L'Opus Dei

« Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde. » (Mt 5.13-14)
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jean_droit
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Re: L'Opus Dei

Message non lu par jean_droit » dim. 08 juin 2014, 21:14

30 prêtres pour l'Opus Dei !

Un peu juste par rapport aux autres années ( 32,35 ).

Mais tout de même assez réconfortant.

http://www.opusdei.ci/fr-ci/article/soy ... de-divine/
"Soyez les ministres de la Miséricorde divine"

Mgr. Echevarria a ordonné samedi dernier 30 fidèles de la Prélature. Les nouveaux prêtres proviennent de 11 pays. Nous vous proposons de lire l'homélie prononcée lors de la cérémonie et de visionner le résumé vidéo

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Re: L'Opus Dei

Message non lu par Théophane » mar. 10 juin 2014, 9:06

Je connais l'un d'eux ! :)
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
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Re: L'Opus Dei

Message non lu par jean_droit » mar. 10 juin 2014, 9:21

Bonjour Théophane !

Je me doutais que tu allais répondre à mon message.

Je suis toujours dans la joie devant toutes ces ordinations.

J'espère que grace à elles l'Opus Dei pourra assurer, avec encore plus d'efficacité, sa mission spécifique dans l'Eglise.

En pensant à l'Opus Dei comme à d'autres communautés évangélisatrices je ne peux que prier avec l'Evangile du jour :
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-16.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.

Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.

De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.

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Re: L'Opus Dei

Message non lu par Théophane » mar. 10 juin 2014, 21:26

Merci beaucoup Jean pour cette très belle réponse !

Je suis bien entendu certain que ces prêtres seront particulièrement efficaces au service de l'Eglise, de leurs frères et soeurs dans l'Opus Dei, et de toutes les âmes. Je parle par expérience. D'ailleurs, notre fondateur, saint Josémaria, a établi que nos prêtres devraient être toujours disponibles pour les personnes sollicitant leur aide spirituelle et sacramentelle. Il a eu ces mots plein d'affection au sujet de ses fils qui devaient recevoir l'ordination : "C'est pour servir qu'ils seront ordonnés : non pour commander, ni pour briller, mais pour se donner, en un silence ininterrompu et divin, au service de toutes les âmes" (Aimer l'Eglise, n° 35).

Nous avons beaucoup de chance, car les prêtres de la Prélature ont tous une excellente formation. Notamment, tous sont titulaires d'un doctorat. Mais surtout, leur lutte pour vivre fidèlement la vocation qu'ils ont en commun avec nous tous, les autres hommes et femmes de l'Opus Dei, nous est d'un grand secours.
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
Bienheureux Álvaro del Portillo (1914-1994)

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Re: L'Opus Dei

Message non lu par jean_droit » mer. 03 sept. 2014, 22:07

De Belgicatho :
À propos de la béatification de Mgr Alvaro del Portillo le 27 septembre prochain à Madrid

Mgr Alvaro del Portillo (1914-1994), successeur direct de saint Josémaria à la tête de l’Opus Dei, sera béatifié à Madrid le 27 septembre. Le Directeur de la Rédaction du mensuel « La Nef » a interrogé Mgr Antoine de Rochebrune, vicaire pour la France de la prélature de l’Opus Dei, sur ce que représente ce nouveau saint et ce qu’est réellement l’Opus Dei au sein de l’Eglise romaine. Extraits :

La Nef – Qui était Mgr Alvaro del Portillo, comment a-t-il marqué l’Opus Dei ?

Mgr Antoine de Rochebrune – Né en 1914 et décédé en 1994, il a été le successeur immédiat du fondateur, après en avoir été le bras droit pendant de nombreuses années. Il était, en quelque sorte, un fils aîné pour saint Josémaria, celui dont ce dernier disait qu’il avait le mieux saisi l’esprit de l’Opus Dei et le vivait avec la fidélité la plus exemplaire.(…). Il a très rapidement occupé diverses fonctions de gouvernement dans l’Opus Dei et a succédé à saint Josémaria à la mort de ce dernier, en 1975. Vous savez que, pour une institution d’Église, la mort du fondateur peut entraîner de fortes perturbations. S’il n’en a rien été dans l’Opus Dei, c’est principalement grâce au futur bienheureux. Il s’est efforcé de gouverner en toute chose comme saint Josémaria l’aurait fait (…)

Quels étaient les aspects dominants de sa sainteté ?

Le mot qui me vient spontanément à l’esprit est celui de fidélité : il l’a vécue à un degré héroïque. Dans les années 70, la mode était davantage à la rupture qu’à la continuité. Lui ne s’est pas laissé séduire par ces sirènes, si attirantes qu’elles aient pu être.(…) À côté de cela, j’aimerais mentionner sa profonde bonté. Il régnait autour de lui une sorte de micro-climat empreint de sérénité et de paix, tant son affabilité et sa bonté étaient communicatives. Cette conjonction singulière de force et de douceur était due à un caractère bien trempé, très complémentaire de celui de saint Josémaria, mais aussi à la profondeur de sa piété que je qualifierais à la fois de très mariale et de très eucharistique. Pour résumer, on pourrait dire de lui qu’il était « fondé sur le roc ». Cette façon d’être lui a valu ce beau surnom de Saxum (rocher) par lequel saint Josémaria aimait à le désigner.(…)

Vous êtes aujourd’hui la seule œuvre d’Église à bénéficier d’une prélature personnelle : pourquoi un tel statut et en quoi consiste-t-il ?

Si vous me le permettez, j’aimerais rectifier un petit peu votre question : nous ne « bénéficions » pas d’une prélature personnelle. Ce n’est pas un statut privilégié et nous aimerions beaucoup qu’il y en ait d’autres. L’Église a créé les prélatures personnelles dans le cadre du concile Vatican II. Elle s’est rendu compte qu’à côté de structures territoriales, comme les diocèses, il y avait besoin de structures rassemblant des personnes autour d’une caractéristique commune autre que le lieu où elles vivent. Elle a voulu en quelque sorte étendre ce qui était fait pour les diocèses aux armées, à l’intérieur desquels on a rassemblé tous les militaires d’un même pays, à d’autres types de réalités. Dans le cas de l’Opus Dei, cette petite portion du peuple de Dieu, composée de prêtres et de laïcs, porte la mission de diffuser l’esprit de sainteté au milieu du monde en appliquant les enseignements de saint Josémaria.

Comment expliquez-vous que l’Opus Dei concentre une partie des attaques contre l’Église, en vous prêtant une réputation de secret, de puissance et d’influence occultes, caricature résumée par le Da Vinci Code ?

Nous subissons régulièrement des attaques médiatiques, mais elles sont, comme vous le dites, davantage dirigées contre l’Église que contre l’Opus Dei en tant que tel. Je crois que l’Opus Dei en intrigue plus d’un parce que ses membres, laïcs et citoyens lambda par définition, ne portent pas de signes distinctifs.

Le fait que des laïcs vivent leur foi avec intensité et cohérence n’est pas encore complètement entré dans les esprits : on cherche toujours à les rattacher à des catégories propres à la vie consacrée.(…)». Certains ont peut-être du mal aussi à mesurer l’importance accordée dans l’esprit de l’Opus Dei à la liberté et à la responsabilité personnelle. Ajoutez à cela que la théorie du complot permanent est si tentante !

Vos prêtres assurent l’aumônerie de quelques écoles qui sont tenues par des laïcs membres de l’Opus Dei : pourquoi cet intérêt pour les écoles ? Et pourquoi êtes-vous habituellement en dehors de l’organisation diocésaine de l’enseignement catholique ?

Pour être exact, les écoles dont l’Opus Dei assure l’aumônerie sont créées à l’initiative de parents dont certains seulement sont membres de la prélature. Cela correspond à l’intérêt légitime et naturel des parents de transmettre à leurs enfants l’éducation qu’ils désirent. Ces écoles ne font pas partie de l’organisation diocésaine de l’enseignement catholique parce que ceux qui les dirigent agissent sous leur propre responsabilité : ce sont eux qui portent le poids financier, recherchent des professeurs, des locaux, etc. Bien sûr, comme ils sont catholiques, et que les relations avec les autorités ecclésiastiques sont les meilleures possibles, ils s’assurent que l’école transmet la doctrine catholique, mais tout cela se passe sous leur entière responsabilité de laïcs bien formés.

La perte des repères semble assez générale : que vous inspire la situation actuelle, aussi bien dans la société que dans l’Église ?

Sur les problèmes spécifiques que rencontre notre époque, il me vient à l’esprit ce que disait un jour saint Jean-Paul II : « Le monde va mal parce qu’on y prie peu ou mal. »

Ce reproche s’adresse aux catholiques avant tout. Le monde ne va pas mal parce que les forces démoniaques s’agitent : elles l’ont toujours fait. Il va mal parce que les catholiques ne prennent pas tous leur foi au sérieux.

Comment parler de Jésus si on ne le fréquente pas soi-même dans la prière et les sacrements ? Comment s’étonner que les enfants perdent la foi s’ils n’ont jamais vu leurs parents prier ? Comment s’étonner que le nombre de catholiques diminue si les catholiques eux-mêmes ne parlent jamais de Dieu à leurs collègues de travail ? Que tous les catholiques prient davantage, qu’ils fréquentent les sacrements et qu’ils parlent de Dieu à leurs amis : ainsi les choses s’amélioreront dans l’Église et dans le monde. (…).
http://belgicatho.hautetfort.com/archiv ... 39694.html

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Re: L'Opus Dei

Message non lu par Fée Violine » jeu. 18 sept. 2014, 22:26

Et sur Zénit, portrait de Mgr Alvaro del Portillo, le saint au sourire:
http://www.zenit.org/fr/articles/le-sai ... e=dispatch

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Re: L'Opus Dei

Message non lu par Théophane » dim. 21 sept. 2014, 21:27

Merci pour ces infos ! :)
Je me réjouis vraiment de la béatification de Don Alvaro car je le prie depuis presque une dizaine d'années. Je serai à Madrid pour ce grand événement auquel je me suis préparé avec impatience.
Pour ceux que cela intéresse et qui ont KTO, lundi prochaine à 23h il y a la rediffusion du documentaire consacré à sa vie.
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
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Re: L'Opus Dei

Message non lu par jean_droit » sam. 27 sept. 2014, 23:20

Une belle video !

Bravo !

https://fr.news.yahoo.com/video/un-diri ... 18132.html
Un dirigeant de l'Opus Dei béatifié à Madrid

L'évêque espagnol Alvaro del Portillo, qui a dirigé l'organisation conservatrice Opus Dei de 1975 jusqu'à sa mort en 1994, a été béatifié samedi 27 septembre à Madrid lors d'une gigantesque messe présidée par un envoyé du pape. Durée: 01:10

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Re: L'Opus Dei

Message non lu par Foxy » dim. 28 sept. 2014, 18:38

Le Pape partage la joie de l'Opus Dei
2014-09-27 Radio Vatican

Le Pape François a souhaité partager la joie des membres de l’Opus Dei à l’occasion de la béatification ce samedi à Madrid de Mgr Alvaro del Portillo, fidèle collaborateur et premier successeur du fondateur saint Josémaria Escriva à la tête de cette institution. Dans un message à tous les fidèles de la Prélature, prêtres et laïcs, ainsi qu’à tous ceux qui participent à ses activités, le Saint-Père retrace l’enfance et la jeunesse du nouveau bienheureux, il évoque son service auprès des nécessiteux dans les quartiers pauvres de Madrid, ses projets d’évangélisation, sa vie intérieure et sa fréquentation du Seigneur. « Il a servi l’Eglise avec un cœur dépouillé d’intérêts mondains, loin de toute discorde, accueillant envers tous et recherchant toujours ce qu’il y a de positif chez les autres, ce qui unit, ce qui construit. Jamais une plainte ou une critique, pas même dans les moments les plus difficiles ».

Conscient du besoin de la miséricorde divine, il mit toute son énergie à approcher du sacrement de la confession, le sacrement de la joie, les personnes qu’il fréquentait. Le bienheureux Alvaro del Portillo, écrit le Souverain Pontife, nous envoie un message très clair. Il nous dit d’avoir confiance dans le Seigneur, parce que le Seigneur est notre frère, notre ami qui jamais ne nous déçoit et qui est toujours à nos côtés. Il nous encourage à ne pas avoir peur d’aller à contre-courant ou de souffrir pour annoncer l’Évangile. Il nous apprend également que nous pouvons trouver un chemin sûr de sainteté dans la simplicité et la quotidienneté de notre vie. Le Pape François invite les chrétiens à sortir de leurs égoïsmes et de leur commodité et à aller à la rencontre de leurs frères. C’est là que le Seigneur les attend.
http://fr.radiovaticana.va/news/2014/09 ... ei/1107446
Dernière modification par Anne le dim. 28 sept. 2014, 22:59, modifié 1 fois.
Raison : Ajout des balises de citation et de l'adresse d'origine
La foi que j’aime le mieux,dit Dieu,c’est l’Espérance.
Charles Péguy

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Re: L'Opus Dei

Message non lu par Théophane » dim. 28 sept. 2014, 20:52

Je suis de retour de Madrid, au terme d'un week end bref mais intense ! Que dire de ces quelques heures dans la capitale espagnole ? Il y aurait beaucoup à raconter de cet événement très émouvant. C'est surtout un grand sentiment de gratitude que, finalement, je ramène avec moi. Je suis certain que cette béatification portera de nombreux fruits. En tout cas, l'exemple et le sourire de Don Álvaro sont pour moi une invitation à être plus généreux envers Dieu et les autres et à m'efforcer de mener une existence chrétienne cohérente dans chaque circonstance de ma vie. Au fond, tous les saints nous donnent envie de devenir meilleurs, c'est cela qui est formidable. :)
En tant que membre de l'Opus Dei, je me rends compte vraiment que c'est une occasion supplémentaire de remercier Dieu pour ma vocation. Si certains me lisent, je les invite à prier pour l'apostolat des fidèles de la Prélature qui fait tellement de bien dans le monde entier et dans les milieux les plus divers.
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
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Re: L'Opus Dei

Message non lu par jean_droit » dim. 28 sept. 2014, 22:50

De Zenit :
Message du pape pour la béatification de Mgr Alvaro del Portillo
Répondre aux difficultés par la prière, le pardon


Rome, 28 septembre 2014 (Zenit.org) Anne Kurian | 94 clics

Un évêque « dépourvu d'intérêts mondains, étranger à la discorde, toujours en recherche du bien chez les autres : jamais de plainte ou de critique », répondant aux difficultés « par la prière, le pardon, la compréhension, la charité sincère » : c'est en ces termes que le pape rend hommage à Mgr Alvaro del Portillo (1914-1994), successeur de saint Josémaria Escrivá à la tête de l’Opus Dei, béatifié hier, 27 septembre 2014.

La cérémonie de béatification a eu lieu à Madrid – sa ville d'origine et là où il rencontra saint Josemaría – avec le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Angelo Amato, S.D.B.

Pour l'occasion, le pape François a fait parvenir une lettre à Mgr Javier Echevarría Rodríguez, Prélat de l’Opus Dei, se réjouissant de ce « moment de joie » qui donne à l’Église un modèle de sainteté « amoureux de Dieu ». Car « c'est le chemin de sainteté de tout chrétien : se laisser aimer par le Seigneur, ouvrir son cœur à son amour et le laisser conduire sa vie ».

Dans son message, il médite sur l'oraison jaculatoire qu'aimait dire le nouveau bienheureux : « Merci, pardon, aide-moi davantage », trois paroles susceptibles de « donner un nouvel élan à la vie chrétienne ».

« Merci », explique le pape, c'est « la réaction spontanée qu'éprouve l'âme devant la bonté de Dieu ». Il « ne peut pas en être autrement » car « son amour est toujours premier ».

Mais la gratitude « ne s'arrête pas là » : elle « réveille le désir de le suivre avec plus d'engagement et de générosité et de vivre une vie d'humble service aux autres », comme Mgr del Portillo qui était « dépourvu d'intérêts mondains, étranger à la discorde, toujours en recherche du bien chez les autres : jamais de plainte ou de critique », répondant aux difficultés « par la prière, le pardon, la compréhension, la charité sincère ».

Le « pardon », deuxième terme, est « une confession de la pauvreté humaine », non par « désespérance » mais « dans un acte d'abandon confiant à Dieu » et à son amour qui « n'humilie pas, mais embrasse, relève », poursuit le pape.

Le nouveau bienheureux « dépensait beaucoup d'énergie à encourager les personnes à s'approcher du sacrement de la confession, sacrement de la joie », sacrement qui permet de réaliser « qu'il est encore temps d'aimer », souligne-t-il.

« Aide-moi davantage », enfin, exprime que « la grâce du Seigneur ne viendra jamais à manquer » pour apporter la Bonne Nouvelle à tous. Mgr Alvaro del Portillo, « poussé par son amour pour Dieu et les frères », s'est donné sans compter à l'évangélisation, rappelle le pape.

En effet « celui qui est profondément immergé en Dieu sait aussi être très proche des hommes » et « ne garde pas la foi pour lui-même » : il « sort de son égoïsme et de son confort » pour « aller à la rencontre des frères » et pour « les aimer » car « le Christ les aime », conclut-il.

Lors de l'angélus de ce 28 septembre, le pape a évoqué cette béatification, souhaitant « que ce témoignage chrétien et sacerdotal exemplaire puisse susciter chez beaucoup le désir d'adhérer toujours plus au Christ et à l’Évangile ».
http://www.zenit.org/fr/articles/messag ... +French%29
Dernière modification par Anne le dim. 28 sept. 2014, 23:01, modifié 1 fois.
Raison : Ajout du renvoi au lien d'origine

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Re: L'Opus Dei

Message non lu par Théophane » lun. 29 sept. 2014, 10:55

Merci beaucoup Jean ! J'ai été très touché lors de la béatification d'entendre cette lettre du Saint-Père. J'ai aussi été assez amusé de voir que ces trois mots de la prière inventée par le bienheureux Alvaro s'accordaient très bien avec l'habitude du Pape François de développer une idée en trois points. C'est assez heureux quand on pense que les livres de méditations que nous utilisons dans l'Opus Dei sont presque toujours découpés en trois paragraphes.

Cette proximité du Souverain Pontife ne peut que nous réjouir car elle nous rappelle un point fondamental de notre esprit et de notre vocation qui est l'union au Pape et aux évêques. Notre fondateur et, après lui, le bienheureux Alvaro, n'ont pas cessé d'insister sur ce sujet. La meilleure illustration de cette union de la Prélature avec la tête de l'Eglise est sans aucun doute la très émouvante image de saint Jean-Paul II priant devant la dépouille mortelle du bienheureux Alvaro le jour même de sa mort.

Il y aurait beaucoup à dire de l'amitié entre ces deux grands hommes et de la promptitude de Mgr del Portillo pour toujours se mettre à la disposition du Pape, que ce soit pour inviter les gens à prier aux intentions du Souverain Pontife ou pour mettre en application les indications concrètes en matière de spiritualité et d'apostolat suggérées par le successeur de Pierre. On pourrait, parmi de nombreux épisodes, évoquer la préoccupation et l'inquiétude de Don Alvaro après l'attentat du 13 mai 1981. Ou encore relever que le travail apostolique de l'Opus Dei n'a commencé en Europe du Nord qu'à la demande de saint Jean-Paul II, tandis qu'au départ il était prévu de s'étendre du côté des pays asiatiques. Ou, pour finir, se rappeler l'heureuse parole du Pape polonais qui disait au Prélat que la Vierge Marie avait été le premier Opus Dei, la première Œuvre de Dieu.

Je n'ai hélas pas pu me rendre à la canonisation de Jean-Paul II, même si je l'avais envisagé. Je connais toutefois plusieurs membres de l'Opus Dei qui ont pu y assister. Mais en tout état de cause, je me réjouis vraiment de voir qu'elle a eu lieu la même année (à cinq mois de distance jour pour jour) que la béatification de Don Alvaro.
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Re: L'Opus Dei

Message non lu par jean_droit » mar. 30 sept. 2014, 9:37

Lu dans Belgicatho :

Remarque : Il faut remarquer que l'Opus Dei a donné à l'Eglise un saint et un bienheureux.
Pour une communauté qui est, encore, jeune c'est extraordinaire.
Prions pour ce saint et ce bienheureux.
Prions pour l'Opus Dei et son oeuvre !
Opus Dei : 200.000 personnes à Madrid pour la béatification de Mgr Alvaro del Portillo

Informations lues sur le web du « Suisse Romain » :

Madrid: ce samedi 27 septembre 2014, Mgr Alvaro del Portillo, premier successeur de Saint Josémaria à la tête de l'Opus Dei, de 1975 jusqu'à sa mort en 1994, a été béatifié lors d'une cérémonie présidée par un représentant du Pape, le cardinal Angelo Amato, en présence de 300 cardinaux, évêques et archevêques, 1.300 prêtres et 200.000 fidèles.

Au lendemain de la béatification, le pape François a souligné lors de la prière de l’Angélus, le dimanche 28 septembre, "le témoignage chrétien et sacerdotal exemplaire" du premier successeur de saint Josémaria Escriva (1902-1975) à la tête de l’Opus Dei.

La veille, dans une lettre envoyée à Mgr Javier Echevarria, Prélat de l’Opus Dei, le pape avait jugé que l’amour de cet évêque pour l’Eglise était “remarquable“.

Il l’a servie avec un cœur dépouillé d’intérêts mondains, notait le pape, loin de toute discorde, accueillant envers tous et recherchant toujours ce qu’il y a de positif chez les autres, ce qui unit, ce qui construit“.
Homélie de la Messe de béatification du bienheureux Alvaro del Portillo

Opus Dei en France

http://www.opusdei.fr/fr-fr/article/27- ... ification/

Plus de 200 000 fidèles étaient présents à Madrid, lire ici : ( La Croix )

http://www.la-croix.com/Religion/Actual ... 28-1213107

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Re: L'Opus Dei

Message non lu par Théophane » mar. 30 sept. 2014, 10:48

Merci Jean pour ces encouragements !

L'Opus Dei a, en effet, déjà donné un saint et un bienheureux. Pour nous, cela est la preuve concrète que notre vocation et notre spiritualité sont un chemin de sainteté : nous savons, en effet, que si nous vivons fidèlement l'esprit que Dieu a confié à notre fondateur, nous pouvons être saints au milieu du monde. C'est une grande chance, car nous voyons très précisément ce que nous avons à faire pour être saints. Cela demande des efforts mais le chemin est bien balisé. :)

J'ajoute que l'Opus Dei donnera encore beaucoup d'autres saints à l'Eglise. Pour preuve, il y a déjà une dizaine de procès de béatification de membres de l'OEuvre qui sont ouverts : hommes et femmes, prêtres et laïcs, des personnes de professions diverses...
http://opusdei.fr/fr-fr/section/causes-de-canonisation/
La veille, dans une lettre envoyée à Mgr Javier Echevarria, Prélat de l’Opus Dei, le pape avait jugé que l’amour de cet évêque pour l’Eglise était “remarquable“.
On s'en rend compte en lisant la vie du bienheureux Alvaro : sa disponibilité absolue lorsqu'il participa au Concile Vatican II puis, en tant que Prélat de l'Opus Dei, son indéfectible union au Pape et à ses frères dans l'épiscopat. On pourrait faire remarquer que cet amour de l'Eglise fait en quelque sorte partie de l'ADN des membres de l'Opus Dei. Notre fondateur, saint Josémaria, répétait souvent que la seule ambition de l'OEuvre est de servir l'Eglise comme l'Eglise veut être servie. Cela est important, je crois, à une époque où certains (de moins en moins, Dieu merci !) croient servir l'Eglise à leu façon, en imposant des idées personnelles qui vont jusqu'à contredire ouvertement le magistère.
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Re: L'Opus Dei

Message non lu par ChristianK » sam. 24 janv. 2015, 21:43

Bruno Devos, La face cachée de l' opus dei, Renaissance, 2009. 250 p.

Pour mon compte rendu complet, ici: http://catholique.exprimetoi.net/t166-bruno-devos-la-face-cachee-de-l-opus-dei-2009#492

Cette attaque contre l'Opus Dei par un ex-membre de 13 ans n'est pas de haute qualité mais instructive pour certains faits nouveaux et aussi parce qu'elle aboutit à son contraire, i.e. essentiellement un plaidoyer pour l`opus. Car ce que l'auteur prend pour des défauts sont, en réalité, sauf pour un point crucial (discernement des vocations) des qualités.

Témoignage de Belgique (dont le catholicisme est cependant décadent à mon avis, faute d'adaptation, c'est-à-dire de fermeture au monde raisonnable et suffisante) intéressant:

233 (de 75 à 85: 25-30 demandes d'entrée et en reste 5 en 2005. En 85 : env 45 numéraires et .37 en 2005, de 15 ans plus âgés; au total 66% de départs. Pas très brillant comme persévérance donc, et on peut penser à 2 éléments:

-ça pourrait se comparer à un tiers-ordre laïc où il y a du va et vient.
-ça pourrait refléter le problème de discernement des vocations..


1) Son cas
Il connait un départ douloureux vers 2003 après 13 ans, sous le poids de la fatigue accumulée, de témoignages négatifs des autres, de l'atmosphère de fermeture.


43) devient dépressif et cherche conseils externes, et se tourne contre l'Opus

--il est vraisemblable que les conseils externes furent hostiles car bien plus mondains que l'Opus

51) perd ses certitudes en faisant retraite ignatienne, Dieu n'est pas un juge sévère

--indice important: la religion cucu, ou en tout cas plus molle, qui risque de percevoir de la sévérité dans l'équilibre normal des comptes à rendre à Dieu




2) Fermeture au monde

27) règlements précis en détails infimes;
entre nous, messe en latin et manières déférentes traditionnelles; mais si un étranger est présent la messe est en français, et plutôt que d'expliquer ces choses on veut le secret; on doit se cacher pour dire certaines prières latines, les autres ne doivent pas les connaitre;
28) il faut se cacher comme en catacombes, comme si le monde extérieur constituait une menace.

-- il est effectivement une occasion de péché, surtout en certains milieux. Absolument tradi et classique.

133) une fille: ils sont fermés et méprisants.... untel critiquait ceux sans soutane ou clegyman
...le modernisme faisait dérailler l'église (dit un fiance surnuméraire)

--Tout ceci est extrêmement intéressant et constitue des faits importants et nouveaux pour moi: la fermeture au monde est tradi, comparable à la FSSP et FSSPX etc., SAUF qu'elle est à la puissance deux. Elle est elle-même cachée, ou fermée à son tour, pour ainsi dire intime et privée. Et elle ne concerne pas, ou peu, les surnuméraires mariés (la majorité); elle est donc sectorielle, pour certains seulement, qui auront ensuite des forces spirituelles pour tirer les autres vers le haut (dans cette perspective et spiritualité tradi).

Donc les numéraires sont beaucoup plus tradis qu'on le croit bien que ça ne paraisse pas du tout . Si donc, sociologiquement, l'Opus se trouvait (faut vérifier) avoir du succès l'explication se trouverait dans cet indice qui manquait: le succès aurait exactement les mêmes causes que celui des tradis (15-20 fois plus de vocations). On doit noter toutefois que ce n'est pas l'Opus lui-même, tout court, qui serait cryptotradi, mais seulement la minorité de numéraires.


3) vocation

36) il y a recrutement sans discernement, au nombre
61) caté de l'Opus: pour la validité de l'incorporation, pas besoin de conscience actuelle des obligations, l'intention de les assumer suffit. ;
le dévoilement est progressif sur 3-4 ans.
199) le temps de discernement : formalité juridique
139) ils sont supposés être des chrétiens ordinaires, pas des moines avec des voeux d'obeissance
189-190 (un témoin: c'est une mystification car une vie supposée ordinaire n'est pas encadrée par de rigoureuses pratiques monastiques;

--On reconnait les Jésuites classiques sauf, et c'est la clef, pour les trois ans de noviciat sur dix ans de formation. Ce problème de discernement des vocations vient de ce que l'Opus est chose assez récente: ce sont des laïcs, mais ordinaires en un sens seulement, mariage, carrière etc. Et les numéraires sont moins ordinaires que les surnuméraires mariés. Alors là il y a certainement des erreurs de prudence et les 5 ans avant l'entrée finale ne sont pas utilisés suffisamment au discernement profond; très probablement parce qu'on se dit que ce n'est qu'une vie de laïc ordinaire. Pour les surnuméraires pas de problème ça marche, mais les numéraires c'est probablement autre chose.


199) un témoin: on m'a menti en disant que j'avais la vocation; personne ne pouvait avoir cette certitude

--Il y a peut-être une confusion là, avec l'appel universel à la sainteté. Sur le fond c'est vrai, seul le sujet peut avoir une certitude.

209) un témoin: la grâce d'état des directeurs est invoquée pour les vocations

--classique mais peut être glissant. Le directeur peut donner une opinion cependant. Il le faut, puisque une demande doit être approuvée (mais après la demande bien sûr)


4)ascétisme



93) mortification= inhumain: réfréner amour, fantaisie, chair
109) dolorisme contraire à l'église
191) Opus développe le mépris des biens de ce monde

114) une sorte de calvinisme catholique, qui lie sainteté et performance
132) direction spirituelle en contradiction avec les pratiques de l'église


-- en tout cas pas avec celles des jésuites classiques, d'où elles proviennent directement:

http://lukeraid.tripod.com/opusdei/id21.html

--Toute tendance antiascétique dans la période post-conciliaire est extrêmement suspecte, elle est caractéristique des ordres décadents marqués par le consumérisme.

219) les moyens de sanctification poussés à l' extrême deviennent toxiques

--oui mais ou est l'extrême exactement? N'est ce pas plutôt lui qui est devenu mou?



5)obéissance


69) contrôle totalitaire
217) L'auteur est contre la spiritualité autoritaire en général...une obéissance dévoyée;
un auteur cité: ça concerne la théologie morale des 3 derniers siècles et l'ascèse depuis la renaissance
40 ans après le concile lobéissance aveugle continue
187) abus: confondre la volonté de Dieu avec celle des directeurs
caté Opus: le supérieur est le représentant de Dieu.

--oui c'est l'obéissance ignatienne, comme un cadavre. L'auteur fait preuve d'une extraordinaire naïveté en ne reconnaissant pas la spiritualité jésuite classique. Son antiascétisme est évident et ruine grandement sa critique de l'Opus.
Pire encore, ce qu'il reproche à l'Opus est dans le concile, et c'est bien l'auteur qui a perdu le nord dans les méandres de la crise post-conciliaire; il prend des qualités pour des défauts!



Concile : les religieux font l’offrande totale de leur propre volonté, comme un sacrifice d’eux-mêmes à Dieu, …les religieux, sous la motion de l’Esprit Saint se soumettent dans la foi à leurs supérieurs, qui sont les représentants de Dieu,

Droit canon
Can. 601 - Le conseil évangélique d'obéissance, assumé en esprit de foi et d'amour à la suite du Christ obéissant jusqu'à la mort, oblige à la soumission de lavolonté aux Supérieurs légitimes qui tiennent la place de Dieu,





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Il se trahit encore davantage dans une entrevue, qui montre bien son point de vue déformé:


"Cette Église, qui est en retard de plus de 200 ans sur l'évolution des mentalités, est condamnée à disparaître. Elle a d'ailleurs déjà disparu, il n'en reste que des vestiges : des églises vides et des prêtres âgés de plus de 70 ans. Dans 20 ans, il n'y aura plus personne : ni prêtres, ni paroissiens. Un mouvement de renouveau avait été amorcé il y a 40 ans avec le concile Vatican II. Ce mouvement n'a pas porté les fruits espérés, et Benoît XVI est dans la continuité de Jean-Paul II : au lieu de réformer, il essaye de perpétuer le modèle d'une Église qui a déjà échoué. Cela ne prédit rien de bon.

Les dérives sectaires que je dénonce dans mon livre ne concernent pas uniquement l'Opus Dei. Elles sont présentes dans les "nouveaux mouvements" qui en réalité souscrivent à une théologie obsolète, pré-conciliaire, peuplée de péchés et de démons. Cela concerne par exemple les légionnaires du Christ, le Chemin néocathécuménal et bien d'autres. "

--Surréaliste de ne pas voir que les échecs sont post-conciliaires avant tout...
Ensuite, ce n'est plus l'Opus qui est attaqué ici, mais l'Église.... Pire encore, dans la ligne de l'antiascétisme en s'opposant à la lutte contre le péché!!!
Comment ne voit-il pas qu'il nous fait admirer l'Opus Dei??? Et les communautés nouvelles qui cherchent à rectifier le tir?


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En conclusion, pas un livre très sérieux mais des infos intéressantes:
-les chiffres en Belgique
-le caractère cryptotradi des numéraires et l'usage du latin
-une appréciation sans doute juste que le problème principal concerne le discernement vocationnel, celle des numéraires seulement, et la nature ces vocations, dans une institution relativement nouvelle. C'est le seul et unique point que l'Opus devrait considérer, et pour le reste, résister de toutes ses forces aux suggestions et critiques de l'auteur, devenu beaucoup trop mondain au mauvais sens.


Dans cette ligne, voici un texte qui me parait éclairant:

I just finished reading John Allen's paintaking reportage in his latest book on Opus Dei, which I heartily recommend and for which I'm duly grateful. I welcomed this spiritual and apostolic coach into my life when a Harvard freshman nearly 48 years ago. May I try to shed some light on the debates and misunderstandings dogging Opus Dei, and not always from outside?

Most of the rubs, as I see it, come from an uncertain commitment to the end (answering God's love), which spills over onto the means (something Opus Dei may sometimes offer too seriously). When that happens, what should have been stepping stones easily turn into stumbling blocks. An analogy: the best dispositions for making the most of the Marines' Camp Lejeune are two: really wanting at all costs to be a top-notch Marine, coupled with the conviction that one's undisciplined self is enemy numero uno. Otherwise the painful training and the bullying drill sergeant come across as heartless, excessive, even gratuitous.

When Opus Dei ends up being more earnest in its coaching than the player's commitment to win the game, the mismatch spells conflict and eventual attrition.


L'Opus ressemble à un capitaine recruteur de la Légion étrangère tout sourire en gants blancs, suave, parlant de grande aventure et de camaraderie; puis quand le candidat se retrouve en camp d'entrainement face à l'adjudant-chef, c'est plus pareil.
Je crois que l'équivalent-noviciat n'est pas assez poussé.

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