Situation politique en Amérique

« Par moi les rois règnent, et les souverains décrètent la justice ! » (Pr 8.15)
etienne lorant
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La N.R.A. s'invite dans la campagne électorale

Message non lu par etienne lorant » ven. 20 mai 2016, 18:39

A quelques mois de l’élection présidentielle américaine, le puissant lobby des armes à feu s’invite dans la campagne.

La litanie des drames liés aux armes à feu aux Etats-Unis semble sans limite. Le mois d’avril vient de battre un nouveau record morbide : en quelques jours, aux quatre coins du pays, sept enfants de 1 à 3 ans se sont ­grièvement, voire mortellement, blessés ou ont tué un de leurs proches avec une arme laissée à leur portée. Et l’année 2016 promet de surpasser les précédentes dans cet insensé décompte. Depuis janvier, 23 personnes ont été touchées ou sont mortes sous les balles tirées par des enfants de moins de 5 ans. Trente tragédies de ce type s’étaient déjà produites en 2015.
Le candidat républicain Donald Trump, lors d’une manifestation contre le contrôle des armes à feu, le 1er avril 2014, à Albany, dans l’Etat de New York.

Ces accidents, aussi choquants soient-ils, semblent vécus comme une fatalité au sein d’une population surarmée : il y aurait aux Etats-Unis plus d’armes en circulation (357 millions en 2013) que d’habitants (318 millions).

Dans ce contexte, la convention nationale de la National Rifle Association (NRA), le lobby des armes à feu, qui se tient du 19 au 22 mai à Louisville (Kentucky), devrait, comme tous les ans, attirer des ­milliers de visiteurs. Mais lors de cette 145e édition, entre deux concerts de country, les démonstrations de tirs ou les traditionnels ateliers consacrés aux « manières de porter une arme », le public pourra entrer de plain-pied dans la campagne pour la présidentielle de novembre. « Armez-vous face aux contrevérités qui vont être avancées sur les armes durant l’élection », promet un séminaire. Les échéances ­électorales se révèlent souvent propices aux débats sur le sacro-saint 2e amendement de la Constitution, qui autorise les citoyens américains à posséder et à porter une arme.

http://www.lemonde.fr/m-actu/article/20 ... 97186.html
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: La société américaine

Message non lu par etienne lorant » dim. 22 mai 2016, 15:05

Michel Floquet, grand reporter et correspondant aux Etats-Unis pour TF1, publie “Triste Amérique”.

C’est un livre qui fait du bien. Ainsi, cette Amérique glorifiée pour son «rêve», pour ses ambitions, sa liberté, son melting-pot, n’est pas aussi magnifique qu’on le croyait ?

Les États désunis sont le pays où il y a le plus de crimes par arme à feu, le plus d’incarcérations, le plus de pauvres, le plus de minorités méprisées, le plus de religiosité étouffante… Jamais la fracture sociale n’a été aussi évidente, et elle s’aggrave de jour en jour. Du coup, surgissent des politiciens comme Ted Cruz, Sarah Palin, Donald Trump, qui incarnent ce qu’il y a de pire dans l’American Way of Life. Le livre de Michel Floquet se lit avec rage et passion, et aussi avec curiosité: cette Amérique-là, on ne nous en parle jamais. A dévorer ces pages, on comprend pourquoi.


Michel Floquet. On croit connaître l’Amérique, elle nous est si familière à travers le cinéma, les séries télévisées, ses grands hommes comme Obama… Souvent on s’arrête à cette vision superficielle du pays. Mais il est beaucoup plus compliqué que cela. Bien différent de nos fantasmes. C’est ce que j’ai découvert pendant ces cinq années passées à parcourir le pays. Il y a une autre Amérique. Faites d’inégalités et de violence, de tensions raciales et d’impossibilité à vivre ensemble…

La plupart des Américains détestent désormais «Washington», c’est à dire l’establishment, ses représentants, son administration fédérale et même son gouvernement. Jamais ce sentiment n’a été aussi fort. Ces gens-là ont la conviction que le pays est paralysé. Mal géré par une bande de politiciens professionnels coupés des réalités. Et comment leur donner tort? Chaque fin d’année, le vote du budget amène le pays au bord de la paralysie et pendant ce temps-là, des dizaines de milliers de ponts, par exemple, attendent d’être réparés…

Trump profère des horreurs sur les minorités, sur les femmes, et pourtant rien ne semble pouvoir lui nuire…

C’est vrai. Cela lui fait du tort bien sûr, mais surtout chez les électeurs qui de toute façon ne l’aimaient pas. Trump a été méprisé par la presse et les intellectuels dès le début. Ils ne donnaient pas cher de sa campagne, c’était un sujet de plaisanterie. Et aujourd’hui il est à peu près certain, sauf coup de théâtre, d’obtenir l’investiture républicaine. C’est donc que ses outrances n’ont pas découragé l’Amérique profonde, ou plutôt l’Amérique réelle. Trump appelle un chat un chat ou plutôt un latino un latino … Il s’adresse à des gens excédés, épuisés, qui cinq ans après la sortie de la «grande récession» sont encore plus pauvres qu’en 2008.

A-t-il une chance d'être élu ?

Pourquoi pas? Les mêmes qui disaient qu’il n’aurait jamais l’investiture assurent aujourd’hui qu’il n’ira jamais à la Maison Blanche. Il faut donc s’y préparer. Il n’est pas favori mais il a une vraie chance. Hillary Clinton n’est pas aimée. Elle incarne à la puissance dix cette élite politicienne abhorrée. Elle est perçue comme cupide, ce qui est vrai. L’affaire de sa boîte mail personnelle utilisée lors de son passage au département d’Etat, le scandale de Benghazi, tout cela sera utilisé contre elle après les conventions, lorsque la campagne démarrera vraiment.

Quelle part de responsabilité porte Obama dans cette situation?

Obama a énormément déçu. Son bilan, c’est pratiquement huit ans pour rien. Sur le plan intérieur, jamais les inégalités n’ont été aussi grandes. Le rêve américain, l’idée que si on travaille on fera mieux que ses parents, est définitivement mort. L’Amérique est devenue le pays champion de la reproduction sociale. Pour ce qui est de la politique étrangère, c’est encore pire. Les talibans sont aux portes de Kaboul. Le retrait calamiteux d’Irak et la gestion molle de l’affaire syrienne ont engendré Daesh, l’état islamique. Et sur les ruines de cette politique hésitante, Poutine a fait un retour fulgurant, au Proche-Orient comme en Ukraine.

Vous racontez des choses incroyables sur les risques alimentaires, les violences policières, la dureté de la société en général. N'êtes-vous pas excessif?

Tout ce qui est dans le livre est vrai, factuel. 3000 morts par an d’intoxication alimentaire. C’est plus que le 11 septembre chaque année! 12.000 morts par arme à feu, sans compter les suicides. Environ 1100 personnes tuées chaque année par la police. Environ, car il n’y a pas de statistiques officielles. Cela fait tout de même entre 3 et 4 victimes par jour, généralement issues des minorités. Mais aussi un taux d’incarcération unique au monde, bien supérieur à celui de la Corée du Nord ou de l’Iran. Au quotidien, sorti de Manhattan ou des quartiers chics de la côte ouest, la société américaine est largement inhumaine, difficile à vivre. L’individualisme, le matérialisme ne sont pas de vains mots. Ils induisent un rapport à l’autre très particulier. Je raconte par exemple l’histoire de ce maître-nageur licencié pour avoir sauvé un baigneur qui se noyait en dehors de sa zone de surveillance…

L'Amérique est aussi un pays qui fait envie au monde entier. Et vous, vous ne lui trouvez aucune qualité?

Si bien sûr. Personne ne conteste sa créativité, ses élites intellectuelles, ses engagements en faveur des droits de l’homme à l’étranger… Il y a plusieurs Amérique, mais la plus importante n’est pas forcément celle qu’on croit.

Propos recueillis par François Forestier

Triste Amérique, par Michel Floquet,


http://bibliobs.nouvelobs.com/documents ... ciale.html
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Re: La société américaine

Message non lu par etienne lorant » lun. 23 mai 2016, 11:21

Le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders, candidat à l’investiture démocrate, a décidé d’apporter son soutien dimanche 22 mai à Tim Canova, le candidat qui entend défier au cours d’une primaire la responsable du Parti démocrate, Debbie Wasserman Schultz. Cette dernière, représentante de Floride, a condamné fermement les débordements dont s’étaient rendus responsables des sympathisants du sénateur mécontents du déroulement d’une convention du parti à Las Vegas, dans le Nevada, le 14 mai.

M. Sanders, qui se trouve dans la quasi-impossibilité de l’emporter face à la favorite, Hillary Clinton, a par ailleurs jugé « non démocratique » l’organisation des primaires démocrates. M. Sanders s’indigne notamment du rôle des « super-délégués », un corps électoral particulier qui soutient massivement l’ancienne secrétaire d’Etat.

Le sénateur du Vermont a également insisté dimanche sur la mauvaise image de Mme Clinton et de son futur adversaire républicain, Donald Trump, en estimant que, si cette dernière devait être désignée, les électeurs auraient à choisir le « moins pire de deux maux »

http://www.lemonde.fr/elections-america ... 29254.html
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Re: La société américaine

Message non lu par PaxetBonum » lun. 23 mai 2016, 17:54

Relief a écrit : Obama a énormément déçu. Son bilan, c’est pratiquement huit ans pour rien.

Je suis content de lire ce que j'ai moi même écrit il y a peu sur ce forum.
(oui, je me lance des fleurs, et alors ?! :-D )
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !
J'avais diviné sur le forum cela le lendemain de sa première élection
C'était plus que prévisible…

(je me lance le bouquet avec le pot !)
:-D
Pax et Bonum !
"Deus meus et Omnia"
"Prêchez l'Évangile en tout temps et utilisez des mots quand cela est nécessaire"

St François d'Assise

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Re: La société américaine

Message non lu par etienne lorant » lun. 23 mai 2016, 18:21

Évidement le bilan d'Obama peut effectivement être fort critiqué. Cependant, il faut être correct :
Les Etats-Unis ne sont-ils pas un pays formidable ?

Et je ne dis pas cela parce que la Cour Suprême américaine vient de valider la réforme de la santé du président. Ma petite question va au-delà de cette décision : c'est une interrogation tout à fait essentielle, peu importe l'enjeu du moment. Si les Etats-Unis sont un grand pays, c'est parce qu'ils viennent de montrer que les rouages fondamentaux de notre système, si scrupuleusement bâtis à travers les années, ne se laissent pas faire ni défaire au gré des avis d'experts déclarés, des prévisions ou des sondages.

Faisant fi des attentes des uns et des autres, le Chief of Justice (le Juge en chef de la Cour Suprême), John Roberts, qu'on décrit pourtant comme un implacable activiste dans le camp des conservateurs, s'est rangé du côté de l'aile libérale de la Cour et a sauvé, par là-même, l'intégralité de la loi de réforme de Barack Obama, en déclarant que la mesure qui rendrait la souscription d'une assurance-maladie obligatoire ne pouvait pas être rejetée par le Congrès en vertu de son pouvoir de réguler le commerce mais s'inscrivait dans le devoir qu'a ce dernier de faire appliquer les lois, même à coups de sanctions financières.

Comme je le suggérai hier, la Cour a en fait réaffirmé que le Congrès ne pouvait pas contraindre les Américains à acheter quelque chose relevant de l'économie privée, mais il peut cependant les pénaliser s'ils ne se pliaient pas à la loi (et ne prenaient pas de fait d'assurance-maladie). Et la Cour a estimé que le pouvoir de sanction financière dans l'Article I relatif au pouvoir de la justice d'infliger une amende à une partie qui ne se plie pas à la loi est correct. Reste maintenant pour le président de trouver comment transcrire et d'insérer ces possibles sanctions (qui seraient bien faibles et bien inefficaces) dans sa loi de réforme de l'assurance-maladie.

L'idée d'exiger de tout Américain qu'il prenne une couverture santé privée avait éclos et fait son chemin au sein d'un think-tank conservateur. Elle avait même un temps avancé par un gouverneur Républicain (Mitt Romney) et à l'époque, en 2008, le candidat aux primaires démocrates Barack Obama s'y était opposé. Mais alors qu'il bataillait avec une autre prétendante convaincue de la nécessité d'une telle mesure, Hillary Clinton, il avait décidé, en son fort intérieur, de soutenir ce projet. Selon Paul Starr, professeur à l'université de Princeton, Obama avait même avait-il déclaré à l'un de ses conseillers, dès l'été 2008: "Je crois bien qu'Hillary avait raison".

Autour de lui, certains, comme Starr, l'avaient mis en garde, en privée comme en public, du risque de soutenir une telle mesure, mais une fois en poste à la Maison Blanche, Obama et ses conseillers (dont d'ailleurs, ironiquement, beaucoup étaient des anciens du camp Clinton) ont ignoré tous les avertissements.

Le grand gagnant de cette bataille politique est le président Obama - du moins, aux premiers abords. Car aussitôt si la Cour avait rejeté les fondements de sa loi, la victoire qu'avait été de faire passer cette reforme aurait fini en véritable chaos.

http://www.huffingtonpost.fr/howard-fin ... 36699.html
Avec l'Obama Care, Obama est pleinement entré dans le cercle très restreint des novateurs humanistes aux Etats-Unis.

D'autant qu'il a manifesté un très grand courage :


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Re: Situation politique en Amérique

Message non lu par etienne lorant » mar. 24 mai 2016, 15:55

Pour celles et ceux qui "entendent" l'Anglais californien, rien de plus intéressant que cet adieu à la Maison Blanche, dans lequel Richard Nixon dit un "au-revoir" au personnel de la Maison-Blanche. Pour quiconque "entend" l'Américain, c'est réellement très intéressant :




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La visite de Barak Obama à Hiroshima et Nagasaki bien accueillie

Message non lu par etienne lorant » ven. 27 mai 2016, 15:17

« Notre visite à Hiroshima honorera tous ceux qui ont péri pendant la Seconde Guerre mondiale et réaffirmera notre vision partagée d’un monde sans armes nucléaires. » En une phrase, le président Barack Obama a résumé les deux objectifs majeurs de sa présence au cœur de la ville de Hiroshima : hommage et dénucléarisation.

Les 6 et 9 août 1945 tombaient sur Hiroshima et Nagasaki des bombes atomiques américaines qui allaient tuer plus de 240 000 Japonais (et une minorité de Coréens). Ce drame indélébile n’a pourtant pas empêché le Japon et les États-Unis de sceller l’alliance sans soute la plus solide au monde. Plus de soixante-dix ans après, Barack Obama sera le premier président américain en exercice à se rendre au cœur de la ville de Hiroshima, là où a explosé la première bombe atomique de l’histoire.

Il doit se rendre au Parc du mémorial de la paix, lieu bouleversant qui rappelle la fournaise nucléaire qui a dévasté la ville, le 6 août 1945, au lever du jour. Mais le président Obama l’a bien dit, il ne s’excusera pas, même en présence des survivants de la bombe, aujourd’hui très âgés (appelés les Hibakusha) présents lors de cette cérémonie. Il laisse aux historiens la liberté de revisiter cette période sanglante de l’histoire et de remettre en cause ou non le choix du président Harry Truman de recourir à la bombe atomique.

Pour les Japonais, cette visite du président américain est globalement très bien accueillie. Elle renforce aussi, comme l’attestent les témoignages recueillis par La Croix, la conviction enseignée à tous les petits écoliers nippons que le peuple japonais a été une victime du nucléaire, et qu’à ce titre les armes nucléaires doivent être interdites. Une vision que réaffirmera le président Obama sur place, alors que la menace nord-coréenne est si proche du Japon.
Écrit par

Pour autant, l’argument nucléaire cache toujours la difficulté pour le Japon d’assumer sa responsabilité dans le déclenchement de la guerre. Une visite du premier ministre Shinzo Abe à Pearl Harbour – bombardé par l’aviation japonaise le 11 décembre 1941 sans qu’ait été préalablement déclarée officiellement la guerre à l’Amérique – permettrait d’équilibrer les responsabilités mutuelles des deux nations. Cette étape n’a pas encore été franchie par le Japon, qui se pose toujours en victime en évacuant aisément ses responsabilités et les crimes que l’armée impériale a commis en Chine et en Corée.

http://services.la-croix.com/webdocs/pa ... index.html
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Trump renonce au débat avec Bernie Sanders

Message non lu par etienne lorant » sam. 28 mai 2016, 10:58

Le candidat présumé du Parti républicain à la présidentielle américaine a finalement décidé de ne pas débattre avec Bernie Sanders, candidat à la primaire démocrate, préférant attendre de savoir qui de ce dernier ou de Clinton serait son adversaire.

Il n'y aura pas de débat Trump/Sanders. Donald Trump, le candidat présumé du Parti républicain à la Maison Blanche, a fait savoir vendredi 27 mai qu'il préférait finalement ne pas débattre avec le démocrate Bernie Sanders avant la primaire de Californie, le 7 juin prochain.

L'idée d'un débat entre le vainqueur de la primaire républicaine et l'adversaire de Hillary Clinton dans la primaire démocrate a pris corps ces derniers jours.

Invité mercredi soir dans l'émission de Jimmy Kimmel sur ABC, Trump lui-même avait laissé entendre qu'un tel débat serait un énorme succès d'audience. "Je crois que (...) je prendrais cet argent et que je le donnerais à des organisations caritatives qui le méritent", avait-il ajouté. Sur Twitter, Bernie Sanders, qui n'a pu obtenir la tenue d'un débat avec Clinton avant la Californie, s'était alors dit prêt à relever le défi.

Mais Trump a coupé court aux spéculations. "Me fondant sur le fait que le processus démocrate de nomination est totalement faussé et qu'Hillary Clinton la véreuse et Deborah Wasserman Schultz (présidente du comité national démocrate, NDLR) ne permettront pas que Bernie Sanders l'emporte, il me semble inapproprié de débattre avec le second de la course", souligne le milliardaire new-yorkais dans un communiqué.

Kisékinapalesc....

http://www.france24.com/fr/20160527-don ... ie-sanders
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Cinci
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Conviction : catholique perplexe

Étoile montante chez les démocrates américains?

Message non lu par Cinci » mar. 09 mai 2017, 19:27

Elizabeth Warren
Dans son dernier livre This Fight Is Your Fight, déjà dans les meilleures ventes du New York Times, l’étoile montante du parti démocrate Elizabeth Warren, sénatrice du Massachusetts depuis 2013 et ex-professeure de droit à Harvard, retrace son parcours et fait état des injustices qui plombent le système politique et la société américaine.

[...]

Warren montre qu’à partir des années 1980, la classe moyenne américaine a commencé à perdre son pouvoir d’achat, ses avantages sociaux (dont la retraite), sa sécurité d’emploi et son accès à l’éducation et à l’assurance maladie à mesure que l’influence des institutions financières et des entreprises sur les législateurs a augmenté. Alors que les salaires stagnent, les coûts liés au logement, à l’alimentation, à l’éducation et à la santé ont explosé. La classe moyenne américaine étouffe littéralement. Ce constat a façonné le discours des deux candidats à la présidence de 2016, qui ont dénoncé plus ou moins ouvertement la collusion entre les intérêts financiers et la classe politique.

http://www.ledevoir.com/international/e ... anti-trump

Critique virulente de Wall Street et des groupes d’intérêts qui noyautent Washington, elle représente assurément, aux côtés de Bernie Sanders, l’aile gauche du parti démocrate. Bien qu’elle soit grandement appréciée de la base démocrate et qu’elle ait réussi à rallier certains de ses collègues, Warren est honnie des républicains et considérée comme trop à gauche par plusieurs membres de son propre parti. Preuve qu’elle n’épargne pas ses confrères démocrates, Warren a critiqué l’ex-président Obama pour avoir accepté de prononcer un discours à l’invitation d’une grande banque d’investissement de Wall Street en échange de 400 000$.


Obama a reçu quasiment un demi million de dollars, pour un discours tenu à l'invitation d'un banque d'affaire de Wall Street. Bon à savoir.

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La société américaine

Message non lu par etienne lorant » mer. 07 juin 2017, 17:59

L'ex-directeur du FBI va témoigner sur les ingérences russes

Limogé en mai dernier, James Comey sera entendu le 8 juin devant le Sénat américain. Il sera interrogé sur d'éventuelles pressions exercées par le président américain à son encontre pour l'inciter à stopper l'enquête sur les connexions russes de l'ex-conseiller à la Sécurité nationale, Michael Flynn, selon CNN.


http://plus.lefigaro.fr/tag/james-comey
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Re: La société américaine

Message non lu par etienne lorant » jeu. 08 juin 2017, 9:28

Newsletter BFMTV Midi
Le procureur général Jeff Sessions, dont la relation avec Donald Trump s'est passablement dégradée, aurait proposé sa démission au président américain.

Crise en vue au sein de l'administration Trump? Selon CNN, le ministre américain de la Justice, Jeff Sessions, aurait proposé au président des Etats-Unis de démissionner de son poste, à l'issue de plusieurs échanges houleux entre les deux hommes ces dernières semaines. La chaîne d'information américaine cite une source proche du ministre pour appuyer son propos.

Selon CNN, la situation entre Donald Trump et Jeff Sessions se serait tendue depuis que ce dernier a annoncé, en mars, qu'il se retirait de l'enquête sur les ingérences de la Russie dans la campagne électorale du républicain, après des révélations du Washington Post sur ses rencontres avec l'ambassadeur russe.

La relation avec le président des Etats-Unis serait devenue si houleuse que le ministre de la Justice a proposé de démissionner, si Donald Trump ne voulait plus de lui.


Cette fracture avec son ministre de la Justice intervient à un moment particulièrement critique pour Donald Trump, alors que l'ancien directeur du FBI James Comey, qu'il a limogé le 9 mai dernier, doit témoigner jeudi devant le Congrès sur les conditions de son limogeage. James Comey est notamment appelé à confirmer si, oui ou non, le président américain a fait pression sur lui pour orienter ou faire classer des pans de l'enquête du FBI sur les ingérences russes.

Interrogé sur une potentielle démission de Jeff Sessions, la Maison Blanche s'est refusée à tout commentaire. Si le départ du ministre venait à se confirmer, il interviendrait quatre mois après celui du conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, qui avait dû quitter ses fonctions en raison d'une controverse sur ses contacts avec des diplomates russes. De quoi fragiliser encore davantage une administration déjà
chancelante.


Donald Trump et Jeff Sessions, le 15 m ... 80938.html
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Message non lu par etienne lorant » jeu. 08 juin 2017, 15:28

Audition sous haute tension de Comey au Congrès sur Trump et la Russie
Publié le jeudi 08 juin 2017 à 14h02 à Washington (AFP)

Dans une audition au Congrès attendue par toute l'Amérique, l'ancien directeur du FBI James Comey va raconter jeudi les coulisses de son limogeage par Donald Trump, en particulier comment il a résisté aux pressions du président pour épargner l'un de ses proches conseillers.

L'audition-événement, devant la commission du Renseignement du Sénat, commencera à 14H00 GMT et sera retransmise sur les grandes chaînes de télévision américaines.

Le contenu de son témoignage est déjà partiellement connu. La déclaration liminaire de M. Comey a été publiée mercredi sous la forme d'un minutieux récit de ses conversations avec le milliardaire depuis janvier, provoquant une déflagration politique.

Il y confirme ce qui avait fuité dans la presse: Donald Trump lui aurait demandé d'abandonner toute enquête sur Michael Flynn, son conseiller à la sécurité nationale évincé en février et inquiété pour n'avoir pas révélé le contenu de ses conversations avec l'ambassadeur russe aux Etats-Unis.

"J'espère que vous pourrez trouver une façon d'abandonner cela, de lâcher Flynn. C'est un homme bien", aurait dit le président à M. Comey en tête à tête le 14 février dans le Bureau ovale.

Donald Trump avait nié avoir formulé une telle demande.

L'ancien chef du FBI relate aussi en détails un dîner à la Maison Blanche, le 27 janvier, lors duquel Donald Trump lui aurait dit: "J'ai besoin de loyauté, je m'attends à de la loyauté".

Une requête ambigüe adressée à l'homme qui supervisait à l'époque l'enquête du FBI sur une éventuelle collusion entre des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie.

Les partisans républicains du chef de l'Etat américain faisaient la différence entre des demandes inhabituelles ou "inappropriées", et illégales, selon eux non prouvées. M. Comey lui-même ne qualifie pas juridiquement les requêtes présidentielles.

Dans un communiqué, l'avocat personnel de Donald Trump, Marc Kasowitz, a affirmé que celui-ci était "complètement conforté" par le témoignage de l'ancien directeur.

Il s'est réjoui qu'il ait confirmé ce que le successeur de Barack Obama clame depuis des mois: le président ne fait "pas l'objet d'une enquête en lien avec une investigation sur la Russie", écrit l'avocat.

Note perso: C'est maintenant que çà se passe ! Depuis 14hGMT
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Re: La société américaine

Message non lu par etienne lorant » jeu. 08 juin 2017, 18:14

Les interférences de Donald Trump dans l'enquête du FBI sur les liens entre son équipe de campagne et la Russie constituent-elles une entrave à la justice, qui est un délit, et cela pourrait-il entraîner sa destitution? Voici quelques éléments de réponse.

- Qu'est-ce qu'une entrave à la justice ?

Selon le code des Etats-Unis (US Code), qui rassemble l'ensemble des lois fédérales américaines, "quiconque essaye, de manière corruptrice, (...) d'influencer, d'entraver ou d'empêcher la bonne administration de la justice, doit être puni". Le délit est passible d'une peine d'emprisonnement n'excédant pas cinq ans.

- Trump a-t-il entravé la justice ?

Les faits portent surtout sur ce qu'a pu faire le président des Etats-Unis pour empêcher le déroulement normal de l'enquête sur les liens entre son équipe de campagne et des responsables russes.

Lors d'une conversation en tête à tête avec le directeur du FBI, James Comey, Donald Trump a notamment laissé entendre qu'il souhaitait que M. Comey renonce à son enquête sur les relations entre l'ancien conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, et la Russie.

Début mai, le président a limogé M. Comey et se serait vanté à des diplomates russes d'avoir ainsi fait dérailler l'enquête, selon le New York Times.

"La clé", explique Brandon Garrett, professeur de droit à l'université de Virginie, "c'est qu'il doit y avoir une intention" de contrecarrer, en connaissance de cause, le bon fonctionnement de la justice.

Pour les juristes interrogés par l'AFP, ce n'est pas établi à ce stade.

"Le limogeage de Comey est jusqu'ici la meilleure preuve que Trump a agi de manière corruptrice", explique Joshua Dresser, professeur à l'université d'Etat de l'Ohio.

Pour autant, aucun procureur ne prendrait le risque de poursuivre sur cette base, selon lui, car il lui faut "des preuves qu'il estime suffisantes pour déclarer coupable, au-delà du doute raisonnable, et nous n'en sommes pas encore là".

Autre réserve des spécialistes, il existe un débat sur le fait de savoir si une enquête du FBI entre bien dans le champ du fonctionnement du système judiciaire et peut donc être l'objet d'une entrave à la justice.

- Le président peut-il être inculpé ?

Les avis sont partagés, en partie faute de précédent. "Il y a des doutes considérables quant à savoir si un président en exercice peut être inculpé, sans parler d'être condamné", explique Charles Collier, professeur à l'université de Floride.

- L'entrave à la justice peut-elle servir de base à une procédure en destitution ?

Oui, même si le concept d'entrave à la justice relève du système judiciaire, alors que la procédure de destitution est entièrement politique.

Elle pourrait ainsi être lancée même si Donald Trump n'est pas formellement mis en cause par la justice. C'est ce qui s'était produit pour l'ancien président Richard Nixon, en 1974.

Il appartient au Congrès, à majorité républicaine, de destituer le président, s'il estime qu'il s'est rendu coupable de "trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs". En pareil cas, le Congrès peut s'appuyer sur les éléments de preuve éventuellement exposés par la justice.

Source Washington AFP
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: La société américaine

Message non lu par etienne lorant » jeu. 15 juin 2017, 10:40

Donald Trump a-t-il fait obstruction à la justice dans l’« affaire russe » ? The Washington Post rapporte mercredi 14 juin que cette question fait désormais partie de l’enquête de Robert Mueller, le procureur spécial chargé des investigations sur l’ingérence présumée de Moscou dans la présidentielle américaine.


L’ancien chef du FBI interroge actuellement des responsables du renseignement pour déterminer si le président des Etats-Unis a tenté de freiner ou bloquer l’enquête sur le rôle de Moscou dans le processus électoral de 2016 ainsi que sur une possible collusion entre les proches de M. Trump et Le Kremlin, affirme le quotidien qui cite des sources anonymes.
Cinq demandes d’entretien
Le procureur aurait sollicité des entretiens avec cinq hauts responsables, dont trois ont accepté d’être entendus. Il s’agit de Daniel Coats, directeur du renseignement, Mike Rogers, directeur de l’agence d’espionnage NSA, ainsi que de son ancien adjoint, Richard Ledgett. Ces auditions pourraient se tenir dès cette semaine, selon le quotidien.
M. Mueller s’intéresserait notamment à un événement survenu le 22 mars, lorsque Daniel Coats avait affirmé à des associés que Donald Trump lui avait demandé d’intervenir auprès de James Comey pour qu’il cesse de cibler son ancien conseiller Michael Flynn, personnage central de ce dossier.


Le fait d’élargir ainsi le champ de l’enquête représente « un tournant majeur », affirme The Washington Post, qui souligne par ailleurs que les enquêteurs sont à la recherche de potentiels délits financiers chez les collaborateurs du milliardaire républicain.
Le président états-unien s’était félicité la semaine dernière des déclarations de James Comey, ancien chef du FBI qu’il a limogé au début de mai, qui avait affirmé lors d’un témoignage très à charge contre Donald Trump que celui-ci ne faisait pas l’objet d’une enquête de la police fédérale dans le cadre de l’affaire russe à l’époque où il était en place.
Selon les sources anonymes du journal, la donne a changé « rapidement après le limogeage de Comey », le 9 mai. Robert Mueller avait été nommé procureur spécial dans cette affaire pour garantir l’indépendance de l’enquête la semaine suivante, le 17 ma

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... 0WVUZg1.99



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La société américaine

Message non lu par etienne lorant » ven. 16 juin 2017, 18:22

Les ministres de la Justice du Maryland et du District de Columbia ont déposé une plainte le lundi 12 juin contre le président Trump. La plainte stipule que le président des Etats-Unis viole les lois contre la corruption car il n'a pas coupé les liens avec son empire immobilier, officiellement géré par ses fils depuis l'élection. Le texte affirme que la politique de Donald Trump est sous influence des pays étrangers qui font des affaires avec les sociétés du milliardaire.

C'est la première plainte de ce type : deux Etats américains contre le président des Etats-Unis pour violation des lois sur la corruption. L'objectif de la démarche, les deux ministres de la Justice n'en font pas mystère, est d'obtenir un audit des affaires de Donald Trump, et par la même occasion, une divulgation de ses déclarations de revenus qui n'ont jamais été rendues publiques, contrairement à une tradition datant des années 1970.

« Jamais, dans l'histoire de ce pays, nous n'avons eu un président empêtré dans les affaires à ce point, ou un président qui refuse de prendre ses distances avec ses entreprises. Les affaires du président Trump violent les textes anticorruption de notre Constitution, explique Karl Racine, ministre de la Justice du District de Columbia. Le président Trump viole, de manière flagrante, la Constitution, qui interdit clairement aux présidents de recevoir des cadeaux ou de faire des affaires avec des gouvernements étrangers. Nous savons que des gouvernements étrangers dépensent de l'argent, dans le but d'obtenir des faveurs du président des Etats-Unis.

« Nous sommes un Etat de droit »

Un exemple : le royaume d'Arabie saoudite, qui fait de nombreuses affaires avec le président, a déjà dépensé des centaines de milliers de dollars à l'Hôtel Trump International (de Washington, ndlr). Nous sommes un Etat de droit, et personne, pas même le président des Etats-Unis, n'est au-dessus de la loi. Personne, pas même le président, n'est autorisé à mettre en danger notre démocratie. A chaque fois que le président a promis de séparer ses affaires de son mandat, il a renié cette promesse. De plus, le Congrès tenu par les républicains n'a pas fait son devoir. »

Dans la seule journée de lundi, il y a eu le dépôt de cette plainte pour corruption contre le président, le deuxième décret sur l'immigration de Donald Trump a été rejeté et la polémique sur la Russie continue de polluer l'air du Congrès. La Maison Blanche, par la voix de son porte-parole, continue de crier au lynchage. Les républicains conseillent au président de ne pas réagir pour éviter de donner des munitions à ses adversaires...


http://www.rfi.fr/ameriques/20170613-et ... s-etranger
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