Mais la remarque de Longin reste compréhensible, Aldous.Encore une fois si vous m'aviez bien lu vous voyez que cette phrase ne concerne que les miracles, sur lesquels se penchent des historiens et théologiens.
En ce sens qu'il n'y avait pas tellement de précision dans votre phrase autant qu'il semblait s'y trouver une sorte de généralisation relative à la foi de l'Église surtout.
Vous vous êtes peut-être embrouillé dans votre expression* et soit ayant simplement voulu exprimer comment l'Église voudrait tout de même tenir compte des commentaires savants ou des critiques portant sur les textes de la Bible (le cas du figuier maudit dans tel évangile, le troupeau de porcs que le Christ expédierait dans la mer), etc.; ce qui serait vrai d'ailleurs. On ne va pas professer une foi de charbonnier à Rome, dans la foulée d'une sorte de mépris des sciences diverses. Les choses ne sont pas toujours très simples, ce qui entrouvre la porte aux milliers de disputes.
[...]
Il reste, comme le suggère Longin, qu'il y a bien une totale incompatibilité de grand fond entre la foi chrétienne et une certaine rationnalité techniciste qui est binaire d'une manière sévère, qui par principe ne peut pas reconnaître la possibilité du moindre miracle authentique (encore bien moins une résurrection quelconque ...) Il s'agit de deux univers parallèles. Il n'est aucun moyen de sauver la face au christianisme dans la mentalité du technicien buté qui manipule ses outils. «Condamné !»; «Messieurs, la cour ! ... Accusé, levez-vous ... Comme ça, ces vieilles légendes ... Vous prenez ça au sérieux ? ... hum ?»
Bon dimanche
* chose banale qui m'arrive à moi aussi, à moi comme n'importe qui ou presque.