En réalité, l'Eglise, en refusant l'accès à la communion des divorcés remariés, permet à ce que ces portes du Salut restent entrouvertes pour ces personnes.jeanbaptiste a écrit : La question est : est-il juste de fermer les portes du Salut à celui qui refuse d'abandonner époux/épouse et enfants sous prétexte qu'il a divorcé (ou subit un divorce) à une époque ou il n'avait pas conscience de la gravité de cet acte ?
Car, la communion en état de péché grave conduit à la damnation. Il serait on ne peut plus coupable de la part des pasteurs de négliger cela.Rappelons au passage que l'accès à la communion n'est pas un droit.
Il est de notoriété publique que les remariages sont impossibles à l'Eglise, on peut difficilement faire semblant de ne pas savoir ou ne pas vouloir se renseigner.
Ensuite, l'Eglise ne va pas demander à ces personnes de laisser tomber leur famille pour se mettre en conformité. Mais, elle se doit de leur proposer un chemin de Salut qui est possible, c'est à dire l'abstinence. C'est certainement héroïque, mais l'accès à la sainteté est une voie difficile qui n'est pas impossible avec l'aide de Dieu.
En tout cas, le cas par cas proposé par certains est la solution la plus désastreuse, car on sait trop bien que l'exception finit par se terminer en règle.
En définitive, si on ne met pas la conversion et la sainteté au premier plan, je crois que l'on perd de vue l'essentiel.