Situation économique aux États-Unis

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silas
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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par silas » sam. 14 août 2010, 18:48

[quote="philémon.siclone"]Il faut d'abord se demander s'il est juste et normal qu'un homme possède 50 milliards. Et la réponse est non.

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous,cet homme à eu une idée géniale qui s'est propagée sur la planéte entière et lui à permis de gagner des milliards,mais vous ne pouvez pas dire stop on arrete tout ,ce que j'ai conçu me rapporte trop d'argent ce n'est pas normal!! ;) .
Maintenant on peut croire qu'éfféctivement pour se donner bonne conscience il offre une partie de sa fortune aux plus pauvres :hypocrite: :hypocrite:
des profondeurs,je prie vers toi seigneur !

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papillon
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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par papillon » dim. 15 août 2010, 4:42

Christophe a écrit :Je suis comme JR : avant de m'enthousiasmer, j'attends de voir les dons qui seront réellement fait (car les promesses n'engagent que ceux qui les croient… comme disait Pasqua), et à quoi servira l'argent…
C'est sûr que l'argent peut être utilisé de mauvaise façon, évidemment, mais je n'ai pas pour habitude de considérer les gens à prime abord coupables de mauvaises intentions jusqu'à preuve du contraire.
Il y a beaucoup d'organismes qui viennent réellement en aide aux gens, il y a beaucoup d'hommes et de femmes généreux de leur temps et de leur énergie qui se dévouent pour les autres, mais souvent les organismes et fondations pour lesquels ils travaillent et se donnent manquent de fonds pour faire rouler leurs programmes.
Car il est irréaliste de s'attendre à ce que ces mouvements vivent de l'air du temps et de leurs bonnes intentions. C'est même irritant pour ces hommes et femmes qui se battent pour les autres de voir qu'on attend d'eux qu'ils fassent tout avec rien.
Ces organismes et fondations pourraient grandement bénéficier des millions de ces milliardaires qui ont beaucoup trop d'argent pour eux-mêmes, et qu'est-ce que ça peut faire si, au lendemain de leurs dons, ces riches continuent de s'éveiller le matin avec l'affreux dilemne de décider s'il pendront la Lexus ou la Mercedes pour se rendre à un rendez-vous? Qu'est-ce qu'on a à en f...? Serait-ce de la jalousie?

Je peux vous donner un exemple de quelqu'un qui pourrait faire énormément de bien avec une aide pareille. Je profite de l'occasion pour lui rendre hommage. Il s'agit du Dr.Julien, un homme de chez nous, un pédiatre social qui se dévoue depuis des années pour les enfants des milieux défavorisés de Montréal. Il a créé une fondation pour soutenir ses plans d'action. Cet homme remarquable aime profondément les enfants, tous les enfants, et ne supportent pas que des enfants aussi beaux et intelligents que les autres soient privés d'eux-mêmes et de leur avenir à cause de leur milieu social.
Récemment, le Dr.Julien a failli être contraint de fermer boutique à cause d'un manque d'argent. Le gouvernement québécois a reconnu la grande valeur de son travail et a décidé de lui venir en aide. Mais des hommes d'action comme lui, qui savent faire de grandes choses pour les autres, devraient pouvoir mettre toute leur énergie dans leur travail sans perdre leur temps et leurs forces à courir à droite et à gauche pour ramasser quelques dollars.
Alors, pourrait-on d'abord aider les gens, puis, après, si ça nous chante, discourir sur l'éthique des donateurs?

http://www.fondationdrjulien.org/

http://www.radio-canada.ca/regions/Mont ... ltes.shtml

[url]http://www.fondationdrjulien:org/la-pediatrie-sociale.aspx[/url]

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philémon.siclone
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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par philémon.siclone » dim. 15 août 2010, 11:28

Ne croyez-vous pas, Papillon, que ce soit d'abord du ressort de l'Etat, d'aider les enfants défavorisés socialement ? Si les moyens de l'Etat sont insuffisants, n'est-ce pas justement parce que toutes les ressources financières sont pompées par les riches, qui évidemment paient le moins d'impôts possibles ? Ne trouvez-vous pas anormal que les oeuvres caritatives se substituent à un Etat exsangue et privé de moyens ? Ne trouvez-vous pas anormal que ce soit l'argent des riches qui fasse la pluie et le beau temps ? Si donc Mr. Gates et de bonne humeur, tant mieux, et s'il n'est pas de bonne humeur, tant pis ? Le maître qui donne quelques piècettes à ses esclaves pour en être aimé et qu'on l'appelle "bon", est-ce donc votre idéal de société ? L'initiative privée et arbitraire qui remplace la puissance publique (normalement neutre, impartiale et équitable), est-ce cela ?

C'est le retour de la féodalité !

Il y a des piques qui se perdent, je vous le dis !
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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par jeanbaptiste » dim. 15 août 2010, 15:12

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous,cet homme à eu une idée géniale qui s'est propagée sur la planéte entière et lui à permis de gagner des milliards,mais vous ne pouvez pas dire stop on arrete tout ,ce que j'ai conçu me rapporte trop d'argent ce n'est pas normal!!
Ça n'est pas une idée géniale qui a permis à Gates, via Microsoft, de gagner des milliards.

Ce sont : des accords avec les constructeurs qui finirent en menaces (si vous ne fournissez pas de Windows avec vos machines, alors pas d'aide financière et donc perte de compétitivité avec les autres constructeurs etc.), des petites entreprises au mieux rachetées, au pire détruite "grâce" à un portefeuille de brevets logiciels énorme et absurde (brevet sur le double clic ; sur la censure audio en temps réel etc.).

Bref, il s'est enrichie sur des pratiques bien peu recommandables.

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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par jeanbaptiste » dim. 15 août 2010, 15:13

Ne croyez-vous pas, Papillon, que ce soit d'abord du ressort de l'Etat, d'aider les enfants défavorisés socialement ?
Le "tout-géré" par l'État n'est pas une chose qui m'enchante non plus, voyez-vous.

L'obsession des États-nations à détruire tout corps intermédiaire est profondément inhumain.

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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par philémon.siclone » dim. 15 août 2010, 16:31

jeanbaptiste a écrit :
Ne croyez-vous pas, Papillon, que ce soit d'abord du ressort de l'Etat, d'aider les enfants défavorisés socialement ?
Le "tout-géré" par l'État n'est pas une chose qui m'enchante non plus, voyez-vous.

L'obsession des États-nations à détruire tout corps intermédiaire est profondément inhumain.
D'accord, il faut laisser sa place à la libre initiative. L'Etat ne peut pas se mêler de tout et tout contrôler. Cela ne signifie pas pour autant que toute initiative doit dépendre du bon vouloir et du bon plaisir de ces messieurs les riches, qui se comportent comme des seigneurs féodaux. D'ailleurs, de nos jours, on voit bien que la petite initiative privée tend à disparaître au profit des grands groupes, qui possèdent une puissance financière énorme, encore plus grande que les Etats. Gates pourrait désendetter des pays entiers avec sa fortune. Est-ce normal ? N'y a-t-il pas un juste milieu à trouver entre l'étatisme absolu, et la ploutocratie ?

On pourrait par exemple imaginer une société où Etat et Privé collaborent étroitement, avec une banque publique et un ministère qui donnent tous les moyens (financiers et administratifs) de réussir à de petits entrepreneurs, qui ont de bonnes idées et peu de moyens, et qui ne cherchent pas non plus à bâtir des fortunes colossales en ruinant leurs concurrents ou en saisissant à la gorge leurs employés et clients.
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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par Cinci » lun. 16 août 2010, 0:51

Philémon,
C'est le retour de la féodalité !
... du clientélisme romain (sourire)

La féodalité renvoie habituellement par la commendatio à un souverain qui est un roi.

On peut penser que notre système mondial (l'Alliance atlantique en fait) ressemble à un empire, avec une classe de sénateurs et un princep élu pour une durée de mandat déterminée comme les anciens imperators. Cf. le temps de la fin de la république romaine, juste la veille de l'empire. Un type comme Al Gore représente comme un sénateur là-dedans, ou Bill Gates si l'on veut. Comme il y avait Ted Kennedy (de la célèbre famille de classe sénatoriale). En Nova Francia, on a Paul Desmarais, qui peut parfois inviter à souper aussi le tribun de la Plèbe Sarko sur son domaine, sur ses terres; le jeune et fringuant Sarko qui aura pu être investi de la préfecture et du gouvernement de la province de Francia.

Le roi est souvent chrétien, mais alors la république (tout près de devenir l'empire) est ouverte aux dieux lares, aux divers cultes des clients, des amis et des alliés comme le prince de la province de Pétrée, de Bosra ou de Nabatène.

  • La fin de la République amena l'apaisement dans l'usage des clients à des fins politiques, mais il resta de bon ton pour la classe dominante d’avoir une clientèle nombreuse et visible, comme élément de prestige, et utile comme réseau de relations pour les affaires commerciales et financières. Ce système contribuait également à la paix sociale, en assurant à la frange déshéritée de la population urbaine un minimum nécessaire à sa survie.
[/size]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Client%C3% ... %28Rome%29

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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par Anne » lun. 16 août 2010, 5:07

À tout le moins, les organismes qui recevront ces dons feront beaucoup de bien à des gens qui sont dans le besoin.

Ceux-ci, de leur côté, apprécieront certainement... Qui sait combien de personnes pourront se tirer d'un mauvais pas ou connaître un sort meilleur grâce à cet argent?

N'est-ce pas là le plus important? Peu importe la provenance du magot ou la manière dont il a été acquis... C'est comme pour les beaux légumes frais: faut se rappeler avec quoi c'est fertilisé...
:siffle:

De plus, comment peut-on juger des intentions des donateurs? C'est p'tête-ben pour la feuille d'impôts, mais c'est peut-être pour autre chose...
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…
".
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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par papillon » lun. 16 août 2010, 6:25

philémon.siclone a écrit :Ne croyez-vous pas, Papillon, que ce soit d'abord du ressort de l'Etat, d'aider les enfants défavorisés socialement ? Si les moyens de l'Etat sont insuffisants, n'est-ce pas justement parce que toutes les ressources financières sont pompées par les riches, qui évidemment paient le moins d'impôts possibles ?
Il y a sûrement de ça, Philémon. Mais il y a aussi que l'argent des contribuables, principalement de la classe dite moyenne qui constitue la vache à lait de l'état, est souvent mal utilisé, mal administré, et même dilapidé de façon scandaleuse par l'Etat.
L'Etat engloutit des sommes hallucinantes rien que pour se faire fonctionner lui-même, avec des résultats qui ne sont pas toujours à la hauteur. Qu'est-ce que l'Etat, aux yeux de beaucoup de gens? (il y a un fondement de vérité à cela.)
L'Etat, c'est une multitude de ministères, de sous-ministères, de sous-sous-ministères, de comités d'évaluation, de comités d'études, de comités de "pensons-y encore un peu, on reprendra ça après les vacances", une multitude de fonctionnaires (trop nombreux) assis à leur bureau, confortablement installés dans leur convention collective, 'indélogeables', qui ne vivent pas sur le terrain, là où se passent les vraies affaires, comme on dit. Une gigantesque usine fragmentée où souvent la main droite ne sait pas ce que fait la gauche, enterrée sous sa paperasse, paralysée par une bureaucratie trop lourde.
Je ne dis pas que les politiciens et les fonctionnaires sont tous des incompétents, bien sûr que non, il y a du travail qui se fait et du bon travail aussi, mais il arrive souvent aussi que l'Etat n'est pas à la hauteur.
Il y a de bons programmes mis en place, partis de bonnes idées, mais il faut les administrer, les contrôler, les encadrer, et c'est là que ça se gâte. L'administration est tellement lourde qu'il peut devenir impossible d'en voir l'efficacité et le rendement.
J'ai eu affaire avec les fonctionnaires de la SAAQ (société d'assurance automobile du Québec) après le grave accident de mon conjoint. Soyons juste, je suis reconnaissante envers mon pays d'être 'organisé' et d'avoir ce genre de filet protecteur pour ses citoyens. Nous avons reçu beaucoup de services de la SAAQ. Là encore, le problème n'est pas dans le programme, qui est bon, mais dans sa mise en application. J'ai dû me battre pour ces services. Dans un cas particulier, j'ai dû faire un certain travail à la place d'un fonctionnaire, dont c'était pourtant la responsabilité. Le monsieur était souvent absent: congés divers, réunions, cours de formation etc. . Si je ne m'étais pas occupée de défoncer des portes, on serait encore en train d'attendre. J'étais là pour m'en occuper, mais quel aurait été le sort de mon homme s'il avait vécu seul et avait été laissé aux seuls bons soins de l'Etat?
Pour les enfants en difficultés, peu importe ce que l'Etat mettra sur pied, il faudra toujours des "Dr.Julien".

Quand les choses vont pas bien, faut pas toujours tirer sur les riches.

Pour ce qui est de ces déductions fiscales accordées aux dons dits "de charité", je constate qu'ils font grincer des dents. Pourtant, ces déductions d'impôts ne s'appliquent pas qu'aux riches mais aussi à monsieur et madame tout-le-monde et constituent une incitation à donner, avec participation de l'Etat. Si par exempe je veux donner $100 à un organisme quelconque, sachant que c'est déductible d'impôt, je pourrais en donner $130 ou $140. Finalement, j'aurai donné ce que j'avais planifié, c'est l'Etat qui aura donné le reste (par retour d'impôts), et l'organisme en question recevra plus d'argent. Où est le problème? Il m'est arrivé d'augmenter le montant de dons que je désirais faire à cause de ce mode de participation de l'Etat. Est-ce que ça fait de moi un être retord?
Si Bill Gates ou un autre milliardaire donne 50 milliards, croyez-vous qu'il récupérera son 50 milliard en retour d'impôts? <:

Enfin, je sais que ça pourrait être encore mieux si le monde tournait autrement, mais que voulez-vous, il tourne comme il peut et il faut faire avec.

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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par philémon.siclone » lun. 16 août 2010, 11:10

AnneT a écrit :À tout le moins, les organismes qui recevront ces dons feront beaucoup de bien à des gens qui sont dans le besoin.

Ceux-ci, de leur côté, apprécieront certainement... Qui sait combien de personnes pourront se tirer d'un mauvais pas ou connaître un sort meilleur grâce à cet argent?

N'est-ce pas là le plus important? Peu importe la provenance du magot ou la manière dont il a été acquis... C'est comme pour les beaux légumes frais: faut se rappeler avec quoi c'est fertilisé...
:siffle:

De plus, comment peut-on juger des intentions des donateurs? C'est p'tête-ben pour la feuille d'impôts, mais c'est peut-être pour autre chose...
Si Al Capone vous rackette pendant 10 ans, et qu'après cela il vient vous amener de quoi manger et des fleurs, le recevrez-vous en bienfaiteur ?
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Re: Mouvement d'un nouveau genre aux États-Unis

Message non lu par Anne » lun. 16 août 2010, 19:53

Si pour vous Bill Gates et Al Capone, c'est du pareil au même...
:boss:

Je propose de laisser le choix aux bénéficiaires: on leur dit d'où vient l'argent et ils sont alors libres d'accepter ou pas l'aide...
<:
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nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
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".
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La situation économique de l'État américain

Message non lu par J R » jeu. 27 janv. 2011, 0:16

Le déclin de l'empire américain semble enclenché...
L'or n'arrête pas de monter, ce nouveau crac est attendu, mais le problème c'est que nous allons être entrainé avec eux.
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Re: Le déclin de l'empire américain semble enclenché...

Message non lu par Et_ex_Patre » jeu. 27 janv. 2011, 1:03

Ce n'est pas si simple que cela. On essaye de montrer comment les USA peuvent faire faillite etc... Mais c'est simple, après une thèse passée dessus, je peux vous assurer que tant que le l'OPEP fera ses transactions en dollar, et tant que la Chine financera sa croissance en achetant des milliers de milliards de dollars US, ils n'auront rien à craindre. Les USA restent une méga-puissance financière, qui a connu des crises internes, c'est vrai, mais pas de quoi faire chavirer le vaisseau. Ils sont juste dans une période de transition.

Mais d'un point de vue économique et financier, ils sont à l'abri. On en reparle dans 10 ans minimum. Le Japon est très puissant mais vers son pic de croissance, et la Chine est beaucoup trop loin pour inquiéter leur suprématie économique. N'oublions pas que les chiffres de croissance sont trompeurs, quand on dit que la Chine fait 10% de croissance c'est faux. Sans même parler du fait que les chiffres sont récoltés dans les cantons par des officiels corrompus, il est important de réaliser que le moteur chinois ne marche que si le pays intègre X millions d'emplois (exode rural oblige). Et ce X millions d'emploi correspond à 8% de croissance. ce qui veut qu'à 8% de croissance, ils sont au point mort, soit 0% de chez nous...

Pour en revenir aux USA, vous pouvez encore leur souhaiter un bon temps comme leader mondial, économiquement parlant. Politiquement et militairement, c'est autre chose...ce qui est sûr c'est que le monde unipolaire des années après guerre froide est en train de redevenir multi polaire avec USA - Chine, et avec Inde et Brésil comme suiveurs

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L'Amérique et la pièce de monnaie miraculeuse

Message non lu par etienne lorant » mer. 16 janv. 2013, 15:15

Le Congrés américain doit statuer sur le relèvement du plafond de la dette.

Le mois prochain, les Etats-Unis seront de nouveau, comme en 2011, au bord du défaut de paiement si le Congrès n’approuve pas le relèvement du plafond de la dette. Une nouvelle bataille homérique se prépare entre la Maison Blanche et les républicains de la Chambre des représentants. Peut-elle être évitée par la frappe d’une seule pièce de monnaie ?

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

L’idée est farfelue. Mais même s'il la trouve idiote, le Nobel d’économie Paul Krugman la juge conforme à l’esprit de la loi. Il s’agirait pour l’Hôtel des monnaies de frapper une pièce en platine d’une valeur de 1 000 milliards de dollars. Elle serait placée en dépôt à la Banque centrale, pour lui racheter une valeur égale d’obligations d’Etat américaines.

Cela permettrait de faire baisser le niveau de la dette jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé sur un relèvement du plafond. Cela fait, le Trésor pourrait racheter sa pièce en rendant à la Banque centrale 1 000 milliards en obligations d’Etat.

L’avantage de cette manoeuvre, c’est qu’elle éviterait d’avoir un spectacle identique à celui de l’été 2011 où un accord n’était intervenu qu’à la onzième heure, alors que l’Etat était sur le point de manquer un versement d’intérêts échus et que les marchés financiers s’affolaient.

La suggestion d’une pièce miraculeuse a reçu le soutien de certains démocrates, mais a été rejetée par les républicains qui veulent utiliser les négocations sur la dette pour obtenir la réduction des dépenses publiques. Le Trésor et la Maison Blanche ont dit non à une pièce qui aurait fait rêver bien des numismates.
[+] Texte masqué
http://www.rfi.fr/ameriques/20130113-et ... ds-dollars
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Que faire des pauvres ? La solution américaine !

Message non lu par etienne lorant » ven. 12 avr. 2013, 15:49

Info de Belgique:

La ville de Gand a pris des mesures pour sanctionner les mendiants qui se comportent de façon agressive ou qui gênent la circulation, mais cette politique est inefficace, car la plupart d'entre eux n'ont pas de domicile fixe. "Cela rend le problème très difficile à résoudre", affirme M. Termont. Selon lui, les mendiants sont victimes de bandes organisées.

Le bourgmestre de Gand Daniel Termont (sp.a) veut que le fédéral prennent des mesures pour interdire la mendicité, rapportent vendredi le Standaard et le Nieuwsblad. "Tant que la mendicité ne sera pas interdite par le fédéral, les mesures locales seront inutiles", affirme-t-il.

http://www.lalibre.be/actu/belgique/art ... icite.html

La réponse des hommes pourrait bien être celle des Etats-Unis il y a quelque temps déjà :

L'usine-prison : ce qui attend nos jeunes chômeurs ?

J'ai cru que j'avais des mauvaises pensées, jusqu'au jour où j'ai découvert le site d'où j'ai extrait ces informations :

« American gulag ». C’est ainsi que le général Barry McCaffrey, « Tsar antidrogue » de l’administration Clinton, décrivait en 1996 le système carcéral des États-Unis. Une exagération ? Non, à en juger par les derniers chiffres officiels. Avec 2,1 millions d’hommes, femmes et adolescents derrière les barreaux en 2001, les États-Unis avaient la plus grande population carcérale au monde, et avec 686 prisonniers pour 100 000 habitants, ils battaient le record mondial du taux d’incarcération préalablement détenu par... la Russie.

Le taux d’incarcération américain est de 5 à 11 fois plus élevé que celui des pays de l’Union européenne, et 7,6 fois plus que le français.

Le seul Texas emprisonne plus de monde que la France, le Royaume-Uni et le Benelux réunis.

Si aux adultes emprisonnés on ajoute ceux qui sont en liberté sur parole et en conditionnelle, ce sont 6,6 millions de personnes qui sont actuellement soumises à contrôle pénal, contre 1,8 million en 1980. Officiellement, cette « explosion carcérale » a été justifiée par la nécessité de réduire la criminalité aux États-Unis. Mais il est loin d’être évident qu’il existe une relation de cause à effet directe entre incarcération de masse et baisse de la criminalité ; les deux phénomènes semblent déconnectés. Comme le montrent les graphiques suivants, alors que le nombre de prisonniers a augmenté continuellement de 1984 à 2001, la criminalité augmentait entre 1984 et 1991 puis baissait de 1992 à 2000, avant de remonter légèrement en 2001.

Les 2,1 millions de détenus, dont environ 20% travaillent, constituent une main-d’œuvre peu onéreuse et surtout un marché littéralement captif et donc lucratif. Par exemple, on estime que les appels téléphoniques passés par les prisonniers américains génèrent plus d’un milliard de dollars de revenus par anIl faut dire que les multinationales de la télécommunication facturent les appels provenant des prisons plus cher que les autres et qu’elles reversent aux états une part des sommes ainsi générées...

Tous systèmes carcéraux confondus , le parc immobilier de la justice américaine compte quelque 5 000 « installations correctionnelles », dont près d’un millier ont été construites entre 1990 et 1999. Ces prisons fournissent 550 000 emplois directs, principalement à des gardiens défendus par de puissants syndicats, et soutiennent au moins autant d’emplois indirects.

L’énorme système carcéral américain représente en effet un marché juteux pour un bon millier d’entreprises privées dans des secteurs aussi divers que la construction, la vidéosurveillance, la finance, la vente par correspondance, la restauration, la santé, etc.

La « prison industry » aux États-Unis c’est aussi les « firmes correctionnelles », c’est à dire les prisons privées. On comprend que l’inquiétant mélange d’intérêts publics et privés auquel donne lieu la prison soit devenu un enjeu de première importance au « Pays des hommes libres ». D’où l’autre formule en vogue pour qualifier la galaxie carcérale américaine : « complexe carcéro-industriel », en référence au célèbre « complexe militaro-industriel » dont « l’influence indue » sur la politique et l’investissement publics fut dénoncés en 1961 par un autre général, Dwight Eisenhower.

Keynésianisme carcéral

Le complexe carcéro-industriel est le résultat d’une expérience socioéconomique entreprise par les trois niveaux de gouvernement américain à partir des années 1980 : la mise sous contrôle pénal, au moyen de lois sécuritaires hyper-répressives, d’une proportion de la population dont les trois caractéristiques principales sont d’être non-blanche, pauvre et mal intégrée à un marché du travail restructuré par la perte de nombreux emplois industriels. Bref, la gestion par la prison des exclus de l’économie néolibérale. A tel point qu’on parle aujourd’hui de « keynésianisme carcéral » ou, plus prosa¥quement, d’un « capitalisme de matons ».

D’après les données officielles, la majorité des 2,1 millions de prisonniers américains sont des hommes de moins de 40 ans, issus de minorités non-blanches, surtout les Afro-américains (graphique infra) ; 65% sont pauvres (moins de 1 000 dollars de revenu mensuel avant incarcération), dont de nombreux sans-logis ; peu ou pas qualifiés professionnellement (70% n’ont pas terminé le lycée), dont beaucoup d’analphabètes ; et provenant de milieux urbains. On sait, en outre, que 70% des détenus américains ont abusé de drogues et/ou d’alcool, mais seuls 10% ont accès à la désintoxication en prison, et qu’[/color]au moins 240 000 souffrent de troubles psychiatriques...


http://laniel.free.fr/INDEXES/PapersInd ... 0GULAG.htm
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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