Jour après jour, les paroles de notre Pape François

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Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par katolik » sam. 16 mars 2013, 16:25

Je vous propose de trouver ici tous les divers textes faits par sa sainteté le pape François :

- Sermons
- Discours
- Textes divers

Date par date, vous pouvez retrouver ces textes sur ce calendrier :
http://papefrancois.jeun.fr//calendar

Pour tout savoir sur la vie de sa Sainteté :
http://www.annusfidei.va/content/novaev ... 3-2013.pdf
Image
LES ARMES DU PAPE FRANÇOIS
Cité du Vatican, 29 mars 2013 (VIS).

Le site internet du Vatican a publié la nouvelle version des armoiries du Pape avec une modification de l’étoile qui compte huit branches au lieu de cinq, représentant les huit béatitudes. De plus, la fleur de nard, représentant saint Joseph, patron de l’Eglise universelle, a été modifiée et ressort davantage. Enfin, la devise du Saint-Père "Miserando atque eligendo", a été inscrite sur un parchemin blanc au revers rouge. Le symbole des Jésuites reste le même.

Source des textes : http://visnews-fr.blogspot.fr/
Dernière modification par katolik le ven. 24 mai 2013, 22:50, modifié 10 fois.
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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jeudi 14 mars 2013 CHEMINER, EDIFIER ET CONFESSER SOUS LA CR

Message non lu par katolik » sam. 16 mars 2013, 16:27

jeudi 14 mars 2013

CHEMINER, EDIFIER ET CONFESSER SOUS LA CROIX


Cité du Vatican, 14 mars 2013 (VIS).

Les 114 Cardinaux électeurs, ainsi que les conclavistes, se sont rassemblés à 17 h dans la Chapelle Sixtine où sous la présidence du Pape François a été concélébrée par messe Pro Ecclesia. A la fin des temps, la maison de Yahvé se dressera au sommet des montagnes. Et arbitre de nombreuses nations, Yahvé jugera tous les peuples. Ceux-ci briseront leurs épées pour en faire des socs de charrue, et de leurs lances des serpes. Plus aucune nation ne lèvera les armes contre une autre, et nul n'apprendra plus l'art de la guerre. Telle fut la première lecture tirée d'Isaïe. La seconde retenue était un passage de l'épître de Pierre consacrée au sacerdoce commun des fidèles: Approchez-vous de la pierre vivante, rejetée par les hommes mais choisie par Dieu car précieuse à ses yeux. Et vous mêmes, comme pierres vivantes, oeuvrez à l'édification d'un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint... Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis destiné à chanter les louanges de celui qui vous a tiré des ténèbres jusqu'à sa lumière admirable. Ensuite l'Evangile était le récit par Mathieu de la confession de Pierre: Et vous autres, que dites-vous que je suis?, lança Jésus à ses compagnons. Ce à quoi Pierre répondit: Toi tu es le Christ, le fils du Dieu vivant. Formule à laquelle le Seigneur répliqua par ces mots: Et moi je te dis que tu es Pierre et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes de l'Enfer n'auront pas prise sur elle. C'est donc sur ces trois textes, étroitement liés entre eux, que le Saint-Père a appuyé son homélie, brève et donnée sans texte écrit:

"Ces trois lectures ont en commun le mouvement. Dans la première il est le chemin, dans la deuxième l'édification de l'Eglise, et dans la troisième la confession: Cheminer, édifier, confesser. La première chose que Dieu dit à Abraham: Marche en ma présence et sois parfait. Donc la vie est un voyage et lorsqu'on s'arrête, plus rien ne va. Il ne faut pas cesser d'avancer en la présence du Seigneur, dans la lumière du Seigneur, en essayant de vivre avec la qualité irréprochable que Dieu demanda à Abraham. Edifier! Pour construire l'Eglise, il est question de pierres, mais de pierres qui ont une consistance, de pierres vivantes, bénies par l'Esprit en vue de bâtir l'Eglise, l'Epouse du Christ, dont la pierre angulaire est le Seigneur en personne. Le troisième point est confesser. Nous pouvons marcher tant que nous le voulons, construire un tas de choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, rien ne va. Nous deviendrions une philanthropique ONG mais non l'Eglise, l'Epouse du Seigneur. Si on ne bâtit pas sur la roche il arrive ce qu'il arrive aux enfants sur la plage avec leurs châteaux de sable. Sans consistance, ils s'effondrent". Puis le Pape François a cité une phrase de Léon Bloy à propos de qui ne confesse pas Jésus Christ: Celui qui ne prie pas Dieu, prie pour le Diable, car qui ne confesse pas le Christ confesse la mondanité du Diable... Marcher, construire et confesser aujourd'hui n'est pas si facile, parce qu'il y a des secousses, des mouvements de terrains et des tractions arrière.

Le passage de l'Evangile proposé dans la liturgie se poursuit avec une situation particulière. Le même Pierre qui a confessé en Jésus le Christ, réplique: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Je te suivrai, mais pas sans parler de croix. Que cela voudrait-il dire sans la croix? Quand nous marchons sans la croix, quand on construit sans la croix et quand nous confessons le Christ sans croix, nous ne sommes pas les disciples du Seigneur mais des serviteurs de ce monde. Nous sommes des évêques et des prêtres, des cardinaux et des papes, mais pas les disciples du Seigneur! Je voudrais qu'après ces jours de grâce nous ayons tous le courage, simplement le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la croix du Seigneur, d'édifier l'Eglise sur le sang du Seigneur, qui est a été versé sur la croix, et de confesser la gloire du Christ crucifié. Ainsi seulement l'Eglise ira de l'avant. J'espère pour chacun d'entre nous que l'action de l'Esprit, la prière de Marie, notre Mère, nous accorde cette grâce de marche, de construire et de confesser Jésus, le Christ crucifié".

Ensuite, la prière des fidèles a invité à prier pour le nouveau Pape comme pour le Pape émérite, "afin qu'il serve l'Eglise dans le retrait d'une vie de recueillement et de méditation. Elle a également appelé à prier pour tous les responsables de ce monde afin qu'ils n'agissent ni par la force ni par intérêt, qu'ils respectent les gens car tout pouvoir vient de Dieu. Et enfin pour toutes les personnes qui souffrent, sont dans le doute. Puisse le Pasteur suprême les secourir et les consoler en leur accordant la couronne de gloire.

Après la cérémonie, le Saint-Père a été accompagné par le Préfet de la Maison pontificale jusqu'aux appartements pontificaux.
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vendredi 15 mars 2013

Message non lu par katolik » sam. 16 mars 2013, 16:30

vendredi 15 mars 2013

VIEILLESSE, SAGESSE ET JEUNESSE

Cité du Vatican,15 mars 2013 (VIS). "Courage mes frères!", a lancé le Pape recevant ce matin le Sacré Collège au complet. "Probablement la moitié d'entre nous est du troisième âge. On dit, et j'ai le plaisir de le dire, que la vieillesse est pour la vie siège de la sagesse. Comme les vieux Siméon et Anne, les personnes âgées ont la sagesse d'avoir vécu. Et c'est cette sagesse qui leur a permis de reconnaître Jésus. A nous d'offrir cette sagesse aux jeunes. Comme le vin qui se bonifie avec les ans, offrons à la jeunesse notre sagesse. Un poète allemand disait de la vieillesse qu'elle était un temps de paix et de prière, un temps pour transmettre aux jeunes la sagesse des personnes âgées". Après le salut du Cardinal Doyen, le Pape a tenu à signaler que le Cardinal Jorge Mejia était hospitalisé pour un infarctus, formant des voeux de rétablissement rapide et assurant que le prélat les saluait tous. Rendons grâce au Seigneur, a dit le Cardinal Sodano. "Telle est l'invitation liturgique que les Cardinaux s'échangent entre jeunes et moins jeunes pour remercier le Seigneur du don d'avoir donné à l'Eglise son nouveau pasteur... Sachez, Saint-Père, que tous vos cardinaux sommes à votre entière disposition, cherchant à constituer autour de vous comme le cénacle apostolique de Pentecôte. Nous chercherons d'avoir l'esprit ouvert et le coeur croyant, ainsi que vous l'avez écrit dans un livre de méditation".

Dans son allocution, le Saint-Père a dit que cette rencontre voulait être "un prolongement de l'intense communion ecclésiale expérimentée durant ces dernières semaines. Animés par un sens profond de responsabilité...et de connaissance réciproque" nous avons accru notre ouverture les uns aux autres. "Quelqu'un me disait: les cardinaux sont les prêtres du Saint-Père! Nous sommes en fait une communauté d'amis, dans une proximité qui nous fera du bien à tous. C'est cette ouverture qui a facilité l'action de l'Esprit, qui est le seul acteur de toute manifestation de la foi. C'est curieux, mais je pense que le Paraclet est celui qui fait toutes les différences dans l'Eglise, tel une sorte d'apôtre de Babel. Mais il est surtout celui qui fait l'unité de toutes nos différences, non dans l'égalité mais dans l'harmonie. Un père de l'Eglise disait que l'Esprit donne à chacun un charisme particulier et nous unit dans la communauté qu'est l'Eglise, dans l'adoration du Père, du fils et de l'Esprit".

Cette période de conclave "a été chargée de signification pour les membres du Collège cardinalice mais aussi pour l'ensemble des fidèles. Nous avons ressenti très fortement l'affection et la solidarité de l'Eglise universelle, ainsi que l'attention de tant de personnes qui ne partagent pas notre foi et qui ont regardé avec respect l'Eglise et le siège apostolique". Puis il a remercié les cardinaux de leur collaboration dans la gestion de l'Eglise durant la vacance, et tout particulièrement le Doyen et le Camerlingue, et le Cardinal Re "qui a été comme notre chef durant ce conclave... Mes pensées, combles d'affection et de gratitude, vont à mon vénérable prédécesseur qui durant ses années de pontificat a enrichi et alimenté l'Eglise de son magistère. Sa bonté et sa foi, son humilité et sa prudence demeureront patrimoine spirituel de tous". Le Pape François a évoqué plusieurs fois les enseignements de Benoît XVI, qui n'a cessé de dire que c'est "le Christ qui guide l'Eglise par voie de l'Esprit. Il est l'âme de l'Eglise, doté d'une force vivifiante et unificatrice car il constitue à partir de la diversité le corps mystique du Christ. Ne cédons pas au pessimisme et à l'amertume que le Diable nous offre chaque jour, ni au découragement. Ayons la ferme certitude de ce que l'Esprit offre à l'Eglise. Avec son souffle puissant il offre le courage nécessaire à persévérer et de nouvelles méthodes d'évangélisation à porter jusqu'aux extrémités de la terre. La vérité chrétienne est attrayante et convaincante si elle répond aux besoins profonds de la vie humaine et annonce clairement le Christ comme unique Sauveur de l'homme, de tous les hommes. C'est une annonce valable aujourd'hui comme à l'aube du christianisme, lorsque se produisit la première grande expansion missionnaire de l'Evangile... Maintenant, vous allez retrouver vos diocèses et poursuivre votre ministère, enrichis d'une nouvelle expérience de foi et de communion ecclésiale, unique et incomparable. Elle nous a permis de constater la profondeur et la beauté de la réalité ecclésiale, reflet de la fulgurante lumière du Christ ressuscité dont nous verrons un jour le beau visage".

Après qui, le Saint-Père a salué un a un tous les Cardinaux rassemblés Salle Clémentine.
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samedi 16 mars 2013

Message non lu par katolik » sam. 16 mars 2013, 16:32

samedi 16 mars 2013

UNE ÉGLISE PAUVRE POUR LES PAUVRES

Cité du Vatican, 16 mars 2013 (VIS). Ce matin Salle Paul VI, le Saint-Père s'est adressé aux milliers de journalistes et opérateurs des media venus à Rome, a-t-il dit, pour couvrir l'actualité du Saint-Siège, "depuis la surprenante annonce de mon vénéré prédécesseur Benoît XVI. Et je tiens à saluer chacun de vous. La place des media s'est considérablement accrue ces derniers temps au point de devenir indispensable pour rapporter les événements de l'histoire contemporaine. Merci de la qualité de votre service durant ces jours où les yeux du monde catholique, et pas seulement catholique, étaient rivés sur la Ville Eternelle, et tout spécialement sur ce petit territoire dont le barycentre est la tombe de Pierre. Combien vous avez travaillé! Vous avez dû parler du Saint-Siège, de l'Eglise, de ses rites et traditions, de sa foi, du rôle du Pape et de son ministère. Je remercie en particulier ceux qui ont su observer et présenter ces événements dans la perspective la plus juste. Les événements historiques demandent une lecture approfondie, qui touchent parois à la dimension de la foi. Mais les événements strictement ecclésiaux sont plus complexes que les politiques ou économiques, car ils répondent pas à une logique mondaine. C'est pourquoi il est difficile de les exposer à un vaste public. Si l'Eglise est une institution humaine et historique, avec tout ce que cela comporte, elle est avant tout une réalité spirituelle, le peuple de Dieu, ce saint peuple qui marche à la rencontre de Jésus-Christ. C'est seulement dans cette perspective que l'on peut comprendre l'action de l'Eglise".

"Le Christ est le pasteur de l'Eglise, et sa présence se manifeste au travers de la liberté des hommes dont un est choisi pour être son vicaire en tant que successeur de l'apôtre Pierre. Mais le coeur de l'Eglise c'est lui, le Christ. Sans lui l'Eglise n'existerait pas, n'aurait pas de raison d'être. Comme l'a souvent dit Benoît XVI, le Christ est présent et il guide l'Eglise. Dans tout ce qui s'est produit c'est l'Esprit qui a agi, qui a inspiré la décision que Benoît XVI a prise pour le bien de l'Eglise. Et c'est lui qui a orienté dans la prière le choix des cardinaux. Il faut tenir compte de cette perspective, de cette herméneutique, pour percer le sens des récents événements... C'est pourquoi je vous invite à approfondir votre analyse...des motivations spirituelles les plus authentiques la guidant pour comprendre l'Eglise. L'Eglise porte une grande attention à la presse et aux media car ils savent saisir et exprimer les attentes et les exigences du monde, et offrir des éléments de lecture des faits. Votre mission a besoin de sensibilité et d'expérience comme tant d'autres professions, et d'une attention toute particulière pour la vérité, la bonté et la beauté. C'est là que nous sommes proches car l'Eglise existe pour communiquer la vérité, la bonté et la beauté en la personne du Christ. De fait nous ne devons pas communiquer nous mêmes mais ces trois valeurs divines".

"Nombreux sont ceux qui, ignorant pourquoi je me suis appelé François, ont pensé à François-Xavier, à François de Sales et à François d'Assise. Voici les faits: dans la Sixtine j'avais à côté de moi le Cardinal Caludio Hummes, l'ancien Archevêque de Sao Paulo et ancien Préfet de la Congrégation pour le clergé, un grand ami, vraiment un grand ami! Lorsque les choses sont devenues dangereuses pour moi, il m'a rassuré et encouragé. Et lorsqu'on est arrivé aux deux tiers des votes, et que les cardinaux ont applaudi le Pape élu, cet ami m'a dit en m'embrassant: N'oublie jamais les pauvres! Ceci s'est imprimé dans mon esprit et j'ai immédiatement pensé au Poverello. J'ai pensé aux guerres, alors que le scrutin reprenait jusqu'à un vote unanime, j'ai pensé à François, l'homme de la paix, l'homme qui aimait et protégeait la nature. Alors que l'humanité a un rapport tellement médiocre avec la création! Il est l'homme diffusant l'esprit de la paix, l'homme pauvre. Combien je désire une Eglise pauvre pour les pauvres!". Un cardinal m'a dit: "Tu devrais t'appeler Adrien parce que Adrien VI fut un réformateur. Et nous avons besoin de réformer" l'Eglise. "Un autre de choisir celui de Clément. Mais pourquoi? Parce qu'en devenant Clément XV tu vengerais l'affront de Clément XIV qui avait supprimé la Compagnie de Jésus". Et "j'ai choisi François, le nom de mon coeur".

Pour finir le Saint-Père a de nouveau chaleureusement remercié les représentants des media: "Je pense à tout le travail que vous avez accompli, je pense à votre profession et vous souhaite d'oeuvrer avec sérénité et prospérité, de connaître de mieux en mieux l'Evangile du Christ et la réalité de l'Eglise. Je le confie à la protection de la Vierge, Etoile de l'évangélisation, et forme des voeux de bonheur à vos familles. De tout coeur je vous bénis". Mais avant cette bénédiction, le Pape a du saluer un certain nombre de représentants de la profession. Reprenant son allocution, il a dit: "Je vous ai dit que je vous aurais donné de tout coeur ma bénédiction. Mais nombre d'entre vous ne sont pas catholiques, ou ne sont pas croyants. Alors, en silence j'offre cette bénédiction à chacun de vous, dans le respect de sa conscience, car je sais que vous êtes tous fils de Dieu. Dieu vous bénisse!".
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dimanche 17 mars 2013

Message non lu par katolik » dim. 17 mars 2013, 18:17

dimanche 17 mars 2013

LE MESSAGE DU CHRIST EST LA MISÉRICORDE

Cité du Vatican, 17 mars 2013 (VIS).
Le Pape François s'est rendu ce matin en l'église paroissiale St.Anne du Vatican pour y célébrer la messe du cinquième dimanche de Carême, une foule compacte se pressait à l'entrée de la Cité située devant cette église. Il a été accueilli par le Curé et le Cardinal Vicaire de la Cité.

A l'homélie, il a commenté l'épisode de la femme adultère, rappelant qu'auparavant Jésus s'était retiré sur une montagne en solitude pour prier, puis s'était rendu au Temple. Alors que les pharisiens voulaient la lapider parce qu'elle était de ces êtres méprisables, il s'écarta pour parler à cette femme: "La solitude de Jésus est féconde. C'est la solitude de la prière avec le Père, la prière si belle que constitue le message évangélique de cet épisode de miséricorde envers l'adultère. La miséricorde doit être le message quotidien de l'Eglise... Il y avait une division au sein du peuple. D'un côté ceux qui venaient l'écouter et au milieu desquels il s'asseyait, des gens désireux d'entendre sa parole, ouverts à la Parole de Dieu. De l'autre, on avait des personnes sourdes, qui ne voulaient rien entendre, qui voulaient seulement condamner à mort cette femme. Nous aussi, nous sommes ce peuple divisé, entre qui veut entendre Jésus et qui veut user du bâton, condamner l'autre. Or Jésus n'est pas venu pour les justes qui se justifient d'eux mêmes, mais pour les pécheurs. Son message est celui de la miséricorde".

"En pensant aux ragots qui suivirent la vocation du publicain Mathieu, qui osait s'afficher avec les pécheurs, reconnaissons que nous sommes pécheurs. Si face à l'autel nous sommes comme ce pharisien, si nous remercions le Seigneur de ne pas être comme le publicain, nous ignorons le coeur du Seigneur. Et ainsi nous n'aurons jamais la joie de connaître sa miséricorde. Certes il n'est pas aisé de s'en remettre à la miséricorde de Dieu. C'est un abysse impossible à comprendre. Mais nous devons le faire! Mon père, si vous saviez! Qu'as-tu fait? Des choses très graves. Parfait, c'est mieux! Va à Jésus qui t'écoutera avec grande attention. Raconte-lui tout. Il sait tout oublier, tout effacer. Il t'embrassera en te disant qu'il ne te condamne pas. Va, te dira-t-il, et ne pèche plus. Un simple conseil. Et si un mois plus tard tu es au même pont, reviens vers lui et recommence. Le Seigneur ne se lasse jamais de pardonner. Demandons la grâce de ne jamais nous lasser de demander pardon. Lui ne se lasse jamais d'accorder sa miséricorde!".

Après l'homélie, le Pape François a dit savoir que parmi l'assemblée il n'y avait pas que des paroissiens: "Parmi les prêtres argentins que je vois, il y a mon auxiliaire de Buenos Aires. Aujourd'hui ils seront donc mes paroissiens. Mais je veux vous présenter un prêtre qui vient de loin, qui oeuvre depuis longtemps auprès des enfants des rues et des drogués, pour qui il a ouvert une école. Il a tant fait pour leur faire connaître Jésus. Il leur a enseigné un travail, leur a permis de travailler, de croire et d'aimer le Seigneur... Priez pour lui. Il vit en Uruguay où il a fondé une école Jean-Paul II. Je me demande comment il est arrivé ici. Je vais m'informer! Merci de prier pour lui". Après la cérémonie, le Saint-Père a salué un à un sur les marches de l'Eglise les paroissiens de Ste.Anne, puis s'est avancé vers l'entrée de la Cité pour répondre à l'enthousiasme d'une foule immense ayant envahi le quartier entourant le Vatican.
source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/l ... corde.html
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Mardi 19 Mars 2013

Message non lu par katolik » mar. 19 mars 2013, 19:31

Mardi 19 Mars 2013

INAUGURATION DU PONTIFICAT DU PAPE FRANÇOIS :

Cité du Vatican, 19 mars 2013 (VIS).
Voici le texte intégral de l'homélie écrite et prononcée par le Pape François pour la messe solennelle célébrée ce matin Place St.Pierre:

"Je remercie le Seigneur de pouvoir célébrer la messe d’inauguration de mon ministère pétrinien en la solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie et Patron de l’Eglise universelle. C’est une coïncidence très riche de signification, d'autant que c’est aussi la fête de mon vénéré prédécesseur de qui nous sommes proches par la prière, pleins d’affection et de reconnaissance. Je salue avec affection les frères cardinaux et évêques, les prêtres, les diacres, les religieux et les religieuses et tous les fidèles laïcs. Je remercie de leur présence les représentants des autres Eglises et communautés ecclésiales, de même que les représentants de la communauté juive et d’autres communautés religieuses encore. J’adresse mon cordial salut aux chefs d’état et de gouvernement, aux délégations officielles de nombreux pays du monde, ainsi qu'au corps diplomatique".

"Nous avons entendu dans l’Evangile que Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. Il prit chez lui son épouse. Dans ces paroles est déjà contenue la mission que Dieu confie à Joseph, celle d’être un gardien. Gardien de qui? De Marie et de Jésus, une garde qui s’étend ensuite à l’Eglise, comme l’a souligné le bienheureux Jean-Paul II. Saint Joseph a pris un soin affectueux de Marie et s’est consacré avec joie à l’éducation de Jésus le Christ, de même il est le gardien et le protecteur de son Corps mystique, l’Eglise, dont la Vierge sainte est l'image et le modèle. Comment Joseph exerça-t-il cette garde? Avec discrétion, avec humilité, dans le silence, mais par une présence constante et une fidélité totale, même quand il ne comprenait pas. Depuis son mariage avec Marie jusqu’à l’épisode de Jésus, enfant de douze ans, dans le Temple de Jérusalem, il accompagne chaque moment avec prévenance et avec amour. Il est auprès de Marie son épouse dans les moments sereins et dans les moments difficiles de la vie, dans le voyage à Bethléem pour le recensement et dans les heures d’anxiété et de joie de l’enfantement. Il est là lors de la dramatique fuite en Egypte et dans la recherche inquiète du fils au Temple, et ensuite dans le quotidien de la maison de Nazareth, dans l’atelier où il a enseigné le métier à Jésus. Comment Joseph vécut-il sa vocation de gardien de Marie, de Jésus, de l’Eglise? Dans la constante attention à Dieu, ouvert à ses signes, disponible à son projet, non pas tant au sien propre . C’est cela que Dieu demande à David, comme nous l’avons entendu dans la première lecture, Dieu ne désire pas une maison construite par l’homme, mais la fidélité à sa Parole, à son dessein. C’est Dieu lui-même qui construit la maison, mais de pierres vivantes marquées de son Esprit. Et Joseph est gardien, parce qu’il sait écouter Dieu, il se laisse guider par sa volonté, et justement pour cela il est encore plus sensible aux personnes qui lui sont confiées, il sait lire avec réalisme les événements, il est attentif à ce qui l’entoure, et il sait prendre les décisions les plus sages. En lui, chers amis, nous voyons comment on répond à la vocation de Dieu, avec disponibilité, avec promptitude, mais nous voyons aussi quel est le centre de la vocation chrétienne: le Christ! Nous gardons le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour garder la création! Mais la vocation de garder ne concerne pas seulement nous les chrétiens, elle a une dimension qui précède et qui est simplement humaine, elle concerne tout le monde. C’est le fait de garder la création tout entière, la beauté de la création, comme il nous est dit dans le Livre de la Genèse et comme nous l’a montré saint François d’Assise. C’est le fait d’avoir du respect pour toute créature de Dieu et pour l’environnement dans lequel nous vivons. C’est le fait de garder les gens, d’avoir soin de tous, de chaque personne, avec amour, spécialement des enfants, des personnes âgées, de celles qui sont plus fragiles et qui souvent sont dans la périphérie de notre cœur. C’est d’avoir soin l’un de l’autre dans la famille : les époux se gardent réciproquement, puis comme parents ils prennent soin des enfants et avec le temps aussi les enfants deviennent gardiens des parents. C’est le fait de vivre avec sincérité les amitiés, qui sont une garde réciproque dans la confiance, dans le respect et dans le bien. Au fond, tout est confié à la garde de l’homme, et c’est une responsabilité qui nous concerne tous. Soyez des gardiens des dons de Dieu! Et quand l’homme manque à cette responsabilité, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors la destruction trouve une place et le cœur s’endurcit. A chaque époque de l’histoire, malheureusement, il y a des Hérode qui trament des desseins de mort, détruisent et défigurent le visage de l’homme et de la femme".

"Je voudrais demander, je les en prie, à tous ceux qui occupent des responsabilités dans le domaine économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté d'être gardiens de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l’autre, de l’environnement. Ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde. Mais pour garder nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes! Rappelons-nous que la haine, l’envie, l’orgueil souillent la vie. Garder veut dire alors veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est de là que sortent les intentions bonnes et mauvaises, celles qui construisent et celles qui détruisent. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse! Une remarque supplémentaire: Prendre soin, garder, demande bonté, demande d’être vécu avec tendresse. Dans les Evangiles, saint Joseph apparaît comme un homme fort, courageux, travailleur, mais dans son âme émerge une grande tendresse, qui n’est pas la vertu du faible, mais au contraire, dénote une force d’âme et une capacité d’attention, de compassion, de vraie ouverture à l’autre, d’amour. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse".

"Aujourd’hui, en même temps que la fête de saint Joseph, nous célébrons l’inauguration du ministère du nouvel Evêque de Rome, Successeur de Pierre, qui comporte aussi un pouvoir. Certes, Jésus-Christ a donné un pouvoir à Pierre, mais de quel pouvoir s’agit-il? A la triple question de Jésus à Pierre sur l’amour, suit une triple invitation: Sois le pasteur de mes agneaux, sois le pasteur de mes brebis. N’oublions jamais que le vrai pouvoir est le service et que le Pape aussi pour exercer le pouvoir doit entrer toujours plus dans ce service qui a son sommet lumineux sur la Croix, il doit regarder vers le service humble, concret, riche de foi, de saint Joseph et comme lui, ouvrir les bras pour garder tout le peuple de Dieu et accueillir avec affection et tendresse l’humanité tout entière, spécialement les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits, ceux que Matthieu décrit dans le jugement final sur la charité, celui qui a faim, soif, est étranger, nu, malade, en prison. Seul celui qui sert avec amour sait garder! Dans la deuxième lecture, saint Paul parle d’Abraham, qui, espérant contre toute espérance, a cru. Espérant contre toute espérance! Aujourd’hui encore devant tant de traits de ciel gris, nous avons besoin de voir la lumière de l’espérance et de donner nous-mêmes espérance. Garder la création, tout homme et toute femme, avec un regard de tendresse et d’amour, c’est ouvrir l’horizon de l’espérance, c’est ouvrir une trouée de lumière au milieu de tant de nuages, c’est porter la chaleur de l’espérance! Et pour le croyant, pour nous chrétiens, comme Abraham, comme Joseph, l’espérance que nous portons a l’horizon de Dieu qui nous a été ouvert dans le Christ, est fondée sur le rocher qui est Dieu. Garder Jésus et Marie, garder la création tout entière, garder chaque personne, spécialement la plus pauvre, nous garder nous-mêmes. Voici un service que l’Evêque de Rome est appelé à accomplir, mais auquel nous sommes tous appelés pour faire resplendir l’étoile de l’espérance, Gardons avec amour ce que Dieu nous a donné! Je demande l’intercession de la Vierge Marie, de saint Joseph, des saints Pierre et Paul, de saint François, afin que l’Esprit Saint accompagne mon ministère et je demande à tous de priez pour moi. Amen".
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/i ... -pape.html
Dernière modification par katolik le sam. 23 mars 2013, 10:59, modifié 1 fois.
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Mardi 19/3/2012 “N'AYEZ PAS PEUR DE LA TENDRESSE”

Message non lu par katolik » mar. 19 mars 2013, 19:35

DEBUT DU PONTIFICAT DU PAPE FRANCOIS: “N'AYEZ PAS PEUR DE LA TENDRESSE”

Cité duVatican, 19 mars 2013 (VIS).
Protéger avec tendresse. Voilà la vocation de chacun. C'est le message du nouveau Pape. Peut-être sa ligne de gouvernement. Clair, simple, profond, engagé. Le tout dit en italien en une vingtaine de minutes seulement. Et la Place St.Pierre reste pensive jusqu'à la fin de la célébration (vers 11h20). Le recueillement du nouveau Pape se transmet comme s'il s'agissait de “faire la ola” avec plus de 200.000 personnes qui suivent la messe de début de pontificat. “C'est un Pape ponctuel... et qui est même en avance! En tout cas, c'est vrai aujourd'hui”, dit en allemand un catholique, arrivé il y a longtemps et qui a attendu des heures devant un écran de la Via della Conciliazione,.Des milliers d'autres personnes sont en train d'arriver. Il a raison.

Première improvisation: la jeep est apparue Place St.Pierre vers 8h50. Debout, le Pape François, souriant, avec sa soutane blanche, sa mosette, sa croix pectorale (celle qu'il avait déjà comme évêque), et ses chaussures noires (et non plus rouges), bénissant et saluant la foule. Et les gens commencent à courir avec leurs drapeaux, leurs enfants, leurs amis, leurs malades... Le Pape François prend un bébé dans ses bras, et au grand étonnement de tous, il est aussi descendu de la papamobile. Que se passe-t-il? Il a vu un infirme et veut le prendre et le bénir. Voici comment est le nouveau Pape, l'Argentin, le premier pape américain, le premier François, déjà chef de l'Eglise catholique, qui, aujourd'hui, s'est présenté au monde et qui en peu de jours a fasciné tant de monde. Le peuple le reconnaît déjà comme le Pape “proche”, “simple”, “qui est comme un père”, qui salue d'un “ bonsoir ” et qui part avec un “bon appétit”. Le Pape qui, à la première heure ce matin a téléphoné à sa terre natale, où ses compatriotes l'accompagnaient depuis la Plaza Mayo de Buenos Aires, et, téléphone en main, en direct, surprenant tout le monde, a laissé un message: “N'ayez pas peur”. Les mêmes paroles qu'en 1978 avait dit l'un de ses prédecesseurs, le Pape polonais Karol Woytila.

C'est la première fois que le Pape François parcourt la place en voiture. Et les gens veulent le voir, le mieux possible... Le nouveau Pape passe et repasse d'une colonnade à l'autre. C'est peut-être le parcours le plus long qu'ait fait un Pontife romain en jeep rappelant ce que fut, il y a plus de XXI siècles, le cirque de Néron, ce site où les chercheurs s'accordent à dire aujourd'hui qu'il est le lieu du martyre de Pierre, le pêcheur, le premier Pape de l'Eglise catholique, et dont les restes sont enterrés dans cette même terre. Ce qu'il reste de la scène primitive, peut-être la seule chose, est le grand obélisque, apporté à Rome depuis Heliópolis sur ordre de l'empereur Caligula. Cet obélisque autour duquel des centaines d'ouvriers ont travaillé toute la nuit pour cette date historique.

Aujourd'hui, vingt-et-un siècles après, les témoins sont différents, et le spectacle aussi, bien que le protagoniste soit de nouveau un "homme commun": Jorge Mario Bergoglio, argentin, 76 ans, technicien en chimie. Il a 1.165.714.000 adeptes, les catholiques à travers le monde (quasiment 1 personne sur 6). Et cette fois, dans les "gradins" se trouvent des hommes et des femmes venus de plus de 127 pays du monde, venus "parce qu'ils l'ont voulu", comme l'a dit le Saint-Siège: "Le Vatican n'invite pas les uns ou les autres, non; le Vatican les informe tous, et offre un chaleureux accueil à celui qui vient, sans favoritisme et sans repousser personne". Et ils l'ont fait: 6 rois, 3 princes héritiers, 31 chefs d'état, 11 chefs de gouvernement... Et plus de 1200 prêtres ou séminaristes et 250 évêques catholiques … Mais le chiffre qui ne peut être comptabilisé est celui des hommes, des femmes, des jeunes, des enfants et des vieillards, de toute condition, foi, langue, culture, catégorie, état, opinion.

Sont aussi présents à la cérémonie le patriarche oecuménique Bartholomée I, le Catholicos arménien Karekin II, le métropolitain Hilarion, du Patriarcat de Moscou, l'archevêque anglican, Sentamu, le secrétaire du Conseil œcuménique de l'Eglise, Fyske Tveit,... Et 16 juifs, rabbins, des communautés hébraïques les plus importantes au monde, et des chefs d'autres religions, musulmane, bouddhiste, sikh, ou jaïniste. En haut, dans ce que l'on appelle le"bras de Charlemagne", les caméras de près de 6000 journalistes couvrent l'évènement. Certains sont là depuis l'aube. Plusieurs sont au point culminant de leur travail à Rome, suivant au jour le jour, et parmi beaucoup d'autres choses, le briefing du Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, le Père Lombardi.

Mais voilà que commence la cérémonie. D'abord, à l'intérieur de la Basilique, par une vénération à la tombe de Pierre par le Pape François. Pour ce moment important, il a souhaité être accompagné des 10 patriarches, des archevêques des églises principales catholiques orientales. Seulement eux. Pourquoi? Peut-être pour manifester ainsi l'universalité de l'Eglise catholique, avec ses deux rites, oriental et latin, égaux dans leur essence et dignité. C'est de la tombe de saint Pierre, que partent l'évangéliaire, le pallium et l'anneau du pêcheur.

Dehors, sur la Place, le Saint-Siège a placé à droite de l'autel les ecclésiastiques non concélébrants; à la gauche, les autorités politiques et civiles. Un protocole dont la première norme n'est pas la richesse, mais la beauté. Aussi dans la splendeur des cantiques, entonnés par le choeur de la Chapelle Sixtine et de l'Académie pontificale de l'Institut de Musique Sacrée, le premier chant grégorien est: "Christ est Roi!". Déjà pendant la messe, pour l'offertoire, un motet de Palestrina avait été choisi, une pièce composée pour cette célébration : "Tu es le berger des brebis". Après, d'autres mélodies, dont certaines du maestro Vitoria, en plus du chant des litanies des saints qui s'est terminée avec les trois derniers papes saints: Grégoire VII, Pie IX et Pie X.

Deux moments de la cérémonie sont importants avant que ne commence la messe proprement dite, les rites par lesquels Jorge Mario Bergoglio devaindra le Pape François. D'abord, l'mposition du pallium, sorte d'écharpe confectionnée en laine d'agneau et remis au Saint-Père par le Cardinal protodiacre (le même qui annonça le nouveau Pape sur le balcon, le jour de l'élection), le Cardinal Jean-Louis Tauran. Le pallium représente le soin que le Bon Pasteur doit avoir avoir son troupeau, avec ses brebis, avec l'Eglise. Ensuite, le doyen des cardinaux, Angelo Sodano, remet au Pape François l'"anneau du pêcheur", dont l'image est Pierre avec les clefs, en argent doré. C'est celui qui avait été prévu pour Paul VI qui en avait choisi un autre, et que le nouveau Pontife a souhaité utiliser. Enfin, dernier rite: celui de l'obédience au nouveau Pape, rite accompli par six cardinaux, deux par ordre. Et où sont les autres représentants du Peuple de Dieu? Les catholiques, debout, offriront ce geste d'obédience au nouveau Pape en la cathédrale St-Jean de Latran au cours d'une céré monie prévue ces prochains jours

La messe commence. C'est celle de la solennité du Saint-Joseph, Patron de l'Eglise universelle. Les concélébrants sont au nombre de180: des cardinaux, les patriarches des églises catholiques qui ne sont pas des cardinaux, le secrétaire du collège cardinalice, et deux prêtres, les deux Espagnols qui occupent les charges de président et de vice-président de l'Union de Congrégation des ordres franciscain (P.Carballo) et jésuite, (le P.Adolfo de Nicolas). L'Evangile est ensuite proclamé en grec, par déférence au rite oriental. Après, c'est l'homélie du Pape François, en italien. Sur la place c'est le silence. Le Saint-Père très à l'aise semble avoir toujours été le Pape. Le texte a été remis aux journalistes par le Bureau de Presse du Saint-Siège auparavant, mais avec un avis: "Ce Pape aime improviser. Soyez très attentifs!". Non, le Pape rançois finalement n'a pas improvisé. Le Pape parle de saint Joseph, le montre en exemple, pour sa vocation, sa fidélité et sa disponibilité, comment il a su écouter Dieu, et comment il est attentif à tout ce qui lui arrive... Le Pape François lie cette vocation à celle de tous, à celle de chacun, et aussi à la sienne. Et voilà qu'il conclut avec un dénouement fort: la responsabilité de garder avec tendresse la création, de ne pas détruire ce que nous avons reçu, depuis la création, jusqu'à nous mêmes, ceux qui nous entourent, spécialement les plus pauvres. "Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse", a souligné le Pape. "Parce que nous sommes tous appelés à faire briller l'étoile de l'espérance protégeons avec amour ce que Dieu nous a donné". Le nouvel Evêque de Rome a conclu son homélie en demandant de prier pour lui. Place Saint-Pierre, le silence régnait. "Nous nous sommes tus, mais le volcan en pleine ébullition est en dedans de nous", commente un jeune, l'un de ces jeunes Italiens qui sont venus jusqu'ici avec leurs enfants, et parfois des bébés. A son côté, un groupe vient du Liban et rappelle les voyages au Liban de Jean-Paul II et de Benoît XVI. "Le Pape François, viendra aussi. Nous ensommes sûrs!".

Après la messe, le Pape s'est dirigée vers l'image de la Vierge au pied de l'autel, pour prier. Aussitôt après, on entendait déjà les cris des gens: Francesco! Francesco! Francesco!, avec les cantiques grégoriens, et les cloches de Saint-Pierre qui "sonnent la fête". Le Saint-Père est ensuite rentré dans la Basilique, où il a retiré les ornements sacrés, et devant l'Autel de la confession, a reçu le salut des représentants diplomatiques de 132 pays et de diverses organisations présentes à la messe. Les représentations les plus importantes ont été celles de l'Argentine (avec la présidente Mme Cristina Fernández de Kirchner et 19 autres membres du gouvernement) et celle de l'Italie, avec ses présidents de la République, du gouvernement, du Sénat, du Congrès et du Tribunal.

Déjà, dans les jours qui arrivent, le Pape François devra résoudre le problème de répondre aux millions d'e-mails qu'il a déjà reçus. Et cela alors qu'il n'y a pas encore de direction officielle...
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/d ... ncois.html
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Re: Jour aprés jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par J R » mar. 19 mars 2013, 20:55

Quelqu'un sait il pourquoi il y a une grappe sur l'écu du Pape François ?

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Re: Jour aprés jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par Fée Violine » mar. 19 mars 2013, 21:00

Il paraît que ce n'est pas une grappe mais une fleur (je ne sais plus de quelle plante) pas encore éclose, qui symbolise saint Joseph.

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Re: Jour aprés jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par katolik » mar. 19 mars 2013, 22:13

Fée Violine a écrit :Il paraît que ce n'est pas une grappe mais une fleur (je ne sais plus de quelle plante) pas encore éclose, qui symbolise saint Joseph.
C'est une fleur de nard....

Voir les explications sur :
http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/l ... ncois.html
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Re: Mardi 19/3/2012 “N'AYEZ PAS PEUR DE LA TENDRESSE”

Message non lu par spk » mar. 19 mars 2013, 22:19

katolik a écrit :
Protéger avec tendresse. Voilà la vocation de chacun. C'est le message du nouveau Pape.
Vous l'avez dit. François rappelle la valeur de la bonté, et ne trouve pas qu'elle ait à rougir de se présenter humainement sous l'aspect de la tendresse. Cela pourrait sembler rebattu, mais l'on dirait que c'est nouveau, comme à chaque fois. Je vous avoue que cela remue quelque chose en moi.
L'on voit partout que le pouvoir revient à ceux qui savent le mieux se débrouiller pour retirer les dividendes de leur renoncement définitif à la bonté. Et si la vérité du pouvoir est qu'il nous donnait l'occasion d'être tendre et bienveillant? Quelle étrange révolution ce serait, n'est-ce pas? A force de répéter "Aimez-vous les uns les autres" on avait peut-être fini par oublier la terrible radicalité et en même temps la douceur délicieuse de cet unique commandement.

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mercredi 20 mars 2013

Message non lu par katolik » mer. 20 mars 2013, 17:51

mercredi 20 mars 2013

COLLABORER POUR LE BIEN COMMUN DE L’HUMANITÉ :

Cité du Vatican, 20 mars 2013 (VIS).
Ce midi Salle Clémentine, le Pape François a reçu les délégations des autres Églises et confessions chrétiennes, ainsi que des autres religions, venues pour l'inauguration de son pontificat.

Au nom de tous les présents, le Patriarche œcuménique Barthélémy I s'est adressé au Saint-Père, en soulignant la lourde et difficile charge qui est désormais la sienne, en affirmant lui aussi la nécessité pour les Églises de renoncer à la mondanité et d’œuvrer ensemble à l'unité des chrétiens. Assis sur un simple fauteuil, le Pape a répondu en appelant le Patriarche mon frère André, en référence au frère de Pierre, dont les évêques de Constantinople sont les successeurs.

" C'est pour moi une joie de vous rencontrer aujourd'hui", a dit le Pape à ses hôtes, les remerciant aussi d'avoir voulu assister à la cérémonie inaugurale de son ministère d’Évêque de Rome, Successeur de Pierre. "Hier matin, pendant la messe...j'ai ressenti de manière pressante la prière pour l'unité de tous les croyants dans le Christ, et vu en même temps une préfiguration de sa pleine réalisation, qui dépend du plan de Dieu et de la sincérité de notre coopération. J'entame mon ministère apostolique en cette année que mon vénéré prédécesseur, le Pape Benoît XVI, avec une intuition vraiment inspirée, a proclamé Année de la foi pour les catholiques. J'entends poursuivre cette initiative, qui je l'espère, sera un stimulant pour le cheminement de foi de chaque fidèle. Il a voulu marquer le cinquantième anniversaire du concile Vatican II, en proposant une sorte de pèlerinage vers ce qui est l'essentiel pour un chrétien: La relation personnelle et la conversion avec Jésus-Christ, Fils de Dieu, mort et ressuscité pour notre salut. Le cœur du message conciliaire est notre désir de proclamer le trésor toujours valable de la foi aux hommes de notre temps. Personne ne peut oublier la place du concile dans le processus œcuménique... L’Église catholique considère de son devoir d’œuvrer à l'accomplissement grand mystère qu'est l'unité que le Christ Jésus a ardemment demandé au Père céleste à la veille de son sacrifice... Oui, chers frères et sœurs dans le Christ, sentons nous intimement uni à la prière du Sauveur lors de la dernière Cène, comme à son invocation Ut Unum Sint. Demandons au Père miséricordieux de vivre pleinement la foi que nous avons reçue comme un cadeau le jour de notre baptême, afin de témoigner librement, avec joie et courage. Ce sera le meilleur service que nous puissions rendre à la cause de l'unité chrétienne, un service d'espérance pour un monde encore marqué par les divisions, les rivalités et les conflits... Dans le sillage de mes prédécesseurs, j'ai la ferme intention de poursuivre le dialogue œcuménique...et je vous demande de transmettre mes salutations cordiales et l'assurance de mon souvenir dans le Seigneur aux Églises et communautés chrétiennes que vous représentez. A tous je demande une prière spéciale pour ma personne, afin que je puisse être un pasteur selon le cœur du Christ".

"Et maintenant, je m'adresse à vous, les représentants du peuple juif. Ce qui nous lie à un lien spirituel très spécial, puisque le concile Vatican II a dit que l’Église du Christ reconnaît que les prémices de sa foi et de son élection se trouvent déjà, selon le mystère divin du salut dans les patriarches, dans Moïse et les prophètes... Je suis convaincu qu'avec l'aide du Tout Puissant nous poursuivrons avec profit le dialogue fraternel que le Concile a voulu et qui, ces dernières décennies, a porté ses fruits". Puis le Pape a salué les représentants des autres traditions religieuses, en premier lieu les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et miséricordieux, et le prient. J'apprécie vraiment la présence de chacun, en qui je vois une nouvelle volonté de développer notre dialogue dans le respect mutuel et la coopération, pour le bien commun de l'humanité. L’Église catholique est consciente de l'importance qu'ont la promotion de l'amitié et le respect entre les hommes et les femmes de différentes traditions religieuses. Je tiens à répéter que l'amitié et le respect entre les hommes et les femmes de traditions religieuses différentes sont capitales... soyons également conscients de la responsabilité que nous portons envers notre monde, envers l'ensemble de la création, que nous devons aimer et soigner. Ensemble nous pouvons faire beaucoup pour le bien des plus démunis, des faibles et de qui souffre, pour promouvoir la justice, la réconciliation et la paix. Mais par-dessus tout nous devons garder vivante la soif d'absolu. Ne permettons pas le prévaloir d'une vision de l'homme réduit à ce qu'il produit et ce qu'il consomme. C'est là un des pièges plus dangereux pour notre temps. Nous savons quelle violence a produit dans l'histoire récente la tentative d'éliminer Dieu de l'horizon de l'humanité. Nous connaissons la valeur du témoignage et de l'ouverture à la transcendance qui sont inhérents au cœur humain. En cela nous nous sommes proches à tous les hommes et femmes qui, tout en ne reconnaissant pas appartenir à une tradition religieuse, sont cependant à la recherche de la vérité, de la bonté et de la beauté. La vérité, la bonté et la beauté de Dieu sont nos précieuses alliées dans notre engagement commun à défendre la dignité de l'homme, la construction d'une coexistence pacifique entre les peuples et la protection de la création".
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/c ... un-de.html
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Vendredi 22 Mars 2013

Message non lu par katolik » ven. 22 mars 2013, 19:07

vendredi 22 mars 2013

LE PAPE FRANÇOIS REÇOIT LE CORPS DIPLOMATIQUE

Cité du Vatican, 22 mars 2013 (VIS).
Ce matin, le Pape François a reçu le corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège. Pour la première fois ce discours papal a été prononcé en italien, après le salut du Doyen, M.Jean-Claude Michel, le représentant de Monaco.

A travers vous, a dit le Saint-Père à ses hôtes, "je rencontre vos peuples, et je puis aussi, dans un certain sens, rejoindre chacun de vos concitoyens, avec ses joies, ses drames, ses attentes, ses désirs. Votre présence en si grand nombre est aussi un signe que les relations que vos pays entretiennent avec le Saint-Siège sont fructueuses et positives pour l’humanité. Ce qui tient à cœur au Saint-Siège, c'est le bien de tout homme sur cette terre. Et c’est avec cette intention que l’Evêque de Rome commence son ministère, en sachant qu’il peut compter sur l’amitié et sur l’affection des pays que vous représentez... En même temps, j’espère que ce soit aussi l’occasion d’entreprendre un chemin avec les quelques pays qui n’entretiennent pas encore de relations diplomatiques avec le Saint Siège dont certains, que je les remercie de grand cœur, ont voulu être présents à la messe inaugurale de mon ministère ou envoyé des messages".

"Il y a plusieurs raisons pour lesquelles j’ai choisi mon nom en pensant à François d’Assise, une personnalité qui est bien connue au-delà des frontières de l’Italie et de l’Europe, et aussi de ceux qui ne professent pas la foi catholique. Une des premières est l’amour que François avait pour les pauvres. Il y a encore tant de pauvres dans le monde, qui subissent tant de souffrance! A l’exemple de François d’Assise, l’Eglise a toujours cherché à protéger partout qui souffre d’indigence. Et je pense que dans beaucoup de vos pays, vous pouvez constater l’œuvre généreuse de ces chrétiens qui se prodiguent pour aider les malades, les orphelins, les sans-abris et tous ceux qui sont exclus, et qui ainsi travaillent pour construire une société plus humaine et plus juste. Mais il y a aussi une autre pauvreté. C’est la pauvreté spirituelle qui touche aujourd'hui gravement les pays considérés comme les plus riches. C’est ce que mon prédécesseur Benoît XVI a appelé la dictature du relativisme, qui fait de l'individu la mesure de lui-même, et met en péril la convivialité entre les hommes. Et ainsi j’ajoute une autre raison de mon nom. François d’Assise nous dit de travailler à construire la paix. Or il n’y a pas de véritable paix sans vérité. La paix ne peut pas être véritable si chacun est la mesure de lui-même, si chacun peut revendiquer toujours et seulement son droit personnel, sans avoir le souci en même temps du bien des autres, de tous, à partir de la nature qui unit chaque être humain sur cette terre".
"Un des titres de l’ Évêque de Rome est Pontife, c’est-à-dire celui qui construit des ponts, avec Dieu et entre les hommes. Je désire vraiment que le dialogue entre nous aide à construire des ponts entre tous les hommes, si bien que chacun puisse trouver dans l’autre, non un ennemi, ni un concurrent, mais un frère à accueillir et à embrasser. Mes origines mêmes du reste, me poussent à travailler pour édifier des ponts. En effet, comme vous savez ma famille est d’origine italienne, et j'ai toujours ressenti ce dialogue entre les lieux et les cultures avec leurs éloignements, d’un bout du monde à l’autre, aujourd’hui toujours plus proches et interdépendants. Ces lieux et cultures ont besoin de se rencontrer et de créer des espaces réels d’authentique fraternité. Dans cette tâche, le rôle de la religion est fondamental. On ne peut pas en effet, construire des ponts entre les hommes en oubliant Dieu. Mais le contraire vaut aussi. On ne peut vivre des liens véritables avec Dieu en ignorant les autres. Pour cela, il est important d’intensifier le dialogue entre les différentes religions, je pense surtout au dialogue avec l’Islam, et j’ai beaucoup apprécié la présence, durant la messe du début de mon ministère, de nombreuses autorités civiles et religieuses du monde musulman. Et il est important d’intensifier la rencontre avec les non croyants, pour que ne dominent jamais les différences qui séparent et blessent, mais que, même dans la diversité, l’emporte le désir de construire des liens vrais d’amitié entre tous les peuples".

"Lutter contre la pauvreté matérielle comme spirituelle, édifier la paix et construire des ponts. Ce sont comme les points de référence d’un chemin auquel je désire inviter à prendre part chacun des pays que vous représentez. Un chemin difficile cependant, si nous n’apprenons pas toujours plus à aimer notre terre. Aussi dans ce cas penser au nom de François m’est une aide, lui qui enseigne un profond respect pour toute la création, pour la sauvegarde de notre environnement, que trop souvent nous n’utilisons pas pour le bien, mais que nous exploitons avec avidité au détriment les uns des autres. Merci encore pour tout le travail que vous accomplissez, ensemble avec la Secrétairerie d’Etat, pour construire la paix et édifier des ponts d’amitié et de fraternité. A travers vous, je désire renouveler à vos gouvernements mes remerciements pour leur participation aux cérémonies marquant l'inauguration" de mon ministère pétrinien.

A ce jour 180 Etats entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, auxquels s'ajoutent l'Union Européenne, l'Ordre de Malte et l'OLP, sous forme d'une mission spéciale. Le 22 février dernier la République du Sud Soudan et le Saint-Siège ont inauguré leurs rapports au rang d'ambassade et de nonciature.
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/l ... corps.html
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samedi 23 mars 2013

Message non lu par katolik » sam. 23 mars 2013, 17:47

samedi 23 mars 2013 :


AUX JÉSUITES: SOYEZ UN FERMENT ÉVANGÉLIQUE DANS LE MONDE

Cité du Vatican, 23 mars 2013 (VIS).
Trois jours après le début de son pontificat, le Pape François a envoyé une lettre au Supérieur général de la Compagnie de Jésus, Adolfo Nicolás, en réponse à celle envoyée par ce dernier, juste après l'élection de Jorge Mario Bergoglio, premier jésuite de l'histoire de la Compagnie à être élu Pape.

Voici la teneur de la lettre du Pape, en date du 16 mars:

"Cher Père Nicolás, c'est avec une grande joie que j'ai reçu l'aimable lettre qu'à l'occasion de mon élection au Siège de Pierre, vous avez tenu à m'envoyer, au nom de la Compagnie de Jésus, et dans laquelle vous m'assurez de votre prière pour ma personne et mon ministère apostolique, ainsi que votre entière disposition pour continuer à servir sans condition l’Église et le Vicaire du Christ, selon le précepte de saint Ignace de Loyola.

Je vous remercie cordialement de cette marque d'estime et de proximité à laquelle je vous réponds avec plaisir, en demandant au Seigneur d'éclairer et d'accompagner tous les Jésuites, de façon à ce que, fidèles au charisme reçu et dans les traces des saints de notre Ordre bien aimé, ils puissent être par leur action pastorale, mais surtout par le témoignage d'une vie entièrement consacrée au service de l'Eglise, Epouse du Christ, un ferment évangélique dans le monde, en cherchant inlassablement la gloire de Dieu et le bien des âmes.

Avec ces sentiments, je demande à tous les Jésuites de prier pour moi et me recommande à la protection aimante de la Vierge Marie, notre Mère du ciel, en même temps qu'en gage de faveurs divines abondantes, je leur accorde avec une affection particulière la Bénédiction apostolique que j'étends à toutes les personnes qui coopèrent avec la Compagnie de Jésus dans ses activités, qui bénéficient de ses œuvres de bien et partagent sa spiritualité".
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/a ... rment.html
Dernière modification par katolik le mer. 27 mars 2013, 8:29, modifié 1 fois.
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samedi 23 mars 2013

Message non lu par katolik » dim. 24 mars 2013, 9:06

samedi 23 mars 2013


UN MOMENT DE PROFONDE COMMUNION ENTRE LES DEUX PAPES

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Cité du Vatican, 23 mars 2013 (VIS).
Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, le P.Federico Lombardi, S.I., a qualifié de "moment de profonde communion" la rencontre de ce matin à Castel Gandolfo entre le Pape François et le Pape émérite Benoît XVI.

Bien qu'une vidéo de la rencontre n'était pas initialement prévue, quelques images ont été filmées des deux Papes priant ensemble et dans la bibliothèque. Voici la déclaration du P.Lombardi:

"L'hélicoptère a atterri à l'héliport de Castel Gandolfo, vers 12 h 15', et la voiture transportant le Pape émérite s'est approchée du lieu d'atterrissage de l'hélicoptère. Le Saint-Père est descendu. Il était accompagné du Substitut, Mgr.Becciu, de Mgr.Sapienza et de Mgr.Alfred Xuereb. Dès que le Pape est descendu, le Pape émérite s'est approché de lui et une très belle accolade a eu lieu entre les deux hommes. Ensuite, après de brèves salutations aux autres personnes présentes également - l'Evêque d'Albano et le Directeur des Villas pontificales, M.Petrillo - ils sont montés en voiture: le Pape François est monté à droite c'est-à-dire à la place classique du Pape, alors que le Pape émérite s'est placé à gauche. Mgr.Georg Gänswein, Préfet de la Maison pontificale, se trouvait également dans la voiture. La voiture les a emmenés jusqu'aux ascenseurs et les deux protagonistes de cette rencontre historique sont montés dans les appartements; ils se sont aussitôt rendus à la chapelle pour un moment de prière. Dans la chapelle, le Pape émérite a offert la place d'honneur au Pape François, mais celui-ci lui a dit: "Nous sommes frères", et a voulu qu'ils s'agenouillent ensemble sur le même banc.

Après un bref moment de prière, ils se sont rendus à la bibliothèque privée où, vers 12 h 30', la rencontre privée a commencé. Il s'agit de la bibliothèque où le Pape reçoit traditionnellement les invités importants à Castel Gandolfo. Le Pape François a offert une belle icône au Pape émérite, puis la rencontre a commencé pour se terminer à 13h 15'. Elle a donc duré près de 45 minutes. Il faut noter, en ce qui concerne leur habillement, qu'effectivement -comme ce qui avait été annoncé précédemment- le Pape émérite portait une simple soutane blanche sans ceinture et sans cape: ces deux détails le différencient, en effet, du Pape François qui porte ceinture et cape. Pour le déjeuner, la présence des deux Secrétaires, Mgr. Gänswein et Mgr.Xuereb, était prévue; ainsi l'aspect totalement privé et confidentiel de la rencontre a pris fin avec la rencontre dans la bibliothèque. Le Pape émérite a également l'intention de raccompagner à l'héliport le Pape François au moment du retour.

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Je rappelle, de nouveau, qu'il ne s'agit pas de la première rencontre: c'est la première rencontre en personne, mais le Pape François s'est déjà adressé plusieurs fois au Pape émérite: que ce soit de la Loggia des bénédictions, à l'occasion de sa première apparition, ou par deux appels téléphoniques personnels: le soir même de son élection et le jour de la saint Joseph pour lui adresser ses vœux. Ainsi, les deux hommes s'étaient déjà entendus, bien que la rencontre personnelle, physique, ne s'était pas encore faite. Rappelons aussi que le Pape émérite avait déjà manifesté sa révérence et son obéissance inconditionnelle à son successeur à l'occasion de la rencontre avec les Cardinaux, le 28 février. Il a donc eu certainement moyen, au cours de cette rencontre -qui a été un moment de très haute et très profonde communion- de renouveler cet acte de révérence et d'obéissance à son successeur, alors que, certainement, le Pape François a renouvelé sa gratitude et celle de toute l'Eglise pour le ministère accompli par le Pape Benoît XVI au cours de son Pontificat".
Source : http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/u ... entre.html
Dernière modification par katolik le mer. 27 mars 2013, 8:29, modifié 1 fois.
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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