Dossier Monsanto (napalm, agent orange, roundup, ogm, etc.)

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Dossier Monsanto (napalm, agent orange, roundup, ogm, etc.)

Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 14:31

MONSANTO : UNE ENTREPRISE QUI SENT LE SOUFRE DEPUIS SA CREATION

Remontons le temps et voyons quelles ont été ses implications dans les guerres et ses conséquences sur l'état de santé des populations, à l'origine et maintenant



MONSANTO, L'AGENT ORANGE ET LES GUERRES AMERICAINES - UNE NECROENTREPRISE

L'agent orange comme tous les autres défoliants contenant du TCDD provoque des malformations physiques et/ou mentales chez le nouveau-né et, chez l'adulte, des dysfonctionnements physiques et/ou mentaux pouvant entraîner la mort. C'est une arme chimique d'une nocivité extrême. Pour avoir fabriqué un herbicide à forte teneur en dioxine et pour l'avoir massivement utilisé comme arme chimique, sept firmes américaines - dont Monsanto - et le gouvernement des Etats-Unis partagent la responsabilité d'un des plus grands crimes contre l'humanité. Un crime qui produit aujourd'hui encore ses effets. Un crime resté impuni.


VIES BRISEES
Les nécrotechnologies ne sont pas une nouveauté chez Monsanto. Avec six autres firmes américaines, cette entreprise a fabriqué une des plus terribles armes chimiques : l'agent orange

Liên, Hông et Nga. Trois Vietnamiennes qui ne prononceront jamais leur nom. Pas davantage que leurs frères, Hung et Manh. Tous les cinq sont nés entre 1971 et 1985. Tous les cinq sont congénitalement sourds-muets et frappés de déficiences mentales. Long, leur mère, et But, leur père, étaient des combattants pendant la guerre. Elle désamorçait les mines. Il faisait partie d'une unité régulière. Tous deux ont été exposés aux herbicides déversés par l'aviation américaine.

A l'hôpital Tu Du d'Ho Chi Minh Ville, depuis 1988, 30 % des nouveaux nés souffrent de malformations : bras ou jambes atrophiés ou déformés, palais fendu, spina bifida, enfants trisomiques. 1988, 17 ans après l'arrêt des largages de défoliants, les substances toxiques se retrouvent désormais dans les fruits et les légumes cultivés dans des sols gorgés de la dioxine produite chez Monsanto. Une deuxième génération née après la guerre est victime des armes chimiques utilisées par les Américains. « Ce ne sont pas des bébés qui naissent, ce sont des monstres » s'indigne le Dr Le Diem Huong après avoir donné naissance à un garçon dont les organes génitaux émergent du visage.

Le Capitaine Tom Nesbitt pilotait un des hélicoptères Bell Huey de la 114e Compagnie d'Assaut basée à Vinh Long, dans le delta du Mékong. Au début de 1971, il partit en mission pulvériser du défoliant au-dessus de la forêt de U Minh. Après chaque passage, lorsqu'il faisait demi-tour, des centaines de gouttelettes pénétraient l'intérieur de l'appareil. Nesbitt comme ses co-équipiers ne portaient aucune protection particulière. Vingt ans plus tard, il souffre de troubles psychologiques et physiques. Son médecin lui déconseille fortement d'avoir des enfants, car ceux-ci pourraient être gravement handicapés. Beaucoup de soldats, exposés comme lui, ont souffert bien davantage encore. Beaucoup sont morts depuis la fin de la guerre.
Dernière modification par laiglejo le ven. 11 avr. 2008, 14:34, modifié 1 fois.

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Re: DOSSIER MONSANTO : LE NAPALM, OG.M, AGENT ORANGE, ROUNDU

Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 14:32

AGENT ORANGE
Pendant la deuxième guerre mondiale, alors que les forces américaines repoussent difficilement l'armée japonaise, l'idée est avancée d'affamer le Japon en détruisant les récoltes de riz au moyen d'un herbicide puissant. Des recherches sont financées par le gouvernement. Elles débouchent sur une combinaison de deux herbicides : le 2,4-D et le 2,4,5-T. Cette combinaison restera dans l'histoire sous le nom d'agent orange. Lors de la fabrication du second herbicide, qui entre pour 48,75% dans la composition de ce défoliant, un produit dérivé apparaît : le TCDD, mieux connu sous le nom de "dioxine". Selon les fabricants, cette "impureté" ne peut être éliminée. Plus le taux de l'herbicide 2,4,5-T est élevé dans la composition du défoliant, plus le taux de dioxine est important.

L'agent orange est testé sur un atoll du Pacifique. Sa nocivité est telle que le président Roosevelt décide d'y renoncer et interdit à l'armée américaine de s'en servir. Ses successeurs n'ont pas les mêmes scrupules. Le Président Eisenhower autorise en 1959 la mise au point de la technologie aérienne permettant l'épandage du défoliant.

Début des années soixante, Monsanto et six autres firmes américaines (Dow Chemicals, Diamond Shamrock Corporation, Hercules Inc, Uniroyal Inc, T-H Agricultuial & Nutrition Company et Thomson Chemical Corporation) produisent des herbicides contenant du TCDD alors que les recherches médicales établissent de manière incontestable son triple caractère : il provoque le cancer, il cause des malformations congénitales chez le fœtus et il est à l'origine de modifications génétiques.

PENDANT LA DEUXIEME GUERRE D'INDOCHINE
Le 30 novembre 1961, le président John F. Kennedy donne le feu vert à des actions aériennes en vue de défolier la forêt vietnamienne. Quelques mois plus tard, il signe l'ordre d'utiliser les mêmes moyens pour détruire les récoltes agricoles. L'opération "Ranch Hand" est lancée. Le 12 janvier 1962, un bimoteur Hercules C-123 décolle pour la première mission de la plus grande guerre chimique jamais menée dans l'histoire de l'humanité.

Pour la première fois, la destruction de l'environnement devient un objectif de guerre. Il faut empêcher que la forêt et le maquis puissent dissimuler l'adversaire, ses caches et ses déplacements. Il faut détruire les récoltes qui servent à nourrir des populations mal contrôlées et inciter les paysans à fuir les campagnes infiltrées par la guérilla.

Pendant dix ans, l'aviation américaine a déversé 72 millions de litres d'herbicides dont 41.635.000 litres d'agent orange sur une superficie totalisant, dans les trois pays touchés, près de 2 millions d'hectares de forêts et de rizières dont 34 % ont été arrosés plus d'une fois et 12%, au moins, l'ont été à trois reprises. Les territoires ciblés s'étendent sur les 16.000 km de la piste Ho Chi Minh au Laos et au Cambodge, sur la zone qui s'étend dans le delta du Mékong jusqu'à la péninsule de Camau, au Sud-Vietnam, sur les zones en bordure du Cambodge et du Laos, sur la zone spéciale baptisée Rung Sat, qui contrôle toutes les rivières conduisant à Saigon, et sur la zone démilitarisée au sud du 17e parallèle, frontière entre les deux Vietnam.

Bilan humain

Impossible à chiffrer de manière précise. Des dizaines de milliers de paysans ont été exposés aux herbicides. Des milliers de combattants vietnamiens et américains également.
Au Vietnam, le taux de concentration en dioxine détecté chez les adultes, mais aussi chez les enfants nés après la guerre est anormalement élevé dans les régions où fut déversé l'agent orange.

Alors que dans le reste de l'Asie du Sud-Est, la fréquence du choriocarcinome – une variété de cancer de l'utérus – est de 1 à 2 pour mille, au Vietnam du Sud elle est de 6 pour cent.
Après la guerre, des milliers de soldats américains, australiens, coréens, néo-zélandais ayant servi au Vietnam ont été et sont encore victimes de maladies de la peau, de tumeurs, de différentes formes de la maladie d'Hodgkins, de cancers du poumon, du larynx, de la trachée, de la prostate. Le taux des enfants malformés physiquement ou mentalement, nés d'un père ayant servi au Vietnam, est anormalement élevé. La mort subite chez les bébés de soldats exposés à l'agent orange est quatre fois plus fréquente que chez les autres nourrissons. Le taux de mortalité prématurée est beaucoup plus élevé chez les vétérans du Vietnam exposés aux défoliants que chez les autres anciens combattants.

Il n'y a aucune raison de penser que ces caractéristiques plus aisément décelées dans les pays riches ne se retrouvent pas dans les trois pays indochinois victimes de l'agent orange.

Bilan écologique et agricole du fait des seuls herbicides (auxquels il faut ajouter les dégats provoqués par les bombardements, au napalm en particulier) :

* 43% des régions cultivées sont empoisonnés.


* 60 % des plantations d'hévéas sont détruits


* 44% de la forêt sont détruits


* 36% des forêts de palétuviers sont détruits et il faudra plus de cent ans pour les reconstituer


* 6.250 km², dans le Sud du Vietnam, restent impropres à la culture 30 ans après.


* au Cambodge, 150.000 ha de forêts et de plantations d'hévéas sont détruits


* au Laos, 160.000 ha de forêts sont détruits


* pollution massive des eaux (en 1995, une rivière du centre du Vietnam contient un taux de dioxine un milliard de fois plus élevé qu'une rivière du Canada en zone industrielle) et des sols provoquant pour de nombreuses décennies un empoisonnement de l'ensemble de la chaîne alimentaire.


Pendant ces mêmes années soixante, 75.700 litres d'agent orange ont été également déversés sur la zone démilitarisée qui borde la frontière entre les deux Corée.
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Aujourd’hui, les troisième et quatrième générations de l’après-guerre subissent encore les conséquences de cette aspersion toxique cauchemardesque aux effets mutants.

Quarante ans plus tard, les petits-enfants de ceux qui ont été “ éclaboussés ” de dioxine ne feront jamais de surf. Les aquifères sont pollués, réinjectant le poison dans les fruits et les pousses des cultures vivrières. Et cette terrible infection a encore de beaux jours devant elle, puisque la dioxine demeure toxique durant 50 000 ans ...


UN DES PLUS GRANDS CRIMES CONTRE L'HUMANITE
Pendant la première guerre mondiale, une trentaine d'agents chimiques avaient été employés, dont les gaz utilisés par les troupes allemandes en avril 1915 dans la région d'Ypres (Belgique). Les risques que de telles armes faisaient courir aux soldats des deux camps et aux populations civiles incita les gouvernements à adopter ce qui est devenu « le Protocole de Genève de 1925 ».

Celui-ci interdit l'usage de substances solides, liquides ou gazeuses susceptibles d'avoir un effet toxique sur les plantes, les animaux et les êtres humains.. Le Protocole prohibe en outre l'usage comme arme de guerre de toute substance dont les effets ne sont pas connus. L'herbicide employé à des fins militaires entre dans la catégorie des armes chimiques

Le Protocole de 1925 constitue le droit international en vigueur en ce qui concerne les armes chimiques lorsque commence l'intervention américaine au Vietnam. En autorisant l'usage de l'agent orange pour détruire les forêts et les rizières, le président des Etats-Unis l'a délibérément violé.

L'agent orange comme tous les autres défoliants contenant du TCDD provoque des malformations physiques et/ou mentales chez le nouveau-né et, chez l'adulte, des dysfonctionnements physiques et/ou mentaux pouvant entraîner la mort. C'est une arme chimique d'une nocivité extrême.

Pour avoir fabriqué un herbicide à forte teneur en dioxine et pour l'avoir massivement utilisé comme arme chimique, sept firmes américaines - dont Monsanto - et le gouvernement des Etats-Unis partagent la responsabilité d'un des plus grands crimes contre l'humanité. Un crime qui produit aujourd'hui encore ses effets. Un crime resté impuni.


Sources :


Cecil B. Currey, Residual Dioxin in Viet Nam, Charlottesville, University of Virginia, The Sixties Project, 1992.
Croix Rouge du Vietnam – Fonds des victimes de l'agent orange, Hanoi, 1999.
Hutchinson Encyclopedia, Chemical Warfare, Washington DC, Helicon Publishing, 1999.
Institute of Medecine, Veterans and Agent Orange, Washington DC, National Academy Press, 1999.
Pepall Jennifer, Comment reboiser le Vietnam?, Québec, CRDI Explore, Centre de Recherches pour le Développement International, 1995.
Solomon Kane & Franck Altobelli, Les nouvelles générations sacrifiées de la guerre américaine au Vietnam, Bruxelles, De Morgen, 27 novembre 1998.
US Department of Veterans Affairs, Agent Orange and related issues, Washington DC, 1997.
William A. Buckingham Jr, Ph.D., Operation Ranch Hand. Herbicides in Southeast Asia, 1961-1971. Washington DC, US Government Printing Office, 1982.
Nourrir le monde ou l'agrobusiness. Enquête sur Monsanto par Isabelle Delforge.
Publié à Bruxelles par Les Magasins du Monde Oxfam et Oxfam-Solidarité, à Poitiers par Orcades et à Lausanne par la Déclaration de Berne, mai 2000, 110 pages

Présentation du livre par Raoul Marc Jennar - Extraits
"Pour les générations de la première moitié du XXe siècle, l'Allemand Krupp, le Britannique Vickers et le Français Schneider-Creusot étaient devenus synonymes de marchands de mort. Pour ceux qui sont nés après 1945, c'est l'Américain MONSANTO qui a pris cette sinistre succession. Car, aujourd'hui, s'il est une entreprise dont les activités en ont fait le symbole mondial de la nécro-entreprise, c'est incontestablement cette société transnationale qui, de l'agent orange à la semence "Terminator" en passant par la production de PCB, de pesticides et herbicides hautement toxiques, d'hormones de croissance cancérigènes et d'organismes génétiquement modifiés (OGM), a recherché les profits les plus grands en fabriquant les produits les plus nocifs. Tout en affirmant le contraire et en prétendant promouvoir les sciences de la vie et nourrir l'humanité… !

Cette identification de MONSANTO avec la production pour la mort peut même être poussée plus loin encore puisque des liens parfois étroits l'associent au nazisme. Parmi ceux-ci, on notera que MONSANTO est devenu, après la deuxième guerre mondiale, un partenaire de l'IG Farbenfabriken au sein de Chemagrow Corporation. L'IG Farbenfabriken avait apporté un soutien financier décisif au parti nazi dans les années trente et elle avait fabriqué le gaz destiné à Auschwitz au début de la décennie suivante. A Chemagrow Corporation, des chimistes nazis et américains ont travaillé ensemble à la mise au point d'armes chimiques, les premiers partageant avec les seconds le fruit de leurs expériences dans les camps d'extermination de l'Allemagne hitlérienne.

Personne ne sera plus surpris, dès lors, de lire de la plume même d'Edgar Monsanto Queeny, président de cette entreprise à partir de 1943, qu'il se reconnaissait comme "a cold, granitic believer in the law of the jungle" . Ce qui est à l'œuvre avec MONSANTO, c'est l'idéologie du plus fort, nourrie des théories économiques des libéraux manchestériens et de leurs disciples de l'Ecole de Chicago.

Alors que les productions de MONSANTO sont autant d'atteintes aux droits fondamentaux des êtres humains, les gouvernements réagissent au mieux par l'indifférence, au pire – et le plus souvent – par la complicité. Face à cette désertion de ceux qui sont censés exercer la responsabilité de l'intérêt général, il ne reste plus aux citoyens qu'à prendre en charge eux-mêmes la qualité de leurs moyens de subsistance et de leur cadre de vie. Ce qui commence par l'information....."

L'intégralité de la présentation du livre est en pièce jointe


A lire du même auteur : Les brevets qui tuent
PLANETE NON VIOLENCE

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Re: DOSSIER MONSANTO : LE NAPALM, OG.M, AGENT ORANGE, ROUNDU

Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 14:38

Le 11 mai 1961, John F. Kennedy occupe la Maison Blanche, il décide l’opération Ranch Hand, "ouvrier agricole" c’est ce troisième nom de code militaire de l’épandage de l’Agent Orange au Viêt Nam et sur les parties limitrophes du Laos et du Cambodge qui va baptiser la plus grande guerre chimique de toute l’Histoire de l’humanité. Il est donc décidé de raser la forêt tropicale de la surface de la terre et d’empoisonner les récoltes et la population. Gigantesque génocide, titanesque écocide qui fait disparaître à jamais de nombreuses espèces terrestres et marines. Dix années sont nécessaires pour pulvériser près de 100 000 000 de litres de défoliants. Dix pour cent de l’épandage se fait par engins terrestres et par bateaux dans les deltas et la mangrove du littoral.

Ici trônait la forêt tropicale... ces enfants vivent sur le poison, ils ont perdus leur représentation du monde. Photo Hatfield.
HNS-info


La plaidoirie des victimes vietnamiennes de l’Agent Orange se déroulera bien le 18 juin 2007 à New York.

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Re: DOSSIER MONSANTO : LE NAPALM, OG.M, AGENT ORANGE, ROUNDUP &C

Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 14:48

Agent orange, la guerre sans fin 1/4



Les horreurs de la guerre continuent, en sourdine, les assassins continuent d'inventer, de tester "en live" d'autres techniques meurtrières. Les financiers continuent de financer... et de s'en enrichir... c'était hier et maintenant, c'est aujourd'hui et pour demain !


Agent orange 2/4






Agent orange, la guerre sans fin 3/4





Agent orange, la guerre sans fin 4/4


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Re: DOSSIER MONSANTO : LE NAPALM, OG.M, AGENT ORANGE, ROUNDUP &C

Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 14:50

NAPALM ou BOMBE A HYDROGENE

Le Napalm, inventé en 1942, est une substance basée sur de l'essence. Il est habituellement utilisé comme bombe incendiaire. Sa formule est faite pour brûler à une température précise et coller aux objets et aux personnes. En 1980, son usage contre les populations civiles a été interdit par une convention des Nations unies.

Pendant la Première Guerre mondiale, autant les Alliés que l'Allemagne utilisèrent l'essence comme une arme dans les lance-flammes mais elle avait le défaut de brûler trop vite pour être un dispositif incendiaire efficace.

Le napalm fut inventé à l'université Harvard en 1942 pour utilisation dans des bombes et les lance-flammes. La réaction chimique est modérée par une poudre de naphtalène et d'acide palmitique (d'où napalm), formant une substance semblable à du savon. La quantité relative de poudre change les propriétés incendiaires, et diffère entre les lance-flammes et les bombes.
Employé au VIETNAM ::


Image

et en IRAK :
Le marine Jymmy Massey : c’est comme au Vietnam, nous sommes en train d’utiliser des armes interdites contre la population.


il manifesto, dimanche 25 septembre 2005.


« Aujourd’hui encore nos supérieurs du Pentagone continuent à déclarer qu’il est « inhumain » d’utiliser des armes chimiques et de destruction de masse en Irak, parce que « on tue des civils ». De fait nous avons utilisé et continuons à utiliser du phosphore blanc et de l’uranium appauvri. Nous sommes responsables du massacre continuel de civils irakiens ». C’est par cette déclaration que le marine Jimmy Massey, revenu du front, handicapé, auteur de « Cowboys from hell », commence son entrevue avec il manifesto au cours de la tournée dans 27 états et 40 villes, de l’organisation « Iraq veterans against the war » qui a participé hier à la manifestation de Washington.


Vous avez déclaré avoir été témoin oculaire de l’emploi de phosphore blanc pendant les bombardements étasuniens en Irak...

Oui. Nous l’utilisons dans les ogives des missiles lancés depuis les hélicoptères et dans les projectiles tirés, de terre, par l’artillerie.


Le phosphore blanc est un agent chimique utilisé, pendant le conflit au Vietnam, dans les bombes au napalm. Est-ce la même substance que celle - interdite en 80 - qui est utilisée en Irak ?

Oui. C’est celle que nous employons dans les ogives des missiles.


Quel effet provoque-t-elle après l’impact avec l’objectif touché ?

Cette arme d’extermination a la capacité de réduire en cendres entièrement un véhicule militaire.


Vous, avez-vous assisté aux effets de ces bombes au phosphore blanc ?

Oui. Et j’ai vu énormément de civils innocents touchés mourir brûlés vifs : des scènes d’horreur dont je me souviendrai toute ma vie. En Irak, j’ai été le témoin oculaire des conséquences de l’utilisation des armes au napalm, exactement comme celles utilisées au Vietnam.


Le Pentagone soutient qu’il ne s’agit pas de bombes au napalm, mais d’ « une version similaire qui ne pollue pas l’environnement »

J’ai vu beaucoup de civils réduits en cendres.


Ces armes étaient-elles utilisées pour toucher des objectifs spécifiques ou de façon indiscriminée ?

Les bombes au phosphore ont été employées de nuit et de jour, en continu, et j’ai assisté à la mort de nombreux civils innocents -femmes et enfants inclus- brûlés vifs : des images impossibles à raconter.


Avez-vous été informés par vos supérieurs que ces armes d’extermination auraient été employées pendant l’invasion ?

Non. Personne ne nous a mis au courant. Après, j’ai commencé à poser des questions à mes supérieurs : la réponse a été mon licenciement des marines.
LE GRAND SOIR


et au LIBAN :

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The Independent le 23 octobre 2006

Le gouvernement israélien a admis pour la première fois avoir utilisé des bombes au phosphore pendant sa campagne guerrière au Liban qui a duré 34 jours.


The Independent

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Re: DOSSIER MONSANTO : LE NAPALM, OG.M, AGENT ORANGE, ROUNDUP &C

Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 14:54

Reportage d’Alexis Duclos sur les effets de l’agent Orange au Vietnam

Vietnam 30 ans après la fin de la guerre,
« l'agent Orange » continue d'empoisonner

Texte et photos : ALEXIS DUCLOS


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Née sans bras, cette petite fille n'a pas eu d'autre choix que d'apprendre à écrire avec ses orteils.

Aujourd'hui, à l'approche du trentième anniversaire de la fin de la guerre du Vietnam, environ 60.000 adultes et plus de 200.000 enfants (1) souffrent toujours de « l'agent Orange » (2). Malformations congénitales, cancers, handicapes physiques et mentaux, sont dans la majorité des cas, la conséquence des plus de 70 millions de litres de défoliants dont le célèbre « agent Orange », déversé au centre et Sud Vietnam de 1961 à 1971 par l'armée américaine. Pays agricole, 20 % du sol vietnamien ont reçu quelque 170 kg de dioxine (3). En plus des combattants de tous bords, la population civile fut durement touchée. À New York, va s'ouvrir le plus grand procès jamais mené aux Etats-Unis contre les responsables du gouvernement et des industries chimiques concernés (4). Les associations de victimes, représentées par des avocats américains, demandent réparations et justice. Les implications et les conséquences sociales, économiques et financières de ce procès sont considérables au regard de la plus grande guerre chimique de l'histoire.

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Mme Kan Lay et son fils, Kê Van Bac, devant le panneau dénonçant l'opération Ranch Hand dans la vallée d'A Luoi.

L'Opération « Ranch Hand »


Non loin de la piste Ho chi Minh, Kan Lay, une femme de 55 ans, tiens dans ses bras son fils, Kê Van Bac, un garçon de 14 ans, handicapé physique et mental. Pendant la guerre, Kan Lay vivait dans la région de A Luoi. « J'étais dans la forêt, j'ai vu les avions jeter la poudre sur nous, cela piquait les yeux, brûlait la peau ... » Depuis, son mari et ses trois enfants sont décédés de cancers. Pour les besoins de la photo, ils posent devant le panneau dénonçant l'opération "Ranch hand" (ouvrier agricole) installé sur l'ancien aéroport militaire A Sho, dans la vallée de A Luoi. En effet, c'est en janvier 1962, approuvée par J.F. Kennedy, que l'armée américaine met en place l'opération « Ranch hand ». Des avions à hélices Fairchild C.123 ainsi que des hélicoptères effectuent les missions d'épandages de défoliant sur les montagnes du centre et Sud Vietnam. Une véritable guerre chimique dont les buts sont de détruire toute végétation gênant les bombardements de l'aviation américaine, en particulier sur la piste logistique Hô Chi Minh qui longe la frontière Est du Laos, détruire les récoltes et la végétation pour affamer les Viêtcongs et la population des zones sous leur contrôle. Enfin, la destruction de la forêt permet une meilleure observation et protége les abords des installations militaires des embuscades. Les conséquences à ce jour sont une catastrophe écologique dont les effets rémanents et à long terme de la dioxine touchent environ 60 000 adultes et plus de 200 000 enfants (1), sans parler de la destruction de plus de 2 millions d'hectares de forêt, provoquant l'extinction de la faune et de la flore, la désertification et l'érosion des sols (5).

Contrairement aux applications civiles, « l'agent Orange » est en grande majorité, épandu non dilué. La pulvérisation est de 28 litres par hectare contenant approximativement 5,5 kg de 2,4 D et 6,25 kg de 2,4,5-T. Des milliers de soldats américains, mais aussi alliés, sont contaminés par ces produits. Alors que le Département de la Défense (DOD) américain ne considère pas l'herbicide « agent Orange » comme toxique pour l'être humain, des experts de l'Institut national de la Santé des Etats-Unis révèlent, en 1969, des malformations congénitales chez les animaux de laboratoire. L'opération « Ranch Hand » est seulement arrêtée en 1971... Vingt années durant, pour ne pas avoir à dédommager les anciens combattants malades et-ou parents d'enfants handicapés, certains hauts responsables américains ont occulté, falsifié des rapports scientifiques alarmants concernant la toxicité à long terme des dioxines (6).


Un véritable « Tchernobyl chimique »

À ce jour, les abords de l'ancien aéroport de A Sho sont toujours pollués par la dioxine. Entre 1994 et 2000, les recherches effectuées par le comité 10/80 et l'organisme Canadien "Hatfield Consultants" montrent que cet aéroport est profondément contaminé. Véritable "Tchernobyl chimique", le gouvernement a récemment obligé les habitants à quitter la zone. Élevage et culture sont interdits ; dans la région, les malformations génétiques se comptent par centaines. À la souffrance physique de Kê Van Bac, s'ajoute la charge des soins de l'enfant et le sentiment de culpabilité et d'infériorité pour sa mère.

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Dans de nombreuses régions où l'armée américaine a déversé des herbicides en quantité, la dioxine reste persistante dans l'environnement et peut frapper les habitants qui vivent dans ces régions.

Hô Van Moi, ancien combattant Vietcong et blessé à la jambe à la suite d'un éclat d'obus, aujourd'hui médecin et directeur de l'hôpital de A Luoi, me raconte d'une façon calme, et sans ressentiment, ses années de guerre alors qu'il était soldat Vietcong. « Avant il y avait la forêt, et puis lorsqu'ils ont déversé les produits, tout est devenu mort ; les arbres, les animaux, et les personnes... À cause de la faim, les gens étaient si faibles qu'ils ne pouvaient pas enterrer les morts... Vous ne pouvez pas imaginer ce que nous avons souffert... Les produits ont été déversés sur les villages, puis sur les collines sous forme de liquide ou bien aussi de poudre... Si la population respirait ces produits, c'était la mort... C'est de la barbarie d'avoir utilisé ces produits chimiques, il faut dire la vérité... » A Luoi compte à ce jour plus de 2000 handicapés dans la région... Plus au Nord, dans la région du Quang Tri, Trân Van Tram, 55 ans, et sa femme Trân Thi Dân, 54 ans, peu après la guerre, partent à la recherche de métaux pour les revendre. Sans le savoir, ils vont travailler dans une zone touchée par les défoliants. Sur sept enfants, quatre, nés après la guerre, sont handicapés physiques et mentaux. Les drames familiaux sont nombreux, comme pour Nguyên Duc Thang, 9 ans, abandonné par ses parents, mais protégé par sa grand mère.
« Eux, ils savent... »

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Des foetus malformés, conservés dans des bocaux en verre, remplissent des étagères entières à l'Hôpital Tu Du, Hô Chi Minh-Ville.

Le taux de dioxine chez les Vietnamiens du Sud est 900 fois plus élevé que celui des Vietnamiens du Nord (7).

À l'hôpital d'obstétrique et de gynécologie Tu Du, Hô Chi Minh-Ville, sont gardés dans des bocaux de verre des douzaines de fœtus victimes de malformations congénitales dont beaucoup furent causés par « l'agent orange ».
Mme Nguyen Thi Ngoc Phuong, Directrice et Professeur de médecine : « Eux, ils savent... Avec leurs cœurs, avec leurs âmes, ils doivent reconnaître leurs erreurs devant l'opinion internationale et devant le peuple américain... Ils doivent prendre leurs responsabilités pour aider non seulement les Vietnamiens, mais aussi les autres pays impliqués dans le conflit » (Australie, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Philippines...). À Hô Chi Minh-Ville, le pourcentage des malformations congénitales est supérieur à la moyenne nationale. Les deux tiers des enfants handicapés dont je m'occupe viennent des régions touchées par « l'agent orange ». C'est le cas de Nguyên Duc, 23 ans, né avec deux têtes. Opéré avec succès, Nguyên Duc travaille aujourd'hui à des tâches administratives à l'hôpital Tu Du.

Les docteurs Nguyen Van Hoai et Trân Duc Cuong du centre hospitalier pour enfants victimes de « l'agent orange » de Binh Duong sont des médecins calmes et déterminés. Leurs besoins sont d'ordre matériel et financier. Le docteur Tran Duc Cuong exprime pourtant son sentiment : « Je leur demande de ne jamais refaire ce qu'ils ont fait au Vietnam car les conséquences sont terribles, inimaginables. » Les différents hôpitaux ont besoin de matériel d'échographie en 4 dimensions afin de détecter les malformations. Plus au sud, vers le delta du Mékong, une région elle aussi fortement touchée, Huynh Van Cam, ancien combattant Viêtcong, est à l'origine de la construction d'une école pour les enfants handicapés. C'est un homme calme, posé et prudent. A la fin de notre rencontre, lorsque je lui demande quel est son sentiment, il me regarde dans les yeux et me dit : « Ce qu'ils ont fait est inhumain, et mon souhait le plus cher est que cela ne se reproduise plus jamais... »


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La guerre chimique, menée par l'armée américaine il y a plus de trente ans, fait encore des victimes parmi la population vietnamienne de nos jours.

En conclusion, même si la liste des diverses maladies que la dioxine provoque reste à établir, et même s'il est parfois difficile d'obtenir des preuves entre la cause et les effets, des faits indéniables montrent clairement la toxicité redoutable de « l'agent Orange » sur la santé humaine. Les études scientifiques menées par les Américains et les Vietnamiens, mais aussi par la coopération internationale, restent pourtant modestes. Ainsi, 30 ans après la fin de la guerre, le Vietnam reste « un grand laboratoire humain pour l'étude des effets de la dioxine sur la santé humaine ». Au-delà des études scientifiques et des statistiques, ce reportage photographique tente de montrer la souffrance et la détresse d'enfants victimes de la barbarie chimique. Des milliers d'entre eux attendent et espèrent que la justice se prononce pour reconnaître les responsabilités des uns et des autres.(8)

© Texte et Photos : Alexis DUCLOS

Mes remerciements à Madame Nguyên Xuân Phuong,
Aide et dons peuvent êtres envoyés à « Vietnam, les enfants de la dioxine »
7 Square Dunois, 75013 PARIS, FRANCE
Tél : +33 (0)1 45 83 12 69
Web : http://vned.free.fr/

©
ALEXIS DUCLOS, 20 RUE DES COUTURES, 92310 SEVRES, FRANCE
Tél/Fax : +33(0)1 45 07 10 94 ; Mob : +33(0)6 08 45 12 35 ; Email : alexisduclos@yahoo.fr
L'agent Orange » (le nom vient de la bande de couleur peinte sur le fût de 200 litres) : Solution rose brunâtre insoluble dans l'eau, composé à 50/50 de 2,4-D et de 2,4,5-T. Le dernier composant, le 2,4,5-T contient du TCDD ou 2,3,7,8 tétrachlorodibenzo-p-dioxine, c'est-à-dire la dioxine, le produit le plus toxique connu par l'humanité. La dioxine reste dans l'environnement pour plusieurs décennies. D'autres substances et herbicides furent utilisés comme l'agent Blanc (2,4-D et 1/4 de pirochloram), l'agent Bleu (acide cacodylique et natri-cacodylate + arsenic) l'agent Pourpre (n-butyl 2,4-D et n-butyl-2,4,5-t), l'agent Rose (n-butyl-2,4,5-t iso-butyl-2,4,5-t) l'agent Vert (n-butyl ester 2,4,5-T ) + gaz CS et DDT. http://www.lewispublishing.com/faq.htm
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Re: DOSSIER MONSANTO : LE NAPALM, OG.M, AGENT ORANGE, ROUNDUP &C

Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 15:00

MONSANTO, L'AGENT ORANGE ET LES GUERRES AMERICAINES - UNE NECROENTREPRISE

L'agent orange comme tous les autres défoliants contenant du TCDD provoque des malformations physiques et/ou mentales chez le nouveau-né et, chez l'adulte, des dysfonctionnements physiques et/ou mentaux pouvant entraîner la mort. C'est une arme chimique d'une nocivité extrême. Pour avoir fabriqué un herbicide à forte teneur en dioxine et pour l'avoir massivement utilisé comme arme chimique, sept firmes américaines - dont Monsanto - et le gouvernement des Etats-Unis partagent la responsabilité d'un des plus grands crimes contre l'humanité. Un crime qui produit aujourd'hui encore ses effets. Un crime resté impuni.
PLANETE NON VIOLENTCE

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Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 15:04

Cette identification de MONSANTO avec la production pour la mort peut même être poussée plus loin encore puisque des liens parfois étroits l'associent au nazisme. Parmi ceux-ci, on notera que MONSANTO est devenu, après la deuxième guerre mondiale, un partenaire de l'IG Farbenfabriken au sein de Chemagrow Corporation. L'IG Farbenfabriken avait apporté un soutien financier décisif au parti nazi dans les années trente et elle avait fabriqué le gaz destiné à Auschwitz au début de la décennie suivante. A Chemagrow Corporation, des chimistes nazis et américains ont travaillé ensemble à la mise au point d'armes chimiques, les premiers partageant avec les seconds le fruit de leurs expériences dans les camps d'extermination de l'Allemagne hitlérienne.
Que sont-ils devenus ?

Le sort de 1.173 criminels nazis, complices et collaborateurs

399. Goldschmidt, Theo (Degesch) : Aufsichtsrat de Farbenfabriken Bayer A.G. de Leverkusen en 1951.

435. Haberland, Ulrich (IG-Farben) : Vorstand de Farbenfabriken Bayer A.G. de Leverkusen en 1951.

1151. Wohlthat, Helmut (Bureau du plan de quatre ans) : Aufsichtsrat de Farbenfabriken Bayer A.G. en 1951.
LEURS NOMS
2. Achenbach, Ernst (ambassade d'Allemagne à Paris, participe à la décision de la déportation à Auschwitz de 2000 Juifs les 4 et 6 mars 1943 en représailles à un attentat contre deux officiers allemands le 15 février 1943) : activités politiques en Allemagne de l'Ouest après la guerre. Avocat (en particulier de l'entreprise IG-Farben), député, défenseur au Bundestag des criminels nazis pour lesquels il réclamait l'amnistie. Devait être nommé représentant de la RFA à la Commission européenne en 1970, décision annulée devant le scandale en raison de la diffusion du dossier réuni par Beate Klarsfeld.

13. Ambros, Otto (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1938 à 1945, responsable du choix de l'emplacement, de la planification, de la construction et du fonctionnement d'IG Auschwitz en tant que directeur d'exploitation ou directeur général des usines de Buna) : condamné à huit ans de prison par un tribunal militaire américain en 1948 pour "asservissement". Libéré en 1952. Aufsichtsrat de Bergwerkgesellschaft Hibernia; Aufsichtsrat de Süddeutsche Kalkstickstoffwerke; Aufsichtsrat de Grünzweig und Hartmann, 1955.

157. Bütefisch, Heinrich (SS Obersturmbannführer, membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1934 à 1945, directeur de la synthèse essence pour IG-Farben Auschwitz) : condamné à six ans de prison par un tribunal américain. Libéré en 1951. Aufsichtsrat de Deutsche Gasolin A.G. Berlin; Aufsichtsrat de Feldmühle, Papier und Zellstoffwerke, Düsseldorf ; directeur du Comité technique d'experts à la Convention internationale de l'industrie de l'azote en 1955. Reçoit en 1964 la Croix du Service Distingué de la RFA qui lui est retirée au bout de 16 jours en raison des vives protestations. Meurt en 1969.
Chambre à gaz du camp de Dachau
Le gaz employé à Auschwitz fut l'acide cyanhydrique, dégagé par le Zyklon B de la firme IG Farben.
WIKIPEDIA
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Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 15:11

AVANT DE PASSER AUX O.G.M.. UN LIVRE SUR MONSANTO:




Le livre qu'offre Isabelle Delforge à toute personne attentive à la manière dont les acteurs économiques façonnent nos vies est un cri. Un cri de la société civile. Un cri citoyen. Dans la lignée d'une Susan George ou d'une Viviane Forrester, l'auteur nous fournit des clés pour se désintoxiquer des mensonges des acteurs politiques, des manipulations de la publicité et des imprécisions d'une presse trop souvent silencieuse, presque toujours caricaturale et parfois même complaisante. Le livre qui nous est proposé ne nous apprend pas seulement l'histoire d'une entreprise américaine devenue un géant mondial de l'agrochimie. Il nous montre comment une entreprise transnationale devient peu à peu une pieuvre dont les tentacules enferment les peuples de tous les continents et prend progressivement le contrôle du plus vital de tous les secteurs : la chaîne alimentaire et sanitaire.

En agissant sur l'alimentation et sur la santé, on s'assure un contrôle absolu des peuples placés ainsi dans une dépendance totale. Aldous Huxley et Georges Orwell sont dépassés par la réalité. Selon la formule utilisée par un de leurs cadres, « la captation de la totalité de la chaîne alimentaire » est l'objectif ultime des transnationales de l'agrochimie. La fabrication d'OGM et le brevetage du vivant en sont les moyens techniques. L'Union Européenne et l'Organisation Mondiale du Commerce fournissent le cadre légal.

POUR LIRE LA SUITE, CLIQUER SUR SPOILER
[+] Texte masqué
Pour protéger et accroître la production agricole, MONSANTO propose des pesticides et des herbicides. Les performances toujours plus poussées de ceux-ci finissent par mettre en péril la plante même qu'on veut protéger. Plutôt que de remettre en cause le productivisme à l'origine de cet usage intensif de produits qui empoisonnent les sols et les réserves en eau, qui ont un impact sur la santé des animaux et des consommateurs et qui grèvent le budget des exploitants agricoles, plutôt que de donner à la recherche l'objectif de diminuer la nocivité des produits de traitement, MONSANTO et les autres géants de l'agrochimie préfèrent recourir aux manipulations génétiques sur le vivant. Car l'objet de la recherche, ce n'est pas l'amélioration de la qualité de la vie et de l'environnement, c'est l'invention de ce qui est susceptible de devenir commercialisable. On crée donc des espèces végétales MONSANTO qui résistent aux pesticides et aux herbicides MONSANTO. Et à eux seuls. Le lien de dépendance est établi puisqu'il faut nécessairement avoir recours aux uns et aux autres pour garantir la production. « Chaque graine génétiquement modifiée est la propriété de son inventeur » souligne José Bové, qui ajoute « Les OGM sont une technique de domination et la brevetabilité est le principal outil permettant cette domination. (2) » Car, pour conforter et étendre ce lien de dépendance à l'ensemble de la planète, MONSANTO fait breveter les OGM. Ces brevets sont protégés par les règles sur le brevetage du vivant imposées à tous les pays par l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et, dans l'Union Européenne, renforcées par une directive du 6 juillet 1998 dont la portée est plus large encore et qui est, en outre, imposée aux « partenaires » de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

Mais cela ne suffisait sans doute pas. Pour garantir une «captation » totale de la chaîne alimentaire et empêcher toute velléité d'indépendance des paysans, le « génie génétique » est devenu faustien : il a donné naissance à une semence qui ne germe qu'une fois, grâce à l'introduction d'un gène auto-destructeur. C'est la semence Terminator dont MONSANTO a acquis les droits. Elle rend impossible le recours traditionnel à la semence fermière, c'est-à-dire la semence prélevée dans la production de la récolte précédente, ce qui oblige le paysan à acheter chaque année de nouvelles semences. On comprend dès lors l'indignation d'un José Bové : « Ces pratiques violent le droit ancestral, millénaire, et reconnu partout dans le monde, à prélever sur sa récolte pour celle à venir. » L'annonce récente par MONSANTO de l'abandon de cette semence n'empêche pas sa fabrication par d'autres firmes et, en particulier, sa commercialisation prochaine par son inventeur, la firme Delta & Pine Land Co. La technologie Terminator a fait l'objet d'une trentaine de brevets détenus par différentes sociétés transnationales agrochimiques.

Afin de s'assurer le contrôle de la chaîne alimentaire mondiale, « de la graine à l'assiette » comme dit José Bové, les transnationales de l'agrochimie, MONSANTO en tête, s'emploient désormais à étendre la pratique des manipulations génétiques et du brevetage à toutes les espèces vivantes susceptibles de servir comme aliments ou comme médicaments dans l'ordre végétal, mais également dans l'ordre animal où le recours aux hormones ou autres activateurs de croissance, l'emploi de farines animales fabriquées à partir de composants dangereux pour la santé (quand il ne s'agit pas tout simplement d'excréments ou d'huiles de vidange...), l'usage intensif d'antibiotiques, montrent déjà que l'objectif n'est pas de fournir une alimentation de qualité, mais de satisfaire la recherche de profits toujours plus grands par les branches pharmaceutiques de l'agrochimie mondiale.

Avec les OGM et le brevetage du vivant, un mécanisme de la servitude se met en place où paysans et consommateurs du monde entier deviennent les otages des transnationales du complexe agrochimique.

Au nom d'un objectif défini non pas en fonction des besoins réels des peuples, mais bien en fonction des profits recherchés par ceux qui agissent en amont comme en aval de la production agricole, un productivisme frénétique conduit à des pratiques dommageables pour des milliards de personnes dans les pays du Sud, mais également et de plus en plus, dans les pays industrialisés. Sans que les paysans aient formulé une demande, sans qu'ils aient été consultés et sans qu'ils aient pu exprimer un choix, un modèle productiviste leur a été imposé.

La généralisation des OGM brevetés dans le cadre des politiques prônées par l'OMC va dépouiller les peuples du Sud de leurs ressources naturelles et maintenir sinon accroître la famine et la malnutrition. Elle favorise déjà l'exode rural et la désertification des campagnes tout en provoquant la destruction massive des éco-systèmes. D'un point de vue sanitaire, elle fragilise, par les incertitudes qui demeurent, la qualité de la chaîne alimentaire tout en déclenchant, ce dont on est certain, des mécanismes susceptibles de rendre incurables certaines maladies chez les plantes, les animaux ou les humains. Enfin, l'introduction dans l'ordre naturel de variétés génétiquement modifiées provoque une « pollution génétique » dont les conséquences sont à ce jour totalement imprévisibles.

Mais de tout cela, MONSANTO n'a cure, puisque, selon son directeur de la communication, « Nous n'avons pas à garantir la sécurité des produits alimentaires génétiquement modifiés. Notre intérêt est d'en vendre le plus possible (3) .» Propos qui ne seront pas contredits par ceux qui, à l'OMC, fournissent le cadre légal aux pratiques des entreprises transnationales agrochimiques dont MONSANTO constitue à la fois une avant-garde, un modèle achevé et un symbole.

Quand la qualité de la vie et la sécurité sanitaire laissent indifférents ou négligents la plupart des décideurs politiques, crispés sur le court terme et sensibles aux pressions des milieux d'affaires, quand les acteurs économiques refusent toute fonction sociale et privilégient la recherche effrénée d'un profit toujours considéré comme insuffisant, quand la recherche scientifique, délaissée par les pouvoirs publics, doit vendre son indépendance aux bailleurs de fonds privés et renoncer dès lors à sa capacité critique et à une interrogation permanente sur son rôle dans la société, ce qui triomphe c'est une organisation marchande du monde. Au bénéfice exclusif, mais considérable d'une toute petite minorité d'individus et de ceux qui sont à leur solde.

Cette dérive est voulue par les sociétés transnationales et acceptée par leurs relais dans la classe politique. Les accords de l'Uruguay Round gérés depuis 1995 par l'OMC lui ont fourni un cadre légal et l'illusion de la légitimité. Mais ils ont favorisé en même temps une prise de conscience planétaire des enjeux vitaux auxquels les femmes et les hommes sont aujourd'hui confrontés. Le livre d'Isabelle Delforge, qui nous dévoile les objectifs et les méthodes d'un des plus importants acteurs de la marchandisation de la planète, nourrit cette prise de conscience. C'est un outil indispensable pour la construction d'un monde citoyen.

Dr. Raoul Marc JENNAR, Chercheur
URFIG/Fondation Copernic
Email : urfig AT wanadoo POINT fr
Site Internet : http://www.urfig.org

* 1 The Spirit of Enterprise, 1934.
* 2 BOVE José et DUFOUR François, Le monde n'est pas une marchandise. Des paysans contre la malbouffe. Paris : La Découverte, 2000.
* 3 BERLAN Jean-Pierre et Richard C. LEWONTIN, "La menace du complexe génético-industriel" in Soulager la planète, Paris : Manière de Voir-Le Monde diplomatique, mars-avril 2000.

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Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 15:58

MAINTENANT : LES O.G.M.

Les OGM sont ils dangereux pour la santé ? L’étude qui accuse...

2006


Les experts l’affirment : manger des OGM est sans danger pour la santé. Et tous les ans de nouveaux OGM arrivent dans notre assiette. Pourtant, aujourd’hui deux nouvelles études scientifiques révèlent un risque toxique.

Pour 90 MINUTES, Michel Despratx raconte l’histoire d’une étude secrète sur un maïs OGM. Sous couvert du secret industriel, le ministère de l’Agriculture français n’a pas voulu rendre public les résultats, alors qu’ils sont inquiétants. Cette étude montre que le maïs OGM a provoqué des lésions sur les organes des rats de laboratoire qui en ont mangé. Comment une agence gouvernementale française, chargée de veiller à la santé des citoyens, ainsi que les instances européennes, ont-elles pu donner leur feu vert à cet OGM en connaissant cette étude ?

90 MINUTES a mené l’enquête en France, en Allemagne, au Luxembourg et à la Commission européenne à Bruxelles.


L’enquête révèle qu’une autre étude sur un soja OGM faite par des chercheurs italiens indépendants a mis en évidence que des souris ont subi des altérations de cellules de leur pancréas.

LE REPORTAGE DE CANAL+ DE 90 MINUTES "Les OGM sont ils dangereux pour la santé ? L’étude qui accuse...", EST DESORMAIS INTROUVABLE SUR LE NET. VOUS POUVEZ LE TELECHARGER INTEGRALEMENT AU LIEN SUIVANT :
http://cvieren.ifrance.com/ECOLOGIE/

Les experts l'’affirment : manger des OGM est sans danger pour la santé. Et tous les ans de nouveaux OGM arrivent dans notre assiette. Pourtant, aujourd’'hui deux nouvelles études scientifiques révèlent un risque toxique. L’enquête de 90 MINUTES révèle aussi comment une agence gouvernementale française, chargée de veiller à la santé des citoyens, a donné un feu vert à cet OGM en connaissant cette étude.

Voici un extrait du reportage réalisé par M. Roels :
Voix Off : "En 2003, l'entreprise américaine "Monsento" qui fabrique des OGM à réaliser une étude pour leur incidence sur l'organisme.
Des scientifiques ont nourri des rats aux OGM pendant 90 Jours.
Leur conclusion : il n'y aurait aucune séquelle pour la santé. Le dossier à été transmis au ministère Français de l'agriculture qui a enterriner le rapport.

Le professeur Seralini, biologiste, à analyser le rapport Monsento pour le compte du ministère et il conteste la version officielle.

Prof. Seralini : "Il y a des effets sur les globules blancs où les globules rouges, comme on le voit sur les infections ou les problèmes imunitaires. Des effets sur le taux de sucre comme on le voit dans les débuts de diabéte, des effets sur le foi et les reins. [...] Ce qui est grave ensuite c'est que toute la communauté scientifique et les citoyens répéte : il n'y a pa de problèmes sanitaires avec les OGM, parce que ce texte n'a pas été publié. Et c'est un vrai scandale car on arrive à une occultation criminel de la réalité"

Extrait du reportage de 90 minutes : "OGM, le rapport qui accuse" réalisé par M. Roels
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Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 16:47

Confirmation des laboratoires français, des résultats des laboratoires italiens ci-dessus censurés, du danger des OGM U.S.A. MONSANTO :

VIDEO :
http://fr.youtube.com/watch?v=aHquFeX150Q



re-re confirmation :
VIDEO :
http://video.google.com/videoplay?docid ... &plindex=9

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Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 18:54

Emission CANAL+ confirmée par le reportage FRANCE 2 "OGM, à la conquête de nos assiettes", enquête du Jeudi 19 avril 2007

Un reportage de Catherine Bertillet.

Maïs, soja, betterave, les OGM vont-ils un jour envahir nos aliments ?
Que sait-on exactement sur ces organismes génétiquement modifiés ?


http://envoye-special.france2.fr/emissi ... 521-fr.php

PARTIE 1 :




PARTIE 2 :

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Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 19:05

VIDEO extraite du film "Alerte à Babylone " de JEAN DRUON
Maintenant on pourrait presque enseigner aux enfants dans les écoles comment la planète va mourir, non pas comme une probabilité mais comme l'histoire du futur. On leur dirait qu'on a découvert des feux, des brasiers, des fusions, que l'homme avait allumé et qu'il était incapable d'arrêter. Que c'était comme ça, qu'il y avait des sortes d'incendie qu'on ne pouvait plus arrêter du tout. Le capitalisme a fait son choix : plutôt ça que de perdre son règne.
Entretien avec Marguerite Duras, Le Matin, 4 juin 1986


Dans le cadre du festival des résistances et des alternatives 2006, samedi 1er Avril à 19H00 à la MJC Monplaisir (25, avenue des frères Lumière, Lyon 8). Prix libre.

Le 1er juin 2006 à Grenoble, le Commissariat à l’énergie atomique et le techno-gratin inaugurent Minatec, "premier pôle européen de nanotechnologies". Nous ne voulons pas du nanomonde, avec ses nanoparticules toxiques, ses armes "intelligentes", ses organismes atomiquement modifiés (OAM), ses mouchards électroniques, son techno-contrôle permanent.

Pour en savoir plus sur cette guerre au vivant, projection du film "Alerte à Babylone", un tour de France des "lanceurs d’alerte" avec une longue étape grenobloise, réalisé par Jean Druon, l’auteur de "Un siècle de progrès sans merci" (2005), et débat avec le collectif Pièces et main d’oeuvre.

Culture Production et l’Observatoire de l’Évolution présentent
ALERTE À BABYLONE
Essai de documentation sur le combat vital

Le développement de la société technomarchande ne se fait pas sans que chaque jour de nouveaux dangers soient identifiés qui menacent les êtres vivants. Et, s’il est devenu courant d’admettre que la prolifération des dispositifs technologiques ne va pas sans risques, il est en revanche toujours difficile de savoir comment prévenir ces risques.

Une des plus importantes difficultés réside sans doute dans le fait que ces dispositifs supportent généralement la croissance économique, fondement du fonctionnement des sociétés occidentales. Ainsi toute alerte qui vise à prévenir un risque sanitaire ou écologique engendre simultanément le risque de freiner l’essor de produits qui soutiennent des marchés desquels dépend la vitalité d’institutions économiques dont nombreux sont ceux qui veulent croire qu’elles sont, à travers le travail qu’elles offrent, le garant de notre prospérité et de notre bien-être.

"Alerte à Babylone", en examinant une série de problématiques actuelles, entend moins recenser les grands dangers qui nous assaillent que d’actualiser le constat depuis longtemps entrevu de l’artificialisation de la vie ; ce processus ne pouvant que s’accompagner du contrôle toujours plus poussé des organismes vivants et de leur enfermement social.

Avec les interventions (dans le film) de :
Susan et Arpad Pusztaï, toxicologues congédiés du Rowett Institute (Ecosse),
Vassili Nesterenko, Directeur du laboratoire indépendant Belrad, oeuvrant aux soins auprès des populations contaminées par les nouvelles conditions de vie autour de Tchernobyl,
Martin Hirsch, Directeur Général de l¹Agence Française de Sécurité Sanitaire et Alimentaire (AFSSA),
Gilles-Eric Séralini, membre de la Commission du Génie Biomoléculaire et Directeur scientifique du Comité de Recherche et d¹Information Indépendantes sur le génie génétique (CRII-GEN),
Gilles Heriard-Dubreuil, Président de Mutadis, entreprise privée de gestion sociale du risque,
Jean-Michel Truong, romancier, entrepreneur,
Charles Pilet, ancien Président de l’Académie de Médecine
Claude Bourguignon, agronome indépendant,
André Cicolella, Président de la Fondation Sciences Citoyennes,
Jacques Philipponneau, Editions de l¹Encyclopédie des Nuisances,
Jean-Pierre Berlan, Directeur de Recherche placardisé à l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA),
Eric Alt, magistrat, membre du Syndicat de la Magistrature,
Pierre Boussange, Maria, Alain et Denis, activistes écologiques et anarchistes,
Claude Birraux, Vice-Président de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques,
Frédérick Lemarchand, Socio-anthropologue du risque, Université de Caen,
PMO (Pièces et Main d’Oeuvre), groupe de citoyens en lutte contre le diktat du technopôle grenoblois.




Interview de CLAUDE BOURGUIGNON ingénieur agronome ex INRA

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Re: DOSSIER MONSANTO : LE NAPALM, OG.M, AGENT ORANGE, ROUNDU

Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 19:09

Reportage ARTE février 2007 OGM en Argentine

Asservissement des agriculteurs et destruction de la nature en Argentine


Un reportage édifiant sur les conséquences de la culture d'OGM pour les agriculteurs et pour l'environnement...

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Re: DOSSIER MONSANTO : LE NAPALM, OG.M, AGENT ORANGE, ROUNDU

Message non lu par laiglejo » ven. 11 avr. 2008, 19:20

RADIO CANADA

BREVET POUR LE PORC : LA MÈRE NATURE AU SERVICE DES MULTINATIONALES? UN DOCUMENTAIRE-CHOC AUX GRANDS REPORTAGES DE RDI

Montréal, le 14 février 2007 —


Géant mondial du marché des semences qu’elle a largement converti à ses produits modifiés génétiquement, la multinationale Monsanto tente maintenant d’obtenir des autorités américaines un brevet sur des séquences d’ADN de porcs désirables pour l’élevage qu’elle a décodées. Si cette demande est agréée, des animaux qui sont largement présents dans la nature seront assimilés à la propriété intellectuelle de Monsanto. Les éleveurs du monde entier pourraient donc, dans un avenir pas trop lointain, être obligés de verser des redevances à l’entreprise pour des animaux conçus tout à fait naturellement. C’est ce scénario que décrit le documentaire BREVET POUR LE PORC produit par la télévision allemande qui sera présenté aux GRANDS REPORTAGES, demain à 20 h sur RDI.

Ayant pris connaissance du projet américain, un jeune producteur allemand a testé son propre élevage et celui de quelques-uns de ses voisins pour constater que la majorité de ses bêtes, et même celles qui étaient issus de lignées très anciennes, étaient porteurs des codes génétiques séquencés par Monsanto. Il a entrepris une croisade pour tenter d’alerter les producteurs et l’opinion publique.

BREVET POUR LE PORC documente comment le géant américain s’y est pris pour gagner un contrôle pratiquement monopolistique du marché des semences en utilisant notamment les lois sur la propriété intellectuelle et les brevets pour intenter des poursuites. Percy Schmeiser, un agriculteur de la Saskatchewan résolument opposé aux semences génétiquement modifiées, a dû se rendre en Cour suprême pour avoir raison contre la multinationale qui l’accusait d’avoir profité indûment de sa technologie parce que ses champs avaient été fortuitement contaminés par ceux de ses voisins.

Ce documentaire montre aussi à quel point Monsanto est en mesure de peser sur l’administration américaine comme sur la presse tant pour faciliter l’obtention de brevet pour ses produits que pour gommer les problèmes potentiels liés à la prolifération de semences et autres produits biologiquement modifiés. Or, de l’avis de producteurs qui en ont fait la douloureuse expérience, la moulée génétiquement modifiée qu’on donne aux porcs ou aux bovins réduirait sérieusement leur fertilité. Est-ce pour cela que Monsanto a ciblé le porc pour élargir son emprise sur le marché mondial de l’agroalimentaire? Certains critiques le croient. Qui plus est, Monsanto n’est pas seule en lice, d’autres sociétés, notamment en Europe, cherchent à battre le géant américain de vitesse pour intégrer le génie génétique à l’élevage. Dans un tel contexte, la lutte contre les OGM prend des allures de combat bien inégal…

BREVET POUR LE PORC, un documentaire qui soulève bien des questions aux GRANDS REPORTAGES de RDI, demain à 20 h.

Réalisateur : Christian Jentzsch
Production : HTTV/WDR
Animatrice : Dominique Poirier
Réalisateur à l’adaptation : Robert Hynes
Réalisateur-coordonnateur : François Ayotte

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