Irréalisable ? Je ne le pense pas. Peut-être pas dans l'immédiat. Discutable. Quoi qu'il en soit - et possible ou non - je déclinais ce qui me paraîtrait l'idéal ou le mieux en terme de bien commun.C'est irréalisable dans le contexte actuel de l'économie de marché mondiale. Si un pays sort du néolibéralisme, il n'est plus viable. Le seul moyen serait la survenue d'une grand crise économique mondiale (imminente, d'après les experts) ou d'une guerre mondiale (très peu probable, d’après les experts). Il n'y a pas d'autre way out possible.
L'ultra-libéralisme des Chicago Boys qui est comme le logiciel implanté dans la "caboche" de nos grands décideurs, est simplement comme un courant de pensée (quasi) religieux, qui peut être puissant un moment, compter beaucoup de "croisés", nombre de profiteurs, etc. Comme tout courant de pensée : il est toujours susceptible de faiblir un moment donné, se dégonfler. Ce qui fait paraître le renoncement ou la rupture impossible mais c'est juste la volonté politique des individus.
Je suis resté marqué à vie par un ouvrage de feu Jean-François Revel, un ouvrage parut peu longtemps avant la disparition de l'ex-URSS et avant la chute du mur de Berlin,- je suis resté marqué, dis-je, par le fait que l'auteur y déployait, dedans, une savante analyse pour nous prouver noir sur blanc comment le communisme soviétique était installé à demeure pour les cinq cent prochaines années au moins, et que partout où le communisme passait l'herbe ne repoussait plus, etc. La prose était convaincante. Mais ce que j'ai su c'est que l'empire soviétique s'est soudainement évaporé comme en un claquement de doigts ! "Surpise !" C'est que le coeur n'y était plus parmi la population des "démocraties populaires" du bloc de l'Est, la foi au communisme avait disparut aussi du côté des hiérarques de l'appareil dirigeant. En un mot, la volonté politique n'y était plus.
Bref
Je veux dire que ça ne serait pas différent - et ça ne sera pas différent éventuellement, j'ose le penser - quant à la "foi" de nos disciples français, anglais ou américain de Milton Friedman.
C'est l'inverse qui est vrai à mon avis. Les pays "néolibéralisés" finissent détruits, ravagés comme une forêt par la tordeuse d'épinette. Je pense que c'est le néolibéralisme de nos grands chefs qui ont rendu au désert la Libye, l'Irak, quasiment la Syrie, etc. Cette volonté de vouloir faire entrer par force les "autres" dans le système, cette violence de maniaque, de croisés déjantés ou obnubilés.Si un pays sort du néolibéralisme, il n'est plus viable
Nos "néo-croisés" ont cette volonté que les administration soient toutes au service de l'économie (marchéisme, Dieu dollars, service de l'argent, etc.), et ce, au détriment des êtres humains réels, des travailleurs, des citoyens, des retraités; au détriment aussi bien des régions, du pays (la nation, son histoire, sa culture, etc.) C'est aux "autres" (les gilets jaunes, tiens !) de s'adapter au système soi-disant inévitable, incontournable, indépassable, et non pas à nos dirigeants ou à nos partis politiques d'y plancher sérieusement en vue de répondre aux besoins des citoyens, à la demande populaire.
La perversion
La perversion de ce système c'est qu'il doit mettre tout l'appareil d'État au service des intérêts matériels de quelques grands groupes. La volonté nationale n'y apparaît plus (ou de plus en plus ) que telle une farce. Les citoyens y croient de moins en moins. On ne croit plus que la volonté des politiciens puissent être réellement la volonté des citoyens. C'est ça qui est dangereux justement... à cause des libéraux ! Non pas à cause des gilets jaunes. Oui, même si Macron s'essaiera naturellement de nous faire croire le contraire, lui avec sa volonté de judiciariser et de criminaliser les manifestants, de simples citoyens alors assimilés à des "complices du pire" (Oradour-sur-glane, etc.) Est-ce possible ...
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Et voici maintenant que notre cher gérardh veut trouver de la démagogie chez les critiques du système. Le contraire m'eut déçu, tiens. Il n'y a pas de danger qu'il s'attarde un peu sur celle de Macron, de nos croisés de la finance et autres sectateurs du Veau d'or, "La Bible !"; "Il faut se soumettre", "Il n'y a que Jésus. Qu'importe le monde ! Il n'y a plus d'Église non plus remarquez. Car elle est en ruine depuis toujours. Qu'importe la gouverne !"