Vous aurez eu raison ici comme le devin d'Astérix qui dit "après la pluie, le beau temps" et pas parce que vous seriez un fin connaisseur de la doctrine relative à l’article 434-3 du code pénal français. C'est sensiblement différent.Dans la cas du cardinal Barbarin, si je me souviens bien, au moment de son lynchage publique et quand plusieurs auraient aimé le voir être expédié aux galères, j'optais pour l'idée qu'il devrait être déchargé des charges pesant contre lui ... ce qui advint pour finir.
Qui sont Arnaud Dumouch et le père Zanotti-Sorkine ? Des personnes qui n' ont eu aucun accès ni aux archives des dominicains, ni aux témoignages directs des victimes, à l'inverse des enquêteurs accrédités par l'Arche. Des personnes qui raisonnent en entretenant la confusion sur des concepts différents, ceux de la morale chrétienne, ceux du droit pénal, avec des méthodes qui ne sont ni celles des juristes, ni celles des historiens parce que ça les arrange bien de faire comme ça. Si je comprends bien, tous les 2 ont été des proches du dominicain Marie-Dominique Philippe : ils sont prêts à tout pour se défendre eux-mêmes de les avoir côtoyés.Serait-il justifier de parler du père Sorkine comme d'un guignol ? Il ne disait pas autre chose que ce qu'aurait pu dire Arnaud Dumouch de son côté.
Le père Zanotti affirme que calomnier quelqu'un, c'est gifler le Christ, en reprenant les mots du pape François. Et violer une femme c'est quoi ? Et nier la réalité du mal commis, c'est quoi ? Et toute une vie de mensonge c'est quoi ? Et depuis quand établir des faits avec des preuves, c'est une "calomnie" ?
A écouter le père Zanotti, on se demande à quoi servent les tribunaux et les prisons. Il a sans doute la miséricorde sélective et celle-ci ne va manifestement pas jusqu'aux victimes directes et indirectes des abus commis par les frères Philippe et Jean Vanier.
A l'un comme à l'autre, je répondrai ceci : il n'est pas question ici de jouer le grand numéro des bonnes âmes charitables, il s'agit d'établir des faits qui sont pénalement qualifiés de crimes ou de délits et punis par la loi. Qui auraient pu l'être si les témoignages des victimes avaient été pris au sérieux. Le reste n'est que le fruit de la lâcheté de quelques hommes qui choisissent de défendre les bourreaux et de piétiner les victimes et ceux qui essaient de leur rendre justice. Ils prouvent aussi qu'on peut être très érudit, se piquer de théologie morale et de "miséricorde divine" et perdre l'honnêteté intellectuelle la plus élémentaire.
Je rappellerai également à l'un comme à l'autre que la fratrie Philippe a fait l'objet de sanctions par le Saint-Office...Ils veulent contester les décisions de Rome ? C'est aussi à l’Église qu'ils s'opposent et c'est son autorité qu'ils contestent.
Voici un extrait d'un manifeste de Virginie Despentes, paru ce jour dans Libération et qui me semble un bon résumé, de l'attitude de Jean Vanier, des dominicains Philippe et de ceux qui les défendent (âmes sensibles s'abstenir) :
https://www.liberation.fr/debats/2020/0 ... A9jL9d3WNM
Son raisonnement sur Polanski rejoint en bien des points l'analyse qu'on pourrait faire sur Jean Vanier...
https://www.lavoixdunord.fr/703661/arti ... oolrelease
Que Dieu ait pitié d'eux.
Voyez, comme l'emploi d'un simple mot vous donne l'impression d'un manque de respect...Imaginez ce que l'on peut ressentir quand un homme vous met son doigt ou sa verge dans la bouche ou le vagin, sans que "cette fort modeste demande" de ne pas le faire ait été entendue...serait-ce trop vous demander de respecter cette fort modeste demande ? J'apprécierais.
Teano