olala mais rien à voir : je n'ai pas de preuve à apporter au Gender tel que vous le définissez, car on ne peut apporter de preuves que dans le cadre d'une étude scientifique, et la "théorie du Gender" n'est pas une théorie scientifique. Cf en bas de mon commentaire l'analogie avec la betterave, et l'article du monde.fr déjà cité dans un post précédent :Raistlin a écrit :Fort bien, vous n’avez pas de preuve. Donc il n’y a aucune raison de l’imposer, sauf par idéologie. Mais je pense que le Gender ne se contente pas de ne pas être scientifique : je pense qu’il s’agit d’une idéologie déconnectée du réel, et donc fausse. C’est un peu comme Descartes qui s’était construit une physique déconnectée du réel, en se basant uniquement sur sa raison et sans jamais consulter les faits expérimentaux : il avait tout faux, bien entendu.Galopin a écrit :Déjà je tiens à dire que votre dernière phrase n'a aucun sens. Revenez quelques pages du forum en arrière, où on dit déjà que la "théorie du gender" n'est pas une théorie scientifique. Je n'ai donc pas de preuve à apporter au Gender.
"Lemonde.fr : la droite catholique dit redouter la propagation de la "théorie du genre" en France. Un groupe de députés UMP réclame d'ailleurs, depuis décembre, la création d'une "commission d'enquête" pour en estimer la diffusion. Mais qu'entendent-ils exactement par "théorie du genre" ?
B.Perreau : La "théorie du genre" n'existe que dans la tête des opposants à l'égalité des droits. Cette croyance repose sur le fantasme selon lequel le sexe et la sexualité pourraient être déterminés par un simple discours..."
Conclusion : me demander des preuves du Gender, c'est comme si vous me demandiez des preuves de la sécheresse. Ca fait sens pour vous ?
mais justement moi je dis que "les comportements des individus sont déterminés par la société", et pas que "le social joue un rôle". Je suis donc plus radical que vous, et je viens de vous donner une preuve que les jeunes filles ont déjà intériorisé les stéréotypes comme quoi les maths c'est pour les garçons ce qui fait que les filles s'autocensurent et performent donc moins bien, alors qu'elles réussissent aussi bien en réalité, si on change l'intitulé de l'exercice.Raistlin a écrit :Mais qui a dit que le social n’avait aucune influence ? Certainement pas nous. Mais il y a un pas énorme, infranchissable, entre « le social a un rôle » et « le social détermine notre identité de genre ». Si vous voulez franchir ce pas, il va falloir de solides arguments, autre que simplement « le social joue un rôle ».Galopin a écrit :Par contre, si vous voulez des preuves que les comportements des individus sont déterminés par la société, voici :
http://www2.cnrs.fr/journal/1546.htm
où il est dit :
"Conformément à l'hypothèse de Steele, les filles en condition « géométrie» produisent une performance inférieure à celle des garçons. Cette différence s'inverse dans la condition « dessin » ! Le simple fait de croire que le test présenté implique des compétences en mathématiques suffit donc à entraver la performance des filles, cela quel que soit leur niveau de performance dans ce domaine. [...] Pour réussir en mathématiques, les filles doivent donc surmonter un handicap psychosocial (et non biologique) auquel les garçons n'ont pas à faire face. "
si, avant d'écrire ça, vous aviez vu la vidéo que je cite juste après (et que vous jugez peut pertinente), vous auriez compris que votre argument sur les différences sexuées du mode de pensée tombe à l'eau.Raistlin a écrit :
Et puis, vous savez, il y a plusieurs interprétations possibles à un résultat. Le fait que les filles soient handicapées en mode « géométrie » ne relève peut-être pas du psychosocial, mais simplement parce qu’elle se sente plus à l’aise lorsque l’exercice a une dimension artistique que lorsqu’elle l’identifie à un problème de pure logique. En gros, elles pensent différemment. Et d’ailleurs, notez que l’article dit que la différence s’inverse en mode « dessin », comme si, finalement, chaque sexe pensait non pas moins bien que l’autre, mais différemment, et qu’il y avait certaines clés d’entrée qui ne sont pas forcément les mêmes pour un esprit masculin et un esprit féminin.
En tout cas, pour conclure qu’il y a un facteur psychosocial, il faudrait d’autres éléments comme de connaître les influences qu’ont subis ces enfants.
et un individu qui a une couleur de peau différente de la vôtre aura des états psychologiques et émotionnels différents ? Justement ce n'est pas aussi normal de s'attendre à ce qu'il y ait des différences entre les hommes et les femmes. C'est ce que s'efforcent de faire les sciences humaines depuis 50 ans, et comme l'étude plus haut, elles n'arrivent pas à montrer d'influence biologique significative.Raistlin a écrit :
Un être humain mâle n'est pas un être humain femelle, et il semble normal que cela se traduise dans leur comportement psychologique, émotionnel, etc.
là vous me prêtez des paroles et des pensées que je n'ai jamais produites. Bien sûr que le genre (notion culturelle) s'appuie historiquement sur le sexe biologique. Et alors ?Raistlin a écrit :
En outre, vous ne répondez toujours pas à ma question : si le genre n’est pas bâti sur le sexe, comment est-il apparu ?
Concernant la théorie générale de l'évolution dont vous parlez (dont je n'ai pas trouvé de trace), vous savez, si une théorie n'a pas reçu de confirmation expérimentale plus de 150 ans après son émergence, elle est vite oubliée. Alors soit j'en déduis qu'elle a été prouvée et bien prouvée (par exemple on sait que les oiseaux et les dinosaures sont de la même famille...) mais que Denton vous a menti à ce sujet, soit j'en déduis que cette "théorie générale de l'évolution" n'existe même pas, et n'est qu'un terme affabulé par une personne malveillante, dont le but est de tromper ses lecteurs sur les résultats avérés de la recherche en biologie. C'est ce que je veux dire dans mon commentaire : les termes de "théories du genre" et "théorie générale de l'évolution" ne sont pas des termes scientifiques puisque aucun chercheur ne les utilise. Ce sont des termes inventés par les opposants à, respectivements, les études de genre en sciences humaines, et à la théorie de l'évolution de Darwin. Ils accolent le mot "théorie" au mot "genre" ou "évolution" pour induire les gens en erreur, en leur faisant croire que ces "théories" sont des trucs scientifique, comme toute théorie qui se respecte...mais ce n'est pas le cas.Raistlin a écrit :Et pourtant, vous affirmez vous-même que le Genre fait état d’études scientifiques. Et si la théorie de l’évolution ne se veut pas scientifique, pourquoi est-elle enseignée en classe de biologie ?Galopin a écrit : C'est un peu comme la "théorie du genre" : vous citez un concept en le déguisant sous des apparences de scientificité parce que vous l'appelez "théorie de ...". En réalité, théorie du genre comme théorie générale de l'évolution ne sont pas du tout des théories scientifiques : elles n'ont pas de définition/base/corpus scientifique. Pour appuyer mes dires, je note que vous citez quand même Michael Denton, créationiste de son état.
Mais s’il ne s’agit pas de théories scientifiques Galopin, alors de quoi s’agit-il ? D’opinions philosophiques ? De mythes peut-être ?
C'est comme si je n'aimais pas les betteraves et que pour lutter contre la culture de la betterave en France, je créais le mot "théorie de la betterave" et que je disais que c'est un dogme dans le monde scientifique, mais qu'on a très peu de preuves à son sujet...et qu'il faut lutter contre sa transmission dans la société.
Quand vous êtes catalogué "créationniste" (cf Wikipedia), ça la fout mal pour l'objectivité des arguments avancés dans le cadre d'un débat scientifique.Raistlin a écrit : Quant à Michael Denton, qu’il soit créationniste ou pas (d’ailleurs, vous avez des preuves ou là encore vous vous en passez ?) n’a strictement aucune importance si les faits qu’il rapporte sont vrais. C’est encore partir d’un préjugé que de le condamner comme vous le faites sans même savoir quels sont ses arguments. C’est le signe d’un endoctrinement Galopin. Donc soit vous avez de vrais arguments à opposer, soit vous êtes dans l’attaque ad hominem qui n’a aucun intérêt.