Virginité perpétuelle de la Vierge Marie

« Assurément, il est grand le mystère de notre religion : c'est le Christ ! » (1Tm 3.16)
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Re: la virginité de Marie après l'accouchement

Message non lu par Mukassa » mer. 29 juil. 2009, 12:19

Bonjour Libremax,
Libremax a écrit :
J'ai découvert aujourd'hui à la suite de discussions sur un autre forum que l'Eglise, par la voix de plusieurs papes, a exprimé sa foi en la virginité physique perpétuelle de Marie.

Cela m'a beaucou étonné.
Jusqu'ici il était clair pour moi que le Christ avait eu une naissance semblable à tout homme et que la virginité perpétuelle de Marie ne tenait que dans l'absence de relation conjugale physique et spirituelle avec un homme et n'avait rien à voir avec l'état de son hymen.
La virginité de la Vierge Marie comprend trois aspects: la virginité avant l'enfantement, la virginité pendant l'enfantement ou virginitas in partu et la virginité après l'enfantement. La virginitas in partu est je pense ce qui vous pose problème. Il s'agit en effet d'un dogme même non défini et il fait partie du dépôt de la foi, universellement accepté par la Tradition depuis le 4eme siècle. Il est donc commun aux catholiques et aux orthodoxes. Pour l'anecdote, les chrétiens de cette époque étaient l'objet des railleries des paiens à cause de ce dogme, ce qui ne les a pas empêchés d'y croire fermément.
Saint Augustin (354-430) dans un de ces sermons rappelait justement ce dogme:
« Réjouissons-nous, mes frères ; que les peuples tressaillent de bonheur et d'allégresse. Ce n'est pas ce soleil visible, mais son invisible Créateur qui a fait pour nous de ce jour un jour sacré ; quand, devenu visible pour l'amour de nous, l'invisible Créateur de sa mère est né de son sein fécond sans aucune atteinte à sa pureté virginale ; car elle est restée Vierge en concevant son Fils, Vierge en l'enfantant, Vierge en le portant, Vierge en le nourrissant de son sein, Vierge toujours. [...] Il se créa donc une Mère tout en demeurant dans le sein de son Père ; et naissant d'elle, il ne cessa de demeurer en Lui. Et comment aurait-il cessé d'être Dieu en se faisant homme puisqu'il accordait à sa Mère de ne pas cesser d'être Vierge, tout en l'enfantant ? Aussi en se faisant chair le Verbe n'a point péri, il ne s'est point transformé en chair ; c'est la chair qui s'est unie au Verbe pour ne point périr. »

« [L'ange répondit à Marie : ] Vous resterez Vierge ; croyez seulement la vérité, conservez votre virginité, recevez même ce qui la complétera. Votre foi étant intègre, votre virginité restera sans tache


La Constitution dogmatique Lumen Gentium de Vatican II en son § 57 reprend ce dogme lorsqu'elle dit que:
Cette union se manifeste ensuite à la nativité, lorsque la Mère de Dieu, toute joyeuse, montra aux bergers et aux Mages son Fils premier-né, lui qui n'a pas lésé sa virginité, mais l'a consacrée
Pour repondre à tes questions, je me servirai du livre de René Laurentin, Court traité sur la Vierge Marie que d'ailleurs je te recommande.

Pourquoi cette doctrine de la Virginitas in partu suscite tant de gêne aujourd'hui?

Pour René Laurentin, cela est dû à
notre culture plus ou moins marquée par l'influence de Platon ou de Descartes. Sous cette mouvance idéaliste, nous avons du mal à croire concrètement à la resurrection des corps et demeurons peu sensibles à la morale quoique séduits par la mystique. La racine de ces déficiences, c'est une méconnaisance plus ou moins profonde de l'unité substantielle de l'âme et du corps. Suivant des présentations trop courantes, qui ont trouvé domicile jusque dans certains catéchismes, l'âme est presentée comme un double et un au-delà du corps, alors qu'elle en est la forme substantielle et constitutive. Le corps est fâcheusement conçu comme un vêtement, voire une "guenille" ou "une prison de l'âme", alors qu'il en est l'organe vivant et transparent, le signe connaturel. Nos contemporains pensent facilement que ce qui advient au corps n'a pas d'importance pour l'"âme". Quoi d'étonnant que le mystère corporel et spirituel de la virginité en général et de la virginité dans l'enfantement en particulier, paraisse dépourvu de signification religieuse et qu'on bute également sur la transfiguration du Christ chère à l'orient, et, plus généralement sur tous les mystères qui impliquent un rayonnement des réalités spirituelles au niveau du corps?, Laurentin, pp. 177-178.
René laurentin continue en expliquant que
la virginité de Marie ne doit pas être affirmée au détriment de sa maternité. Selon la Tradition, en effet, elle est parfaitement "Mère" en même temps que parfaitement vierge. La virginité ne diminue pas plus la maternité comme telle, que la divinité du Christ ne diminue son humanité. Il ne faut donc pas hésiter à dire: Marie, intégralement Mère, a mis au monde par ses forces naturelles, avec ce sentiment de don de soi, de maîtrise de soi, et de liberté qui convient à une authentique maternité [...], Laurentin, p. 178.
De quelle manière la puissance, ou la providence de Dieu a t-elle eu à intervenir pour assurer cette intégrité, qui suppose la perfection, non seulement essentielle, mais accidentelle de la virginité, l'intégrité du corps en même temps que de l'esprit? Les Pères estiment qu'il y a là quelque chose d'exceptionnelle, sinon de strictement prodigieux. Ils s'expriment à ce sujet dans une langue religieuse et poétique, non en termes cliniques. Nous imiterons cette discrétion qui tient à ce qu'ils expriment le droit fil du mystère, et entendent nourrir la foi, non la curiosité. Nous dirons avec eux que Dieu a respecté le sceau de la virginité, mais sans entrer dans aucune sorte de description matérielle ou médicale qui serait au-délà de ce que la Révélation nous fait connaître avec certitude.


Quelle est la signification religieuse de mystère?
Pour les Pères, il est moins un privilège de Marie qu'un apanage de la naissance du Christ. ils étaient pénétrés de l'unité dogmatique et symbolique qui lie entre elles les trois naissances du Verbe: il naît du Père de toute éternité; de la Vierge Marie dans le temps; en toute âme chrétienne, par la foi et le baptême. La deuxième naissance a valeur de signe pour les deux autres: elle est l'attestation et la réplique temporelle de la première, le gage et l'exemplaire de la dernière. Aussi Dieu a t-il fait participer cette naissance corporelle à la condition surnaturelle et spirituelle des autres naissances: en l'affranchissant sous certains rapports, des servitudes et déterminismes de la chair: cet affranchissement se manifeste au principe dans le miracle de la Conception virginale (ex fide et Spiritu Sancto), et au terme, dans l'enfantement virginal. La naissance du Christ atteste que le Fils né de Marie selon l'humanité est le fils de Dieu de toute éternité. Elle atteste que la création déchue est reprise au principe. Elle annonce le triomphe de l'Incarnation rédemptrice jusque dans l'ordre de la chair.
A cet égard, elle est une anticipation eschatologique: et cette anticipation eschatologique s'harmonise avec celles que l'Evangile nous décrit explicitement dans le récit de la Nativité: l'étoile "signe dans le ciel" (Mt. 2,9; cf. Mt. 24, 31). Dieu se plaît à manifester au principe de ses oeuvres, de façon humble, restreinte et passagère quelque chose de la perfection et de la joie qu'elles atteindront, de façon triomphante, universelle et permanente, lorsque après le circuit des labeurs et vicissitudes crucifiantes accomplies dans le temps, elles parviendront au terme.
Secondairement, le signe de la naissance virginale se rapporte aussi à Marie. Il convenait, en effet, que Dieu conserve intégralement la virginité en celle qui en est l'exemplaire. Si la virginité eût été altéré dans l'odre corporel, l'essence n'en aurait san doute pas été ternie: mais elle ne serait plus parfaite dans l'ordre du signe, Marie ne serait plus la Vierge par excellence, l'icône de la virginité et, selon la perspective profonde des Pères, l'icône parfaite de la foi qui est l'âme de la virginité. Il faut dire plus: Marie n'est pas seulement l'idéal des vierges consacrées, mais le prototype de la virginité de l'Eglise. Selon une pensée dont nous trouvons de nombreuses expressions à partir de saint Ambroise , elle réalise corporellement ce que l'Eglise réalise sprituellement dans sa foi, c'est-à-dire la virginité dans la fécondité, elle qui a conçu Dieu en son coeur avant qu'en son corps (Augustin). Nier son intégrité corporelle, ce serait atteindre en son signe la foi de l'Eglise, cette foi sans tache, ni ride, cette fides incorrupta dont la Virgo incorrupta est l'icône. Le symbole manifesté dans les réalités de la chair.
Enfin, le miracle de la naissance virginale manifeste la plénitude du mystère de l'Immaculée Conception et prélude au mystère eschatologique de l'Assomption. La grâce préservatrice qui exempte Marie du péché originel l'affranchit également de ses principales conséquences personnelles: non seulement dans l'âme (concupiscentia), mais dans le corps. Marie, la nouvelle Eve, point de départ de la nouvelle création, n'a encouru ni le péché originel, ni les peines promises au péché de la première Eve (Gen. 3): servitude de la libido (3, 16b), douleurs de l'enfantement (3, 16a) et corruption du tombeau (3, 19). Si elle reste soumise aux servitudes extérieures du monde de péché où elle est née 8la crèche de Bethléem en témoigne), elle est affranchie de celles que les séquelles du péché font sourdre de l'intérieur. Le signe de la naissance virginale répond au dessein qui se manifestait dans la conception par l'Esprit-Saint et qui s'achèvera dans l'Assomption: le triomphe de la rédemption qui sauve et transfigure, non seulement les âmes, mais les corps. C'est ce que les Pères entendaient à travers la notion à la fois morale et physique d'incorruptibilité.
Ainsi, le mystère de la virginité in partu, comme celui de l'Assomption, nous rappelle des vérités méconnues et pourtant essentielles au mystère chrétien: le corps est partie intégrante de l'homme, il est sauvé par le Christ, associé à tout l'accomplissement du salut, promis à une destinée éternelle. Des ici-bas, le corps est atteint par l'oeuvre de la grâce, car les ressorts de la nouvelle création sont à l'oeuvre (Rm. 8, 22), et Dieu ne s'est pas interdit de manifester parfois en son corps des signes en forme de miracles (Mc 6, 45-49): la marche des eaux (9,1); la transfiguration (Lc 4, 30, Jn 6, 21; 18, 6) et pour finir la résurrection. La virginité intégrale de la Mère de Dieu appartient à l'ordre de ces signes.
Certes, ces signes sont difficiles à apprécier. Bien plus, ils répugnent à la mentalité contemporaine. Et pourtant, on ne peut ramener l'ensemble des signes et prodiges de l'Evangile, ni ceux qui se manifestent dans la vie de l'Eglise à de pures constructions mythiques au sens péjoratif de ce mot. A ce degré de laicisation, le mystère du salut et ses racines: le mystère de l'Incarnation rédemptrice, seraient trahis. Laurentin, pp. 180-181.

J'espère que ces quelques extraits du livre de René Laurentin te permettrons de mieux comprendre ce mystère.

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Libremax
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Re: la virginité de Marie après l'accouchement

Message non lu par Libremax » mer. 29 juil. 2009, 13:51

Mukassa bonjour,

Votre réponse m'est d'une grande aide, vraiment.

Depuis mon 1er message j'avais déjà eu par ailleurs la possibilité de me rassurer: je me suis rendu compte que la foi en la virginité de Marie ne concernait pas la naissance du Christ, qui est proclamée comme étant une naissance humaine normale, mais uniquement la virginité de Marie miraculeusement conservée "malgré" la naissance du Christ.

En fait ce qui me troublait, c'était le développement de cette tradition qui a donné lieu au récit apocryphe de la naissance de Jésus où l'on voit l'enfant apparaître brusquement hors du ventre de sa mère pour voler jusqu'à la mangeoire.


Ce qui m'a le plus marqué dans votre intervention est ce passage de René Laurentin:
notre culture plus ou moins marquée par l'influence de Platon ou de Descartes. Sous cette mouvance idéaliste, nous avons du mal à croire concrètement à la resurrection des corps et demeurons peu sensibles à la morale quoique séduits par la mystique. La racine de ces déficiences, c'est une méconnaisance plus ou moins profonde de l'unité substantielle de l'âme et du corps. Suivant des présentations trop courantes, qui ont trouvé domicile jusque dans certains catéchismes, l'âme est presentée comme un double et un au-delà du corps, alors qu'elle en est la forme substantielle et constitutive. Le corps est fâcheusement conçu comme un vêtement, voire une "guenille" ou "une prison de l'âme", alors qu'il en est l'organe vivant et transparent, le signe connaturel. Nos contemporains pensent facilement que ce qui advient au corps n'a pas d'importance pour l'"âme". Quoi d'étonnant que le mystère corporel et spirituel de la virginité en général et de la virginité dans l'enfantement en particulier, paraisse dépourvu de signification religieuse et qu'on bute également sur la transfiguration du Christ chère à l'orient, et, plus généralement sur tous les mystères qui impliquent un rayonnement des réalités spirituelles au niveau du corps?, Laurentin, pp. 177-178.
Il resitue notre difficulté à recevoir ce dogme dans un refus plus profond et très ancien, finalement, celui de la résurrection de la chair, qui implique que le corps soit l'expression de l'âme et en soit indissociable.
Ce serait un sujet passionnant à approfondir.

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Re: la virginité de Marie après l'accouchement

Message non lu par Mukassa » mer. 29 juil. 2009, 14:47

Bonjour Libremax,

Content que vous ayez obtenu satisfaction. Les récits apocryphes et les hérésies ont en effet contribué à retarder le developpement de la mariologie chez les pères de l'Eglise car il fallait dans un premier temps faire la part des choses pour ne pas projeter sur la Vierge Marie ce que Laurentin appelle une fausse lumière.

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Re: La virginité de Marie après l'accouchement

Message non lu par Nig' » ven. 07 août 2009, 1:46

Bonjour,
Je rajoute une idée qui me paraît sympathique sur ce sujet.
J'ai lu quelque part que l'Ancien Testament contenait une image évoquant la conception virginale du Christ : l'image du buisson ardent qui brûle en "manifestant Dieu" sans pourtant se consumer.
Ce vers quoi un être est mû par nature, c'est là où il est en repos par nature. (Aristote, De l'âme I, 3)

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Re: Virginité post partum de la Vierge Marie

Message non lu par etienne lorant » ven. 07 août 2009, 10:06

Je réponds ici à "ex-protestant" qui m'a écrit:

"Je prends bonne note de votre interprétation mais pour ma part, elle ne me convainc guère... C'est un peu comme si vous disiez qu'après avoir gouté les mets les plus raffinés, on ne pouvait plus manger du steack et des frites... De toute façon, soyons clairs : Marie avait-elle des gestes d'affection envers Joseph, ou entre les deux, c'était totalement froid ? Si elle avait quand même des gestes d'affection, alors pourquoi pas aussi des relations sexuelles ?"

J'y ai repensé hier soir, en me mettant à la place de Joseph, qui était un "homme juste" - mais toujours selon l'Ancien Testament". Eh bien, à la place de Joseph, d'abord, je n'aurais pas voulu y être, ensuite, considérant qu'il avait épousé la mère du Messie, attendu par le peuple Juif depuis combien de centaines d'années... je crois que j'aurais à peine osé lever les yeux sur elle. (Et je n'ai pas reçu l'éducation de Joseph !) Il y a également la visite de Jésus au temple à l'âge de douze ans: ils y sont allés à trois et, l'ayant perdu, Marie et Joseph l'ont cherché pendant trois jours - ils n'étaient que deux à le chercher.

Enfin pour en revenir à ce que vous dîtes, je n'ai pas toujours été célibataire, et maintenant que je le suis, cela ne m'empêche pas de donner la main à une de mes amies lorsque nous nous promenons - ce geste est tout à fait chaste et il n'y a jamais eu aucune confusion - en 24 ans d'amitié. Je trouve un peu crue l'image des plats raffinés puis du steak-frites pour parler de l'amour humain: d'abord les sentiments profonds et puis, envoyons-nous en l'air - pour employer une expression polie ? L'amour, c'est donc les plats raffinés puis le steack-frites salades... si oui, je comprends que vous ayez des difficultés à imaginer Joseph et Marie...
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Virginité post partum de la Vierge Marie

Message non lu par Olivier C » jeu. 13 août 2009, 23:55

Guy a écrit :Pour conclure, j'ai échangé sur ce sujet avec un Copte catholique il y a quelques années, posant l'interrogation de la virginité de Marie Post Partum. Il m'a répondu que l'Église d'Orient, qui confesse également les 3 moments de la virginité, et contrairement à l'Église d'Occident qui demeure strictement rationnelle et centrée uniquement sur le fait sexuel, l'Église d'Orient dépasse ces concepts et regarde dans la Virginité corporelle de Marie, sa disponibilité de toujours. Avant la naissance à l'Annonciation, durant la naissance et après la naissance du Verbe Éternel. Marie demeure, par son Assomption, disponible de corps et d'âme, éternellement pour le Seigneur. Voilà comment sa virginité est signifiante pour les chrétiens et s'inscrit dans le mystère du Salut. En plus, sa virginité est interpellante pour tous, mariés ou pas, Marie est le modèle par excellence, dans sa virginité, du don de soi à Dieu pour les autres.
Cherchant à me documenter sur le sens de la virginité post partum pour écrire un article sur mon blog à propos du sens du mot adelphos je suis tombé sur cet excellent post.

Merci beaucoup Guy pour la citation des documents sources (en ce moment je n’ai pas accès aux bibliothèques spécialisées du coup je galère un peu).

Mais surtout merci pour ta conclusion, je vais essayer d’approfondir cette question pour mon article.

Quand je l’aurais fini je le posterai sur ce sujet de votre forum car il me semble pouvoir répondre à certaines questions posées ici par certains d’entre vous.

Fraternellement. Olivier.
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Re: Virginité post partum de la Vierge Marie

Message non lu par Olivier JC » ven. 09 avr. 2010, 21:30

Bonsoir,

Je relance ce sujet un peu ancien avec une interrogation.

Apparemment, il semble que les fiançailles juives au temps de Jésus étaient bien différentes des fiançailles telles que nous les comprenons spontanément avec nos quelques siècles de culture catholique. Notamment, il semble que les fiancés pouvaient s'unir.

J'utilise à dessein le verbe "sembler", car j'avoue que je découvre pour la première fois une telle affirmation.

Quelqu'un est-il en mesure de confirmer, en citant autant que possible une ou plusieurs sources ?

Car si une telle affirmation est exacte, alors il devient bien difficile de comprendre l'attitude de Joseph apprenant que Marie est enceinte ?

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Re: Virginité post partum de la Vierge Marie

Message non lu par Olivier C » sam. 10 avr. 2010, 14:12

Olivier JC a écrit :Bonsoir, Je relance ce sujet un peu ancien avec une interrogation. Apparemment, il semble que les fiançailles juives au temps de Jésus étaient bien différentes des fiançailles telles que nous les comprenons spontanément avec nos quelques siècles de culture catholique. Notamment, il semble que les fiancés pouvaient s'unir. J'utilise à dessein le verbe "sembler", car j'avoue que je découvre pour la première fois une telle affirmation. Quelqu'un est-il en mesure de confirmer, en citant autant que possible une ou plusieurs sources ? Car si une telle affirmation est exacte, alors il devient bien difficile de comprendre l'attitude de Joseph apprenant que Marie est enceinte ?
+
Tout à fait exact en ce qui concerne vos remarques sur les fiancailles juives. J'en parle ici :

Les « frères » de Jésus, La question de l’interprétation du terme αδελφος dans les évangiles

En bas de cet article vous avez une biliographie... et si vous avez des questions suplémentaires n'hésitez pas !

Bien à vous. Olivier C
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Re: Virginité post partum de la Vierge Marie

Message non lu par Olivier C » mar. 15 juin 2010, 1:08

@ Olivier JC :

Je relance moi aussi ce sujet car récemment j'ai trouvé un article intéressant qui m'a fait avancé sur la question. Il est tiré de l'encyclopédie Catholicisme qui précise deux moments pour ces fiançailles juives. Je l'ai recopié et mis sur mon site web ici :

Les fiançailles en Israël

Si l'un ou l'autre d'entre vous a une bibliographie à suggérer (un article par exemple) ça m'intéresse...

Bien à vous
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Virginité perpétuelle de Marie

Message non lu par Antony » mer. 02 févr. 2011, 23:57

Bonsoir,

j'étais en train de lire quelques passages sur Wikipédia concernant la Vierge Marie. Plus précisément sur les croyances de sa virginité perpétuelle. J'ai trouvé celà très intéressant, en voici un extrait qui peut porter à méditer à ce sujet :

-- La question de la virginité perpétuelle de Marie --
Fra Angelico, L'Annonciation (1433-1434).

La Conception virginale (le fait que Jésus Christ ait été conçu et soit né alors que Marie était vierge) est acceptée par tous les chrétiens puisqu'elle est rapportée par les Évangiles ; il n'en est pas de même de la Virginité perpétuelle de Marie (le fait que Marie soit restée vierge toute sa vie) qui est acceptée par les théologies catholique et orthodoxe mais refusée par les théologies protestantes. Cette croyance est ancienne, comme l’atteste le Protévangile de Jacques, un texte non canonique du IIe siècle où il est indiqué que Marie, fille d'Anne et de Joachim, aurait été « consacrée au Seigneur » (c'est-à-dire resterait vierge) par un vœu de sa mère, puis aurait été confiée à Joseph avant la conception de Jésus [2]

Les protestants refusent cette croyance en la virginité perpétuelle de Marie en se fondant sur les passages du Nouveau Testament mentionnant des frères et des sœurs de Jésus. Quatre sont mentionnés en Mt 13, 55 et Mc 6, 3 :

« N'est-ce pas le fils du charpentier ? n'est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? » (Mt 13, 55). « N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. » (Mc 6,3)

Dans l'Évangile de Matthieu, le chapitre 12 mentionne que la mère de Jésus et ses frères se trouvent dehors. Ils désirent voir Jésus qui se trouve à l'intérieur d'une maison. "Quelqu'un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler." (Mat 12:47)

Il s’agirait, selon la tradition orthodoxe, suivant en cela le Protévangile de Jacques, de demi-frères, fils d'un premier mariage de Joseph qui étant veuf aurait épousé Marie en tant que vierge consacrée au Seigneur ou, selon la tradition catholique et orthodoxe, de cousins, le mot « frères » étant pris dans ce cas au sens large, « Les langues sémitiques ne possèdent pas de terme pour rendre le mot « cousin » et le mot frère et cousin est le même dans les langues slaves (brat[3]) ; dans les sociétés anciennes, où tous vivaient ensemble, les cousins étaient assimilés à des frères. »[1] et les rédacteurs du Nouveau Testament se seraient conformés à la manière de parler orientale. Deux d'entre eux sont, en effet, signalés comme fils d'une « Marie, mère de Jacques le mineur et de Joses » en Mt 27,56 et Mc 15, 40, identifiée à Marie, femme de Clopas d'après Jn 19, 25, le troisième Jude se dit frère de Jacques et non de Jésus (Ju 1), et le quatrième Simon est clairement désigné comme un cousin germain, fils de Clopas le frère de Joseph, dans l' Histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée.

Sur cette question des frères de Jésus, voir l’article détaillé Proches de Jésus

La Bible donne la réponse dans Luc. Lorsque l'ange lui annonce la conception prochaine de Jésus, la Vierge Marie répond : « Comment cela peut-il se faire puisque je ne connais point d'homme ? », réponse étonnante car elle est fiancée, et prochainement mariée officiellement, à Joseph. Si Marie imaginait vivre une relation sexuelle avec Joseph après le mariage, elle n'aurait pas trouvé surprenante l'annonce de l'ange (elle sera enceinte). ce « je ne connais point d'homme » est une traduction allégée du grec qui signifie « je n'ai pas eu de relation avec un homme ».

Thomas d'Aquin, l'auteur de référence de l'Eglise catholique, analyse ce sujet de façon très méthodique dans sa Somme Théologique, IIIa pars, Q. 28, art. 2 à 4 : art. 2 : virginité pendant l'enfantement, art. 3 : virginité après l'enfantement, art. 4 : La question du vœu de virginité (qui est une question différente et indépendante de la précédente). Il conclut à la virginité perpétuelle et au vœu de virginité.

Saint Augustin cite les écritures à propos de cette question de la virginité perpétuelle de Marie: "Il me ramena vers la porte extérieure du sanctuaire, du côté de l'orient. Mais elle était fermée. 2 Et Yahvé me dit: Cette porte sera fermée, elle ne s'ouvrira point, et personne n'y passera; car Yahvé, le Dieu d'Israël est entré par là. Elle restera fermée". (Ezéchiel (LSG) 44,1 et 2)

Autre verset biblique sur ce thème:

"Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira": (Apocalypse (LSG) 3,7)

Article détaillé : Virginité perpétuelle de Marie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Virginit%C ... e_de_Marie

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Re: Virginité perpétuelle de Marie

Message non lu par Francesco » sam. 05 févr. 2011, 5:38

La Virginité Perpétuelle de Marie, par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II
Nombreuses sont les railleries diaboliques face à la Très Sainte Virginité de Marie. Rappelons-le donc une fois pour toute : la Virginité de Marie est restée totalement intacte AVANT, PENDANT, ET APRES l'enfantement (virginitas "ante partum", "in partu" et "post partum"). C'est un véritable blasphème contre la Très Sainte Vierge Marie de ne pas croire en Sa Pureté, en Son entière et perpétuelle consécration à Celui qui est le Verbe Incarné de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ. La Tradition et les Pères de l'Eglise affirment que le Verbe Eternel est né dans le temps "en dehors des lois de la nature" (Saint Jean Chrysostome). Après l'enfantement exclusivement divin (nullement à la manière des hommes), "sa chair demeure intacte" (Saint Bernard de Clairvaux). Avec douceur et fermeté, n’ayez donc pas peur de réaffirmer autour de vous - et même à certains prêtres racontant parfois n'importe quoi sur une doctrine pourtant capitale - cette Vérité Fondamentale de la Sainte Foi Catholique. Ci-dessous, une retranscription de l'Audience Générale du 28 août 1996 de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II ainsi que quelques rappels doctrinaux :








1. L'Eglise a toujours manifesté Sa Foi dans la virginité permanente de Marie. Les textes les plus anciens, lorsqu'ils se réfèrent à la Conception de Jésus, la nomment tout simplement "Vierge", laissant toutefois entendre qu'ils considéraient cette qualité comme un fait permanent, se rapportant à son existence tout entière. Les chrétiens des premiers siècles exprimèrent cette conviction de Foi à travers le terme grec "aeiparthenos" - "toujours vierge" - créé pour qualifier de façon unique et efficace la personne de Marie, et exprimer en une seule parole la Foi de l’Église dans Sa virginité permanente. Nous le trouvons employé dans le second Symbole de Foi de Saint Epiphane, en 374, en relation avec l'Incarnation : le Fils de Dieu "s'est incarné c'est-à-dire a été engendré parfaitement de Sainte Marie, LA TOUJOURS VIERGE, par le Saint-Esprit" (Ancoratus, 119, 5 ; DS 44). L'expression "toujours Vierge" est utilisée à nouveau par le IIe Concile de Constantinople (553), qui affirme : "LE VERBE DE DIEU, s'étant incarné dans la Sainte et Glorieuse Mère de Dieu et toujours Vierge Marie est né d'elle" (DS 422). Cette doctrine est confirmée par deux autres Conciles œcuméniques, le Concile de Latran IV (1215) (DS 801) et le IIe Concile de Lyon (1274) (DS 852), ainsi que par le texte de la définition du Dogme de l'Assomption (1950) (DS 3903), où la virginité permanente de Marie est comptée au nombre des raisons de son élévation, corps et âme, à la gloire céleste.

2. D'une manière synthétique, la Tradition de l'Église a présenté Marie comme "Vierge avant la naissance, au cours de la naissance, après la naissance", affirmant, à travers l'indication de ces trois moments, qu'Elle n'a jamais cessé d'être vierge. De ces trois affirmations, celle de la virginité "avant la naissance" est, sans aucun doute, la plus importante car elle fait référence à la conception de Jésus et touche directement au mystère même de l'Incarnation. Dès le début, elle est constamment présente dans la foi de l'Eglise. La virginité "au cours de la naissance" et "après la naissance", bien qu'elle soit implicitement contenue dans le titre de vierge, qui était déjà attribué à Marie à l'aube de l'Église, devint l'objet d'un approfondissement doctrinal lorsque certains commencèrent explicitement à la mettre en doute. Le Pape Hormisdas précise que "le Fils de Dieu est devenu Fils de l'homme, né dans le temps à la façon d'un homme, ouvrant le sein de sa mère à sa naissance (cf. Lc 2, 23) et, par la puissance de Dieu, n'ôtant pas la virginité de sa mère" (DS 368). La doctrine est confirmée par le Concile Vatican II ou l'on affirme que le Fils premier-né de Marie a eu pour effet "non la perte mais la consécration de son intégrité virginale" (Lumen Gentium N°57). Quant à la virginité après la naissance, il faut tout d'abord remarquer qu'il n'y a pas de raison de penser que la volonté de rester vierge, manifestée par Marie au moment de l'Annonciation (Luc 1, 34), ait changé par la suite. En outre, le sens immédiat des paroles : "Femme, voici ton fils", "Voici ta mère" (Jean 19,26), que Jésus adresse de la Croix à Marie et au disciple préféré laisse supposer une situation qui exclut la présence d'autres enfants nés de Marie. Les détracteurs de la virginité après la naissance ont pensé avoir trouvé un argument probant dans le terme "premier-né", attribué à Jésus dans l'Évangile (Luc 2,7) comme si cette expression laissait supposer que Marie ait engendré d'autres enfants après Jésus. Mais la parole "premier-né" signifie littéralement "enfant qui n'est pas précédé par un autre" et en soi, fait abstraction de l’existence d'autres enfants. En outre, l'évangéliste souligne cette caractéristique de l'Enfant, car la naissance du premier-né était accompagnée de plusieurs célébrations importantes propres à la loi judaïque, indépendamment du fait que la mère ait eu d'autres enfants. Chaque fils unique était donc l'objet de ces obligations, car il était le " premier-né " (cf. Luc 2, 23).

3. Selon certain, la virginité de Marie après la naissance serait niés par les textes évangéliques qui rappellent l'existence de quatre "frères de Jésus" : Jacques, Joseph, Simon et Juda (Mt 13, 55-56 ; Mc 6, 3) et de plusieurs sœurs. Il faut rappeler que en hébreu comme en araméen, il n'existe pas de mot particulier pour exprimer la parole "cousin", et que les termes "frère" et "sœur" avaient une signification très large, qui comprenaient plusieurs degrés de parenté. En réalité, le terme "frère de Jésus" indique "les fils" d'une Marie disciple du Christ (cf Matthieu 27,56), qui est désignée de façon significative comme "l'autre Marie" (Matthieu 28,1). Il s'agit de proches parents de Jésus, selon une expression parfois utilisées dans l'Ancien Testament (CCC, n.500). La Très Sainte Vierge est donc la "toujours vierge". Cette prérogative est la conséquence de la Maternité Divine, qui l'a totalement consacrée à la Mission Rédemptrice du Christ.

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archi
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Re: Virginité perpétuelle de Marie

Message non lu par archi » sam. 05 févr. 2011, 10:00

Le directeur de la schola Sainte Cécile de l'église St Eugène à Paris, a mis en ligne à l'occasion de la Chandeleur, un article très intéressant et plein d'érudition sur la prière Sub Tuum Praesidium, la plus ancienne prière connue à Marie, présente dans de nombreux rites catholiques, datée du IIIe Siècle, et où l'on retrouve entre autres la foi dans la Virginité perpétuelle de Marie.

Ce travail remarquable se trouve là:
http://www.schola-sainte-cecile.com/201 ... ge-marie/#

In Xto,
archi.
Nous qui dans ce mystère, représentons les chérubins,
Et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité.
Déposons maintenant tous les soucis de ce monde.

Pour recevoir le Roi de toutes choses, Invisiblement escorté des choeurs angéliques.
Alléluia, alléluia, alléluia.

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Re: Virginité perpétuelle de Marie

Message non lu par mike.adoo » sam. 12 févr. 2011, 20:54

Bonjour à tous

Pour moi , qui est Marie ?
Je ne vais pas reprendre tout ce qui est dit dans la Bible , c'est , ici , inutile .
Tout d'abord , Marie est celle qui a dit OUI ! ( un petit pas pour la femme , un grand pas pour l'humanité .)
Elle a été mère , comme toutes les mères mais elle a assisté à la mort de son fils , sur une croix ; exécution injuste , infamante et horrible . Joseph n'était plus là pour la soutenir , dans sa douleur et sa peine .
Ma mère a été une très bonne mère ... Souvent trop occupée ...Elle n'est plus là .
Les italiens disent : " Toutes les femmes sont des p. sauf ma mère !"
Au delà de la formule , cela signifie qu'il y a en chacun de nous une place pour une mère attentive , aimante ,qui peut tout comprendre , qui console , est disponible , proche , présente , et ...pure .
Moi , au delà du dogme , j'ai besoin d'y croire .

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Re: Virginité perpétuelle de Marie

Message non lu par Ren' » sam. 12 févr. 2011, 21:07

archi a écrit :Ce travail remarquable se trouve là:
http://www.schola-sainte-cecile.com/201 ... ge-marie/#
Remarquable est le mot, en effet. Je viens enfin de trouver le temps de le lire, un grand merci pour m'avoir fait découvrir ce lien !
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)

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Re: Virginité perpétuelle de Marie

Message non lu par Olivier C » mar. 22 févr. 2011, 0:17

Ren' a écrit :
archi a écrit :Ce travail remarquable se trouve là:
http://www.schola-sainte-cecile.com/201 ... ge-marie/#
Remarquable est le mot, en effet. Je viens enfin de trouver le temps de le lire, un grand merci pour m'avoir fait découvrir ce lien !
De le lire... et de l'écouter ! Le chant proposé à l'écoute est magnifique.
Je suis un simple serviteur, je ne fais que mon devoir.

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