de religion avec des proches ayant plus ou moins perdu la foi, on m'a plusieurs fois répliqué quelque chose dans le genre : "Mais ce que tu dis là, ce n'est pas ce que dit François !" et j'avoue que pour ma part, c'est un grand obstacle lorsque j'essaie de parler de l'Eglise à mon entourage et que cela me rend très triste. J'ai l'impression que la simple foi en des vérités religieuses immuables est devenue plus ou moins inaudible pour une bonne partie de nos contemporains. Ce n'était sans doute pas le cas au temps de saint Pierre Damien et je m'imagine volontiers moults pécheurs courant à confesse sur son passage.
Enfin bref, j'ai l'impression d'avoir un peu "plombé" l'ambiance... Je m'en excuse. En tout cas, c'est dommage que vous quittiez totalement le forum. Votre humour noir va manquer à beaucoup, je pense...

Kerygme,

J'avouerai très simplement en avoir assez de l'argument d'autorité. Si les prêtres des années 60 avaient été fidèles à la messe de leur ordination au lieu d'accepter les nouveautés plus ou moins à contrecœur et par esprit d'obéissance, nous n'en serions pas là ! Essayez d'imaginer saint Pie X plaçant une statuette de la Pachamama dans une église : inimaginable ! A vrai dire, même Benoît IX et Alexandre VI n'auraient pas osé faire une chose pareille, malgré des mœurs discutables...
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Recouvrance » lun. 28 oct. 2019, 15:43

Eh bien, vous n'y allez pas de main morte, Toto2 !

N'est-ce pas un tantinet excessif ?

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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Toto2 » lun. 28 oct. 2019, 21:29

Invité a écrit :
lun. 28 oct. 2019, 8:20
Toto2 a écrit :
lun. 28 oct. 2019, 0:15
On autorise les femmes à laver les ustensiles liturgiques, puis à faire la lecture et distribuer la communion, on bazarde les ordres mineurs, quoi de plus logique qu'elles veuillent réclamer être diaconesses?
Où est le mal à ce que des femmes participent à la préparation et à la célébration liturgique ? Dans quel verset Jésus condamne-t-il cela ?

Celles qui furent les premiers témoins de la Résurrection du Christ et accompagnaient Jésus lors de son ministère public, ont à plus forte raison le droit de ne pas être exclues. Vous raisonnez comme les pharisiens du temps de Jésus en manifestant la même intolérance.

Que votre femme fasse la vaisselle à la maison ne doit certainement pas vous choquer en revanche !

Bon, on va reprendre votre message dans l'ordre.
Si, c'est très grave que les femmes participent à la préparation et à la célébration liturgique. Il n'y a pas besoin de verset dans lequel Jésus condamne cela, puisque les catholiques, à la différence de la religion prétendue réformée, se basent aussi sur le Magistère et la Tradition (mais aussi, d'ailleurs, sur l'Ancien Testament).
Vous avez un fort intéressant passage dans l'Ancien Testament :
Il fit ce qui est droit aux yeux de l'Eternel, entièrement comme l'avait fait son père Amatsia. 5 Il s'appliqua à rechercher Dieu pendant la vie de Zacharie, qui savait comprendre les visions de Dieu, et tant qu'il rechercha l'Eternel, Dieu lui fit connaître le succès.
6 Il entra en guerre contre les Philistins et il démolit les murailles de Gath, de Jabné et d'Asdod. Il construisit des villes dans le territoire d'Asdod et chez les Philistins.
7 Dieu l'aida contre les Philistins, contre les Arabes qui habitaient à Gur-Baal et contre les Maonites.
8 Les Ammonites payaient un tribut à Ozias et son nom fut connu jusqu'en Egypte, tant il devint puissant.
9 Ozias construisit des tours à Jérusalem sur la porte de l'angle, sur la porte de la vallée et sur l'angle, et il les fortifia. 10 Il en construisit aussi dans le désert et il creusa beaucoup de citernes, parce qu'il avait de nombreux troupeaux dans les vallées et dans la plaine, ainsi que des cultivateurs et des vignerons dans les montagnes et au Carmel. En effet, il aimait l'agriculture.
11 Ozias disposait d'une armée de soldats qui allaient au combat par bandes. Leur dénombrement avait été effectué par Jeïel, le secrétaire, et par le commissaire Maaséja, et ils étaient sous les ordres de Hanania, l'un des chefs du roi.
12 Le nombre total des chefs de famille pour ces vaillants guerriers était de 2600.
13 Ils commandaient une armée de 307'500 soldats capables de venir en aide au roi contre l'ennemi.
14 Ozias leur procura, pour toute l'armée, des boucliers, des lances, des casques, des cuirasses, des arcs et des frondes.
15 Il fit faire à Jérusalem des machines inventées par un ingénieur et destinées à être placées sur les tours et sur les angles, pour lancer des flèches et de grosses pierres. Sa réputation s'étendit au loin, car il fut merveilleusement aidé jusqu'à ce qu'il soit devenu puissant.
16 Mais lorsqu'il fut puissant, son coeur fut si hautain qu'il provoqua sa perte. Il fit preuve d'infidélité envers l'Eternel, son Dieu, en pénétrant dans le temple de l'Eternel pour brûler des parfums sur l'autel des parfums.
17 Le prêtre Azaria le suivit avec 80 prêtres de l'Eternel, des hommes courageux
18 qui s'opposèrent au roi Ozias et lui dirent: «Tu n'as pas le droit, Ozias, d'offrir des parfums à l'Eternel! Ce droit appartient aux prêtres, aux descendants d'Aaron qui ont été consacrés pour les offrir. Sors du sanctuaire, car tu commets un acte d'infidélité et cela ne tournera pas à ton honneur devant l'Eternel Dieu.»
19 L'irritation s'empara d'Ozias, qui tenait déjà un encensoir, et comme il s'irritait contre les prêtres, la lèpre éclata sur son front, sous les yeux des prêtres, dans la maison de l'Eternel, près de l'autel des parfums. 20 Le grand-prêtre Azaria et tous les prêtres le regardèrent et virent qu'il avait la lèpre au front. Ils le poussèrent précipitamment dehors et lui-même s'empressa de sortir, parce que l'Eternel l'avait frappé. 21 Le roi Ozias fut lépreux jusqu'au jour de sa mort. Il habitait dans une maison isolée en raison de sa lèpre, car il fut exclu de la maison de l'Eternel. C'était Jotham, son fils, qui était responsable du palais royal et jugeait le peuple du pays.
Autrement dit vous avez un roi pieux, cherchant Dieu, ayant des visions, victorieux...et paf! Dieu le rend lépreux parce qu'il a décidé de brûler des parfums sur l'autel. En effet le service de Dieu appartient aux prêtres (donc évidemment des hommes).

Un autre passage intéressant, c'est la révolte de Corée, Dathan et Abiron. Ce sont des hommes qui ont décidé de contester l'autorité de Moïse en demandant de quel droit il s'élève (on peut transposer la scène assez facilement de nos jours : une bonne femme qui va voir un prêtre en lui disant que c'est scandaleux qu'il soit prêtre car homme et pas elle et gna gna gna, égalité, complot sexiste, discrimination) au-dessus des autres. Le moins que l'on puisse dire est que Dieu fait comprendre son mécontentement :
16 Koré, fils de Jitsehar et descendant de Kehath, le fils de Lévi, se révolta avec Dathan et Abiram, fils d'Eliab, et On, fils de Péleth, tous trois Rubénites.
2 Ils se soulevèrent contre Moïse avec 250 Israélites, des princes de l'assemblée, de ceux que l'on convoquait à l'assemblée et qui étaient des hommes respectés.
3 Ils se rassemblèrent contre Moïse et Aaron et leur dirent: «En voilà assez! En effet, tous les membres de l'assemblée sont saints et l'Eternel est au milieu d'eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l'assemblée de l'Eternel?»
4 Quand Moïse eut entendu cela, il tomba le visage contre terre.
5 Il dit à Koré et à toute sa bande: «Demain matin, *l'Eternel fera connaître qui lui appartient et qui est saint, et il le fera approcher de lui. Il fera approcher de lui celui qu'il choisira.
6 Faites ceci: prenez des brûle-parfums, Koré et toute sa bande; 7 demain, mettez-y du feu et déposez-y du parfum devant l'Eternel. Celui que l'Eternel choisira, c'est celui qui est saint. En voilà assez, descendants de Lévi!»
8 Moïse dit à Koré: «Ecoutez donc, descendants de Lévi!
9 Cela ne vous suffit-il pas que le Dieu d'Israël vous ait choisis dans l'assemblée d'Israël pour vous faire approcher de lui, afin que vous soyez employés au service du tabernacle de l'Eternel et que vous vous présentiez devant l'assemblée pour la servir? 10 Il vous a fait approcher de lui, toi et tous tes frères, les descendants de Lévi, et vous voulez encore remplir la fonction de prêtre! 11 C'est à cause de cela que toi et toute ta bande, vous vous liguez contre l'Eternel! En effet, qui est Aaron pour que vous murmuriez contre lui?»
12 Moïse fit appeler Dathan et Abiram, fils d'Eliab, mais ils dirent: «Nous ne monterons pas. 13 Cela ne suffit-il pas que tu nous aies fait sortir d'un pays où coulent le lait et le miel pour nous faire mourir au désert? Faut-il encore que tu domines sur nous?
14 Ce n'est pas dans un pays où coulent le lait et le miel que tu nous as conduits, ce ne sont pas des champs et des vignes que tu nous as donnés en possession. Penses-tu pouvoir rendre ces gens aveugles? Nous ne viendrons pas.»
15 Moïse fut très irrité et dit à l'Eternel: «Ne prête pas attention à leur offrande. Je ne leur ai pas même pris un âne et je n'ai fait de mal à aucun d'eux.»
16 Moïse dit à Koré: «Toi et toute ta bande, tenez-vous demain devant l'Eternel, toi et eux, ainsi qu'Aaron. 17 Prenez chacun votre brûle-parfum, mettez-y du parfum et présentez chacun votre brûle-parfum devant l'Eternel. Il y aura 250 brûle-parfums; Aaron et toi, vous prendrez aussi chacun le vôtre.» 18 Ils prirent chacun leur brûle-parfum, y mirent du feu et y déposèrent du parfum, et ils se tinrent à l'entrée de la tente de la rencontre avec Moïse et Aaron. 19 Koré convoqua toute l'assemblée contre Moïse et Aaron, à l'entrée de la tente de la rencontre. Alors la gloire de l'Eternel apparut à toute l'assemblée, 20 et l'Eternel dit à Moïse et à Aaron: 21 «Séparez-vous de cette assemblée, que je les détruise en un instant.»
22 Ils tombèrent le visage contre terre et dirent: «O Dieu, Dieu qui donnes le souffle à toute créature! Un seul homme a péché et c'est contre toute l'assemblée que tu t'irriterais?»
23 L'Eternel dit à Moïse: 24 «Ordonne à l'assemblée de se retirer loin de l'habitation de Koré, de Dathan et d'Abiram.»
25 Moïse se leva et alla vers Dathan et Abiram, suivi des anciens d'Israël. 26 Il dit à l'assemblée: «Eloignez-vous de la tente de ces méchants hommes et ne touchez à rien de ce qui leur appartient. Sinon vous seriez vous aussi supprimés à cause de tous leurs péchés.»
27 Ils se retirèrent loin de l'habitation de Koré, de Dathan et d'Abiram. Dathan et Abiram sortirent et se tinrent à l'entrée de leur tente avec leur femme, leurs fils et leurs petits-enfants.
28 Moïse dit: «Voici comment vous reconnaîtrez que c'est l'Eternel qui m'a envoyé pour accomplir toutes ces choses et que je n'agis pas de ma propre initiative:
29 si ces gens meurent comme le reste des hommes, s'ils subissent le sort commun à tous les hommes, ce n'est pas l'Eternel qui m'a envoyé;
30 en revanche, si l'Eternel accomplit un acte extraordinaire, si la terre s'entrouvre pour les engloutir avec tout ce qui leur appartient et qu'ils descendent vivants dans le séjour des morts, vous saurez alors que ces gens ont méprisé l'Eternel.»
31 Il finissait de prononcer toutes ces paroles lorsque le sol se fendit sous eux. 32 La terre s'entrouvrit et les engloutit, eux et leur famille, avec tous les partisans de Koré et tous leurs biens.
33 Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait. La terre les recouvrit et ils disparurent du milieu de l'assemblée. 34 Tous les Israélites qui étaient autour d'eux s'enfuirent à leur cri. Ils se disaient en effet: «Fuyons, sinon la terre nous engloutira!»
35 Un feu jaillit, venu de l'Eternel, et dévora les 250 hommes qui offraient le parfum.
17 L'Eternel dit à Moïse:
2 «Ordonne à Eléazar, le fils du prêtre Aaron, de retirer les brûle-parfums de l'incendie et de disperser leurs braises au loin, car ils sont saints.
3 Avec les brûle-parfums de ces hommes, qui ont péché au prix de leur vie, que l'on fasse des lames bien plates dont on couvrira l'autel. Puisque les brûle-parfums ont été présentés devant l'Eternel et sont saints, ils serviront de souvenir aux Israélites.»
4 Le prêtre Eléazar prit les brûle-parfums en bronze qu'avaient présentés les victimes de l'incendie et en fit des lames pour couvrir l'autel.
5 C'est un souvenir pour les Israélites afin qu'aucune personne étrangère à la branche d'Aaron ne s'approche pour offrir du parfum devant l'Eternel et ne subisse le même sort que Koré et sa bande, conformément à ce que l'Eternel avait déclaré par l'intermédiaire de Moïse.
6 Dès le lendemain, toute l'assemblée des Israélites murmura contre Moïse et Aaron en disant: «Vous avez fait mourir le peuple de l'Eternel.» 7 Comme l'assemblée se liguait contre Moïse et Aaron et qu'ils tournaient les regards vers la tente de la rencontre, la nuée la couvrit et la gloire de l'Eternel apparut. 8 Moïse et Aaron arrivèrent devant la tente de la rencontre, 9 et l'Eternel dit à Moïse:
10 «Retirez-vous de cette assemblée, que je les détruise en un instant.» Ils tombèrent le visage contre terre,
11 et Moïse dit à Aaron: «Prends le brûle-parfum, mets-y du feu provenant de l'autel, poses-y du parfum, va vite vers l'assemblée et fais l'expiation pour eux. En effet, la colère de l'Eternel a éclaté, le fléau a commencé.»
12 Aaron prit le brûle-parfum, comme Moïse le lui avait dit, et courut au milieu de l'assemblée. Le fléau avait effectivement commencé parmi le peuple. Il offrit le parfum et fit l'expiation pour le peuple.
13 Il se plaça entre les morts et les vivants, et le fléau fut arrêté. 14 Il y eut 14'700 personnes qui moururent de ce fléau, en plus de celles qui étaient mortes à cause de Koré.
15 Aaron retourna auprès de Moïse à l'entrée de la tente de la rencontre. Le fléau était arrêté.
Soit au total 14953 morts, et il n'y en eut pas plus uniquement à cause de l'intervention de Moïse et d'Aaron.
Bref, on ne conteste pas l'autorité des prêtres, et on ne jalouse pas leur pouvoir, et on ne les imite pas dans le service de l'autel. Voilà l'enseignement de l'ancien testament.

Un dernier pour la route :
3 On chargea le coffre de Dieu sur un chariot neuf et on l'emporta de la maison d'Abinadab située sur la colline. Ouzza et Ahyo, fils d'Abinadab, conduisaient le chariot neuf.
4 On fit partir le chariot, sur lequel on avait posé le coffre, de la maison d'Abinadab située sur la colline. Ahyo marchait devant le coffre.
5 David et toute la communauté d'Israël exprimaient leur joie devant l'Eternel en jouant sur toutes sortes d'instruments de bois de cyprès, sur des lyres, des luths, des tambourins, des sistres et des cymbales.
6 Lorsqu'ils furent arrivés près de l'aire de Nakôn, les bœufs firent un écart et Ouzza tendit la main et saisit le coffre de Dieu.
7 Alors l'Eternel se mit en colère contre Ouzza et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute. Ouzza mourut là, à côté du coffre de Dieu.
Oser toucher de ses mains impurs l'arche contenant Dieu vaut d'être frappé de mort (à transposer avec le laïc, homme ou femme, qui veut à tout prix distribuer la communion et oser toucher de sa main non consacrée le ciboire).

Ajoutons qu'on ne voit pas très bien, puisque vous voulez vous baser sur le Nouveau testament, comment un service de l'autel par des femmes serait compatible avec les préceptes de Saint Paul, disant que les femmes doivent être voilées quand elles prient, et doivent se taire dans les assemblées et l'église.
Autre passage :
"Pendant l'instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de faire la loi à l'homme. Qu'elle se tienne tranquille. C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression. Néanmoins, elle sera sauvée en devenant mère, à condition de persévérer avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté"
Mais vous pourriez aussi vous baser sur la saine Tradition : quand, dans l'histoire de l'Eglise, a-t-on autorisé les femmes à servir les autels? Jamais. Ce ne sont que les perfides égarés hors de la voie du salut, maintes fois condamnés, excommuniés et anathématisés, qui se sont mis, après avoir vidé de sa substance tous les sacrements y compris celui de l'ordre, à prétendre "ordonner" ou plus exactement nommer des femmes un peu partout. Et encore, devrais-je dire, ce n'est qu'une partie des hérétiques, puisque certains autres, malgré leur doctrine délabrée et leur refus de soumission au Saint-Père, ont gardé cette interdiction de l'ordination de femmes.

Et le magistère s'est prononcé à de nombreuses reprises, avec des paroles claires, et des arguments théologiques inattaquables :
-le Christ est un homme
-il n'a appelé que des hommes
-la Sainte Vierge n'eut aucun rôle sacerdotale ou même liturgique


J'ajouterais d'autres points :
-le rôle des hommes et des femmes, depuis la Genèse, est différent
-au moment où les modernistes considèrent l'homme identique à la femme, et que chacun peut décider s'il est homme ou femme, et qu'il n'y a aucune différence, il serait bon au contraire de rappeler l'identité de chacun
-ce n'est pas aux catholiques de décider de la manière dont ils servent Dieu. Et je prends le cas de la Sainte Vierge qui d'après la Tradition avait fait voeu de chasteté totale et donc ne s'attendait pas à avoir un enfant ; Dieu dérange tous ses plans en lui annonçant qu'elle attendrait un fils.
Les femmes qui réclament de faire les lectures, distribuer la communion et être ordonnées diaconesses, le font-elles par orgueil personnel et revanchisme féministe ridicule, ou pour servir le Seigneur? La question mérite d'être posée.

L'argument comme quoi "elles ont fait ceci et cela" ne change rien à l'affaire. Deborah exerça comme juge d'Israël pendant 40 ans, et ne fut pas nommée prêtresse pour autant. Judith sauva Israël en tranchant la tête d'Holopherne, elle ne fut pas prêtresse pour autant. Esther sauva Israël de l'anéantissement comploté par Haman, ministre du roi Assuerus ; elle ne fut pas nommée prêtresse pour autant. La Très Sainte Vierge Marie porta notre Seigneur Jésus-Christ, ne commit aucun péché, fut couronnée Reine du Ciel ; elle ne fut pas ordonnée pour autant. Comme le dit le Saint Curé d'Ars, la Sainte Vierge Marie et 200 anges ne peuvent ni consacrer, ni pardonner les péchés.

Et de toute manière cela n'est pas lié à la sainteté du prêtre ; un prêtre défroqué, excommunié, interdit, criminel, pire pécheur de la Terre, apostat et athée, s'il décide de faire ce que fait l'Eglise, même lors d'une messe noire satanique, consacre aussi validement que le Seigneur Jésus Christ en personne.
Eh bien, vous n'y allez pas de main morte, Toto2 !

N'est-ce pas un tantinet excessif ?
Si vous cherchez tous les messages que j'ai écrits, sous ce pseudo et l'ancien, vous verrez que c'est à peu près mon style. Et encore, avec le temps, je me modère.
Donc non je ne suis pas excessif. Je suis même d'ailleurs bien aimable et excessivement tolérant, quand on compare ce que je dis avec ce qu'Elie fit en égorgeant les prophètes de Baal (aujourd'hui on les inviterait au Vatican avec leurs statuettes pour les adorer).
N'oublions pas que "diaconesse" n'était pas un ministère ordonné mais un ministère institué (anciennement nommé ordre mineur, et appelé ministère depuis l'entrée en vigueur du motu proprio du pape Paul VI Ministeria quaedam en 1972) auprès de l'évêque.
Etre diaconesse n'était pas être diacre. Ordonner des femmes diacres permanents est donc différent des anciennes diaconesses.
Tout à fait d’accord, et vous apportez de l’eau à mon moulin. La commission créée par François rendit ses travaux et indiqua que le rôle des diaconesses se limitait à peu près à assister les femmes lors des baptêmes (car baptême par immersion et la femme était dévêtue), visiter les veuves et les pauvres (probablement pour permettre au prêtre de se concentrer sur les tâches sacerdotales et éviter le scandale possible d’un prêtre visitant une femme seule dans sa maison). Prétendre vouloir ordonner des diaconesses équivalentes aux diacres au nom de la Tradition est donc absurde. Le Pape François vient de déclarer que la commission, autrement constituée, reprendrait ses travaux.
Dans la vie de certains saints, il y a une dimension importante chez ceux qui sont ordonnés ou consacrés : l'obéissance. En serions-nous exempts ?
Je pense à un exemple , pour n'en citer qu'un, celui de saint Padre Pio à qui on avait interdit de confesser pendant deux ans, et qui traitait de satan toute personne qui l'invitait à passer outre. Cela fait bien entendu penser à la parole de Jésus à Pierre. Et il en existe tant d'autres.

Ce que je vais dire n'engage que moi, c'est ma conviction intérieure et très personnelle. Je suis persuadé qu'il est plus grave et donc plus imputable de désobéir ou se rebeller contre l'Eglise que de se tromper par souci d'obéissance.
Je suis d’accord avec vous, mais dans de justes limites. L’obéissance est effectivement une saine vertu. Il n’en demeure pas moins qu’elle ne doit pas être inconditionnelle vu les circonstances.
En dehors du cadre liturgique, on voit bien que les soldats allemands massacrant les civils ne purent s’exonérer de leur responsabilité en invoquant l’obéissance.
Dans le cadre liturgique, on m’a rapporté ce cas de garçon scout servant la messe du prêtre, dans les années 70 ; le prêtre à la fin de la messe demande au garçon de se débarrasser des hosties restantes. Le garçon scout s’éloigna hors de la vue du prêtre puis communia pieusement jusqu’à a dernière miette. Le cas était clair.
Autre exemple, assez intéressant : il est autorisé aux femmes, par crainte des coups ou sévices, d’autoriser leur mari à s’approcher d’elle même si celui-ci a l’habitude d’avoir un rapport sexuel incomplet pour éviter la procréation ; en revanche, même en cas de risque de coup, il est interdit à l’épouse de tolérer, même si le mari le demande, la pratique sodomite. Il y a bien la limite.
Je suis d’accord, ce n’est pas évident, et je pense effectivement qu’il y a un défaut d’obéissance et de respect de l’autorité chez certains plus qu’un excès d’obéissance. Mais il est quand même paradoxal, pour la susdite autorité, d’un côté de condamner le cléricalisme, et de l’autre côté de faire taire tout le monde au motif de l’obéissance légitime.
Bonjour Toto2,

Je ne connais pas dans le détail tous les exemples que vous mentionnez (Honorius, etc...), mais je n'arrive vraiment pas à les mettre sur un même plan que le dernier concile et ses suites. En effet, soit ce sont des événements très anciens sur lesquels les historiens et théologiens ne s'accordent guère (Honorius, Libère), soit il ne s'agit pas d'hérésie professée solennellement en tant que successeur de Pierre, mais d'erreur privée et qui plus est sur un sujet pas encore défini (Jean XII), soit il s'agit d'une simple erreur stratégique (Léon XIII, qui n'a jamais enseigné le laïcisme et dont les encycliques sont tout à fait traditionnelles sur le sujet, même si je comprends qu'en tant que Français, vous estimiez que l'appel au ralliement fut une regrettable erreur), soit de mauvaises mœurs sans pour autant qu'il y ait enseignement d'hérésies (Benoît IX, que saint Pierre Damien ne se gênait pas de critique violemment, mais qui, à sa décharge, a été poussé sur le trône de saint Pierre fort jeune). Je ne suis pas en train de dire que tout était rose dans le passé, ni même que tous les papes et les clercs en général furent irréprochables, mais même en admettant que certains papes professèrent des erreurs doctrinales, la grande différente avec notre époque, c'est qu'il s'agissait d'erreurs très spécifiques et non pas de toute une atmosphère empreinte de modernisme à tous les niveaux (liturgique, doctrinal, moral, etc...).
Remarquons aussi que vu qu’il s’agissait de faits anciens, peut-être en avons-nous simplement oublié, ou ne connaissons pas, certains problèmes. Et nous n’avons pas de recul sur les actes posés par le Pape, tandis qu’avec le recul historique, on se prend à relativiser les problèmes des Papes passés parce que l’on s’aperçoit que finalement cela n’eut pas beaucoup de conséquence (non mais sincèrement, je pense que 99 % des catholiques ignore totalement l’affaire des Trois Chapitres et cela ne l’empêche pas de dormir). Peut-être que tous ceux qui furent au courant furent scandalisés de la décision de Symmaque au VIe siècle d’excommunier Anastase Ier et qu’on lui reprocha gravement cet acte d’autoritarisme exacerbé qui pourrait entraîner des persécutions… Evidemment pour les actes récents, et comme vous le soulignez très justement, tout le monde est bien plus au courant (on suit davantage ce que fait le Pape que ce fait son évêque, ce qui n’est d’ailleurs pas très sain et pas très normal) et avec internet on a tendance à réagir immédiatement et sans nuance, que ce soit pour encenser ou condamner, et on n’a absolument aucun recul. Donc, oui, il y a sans doute une aggravation de la situation, mais je pense que c’est plus une aggravation en degré et non en nature, et que, même si les décisions prises depuis un demi-siècle me consterne (moi je plaide pour le rétablissement de la Sainte Inquisition et de ses tribunaux, mais malheureusement cela me paraît être sans espoir), l’importance de tout cela doit être relativisée. C’est grave, oui, oui cela nécessite de prier davantage, mais les portes de l’Enfer ne l’emporteront pas contre elle, c’est le corps mystique du Christ, elle a été fondée par Jésus-Christ sur Pierre, et à la fin « tu verras que tout sera bien » (Jésus à Julienne de Norwich). Nous ne sommes qu’après tout dans les misérables ultimes escarmouches d’arrière-garde d’une bataille qui a déjà été gagnée.
Enfin bref, j'ai l'impression d'avoir un peu "plombé" l'ambiance... Je m'en excuse. En tout cas, c'est dommage que vous quittiez totalement le forum. Votre humour noir va manquer à beaucoup, je pense...
Bof. Ceux qui n’apprécient pas mon positionnement se réjouiront de mon silence et n’auraient de toute manière probablement pas changé de point de vue, les quelques rares personnes qui me regretteront étaient de toute manière déjà globalement d’accord avec moi donc je ne leur apprends pas grand-chose sinon rien.
Même si bien sûr j’apprécie votre déclaration, naturellement !
(enfin cela dit songez au temps que cela me prend ; j’ai commencé à rédiger à 19h05, il est 20h30!)
Si quelqu'un vient à vous sans cette doctrine, ne le saluez pas

que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; [...] il est malséant à une femme de parler dans l'Église.

Nous réclamons la constance de votre zèle contre les ennemis du célibat ecclésiastique ....défendre de toutes vos forces une loi de si haute importance et de repousser les traits dirigés contre elle par des hommes que tourmentent les plus infâmes passions.

Omnes dii gentium daemonia

Toto2
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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Toto2 » lun. 28 oct. 2019, 23:16

(Benoît IX, que saint Pierre Damien ne se gênait pas de critique violemment, mais qui, à sa décharge, a été poussé sur le trône de saint Pierre fort jeune).
C'est un détail sans importance, mais la page de Wikipedia francophone qui colporte ce point en prétendant qu'il y a des attaques de Saint Pierre Damien dans le Liber Gomorrhianus contre Benoît IX a tort (ce ne sera pas la première fois ni la dernière). C'est très facilement vérifiable : j'ai lu le Liber Gomorrhianus et il n'y a rien de tel.
La wikipedia britannique fait porter le chapeau de ces accusations à un certain Ferdinand Gregorovius ; cela n'est pas davantage constitué, puisque si la source à savoir l'ouvrage de référence contenant les accusations (https://books.google.fr/books?id=8z2ZEO ... il&f=false : voir page 144) a bien été écrit par cet historien, il s'agit d'une citation, de la lettre Saint Pierre Damien à un certain Hanno, mais qui ne parle absolument pas de Benoît IX, mais d'un certain Cadalus, plus connu sous le nom de Honorius II (l'antipape, pas l'Honorius II le Pape légitime) ; et d'ailleurs à propos d'Honorius II (le pape), je l'ai accusé à tort ; il s'agissait d'Honorius Ier, qui fut anathémisé pour sa lettre douteuse.
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Re: A propos de l'idolâtrie

Message non lu par Toto2 » lun. 28 oct. 2019, 23:18

Et toujours concernant Wikipedia, et avec toute la prudence requise quand il s'agit de cette encyclopédie non exempte d'erreurs, on se référera à cet article, montrant que dès le Pape Gélase on critiquait les femmes qui osaient faire le service d'autel : https://en.wikipedia.org/wiki/Female_altar_servers
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