Il n'y a pas de petite claque !
Règles du forum
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions morales et éthiques. Certaines discussions de ce forum peuvent heurter la sensibilité des jeunes lecteurs.
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions morales et éthiques. Certaines discussions de ce forum peuvent heurter la sensibilité des jeunes lecteurs.
-
- Barbarus
Il n'y a pas de petite claque !
C'est le slogan d'une campagne de la Fondation pour l'enfance contre ce que l'association appelle les "violences éducatives".
« Notre seul objectif est de susciter débat, réflexion, échange sur les pratiques éducatives envers les enfants : punitions, châtiments corporels : claques, fessées, gifles, tapes. [...] D’un point de vue éthique, ces violences sont injustifiables. Entre adultes, toute violence est un délit, alors pourquoi ne l’est-elle plus quand elle a pour cibles nos enfants ? » déclare le Dr Emmanuelle PIET. [...] L'objectif de ce film est de sensibiliser les adultes, les parents que nous sommes, au fait qu’il n’y a pas de petit coup, ni de petite claque lorsqu’ils sont donnés à un enfant. Toute violence physique, même « mineure », peut avoir des conséquences en matière de santé et de développement de l’enfant.
Ma première réaction a été de me dire que j'ai reçu quelques gifles et fessées (très peu, cependant) quand j'étais enfant, et que je n'en suis pas morte. Mais personnellement, c'est la phrase en gras qui m'interpelle.
Un enfant n'est justement pas un adulte, et ses parents doivent l'éduquer : est-ce que cela justifie qu'on a le droit de le frapper ? Si l'on juge qu'une fessée ou une gifle a une vertu éducative, pourquoi ne pas autoriser les professeurs à y avoir recours ? N'est-ce pas au contraire un abus de faiblesse que de frapper un être humain dépendant et dont la force physique est généralement assez faible ?
Je n'ai pas d'avis tranché et j'attends de lire vos avis sur la question.
« Notre seul objectif est de susciter débat, réflexion, échange sur les pratiques éducatives envers les enfants : punitions, châtiments corporels : claques, fessées, gifles, tapes. [...] D’un point de vue éthique, ces violences sont injustifiables. Entre adultes, toute violence est un délit, alors pourquoi ne l’est-elle plus quand elle a pour cibles nos enfants ? » déclare le Dr Emmanuelle PIET. [...] L'objectif de ce film est de sensibiliser les adultes, les parents que nous sommes, au fait qu’il n’y a pas de petit coup, ni de petite claque lorsqu’ils sont donnés à un enfant. Toute violence physique, même « mineure », peut avoir des conséquences en matière de santé et de développement de l’enfant.
Ma première réaction a été de me dire que j'ai reçu quelques gifles et fessées (très peu, cependant) quand j'étais enfant, et que je n'en suis pas morte. Mais personnellement, c'est la phrase en gras qui m'interpelle.
Un enfant n'est justement pas un adulte, et ses parents doivent l'éduquer : est-ce que cela justifie qu'on a le droit de le frapper ? Si l'on juge qu'une fessée ou une gifle a une vertu éducative, pourquoi ne pas autoriser les professeurs à y avoir recours ? N'est-ce pas au contraire un abus de faiblesse que de frapper un être humain dépendant et dont la force physique est généralement assez faible ?
Je n'ai pas d'avis tranché et j'attends de lire vos avis sur la question.
-
- Barbarus
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Bonjour,
Je reviendrai sur ce sujet qui m'intéresse sachant que j'ai un avis tranché sur la question.
En attendant, voici un petit rappel de l'historique de la fessée :
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/do ... toire.html
Fraternellement.
Je reviendrai sur ce sujet qui m'intéresse sachant que j'ai un avis tranché sur la question.
En attendant, voici un petit rappel de l'historique de la fessée :
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/do ... toire.html
Fraternellement.
-
- Tribunus plebis
- Messages : 5032
- Inscription : ven. 26 déc. 2008, 20:02
- Conviction : chrétien non catholique
- Localisation : Le Chambon sur Lignon (France)
Re: Il n'y a pas de petite claque !
_________
Bonjour,
La Bible indique que celui qui épargne la verge à son fils haït son fils.
Bien sur il s'agit d'être proportionné er raisonnable lorsqu'on est amené à sévir.
_________
Bonjour,
La Bible indique que celui qui épargne la verge à son fils haït son fils.
Bien sur il s'agit d'être proportionné er raisonnable lorsqu'on est amené à sévir.
_________
-
- Barbarus
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Bonjour gerardh,
Je prends ces mots comme une métaphore, la baguette représentant la punition et la sanction.
Y a-t-il un passage dans la Bible qui démontre que la punition réellement physique est recommandée ?
Fraternellement.
Je prends ces mots comme une métaphore, la baguette représentant la punition et la sanction.
Y a-t-il un passage dans la Bible qui démontre que la punition réellement physique est recommandée ?
Fraternellement.
-
- Tribunus plebis
- Messages : 5032
- Inscription : ven. 26 déc. 2008, 20:02
- Conviction : chrétien non catholique
- Localisation : Le Chambon sur Lignon (France)
Re: Il n'y a pas de petite claque !
________
Bonjour Ina,
Je vous communique à votre demande quelques références :
Proverbes 3, 11-12 : Mon fils, ne méprise pas l’instruction [ou : la correction] de l’Éternel, et n’aie pas en aversion sa réprimande ; car celui que l’Éternel aime, il le discipline, comme un père le fils auquel il prend plaisir.
Proverbes 13, 24 : Celui qui épargne la verge hait son fils, mais celui qui l’aime met de la diligence à le discipliner.
Proverbes 22, 15 : La folie est liée au cœur du jeune enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui.
Proverbes 29, 15 : La verge et la répréhension donnent la sagesse, mais le jeune garçon abandonné à lui-même fait honte à sa mère.
Hébreux 12, 5-11 : vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils : «Mon fils, ne méprise pas la discipline du *Seigneur, et ne perds pas courage quand tu es repris par lui ; car celui que le *Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée» [Proverbes 3:11-12]. Vous endurez [des peines] comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils, car qui est le fils que le père ne discipline pas ? Mais si vous êtes sans [la] discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils. De plus, nous avons eu les pères de notre chair pour nous discipliner, et nous les avons respectés ; ne serons-nous pas beaucoup plutôt soumis au Père des esprits, et nous vivrons ? Car ceux-là disciplinaient pendant peu de jours, selon qu’ils le trouvaient bon ; mais celui-ci [nous discipline] pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être [un sujet] de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle.
____________
Bonjour Ina,
Je vous communique à votre demande quelques références :
Proverbes 3, 11-12 : Mon fils, ne méprise pas l’instruction [ou : la correction] de l’Éternel, et n’aie pas en aversion sa réprimande ; car celui que l’Éternel aime, il le discipline, comme un père le fils auquel il prend plaisir.
Proverbes 13, 24 : Celui qui épargne la verge hait son fils, mais celui qui l’aime met de la diligence à le discipliner.
Proverbes 22, 15 : La folie est liée au cœur du jeune enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui.
Proverbes 29, 15 : La verge et la répréhension donnent la sagesse, mais le jeune garçon abandonné à lui-même fait honte à sa mère.
Hébreux 12, 5-11 : vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils : «Mon fils, ne méprise pas la discipline du *Seigneur, et ne perds pas courage quand tu es repris par lui ; car celui que le *Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée» [Proverbes 3:11-12]. Vous endurez [des peines] comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils, car qui est le fils que le père ne discipline pas ? Mais si vous êtes sans [la] discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils. De plus, nous avons eu les pères de notre chair pour nous discipliner, et nous les avons respectés ; ne serons-nous pas beaucoup plutôt soumis au Père des esprits, et nous vivrons ? Car ceux-là disciplinaient pendant peu de jours, selon qu’ils le trouvaient bon ; mais celui-ci [nous discipline] pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être [un sujet] de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle.
____________
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Quand je lis ces passages, je comprends bien sûr que la discipline physique, correctement exercée, a ses vertus. Mais, du dernier passage surtout, je déduis que la meilleure discipline est spirituelle. Et de fait, je me souviens qu'étant enfant, ce qui me vrillait le coeur était de voir mon père manifester sa déception envers moi, bien plus que tout sévice physique qu'il pouvait m'infliger.
-
- Barbarus
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Bonjour,
Je parlais de métaphores et justement hier soir j'arrive dans ma lecture de la Bible (heureuse coïncidence), nouveau testament, évangile selon Matthieu, à l'histoire du semeur (13).
A partir de ce passage :
"Les disciples s'approchent de Jésus et lui demandent "pourquoi est-ce que tu leur parles avec des comparaisons ?"
Et donc Jésus explique que c'est pour être sûr d'être compris.
La verge, la baguette ne sont que des métaphores car à l'époque c'est ce qui était utilisé pour l'éducation des enfants. Les gens n'auraient pas pu comprendre autrement.
De plus, pensez-vous sincèrement que Dieu, dans son infinie bonté pourrait recommander de mettre entre les mains brutales d'un adulte un petit enfant tellement plus faible physiquement ?
Je connais quelqu'un devenu sourd à la suite d'une gifle, un handicap pour la vie...
Personnellement je n'ai jamais été fouettée, je suppose être éduquée correctement et battre mes enfants ça je m'y refuse.
Et pourtant... dans mon souci de m'occuper d'eux j'ai refusé le second salaire puisque je ne travaille pas. C'est donc que leur éducation me tient à coeur.
Fraternellement.
Je parlais de métaphores et justement hier soir j'arrive dans ma lecture de la Bible (heureuse coïncidence), nouveau testament, évangile selon Matthieu, à l'histoire du semeur (13).
A partir de ce passage :
"Les disciples s'approchent de Jésus et lui demandent "pourquoi est-ce que tu leur parles avec des comparaisons ?"
Et donc Jésus explique que c'est pour être sûr d'être compris.
La verge, la baguette ne sont que des métaphores car à l'époque c'est ce qui était utilisé pour l'éducation des enfants. Les gens n'auraient pas pu comprendre autrement.
De plus, pensez-vous sincèrement que Dieu, dans son infinie bonté pourrait recommander de mettre entre les mains brutales d'un adulte un petit enfant tellement plus faible physiquement ?
Je connais quelqu'un devenu sourd à la suite d'une gifle, un handicap pour la vie...
Personnellement je n'ai jamais été fouettée, je suppose être éduquée correctement et battre mes enfants ça je m'y refuse.
Et pourtant... dans mon souci de m'occuper d'eux j'ai refusé le second salaire puisque je ne travaille pas. C'est donc que leur éducation me tient à coeur.
Fraternellement.
- François-Xavier
- Pater civitatis
- Messages : 758
- Inscription : dim. 20 août 2006, 23:53
- Contact :
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Règle de Saint Benoît :
XXX
DE PUERIS MINORI ÆTATE, QUALITER CORRIPIANTUR
1 Omnis ætas vel intellectus proprias debet habere mensuras.
2 Ideoque, quotiens pueri [sg.84] vel adulescentiores ætate, aut qui minus intellegere possunt quanta pœna sit excommunicationis, 3 hii tales dum delinquunt, aut ieiuniis nimiis affligantur aut acris verberibus cœrceantur, ut sanentur.
30.
COMMENT CORRIGER LES JEUNES ENFANTS
1 Chacun doit être traité selon son âge et son degré d'intelligence. 2 Aussi, lorsque des enfants ou des adolescents 1 ou ceux qui n'ont pas assez de jugement pour comprendre la gravité de la peine de l'excommunication, 3 commettront quelque faute, ils seront punis par des jeûnes sévères ou châtiés durement par des coups, afin qu'ils se corrigent.
XXX
DE PUERIS MINORI ÆTATE, QUALITER CORRIPIANTUR
1 Omnis ætas vel intellectus proprias debet habere mensuras.
2 Ideoque, quotiens pueri [sg.84] vel adulescentiores ætate, aut qui minus intellegere possunt quanta pœna sit excommunicationis, 3 hii tales dum delinquunt, aut ieiuniis nimiis affligantur aut acris verberibus cœrceantur, ut sanentur.
30.
COMMENT CORRIGER LES JEUNES ENFANTS
1 Chacun doit être traité selon son âge et son degré d'intelligence. 2 Aussi, lorsque des enfants ou des adolescents 1 ou ceux qui n'ont pas assez de jugement pour comprendre la gravité de la peine de l'excommunication, 3 commettront quelque faute, ils seront punis par des jeûnes sévères ou châtiés durement par des coups, afin qu'ils se corrigent.
- FleurDeLys
- Censor
- Messages : 63
- Inscription : dim. 23 sept. 2012, 12:15
- Contact :
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Personnellement j'ai gardé un très mauvais souvenir des gifles de mon enfance, j'en avais peur autant que j'en étais révoltée quand je les recevais. J'aime énormément mon père mais j'ai toujours au fond de moi de la rancoeur contre ces gestes qu'il m'a infligés. J'ai un goût amer d'injustice à chaque fois que j'y pense. Je trouve que c'est un moyen d'éduquer par la peur et non de faire grandir l'enfant.
Je pense qu'aujourd'hui les enfants ont suffisamment de choses pour qu'on puisse les priver d'une chose en guise de correction. Pas de jeu vidéo, pas de télé, pas de gâteau au chocolat, coucher à 20h30...
Mais surtout, plutôt que de punir, il vaut mieux avoir une discussion avec l'enfant, lui demander pourquoi il a fait ça, et lui expliquer en quoi c'est mal. Et élever la voix quand c'est nécessaire.
Alors oui, c'est plus fatigant de garder son sang froid, de répéter les mêmes choses, de prendre le temps de discuter, plutôt que de mettre une gifle, mais d'après moi l'éducation nécessite beaucoup de patience.
Je pense qu'aujourd'hui les enfants ont suffisamment de choses pour qu'on puisse les priver d'une chose en guise de correction. Pas de jeu vidéo, pas de télé, pas de gâteau au chocolat, coucher à 20h30...
Mais surtout, plutôt que de punir, il vaut mieux avoir une discussion avec l'enfant, lui demander pourquoi il a fait ça, et lui expliquer en quoi c'est mal. Et élever la voix quand c'est nécessaire.
Alors oui, c'est plus fatigant de garder son sang froid, de répéter les mêmes choses, de prendre le temps de discuter, plutôt que de mettre une gifle, mais d'après moi l'éducation nécessite beaucoup de patience.
http://alleluya.bloxode.com
http://catholicus.webnode.com
http://catholicus.webnode.com
-
- Tribunus plebis
- Messages : 5032
- Inscription : ven. 26 déc. 2008, 20:02
- Conviction : chrétien non catholique
- Localisation : Le Chambon sur Lignon (France)
Re: Il n'y a pas de petite claque !
________
Bonjour Luis et Ina,
Ina, vous dites : "pensez-vous sincèrement que Dieu, dans son infinie bonté pourrait recommander de mettre entre les mains brutales d'un adulte un petit enfant tellement plus faible physiquement ?"
Je suis bien d'accord : il ne s'agit en aucun cas d'être brutal, mais au contraire de rester dans l'amour et dans la modération, sans colère.
Par ailleurs il faut proportionner la répréhension au caractère et à l'âge de celui qui la reçoit. Cela peut consister, autant que possible, à exprimer son désaccord de manière spirituelle ou symbolique, et cela a souvent son effet. Il peut s'agir d'attitude navrée des parents qui suffit souvent pour exercer la conscience de celui qui est repris. Il peut s'agir de très légères marques physiques, comme par exemple un petit coup de casquette. Au delà, la fessée est un acte inoffensif, à privilégier par rapport à la gifle laquelle peut être dangereuse. Quant à la verge ou au martinet, je n'ai pas d'idée, mais ils peuvent exercer une fonction de dissuasion avant d'être employés.
________
Bonjour Luis et Ina,
Ina, vous dites : "pensez-vous sincèrement que Dieu, dans son infinie bonté pourrait recommander de mettre entre les mains brutales d'un adulte un petit enfant tellement plus faible physiquement ?"
Je suis bien d'accord : il ne s'agit en aucun cas d'être brutal, mais au contraire de rester dans l'amour et dans la modération, sans colère.
Par ailleurs il faut proportionner la répréhension au caractère et à l'âge de celui qui la reçoit. Cela peut consister, autant que possible, à exprimer son désaccord de manière spirituelle ou symbolique, et cela a souvent son effet. Il peut s'agir d'attitude navrée des parents qui suffit souvent pour exercer la conscience de celui qui est repris. Il peut s'agir de très légères marques physiques, comme par exemple un petit coup de casquette. Au delà, la fessée est un acte inoffensif, à privilégier par rapport à la gifle laquelle peut être dangereuse. Quant à la verge ou au martinet, je n'ai pas d'idée, mais ils peuvent exercer une fonction de dissuasion avant d'être employés.
________
-
- Barbarus
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Concernant le martinet il a eu sa place d'honneur principalement dans les années 60.
A l'époque le mot "éducation" était peu pensable, on parlait de "dressage".
L'enfant était dressé et non pas éduqué.
A l'époque le mot "éducation" était peu pensable, on parlait de "dressage".
L'enfant était dressé et non pas éduqué.
-
- Pater civitatis
- Messages : 13131
- Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Un souvenir de ma petite enfance: un voisin avait reçu un beau cadeau - et j'avais demandé à mes parents de m'offrir le même. Mais ce n'étais PAS le même : et je me suis mis à exiger qu'ils aillent aussitôt le changer, je suis devenu furieux. Mon père n'a fait ni une ni deux, il m'a attrapé et, tout habillé, m'a fait prendre une douche froide. Depuis ce temps-là, j'ai vraiment compris que se laisser aller à ses nerfs peut être très mauvais et que la colère est détestable: elle fait dire et faire des choses qu'on regrette cruellement ensuite.
La dernière gifle que j'ai reçue de mon père est intervenue après que je lui ai dit, très posément: "S'il te plaît, papa, lorsque tu voudras encore me gifler, veux-tu bien retirer ton alliance, elle m'a fait fort mal au front, cette fois". J'avais parlé doucement, ce fut la fin des "corrections" physique.. Ah papa, tu me manques, il y a déjà plus de cinq ans que tu nous as quittés... mais je suis le conseil du poète: je te parle comme si tu étais dans la pièce à côté.
La dernière gifle que j'ai reçue de mon père est intervenue après que je lui ai dit, très posément: "S'il te plaît, papa, lorsque tu voudras encore me gifler, veux-tu bien retirer ton alliance, elle m'a fait fort mal au front, cette fois". J'avais parlé doucement, ce fut la fin des "corrections" physique.. Ah papa, tu me manques, il y a déjà plus de cinq ans que tu nous as quittés... mais je suis le conseil du poète: je te parle comme si tu étais dans la pièce à côté.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
- levergero78
- Quæstor
- Messages : 395
- Inscription : mar. 01 janv. 2013, 17:39
- Localisation : yvelines & Finistère
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Un enfant, quelque soit son âge, ne doit jamais être frappé même légèrement car cela l'humilie. IL peut en garder une rancune sévère et durable, ne jamais pardonner, comme l'âne d'Alphonse Daudet.
Mieux vaut lui faire entendre raison par des explications circonstanciées, se retenir et ravaler sa colère.
Mieux vaut lui faire entendre raison par des explications circonstanciées, se retenir et ravaler sa colère.
Re: Il n'y a pas de petite claque !
J'ai de très mauvais souvenirs des coups que j'ai reçu, enfant. Mais j'avais de très mauvais parents, qui ont été destructeurs et m'ont traitée comme une chose.
Aujourd'hui je suis maman, la patience n'est pas ma plus grande qualité, et pourtant je ne frappe pas ma fille. Quand je m'énerve, je fais autre chose. Elle a aujourd'hui presque 7 ans, est fille unique... On m'avait prédit le pire: tu verras plus tard, elle sera capricieuse etc.
Notre fille est super polie, très posée, jamais un caprice dans un magasin... Quand elle fait des erreurs, on la reprend en lui expliquant, et le dialogue est ouvert sur son ressenti, le notre... Par exemple elle sait que nous pouvons nous tromper, on entend ses réactions et émotions, on sait aussi s'excuser quand on a été impatients, mais elle sait aussi que si elle dévie, elle doit réparer (s'excuser, etc).
J'ai probablement une fille super facile. Elle fait des bêtises comme tous les enfants, et on en parle, comment elle se sent quand elle blesse quelqu'un. Et on valorise l'expérience, tout ce qui est fait est une expérience et l'erreur est nécessaire pour se construite.
Et pourquoi notre patron n'aurait pas le droit de nous coller une beigne quand on se trompe?
Après les instit' et autres profs arrivent à tenir leur classe sans frapper, et nous on ne saurait pas?
Aujourd'hui je suis maman, la patience n'est pas ma plus grande qualité, et pourtant je ne frappe pas ma fille. Quand je m'énerve, je fais autre chose. Elle a aujourd'hui presque 7 ans, est fille unique... On m'avait prédit le pire: tu verras plus tard, elle sera capricieuse etc.
Notre fille est super polie, très posée, jamais un caprice dans un magasin... Quand elle fait des erreurs, on la reprend en lui expliquant, et le dialogue est ouvert sur son ressenti, le notre... Par exemple elle sait que nous pouvons nous tromper, on entend ses réactions et émotions, on sait aussi s'excuser quand on a été impatients, mais elle sait aussi que si elle dévie, elle doit réparer (s'excuser, etc).
J'ai probablement une fille super facile. Elle fait des bêtises comme tous les enfants, et on en parle, comment elle se sent quand elle blesse quelqu'un. Et on valorise l'expérience, tout ce qui est fait est une expérience et l'erreur est nécessaire pour se construite.
Et pourquoi notre patron n'aurait pas le droit de nous coller une beigne quand on se trompe?
Après les instit' et autres profs arrivent à tenir leur classe sans frapper, et nous on ne saurait pas?
Re: Il n'y a pas de petite claque !
Une petite tape sur les fesses n'a jamais fait de mal à personne.
Par contre, je suis contre les gifles et autre coups sur le visage.
Par contre, je suis contre les gifles et autre coups sur le visage.
« Dieu fournit le vent. A l'homme de hisser la voile. » (Saint Augustin)
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 69 invités