Questions concrètes sur l'Incarnation
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Forum de discussions entre chrétiens sur les questions de théologie dogmatique
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- Fée Violine
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Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Bonjour Tian,
je pense que vous trouverez des réponses sur le fil suivant :
http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... se#p156344
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- francismichel
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Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Bonjour,
Pour ma part, selon mon point de vue, je crois qu'il n'est pas bon de vouloir percer, selon des yeux humains, les mystères divins.
Je vous invite à méditer les propos théologiques du Métropolite Macaire de Moscou. En rappelant que la théologie est une théologie mystique, qu'elle exprime ce que Dieu de Lui-même, de l'homme, par la bouche d'hommes inspirés, quel est l'approfondissement du mystère christologique
(http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... 62#p300762)
Incarnation, mort et résurrection:
"Pour le rétablissement de l'homme, Dieu trouve un moyen dans lequel « la miséricorde et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont donné le baiser » (Psaume 84, 10), dans lequel ses perfections se sont montrées au plus haut point de grandeur et dans une parfaite harmonie. […]
Ici se manifesta sa sagesse infinie, qui trouva ainsi le moyen de réconcilier, dans l'œuvre de la rédemption de l'homme, la justice éternelle avec la honte éternelle, de satisfaire l'une et l'autre et de sauver celui qui était perdu; — moyen qu'aucun esprit créé n'eût jamais pu concevoir, et qui par là même est appelé par excellence « la sagesse de Dieu, renfermée dans son mystère» (ICorinthiens, 2, 7), «le mystère qui a été caché dans tous les siècles et tous les âges. » (Colossiens, i, 26.)
Ici se manifesta l'omnipotence divine, qui pouvait réunir dans la même personne de l'Homme-Dieu deux natures infiniment distantes l'une de l'autre, la nature divine et la nature humaine, et les réunir sans les confondre, immuablement et inséparablement. Ou plutôt, écoutons sur ce sujet le raisonnement de saint Jean Damascène. « Ici, dit-il, se révèlent à la fois et la bonté, et la sagesse, et la justice et l'omnipotence de Dieu. On voit la bonté en ce que Dieu n'a pas dédaigné les infirmités de sa propre créature, mais en a eu compassion après sa chute et lui a tendu la main.
On voit la justice en ce que, l'homme ayant été vaincu, ce n'est nul autre que l'homme que Dieu rend vainqueur de l'auteur de sa défaite. Ce n'est point par la force qu'il dérobe l'homme à la mort; mais celui qui autrefois s'était attiré la mort par le péché, c'est celui-là même que l'Être infiniment bon et juste a reconstitué vainqueur, et « Il a sauvé le semblable par le semblable , » chose qui paraissait si difficile. Ou voit la sagesse infinie en ce que Dieu a trouvé le meilleur moyen pour écarter le plus grand des obstacles.
En effet, par la bienveillance du Dieu et Père, le Fils unique, le Verbe divin, Dieu, » qui est dans le sein du Père » (Jean, 1, 18), consubstantiel au Père et au Saint-Esprit, éternel, sans commencement, — Celui qui « était au commencement » avec le Dieu et Père, Celui qui « était Dieu, ayant la forme et la nature de Dieu » (Phil., H, 6), fléchit le Ciel et descend, c'est-à-dire II abaisse sans abaissement sa hauteur inabaissable, et descend vers ses serviteurs par une condescendance ineffable et incompréhensible (car tel est le sens du mot descente).
Étant Dieu parfait, Il se fait homme parfait, et il arrive alors sous le soleil, et pour une seule fois, du tout nouveau ( Ecclésiaste, 1, 10), où se manifeste l'omnipotence infinie de Dieu. En effet, quoi de plus important que cela : — Dieu s'est fait homme ? Et le Verbe a été fait chair immuablement du Saint-Esprit et de Marie, toujours sainte, vierge et mère de Dieu. Le Verbe se fait médiateur entre Dieu et les hommes.
L'unique ami de l'homme est conçu dans le chaste sein de la sainte Vierge, non point de désir ou de concupiscence, ou de coït ou d'un acte charnel, mais du Saint-Esprit, et, à l'image d'Adam en son état primitif, reste obéissant au Père; en prenant sur Lui notre nature, 11 remédie à notre désobéissance et est pour nous un modèle d'obéissance sans l'imitation duquel on ne peut se sauver (1). »
(1) Exp. de la foi or th., liv. m, chap. 1, p. 136-13".
(2) « Le Fils de Dieu daigne être et se nomme Fils de l'homme, sans changer ce qu'il était (car II aime les hommes), afin que l'infini devienne (Voilà pourquoi se réunit ce qui ne peut être réuni : non-seulement Dieu avec la naissance dans le temps, l'esprit avec la chair, l'éternité avec le temps, l'immensité avec la mesure; mais encore la naissance avec la virginité, le déshonneur avec ce qui est plus haut que tout honneur, l'impassibilité avec la souffrance, l'immortel avec le corruptible. » (Sermons)
(3) « Se peut-il que de tels soins qu'il (Dieu) prend de nous rabaissent nos pensées? Au contraire ne nous porteront-ils pas à admirer la grande puissance et la miséricorde de Celui qui nous a sauvés, parce qu'il voulut compatir à notre faiblesse et qu'il put même s'abaisser jusqu'à elle? Car le ciel et la terre, l'étendue des mers, et les animaux qui habitent dans les eaux et sur la terre, les plantes, les étoiles, l'air, les saisons de l'année et les beautés infiniment variées de l'univers manifestent avec moins d'évidence la supériorité de sa force que ce fait — que l'Être immense, infini, put par la chair entrer impassiblement en lutte avec la mort, pour nous donner l'impassibilité par sa souffrance. » (Sur le Saint-Esprit, chap. 8.)
(4) « Que la nature toute-puissante ait pu descendre jusqu'à la faiblesse de la nature humaine, cela prouve la toute-puissance de Dieu bien plus que les nombreux et étonnants miracles qu'il opéra; car opérer quelque chose de grand et de supérieur, c'est le propre de la toute-puissance divine; descendre à ce qui est bas et méprisé, c'est là une sorte de surabondance de la toute-puissance, qui n'a pas rencontré de limites même dans le surnaturel. » (Catéch., cap. 24.)
(5) Tertull. contr. Marcion., 11, cap. 3; Augustin, de Civit. Dei, x, cap. 29; Léo M., de Nat., serm. 1, et de Pass., serm. 3.
Mais, en envisageant le moyen que Dieu daigna choisir pour notre salut comme en parfait accord avec ses perfections, les saints Pères et Docteurs de l'Église ne prétendaient point que ce moyen extraordinaire fût indispensable pour le but et que le Tout-Puissant n'eût pas pu sauver l'homme d'une autre manière. Au contraire, selon eux, Il aurait fort bien pu le sauver autrement; mais entre tous les moyens possibles II choisit le meilleur. Cette idée est développée par saint Athanase le Grand. « Même sans venir dans le monde, » dit-il, « Dieu n'avait qu'un mot à dire pour décharger de la malédiction; mais il faut voir ce qui est d'utilité pour les hommes, et non en général ce qui est possible à Dieu. »
Saint Grégoire le Théologien s'exprime ainsi : « Pour nous Il (le Fils de Dieu) fut homme et prit la forme de serviteur; pour nos iniquités II fut conduit à la mort. Ainsi se conduisit le Sauveur, qui, comme Dieu, pouvait sauver par le seul acte de sa volonté. Mais II fit ce qui est le plus important pour nous et nous fait le plus de honte, Il fut sujet aux mêmes passions que nous et notre égal. »
Nous lisons dans Augustin : « Pour réfuter ceux qui disent: Est-il bien possible que Dieu n'eût pas d'autre moyen de sauver les hommes de la mort, lorsqu'il voulut que son Fils unique, Dieu coéternel avec Lui, devint homme, qu'il prît un corps et une àme d'homme, et que, s'étant fait mortel, Il goûtât la mort? — pour réfuter de pareilles gens, il ne suffit pas de dire simplement que le moyen dont il plut à Dieu de se servir pour nous sauver, par le Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, est un moyen excellent et parfaitement d'accord avec les perfections divines; il faut montrer encore qu'il y avait d'autres moyens possibles à Dieu, qui tient tout en son pouvoir, mais qu'il n'y en avait point et qu'il ne pouvait y en avoir de plus convenable (convenientiorem) que celui-là pour guérir notre infirmité. »
(Adapté de la THEOLOGIE DOGMATIQUE DE MACAIRE METROPOLITE DE MOSCOU)
En Christ
Francis
Pour ma part, selon mon point de vue, je crois qu'il n'est pas bon de vouloir percer, selon des yeux humains, les mystères divins.
Je vous invite à méditer les propos théologiques du Métropolite Macaire de Moscou. En rappelant que la théologie est une théologie mystique, qu'elle exprime ce que Dieu de Lui-même, de l'homme, par la bouche d'hommes inspirés, quel est l'approfondissement du mystère christologique
(http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... 62#p300762)
Incarnation, mort et résurrection:
"Pour le rétablissement de l'homme, Dieu trouve un moyen dans lequel « la miséricorde et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont donné le baiser » (Psaume 84, 10), dans lequel ses perfections se sont montrées au plus haut point de grandeur et dans une parfaite harmonie. […]
Ici se manifesta sa sagesse infinie, qui trouva ainsi le moyen de réconcilier, dans l'œuvre de la rédemption de l'homme, la justice éternelle avec la honte éternelle, de satisfaire l'une et l'autre et de sauver celui qui était perdu; — moyen qu'aucun esprit créé n'eût jamais pu concevoir, et qui par là même est appelé par excellence « la sagesse de Dieu, renfermée dans son mystère» (ICorinthiens, 2, 7), «le mystère qui a été caché dans tous les siècles et tous les âges. » (Colossiens, i, 26.)
Ici se manifesta l'omnipotence divine, qui pouvait réunir dans la même personne de l'Homme-Dieu deux natures infiniment distantes l'une de l'autre, la nature divine et la nature humaine, et les réunir sans les confondre, immuablement et inséparablement. Ou plutôt, écoutons sur ce sujet le raisonnement de saint Jean Damascène. « Ici, dit-il, se révèlent à la fois et la bonté, et la sagesse, et la justice et l'omnipotence de Dieu. On voit la bonté en ce que Dieu n'a pas dédaigné les infirmités de sa propre créature, mais en a eu compassion après sa chute et lui a tendu la main.
On voit la justice en ce que, l'homme ayant été vaincu, ce n'est nul autre que l'homme que Dieu rend vainqueur de l'auteur de sa défaite. Ce n'est point par la force qu'il dérobe l'homme à la mort; mais celui qui autrefois s'était attiré la mort par le péché, c'est celui-là même que l'Être infiniment bon et juste a reconstitué vainqueur, et « Il a sauvé le semblable par le semblable , » chose qui paraissait si difficile. Ou voit la sagesse infinie en ce que Dieu a trouvé le meilleur moyen pour écarter le plus grand des obstacles.
En effet, par la bienveillance du Dieu et Père, le Fils unique, le Verbe divin, Dieu, » qui est dans le sein du Père » (Jean, 1, 18), consubstantiel au Père et au Saint-Esprit, éternel, sans commencement, — Celui qui « était au commencement » avec le Dieu et Père, Celui qui « était Dieu, ayant la forme et la nature de Dieu » (Phil., H, 6), fléchit le Ciel et descend, c'est-à-dire II abaisse sans abaissement sa hauteur inabaissable, et descend vers ses serviteurs par une condescendance ineffable et incompréhensible (car tel est le sens du mot descente).
Étant Dieu parfait, Il se fait homme parfait, et il arrive alors sous le soleil, et pour une seule fois, du tout nouveau ( Ecclésiaste, 1, 10), où se manifeste l'omnipotence infinie de Dieu. En effet, quoi de plus important que cela : — Dieu s'est fait homme ? Et le Verbe a été fait chair immuablement du Saint-Esprit et de Marie, toujours sainte, vierge et mère de Dieu. Le Verbe se fait médiateur entre Dieu et les hommes.
L'unique ami de l'homme est conçu dans le chaste sein de la sainte Vierge, non point de désir ou de concupiscence, ou de coït ou d'un acte charnel, mais du Saint-Esprit, et, à l'image d'Adam en son état primitif, reste obéissant au Père; en prenant sur Lui notre nature, 11 remédie à notre désobéissance et est pour nous un modèle d'obéissance sans l'imitation duquel on ne peut se sauver (1). »
(1) Exp. de la foi or th., liv. m, chap. 1, p. 136-13".
(2) « Le Fils de Dieu daigne être et se nomme Fils de l'homme, sans changer ce qu'il était (car II aime les hommes), afin que l'infini devienne (Voilà pourquoi se réunit ce qui ne peut être réuni : non-seulement Dieu avec la naissance dans le temps, l'esprit avec la chair, l'éternité avec le temps, l'immensité avec la mesure; mais encore la naissance avec la virginité, le déshonneur avec ce qui est plus haut que tout honneur, l'impassibilité avec la souffrance, l'immortel avec le corruptible. » (Sermons)
(3) « Se peut-il que de tels soins qu'il (Dieu) prend de nous rabaissent nos pensées? Au contraire ne nous porteront-ils pas à admirer la grande puissance et la miséricorde de Celui qui nous a sauvés, parce qu'il voulut compatir à notre faiblesse et qu'il put même s'abaisser jusqu'à elle? Car le ciel et la terre, l'étendue des mers, et les animaux qui habitent dans les eaux et sur la terre, les plantes, les étoiles, l'air, les saisons de l'année et les beautés infiniment variées de l'univers manifestent avec moins d'évidence la supériorité de sa force que ce fait — que l'Être immense, infini, put par la chair entrer impassiblement en lutte avec la mort, pour nous donner l'impassibilité par sa souffrance. » (Sur le Saint-Esprit, chap. 8.)
(4) « Que la nature toute-puissante ait pu descendre jusqu'à la faiblesse de la nature humaine, cela prouve la toute-puissance de Dieu bien plus que les nombreux et étonnants miracles qu'il opéra; car opérer quelque chose de grand et de supérieur, c'est le propre de la toute-puissance divine; descendre à ce qui est bas et méprisé, c'est là une sorte de surabondance de la toute-puissance, qui n'a pas rencontré de limites même dans le surnaturel. » (Catéch., cap. 24.)
(5) Tertull. contr. Marcion., 11, cap. 3; Augustin, de Civit. Dei, x, cap. 29; Léo M., de Nat., serm. 1, et de Pass., serm. 3.
Mais, en envisageant le moyen que Dieu daigna choisir pour notre salut comme en parfait accord avec ses perfections, les saints Pères et Docteurs de l'Église ne prétendaient point que ce moyen extraordinaire fût indispensable pour le but et que le Tout-Puissant n'eût pas pu sauver l'homme d'une autre manière. Au contraire, selon eux, Il aurait fort bien pu le sauver autrement; mais entre tous les moyens possibles II choisit le meilleur. Cette idée est développée par saint Athanase le Grand. « Même sans venir dans le monde, » dit-il, « Dieu n'avait qu'un mot à dire pour décharger de la malédiction; mais il faut voir ce qui est d'utilité pour les hommes, et non en général ce qui est possible à Dieu. »
Saint Grégoire le Théologien s'exprime ainsi : « Pour nous Il (le Fils de Dieu) fut homme et prit la forme de serviteur; pour nos iniquités II fut conduit à la mort. Ainsi se conduisit le Sauveur, qui, comme Dieu, pouvait sauver par le seul acte de sa volonté. Mais II fit ce qui est le plus important pour nous et nous fait le plus de honte, Il fut sujet aux mêmes passions que nous et notre égal. »
Nous lisons dans Augustin : « Pour réfuter ceux qui disent: Est-il bien possible que Dieu n'eût pas d'autre moyen de sauver les hommes de la mort, lorsqu'il voulut que son Fils unique, Dieu coéternel avec Lui, devint homme, qu'il prît un corps et une àme d'homme, et que, s'étant fait mortel, Il goûtât la mort? — pour réfuter de pareilles gens, il ne suffit pas de dire simplement que le moyen dont il plut à Dieu de se servir pour nous sauver, par le Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, est un moyen excellent et parfaitement d'accord avec les perfections divines; il faut montrer encore qu'il y avait d'autres moyens possibles à Dieu, qui tient tout en son pouvoir, mais qu'il n'y en avait point et qu'il ne pouvait y en avoir de plus convenable (convenientiorem) que celui-là pour guérir notre infirmité. »
(Adapté de la THEOLOGIE DOGMATIQUE DE MACAIRE METROPOLITE DE MOSCOU)
En Christ
Francis
Saint Séraphin de Sarov : « Acquiers la paix intérieure (sauve ton âme, acquiers l'Esprit Saint), et alors des âmes par milliers trouveront auprès de toi le Salut ».
Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
La Vénérable Maria d'Agreda dit que Jésus ressemblait beaucoup à la Bienheureuse Vierge Marie. Je pense à ces questions que nous devrions méditer sur la croyance que nous disons chaque dimanche à la messe;
Je crois en un seul Dieu
le Père Tout-Puissant, créateur du Ciel et de la terre
de l'Univers visible et invisible
Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ
le Fils unique de Dieu
né du Père avant tous les siècles
Il est Dieu, né de Dieu
Lumière née de la Lumière
Vrai Dieu né du Vrai Dieu
Engendré, non pas créé de même nature que le Père
et par Lui tout a été fait.
Pour nous les hommes et pour notre Salut
il descendit du Ciel
Par l'Esprit Saint il a pris chair de la Vierge Marie
et s'est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate
il souffrit sa Passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour
conformément aux Ecritures
et Il monta au Ciel;
Il est assis à la droite du Père
Il reviendra dans la Gloire
pour juger les vivants et les morts
et son règne n'aura pas de fin.
Je crois en l'Esprit Saint
qui est Seigneur et qui donne la Vie
Il procède du Père et du Fils
Avec le Père et le Fils
il reçoit même adoration et même Gloire
Il a parlé par les Prophètes
Je crois en l'Eglise Une, Sainte, Catholique
et Apostolique
Je reconnais un seul Baptême
pour le Pardon des péchés
J'attends la resurrection des morts
et la Vie du monde à venir
AMEN
Je crois en un seul Dieu
le Père Tout-Puissant, créateur du Ciel et de la terre
de l'Univers visible et invisible
Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ
le Fils unique de Dieu
né du Père avant tous les siècles
Il est Dieu, né de Dieu
Lumière née de la Lumière
Vrai Dieu né du Vrai Dieu
Engendré, non pas créé de même nature que le Père
et par Lui tout a été fait.
Pour nous les hommes et pour notre Salut
il descendit du Ciel
Par l'Esprit Saint il a pris chair de la Vierge Marie
et s'est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate
il souffrit sa Passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour
conformément aux Ecritures
et Il monta au Ciel;
Il est assis à la droite du Père
Il reviendra dans la Gloire
pour juger les vivants et les morts
et son règne n'aura pas de fin.
Je crois en l'Esprit Saint
qui est Seigneur et qui donne la Vie
Il procède du Père et du Fils
Avec le Père et le Fils
il reçoit même adoration et même Gloire
Il a parlé par les Prophètes
Je crois en l'Eglise Une, Sainte, Catholique
et Apostolique
Je reconnais un seul Baptême
pour le Pardon des péchés
J'attends la resurrection des morts
et la Vie du monde à venir
AMEN
- Libremax
- Pater civitatis
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- Inscription : mer. 01 avr. 2009, 16:54
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Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Bonjour Tian,
Le lien donné par Fée Violine vous l'expliquera en détail :
la foi chrétienne est que Jésus est pleinement Dieu, et pleinement homme : il est donc "fils d'homme".
En tant qu'homme, il n'est pas un "autre homme" créé à côté des autres êtres humains.
Les hommes naissent de leurs ancêtres ; ils reçoivent un héritage génétique transmis naturellement. C'est donc inévitablement le cas de Jésus. Si non, il n'est plus véritablement un homme.
Jésus reçoit donc toute son humanité de Marie, et donc son code génétique, mise à part son identité masculine.
L'affirmation la plus forte de cette réalité, ce sont toutes les fois où Jésus, pour se désigner, parle du "Fils de l'Homme".
Le lien donné par Fée Violine vous l'expliquera en détail :
la foi chrétienne est que Jésus est pleinement Dieu, et pleinement homme : il est donc "fils d'homme".
En tant qu'homme, il n'est pas un "autre homme" créé à côté des autres êtres humains.
Les hommes naissent de leurs ancêtres ; ils reçoivent un héritage génétique transmis naturellement. C'est donc inévitablement le cas de Jésus. Si non, il n'est plus véritablement un homme.
Jésus reçoit donc toute son humanité de Marie, et donc son code génétique, mise à part son identité masculine.
L'affirmation la plus forte de cette réalité, ce sont toutes les fois où Jésus, pour se désigner, parle du "Fils de l'Homme".
- Aquisextain
- Ædilis
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- Inscription : jeu. 09 oct. 2014, 15:17
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- Localisation : Aquae Sextiae
Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Je suis très étonné que de tels propos puissent avoir été tenus par un prêtre. Quoi qu'il en soit, je me contenterai de citer le cardinal Joseph Ratzinger futur Pape Benoît XVI, qui jouit d'une autorité reconnue dans l'Eglise catholique, afin de vous informer sur la validité de tels propos. Cette citation provient du livre intitulé La Foi chrétienne hier et aujourd'hui : « la filiation divine dont parle la foi n'est pas un fait biologique (...) elle se situe dans l'éternité de Dieu. » Je prie pour vous.Tian a écrit :Hors, dernièrement, j'écoutais l'homélie d'un prêtre, et je l'ai entendu dire que Jésus était le fils "génétique" de Marie et bien sûr de Dieu.
En un mot, c'est l'ovule de Marie qui a été fécondé par la "semence" de Dieu.
Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Bonjour et merci beaucoup à vous tous !
Je vais, avec plaisir, lire les liens et réfléchir à vos paroles.
Je suis encore à méditer le très long post que j'ai reçu dans la première réponse et j'avoue que je ne sais qu'en penser...
Aquisextain, le "...et bien sûr (le fis) de Dieu" que j'emploie dans mon message, est ce que j'en ai déduit des paroles de ce prêtre, mais en tout cas je suis certaine qu'il a dit que Jésus avait le sang de Marie qui coulait dans ses veines et qu'il devait d'ailleurs, sans doute, avoir aussi ses traits physiques.
Ceci étant dit, juste une petite réflexion.
Il revient souvent que Jésus devait être "pleinement homme" et que donc une filiation humaine était nécessaire.
Ce dernier point m'étonne car pour prendre un exemple (que vous me pardonnerez je l'espère mais je n'en trouve pas un autre aussi explicite) si demain, par magie, nous nous retrouvions dans le corps d'un animal, comprenant et ressentant ses codes, ses besoins et ses moyens de communication , nous serions un animal de fait , car traités comme un animal, mais avec notre connaissance d'homme.
Le Christ était "physiquement" un homme, c'est certain , mais il n'a sans doute jamais été malade, ne craignait pas d'avoir faim, , ni que quiconque lui fasse du mal (du moins jusqu'à la croix) Il maitrisait les éléments (terre, mer…)... Donc, en ce sens, il n'avait pas, de fait, une condition humaine.
Bien fraternellement,
Tian
Je vais, avec plaisir, lire les liens et réfléchir à vos paroles.
Je suis encore à méditer le très long post que j'ai reçu dans la première réponse et j'avoue que je ne sais qu'en penser...
Aquisextain, le "...et bien sûr (le fis) de Dieu" que j'emploie dans mon message, est ce que j'en ai déduit des paroles de ce prêtre, mais en tout cas je suis certaine qu'il a dit que Jésus avait le sang de Marie qui coulait dans ses veines et qu'il devait d'ailleurs, sans doute, avoir aussi ses traits physiques.
Ceci étant dit, juste une petite réflexion.
Il revient souvent que Jésus devait être "pleinement homme" et que donc une filiation humaine était nécessaire.
Ce dernier point m'étonne car pour prendre un exemple (que vous me pardonnerez je l'espère mais je n'en trouve pas un autre aussi explicite) si demain, par magie, nous nous retrouvions dans le corps d'un animal, comprenant et ressentant ses codes, ses besoins et ses moyens de communication , nous serions un animal de fait , car traités comme un animal, mais avec notre connaissance d'homme.
Le Christ était "physiquement" un homme, c'est certain , mais il n'a sans doute jamais été malade, ne craignait pas d'avoir faim, , ni que quiconque lui fasse du mal (du moins jusqu'à la croix) Il maitrisait les éléments (terre, mer…)... Donc, en ce sens, il n'avait pas, de fait, une condition humaine.
Bien fraternellement,
Tian
- Libremax
- Pater civitatis
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- Inscription : mer. 01 avr. 2009, 16:54
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Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Le problème, est que pour arriver à votre exemple, vous êtes obligé d'imaginer qu'il survienne par magie. C'est significatif : la magie correspond à ce qui est occulte, à ce qu'on ne peut pas comprendre. L'Incarnation, elle, est divine : elle a du sens pour nous, elle est mystérieuse mais peut être comprise de bien des manières. Nous retrouver dans un corps étranger, même avec toutes les fonctions cognitives à disposition, à votre avis, qu'est-ce que cela vous ferait? Un drôle d'effet, non? Vous vous sentiriez étranger dans ce corps : vous ne seriez pas vraiment un animal, sauf en apparence.Tian a écrit :Il revient souvent que Jésus devait être "pleinement homme" et que donc une filiation humaine était nécessaire.
Ce dernier point m'étonne car pour prendre un exemple (que vous me pardonnerez je l'espère mais je n'en trouve pas un autre aussi explicite) si demain, par magie, nous nous retrouvions dans le corps d'un animal, comprenant et ressentant ses codes, ses besoins et ses moyens de communication , nous serions un animal de fait , car traités comme un animal, mais avec notre connaissance d'homme.
Le Christ était "physiquement" un homme, c'est certain , mais il n'a sans doute jamais été malade, ne craignait pas d'avoir faim, , ni que quiconque lui fasse du mal (du moins jusqu'à la croix) Il maitrisait les éléments (terre, mer…)... Donc, en ce sens, il n'avait pas, de fait, une condition humaine.
Bien fraternellement,
Tian
La foi chrétienne tient que Jésus n'était pas uniquement un homme en apparence. Il l'était vraiment. C'était un des nôtres, Il est né parmi nous, il a grandi parmi nous.
L'homme ne se définit pas par la maladie, par sa crainte d'avoir faim ou sa peur du mal. Au contraire, il se définirait plutôt par sa capacité de dépasser tout cela.
L'humanité "parfaite" de Jésus nous enseigne un mystère admirable : L'homme peut être parfait. En vérité, l'homme doit être parfait! C'est alors que l'homme est "pleinement homme".
Quand on dit que Jésus est "pleinement homme", on n'entend pas seulement que Jésus est réellement un homme, on entend aussi que Jésus est un humain accopmli.
C'est nous qui, par le péché, sommes blessés dans notre humanité.
Nous ne sommes pas "pleinement hommes" : nous sommes malades, nous souffrons, nous avons peur.
Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Oui, je comprends Libremax. Il tire son humanité de Marie et sa divinité du Père. C'est pourquoi ce prêtre a dit qu'il avait le sang de Marie qui coulait dans ses veines.
La divinité s'est mêlée à l'humanité parfaite pour créer l'Homme parfait.
Passé les premiers instants je trouve que c'est merveilleux et bien mieux que ce que j'ai toujours pensé.
Merci.
La divinité s'est mêlée à l'humanité parfaite pour créer l'Homme parfait.
Passé les premiers instants je trouve que c'est merveilleux et bien mieux que ce que j'ai toujours pensé.
Merci.
Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Vos réflexions sont un peu provocantes, mais elles permettent d’éclaircir des réalités importantes.Tian a écrit : Le Christ était "physiquement" un homme, c'est certain, mais il n'a sans doute jamais été malade, ne craignait pas d'avoir faim, ni que quiconque lui fasse du mal (du moins jusqu'à la croix) Il maitrisait les éléments (terre, mer…)... Donc, en ce sens, il n'avait pas, de fait, une condition humaine.
Bien que vrai Dieu de toute éternité, le Christ n’était pas seulement homme « physiquement ». Il était pleinement homme.
Tout homme est créé avec de la poussière du sol et un souffle de vie spirituel qui produisent ensemble une âme.
Et comme tout homme, le Christ, venu dans la chair par l’Esprit Saint, a aussi reçu une âme humaine en même temps qu’un corps et un esprit humains.
Le Christ avait un esprit d’homme qui, comme nous et malgré sa nature divine, a aussi eu besoin d’un baptême lors duquel son esprit humain a reçu le Saint Esprit dans son humanité. Jésus a revécu, à ce moment, le baptême du premier Adam lorsque Dieu l’a mis dans l’Eden, le « paradis » spirituel de Dieu, et lui a ouvert la communion divine.
Après son baptême dans le Jourdain, le Christ (le nouvel Adam) s’est retrouvé dans une situation en tout semblable à celle du premier Adam placé dans l’Eden, avec la même capacité de maîtriser toute la création physique en communion avec son Père Créateur, comme tous ses miracles et sa résurrection en témoignent.
Exactement comme le premier Adam.
Le Christ, comme le premier Adam, avait une humanité parfaite comme au premier jour de la création de l’humain à l’image de Dieu. Il pouvait tout en communion avec son Père par l’Esprit Saint, comme chacun de nous en serions capables si nous n’étions pas affaibli par le péché originel.
Il pouvait donc certainement vaincre toute maladie, toute souffrance, toute mort, comme il pouvait maîtriser tout évènement naturel, mais il a vécu tous les évènements naturels du monde présent et ses douleurs. Les désordres du monde présent ne résultent que du péché originel qui a affaibli la vie créée qui nous a été transmise de génération en génération depuis Adam et Eve et qui empêche l’humain de développer et de maîtriser la création de manière harmonieuse en communion avec Dieu.
Au désert, Jésus a bien ressenti la faim comme n’importe quel homme dans les mêmes circonstances. Il a ressenti la fatigue après de longues journées. Comme tout humain, il a certainement connu les rhumes et d’autres maladies diverses. Sur la croix, il a réellement souffert. Il est réellement mort.
Comme l’écrit très bien Libremax, les pouvoirs sur la création physique que ses miracles ont manifesté ne sont qu’une « capacité de dépasser tout cela ». En communion spirituelle avec son créateur, rien n’est impossible à l’homme créé.
Jésus pouvait tout, non à cause de sa divinité dont il s’est dépouillé de tous les attributs lorsqu’il s’est fait homme, mais parce qu’il était vraiment un homme, tel que Dieu l’a créé.
Nous ne sommes que les fils et filles de générations dont la vie transmise est blessée par le péché originel de nos lointains ancêtres. Jésus est le premier fils de l’homme, le vrai fils de l’homme tel qu’il a été créé à l’image de Dieu, sans le péché. Il est « le » fils de l’homme.
Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Merci Xavi pour votre réponse très intéressante.
Tian
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- Ædilis
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Re: Jésus était-il le fils "génétique" de la Vierge Marie ?
Bonsoir, la technique que Dieu a utilisé pour transferer la vie de son Fils dans la matrice de Marie n'a pas vraiment d'importance... Dieu est le créateur de la vie, donc cela ne représentait aucune difficulté pour lui. C'est là que beaucoup de Musulmans sont choqués à tort. Ils imaginent que Dieu a dû avoir des relations sexuelles avec Marie, ce qui bien sur n'est pas le cas .
A la lecture des évangiles, on sait que Jésus était un homme parfait, donc oui il ne tombait pas malade, mais il pouvait avoir soif et faim (le Diable d'ailleurs voulait le tenter à ce sujet pendant les 40 jours ), et il était parfois épuisé (il dormait pendant une tempête).
A la lecture des évangiles, on sait que Jésus était un homme parfait, donc oui il ne tombait pas malade, mais il pouvait avoir soif et faim (le Diable d'ailleurs voulait le tenter à ce sujet pendant les 40 jours ), et il était parfois épuisé (il dormait pendant une tempête).
Re: Marie : Mère porteuse ou mère par insémination artificie
L’Immaculée Conception que nous fêtons aujourd’hui, ce n’est pas seulement le moment de la conception de la Sainte Vierge Marie par l’amour partagé de ses parents avec une participation divine la préservant dès ce premier instant de la blessure du péché originel pour la préparer à être la mère de Dieu. Dans le corps encore infiniment petit, à peine fécondé, de l’immaculée conception de Marie, c’est déjà toute l’humanité corporelle du Christ qui est présente puisque son corps et son humanité lui ont été entièrement transmis par la Sainte Vierge Marie sans aucun ajout corporel d’un autre humain.
L’humanité de Marie contient déjà en germe, dès le premier instant de sa conception immaculée, toute la réalité corporelle du Christ qui sera fécondée lors de l’annonciation.
Quel mystère joyeux et bouleversant !
Le début du plus grand évènement de l’histoire humaine par lequel Dieu vient se faire homme pour nous donner un avenir avec Lui au-delà de tout ce qui peut arrêter notre vie.
L’humanité de Marie contient déjà en germe, dès le premier instant de sa conception immaculée, toute la réalité corporelle du Christ qui sera fécondée lors de l’annonciation.
Quel mystère joyeux et bouleversant !
Le début du plus grand évènement de l’histoire humaine par lequel Dieu vient se faire homme pour nous donner un avenir avec Lui au-delà de tout ce qui peut arrêter notre vie.
Re: Marie : Mère porteuse ou mère par insémination artificie
Bonsoir à tous
J'espère que tous les maçons ( dont je parlais plus haut ) s'ouvriront aux explications de Xavi et d' Aquisextain ... Mais honnêtement , j'ai un sérieux doute !
J'espère que tous les maçons ( dont je parlais plus haut ) s'ouvriront aux explications de Xavi et d' Aquisextain ... Mais honnêtement , j'ai un sérieux doute !
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- Tribunus plebis
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Re: Marie : Mère porteuse ou mère par insémination artificie
Marie, une double maternité et ... et un titre de gloire plus grand
Marie, digne Mère de Dieu
En somme, c'est à cause de Marie que l'Église (qui compte bien des pécheurs) est sainte. Et alors les expressions employées dans l'intitulé de ce fil sont blasphématoires en elles-mêmes, grossières et injurieuses. Attention, ici je parle des expressions en soi, non pas de Xavi, qui est un chic type pour sa part (sourire).
- et
Marie, digne Mère de Dieu
En somme, c'est à cause de Marie que l'Église (qui compte bien des pécheurs) est sainte. Et alors les expressions employées dans l'intitulé de ce fil sont blasphématoires en elles-mêmes, grossières et injurieuses. Attention, ici je parle des expressions en soi, non pas de Xavi, qui est un chic type pour sa part (sourire).
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- Tribunus plebis
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Re: Marie : Mère porteuse ou mère par insémination artificie
Voici ta Mère
O Marie, ma soeur si belle,
ma mère si aimante,
je t'offre mon coeur,
avec ses saisons d'orage et de soleil,
avec ses grandeurs et ses petitesses,
avec ses quémandes et ses jubilations,
Sois-en la reine
pour qu'il apprenne de toi
à recevoir sa vie de Dieu
et à battre au rythme de son amour.
Amen.
Source : sanctuaire Marie Reine-des-Coeurs
O Marie, ma soeur si belle,
ma mère si aimante,
je t'offre mon coeur,
avec ses saisons d'orage et de soleil,
avec ses grandeurs et ses petitesses,
avec ses quémandes et ses jubilations,
Sois-en la reine
pour qu'il apprenne de toi
à recevoir sa vie de Dieu
et à battre au rythme de son amour.
Amen.
Source : sanctuaire Marie Reine-des-Coeurs
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