Bonjour Peccator, ce que vous écrivez va de soi et s'applique aussi ailleurs. Comment pourrions-nous l'oublier ?Peccator a écrit :Tout à fait d'accord. Mais alors il faut être juste et ne pas oublier son histoire : la France que nous connaissons aujourd'hui, elle a aussi été construite par des immigrés qui étaient les bienvenus lorsque nous manquions de bras pour assurer notre croissance.papillon a écrit :Personnellement, je me sens un devoir de mémoire et une responsabilité envers tous ceux qui ont sué leur sueur, leur sang et leurs larmes pour nous offrir le pays que nous avons.
Il serait particulièrement difficile d'occulter ce fait dans mon pays, qui est plus jeune que le vôtre.
Nous sommes ici pour ainsi dire tous des descendants d'immigrants. Mes propres ancêtres viennent de chez vous, plus précisément de Bretagne et de Normandie.
Mais quelle que soit la nationalité d'origine des premiers arrivants et de ceux qui sont venus par la suite, ils ont mis la main à la pâte et l'épaule à la roue pour s'assurer bien sûr d'une meilleure vie pour eux-mêmes et pour leurs enfants, ce qui est parfaitement légitime, mais aussi pour contribuer à bâtir une société qui fonctionne, développée, structurée, organisée et sécuritaire, un pays où tout n'est pas parfait mais où il fait bon vivre. Quand on vit en société, le bien-être individuel et le bien-être collectif ne vont pas l'un sans l'autre. C'est à leur immense travail que je pense, qui mérite le respect et que l'on se doit de poursuivre.
Aux deux peuples fondateurs de chez nous se sont ajoutés des immigrants venus de partout dans le monde qui ont beaucoup apporté à ce pays au fil des siècles et continuent de le faire, dans tous les domaines auxquels on peut penser : les arts, les sciences, la littérature, le génie, la médecine etc. tout comme en pratiquant les multiples métiers de la vie courante.
Et comme vous le mentionnez, il y a aussi maintenant les réfugiés, qui arrivent totalement démunis et pleins d'espoir dans un pays développé, stable et fonctionnel. C'est une autre situation, bien différente.
Bien sûr il faut les accueillir et dans un premier temps les soutenir financièrement et leur offrir les différents services dont ils ont besoin pour s'adapter à leur nouveau pays et intégrer une vie normale .
Tout cela est correct, mais la question n'est pas là.
Il y a parfois parmi les réfugiés et aussi parmi les immigrants, des gens qui n'éprouvent aucun respect pour leur pays d'accueil et ses lois, pas plus que pour sa population. De faux réfugiés aussi, des gens qui mentent au sujet de leurs origines, de leur identité, de leur passé etc et qui veulent d'abord et avant tout une vie facile et de l'argent, sans autre considération. C'est bien mal parti pour une relation de confiance à long terme.
Certains empruntent la voie de la criminalité, d'autres pigent à pleines mains dans le bac à bonbons des différents services et avantages de l'état-providence qui les accueille sans jamais rien donner en retour. Non seulement ils n'apportent rien de bon à leur pays d'accueil mais ils nuisent délibérément à son équilibre.
Est-ce tolérable ? Doit-on accueillir tout le monde sans discernement et à n'importe quel prix ?
Et au-delà de cette notion d'honnêteté ou de non-honnêteté, peut-on accueillir tous les réfugiés sans limites ?
Cela n'a aucun sens.
L'Italie par exemple peut-elle absorber tous les Africains qui accostent à Lampedusa ? Est-ce une solution ?
Je trouve irritant le spectacle de tous ces gens qui crient au scandale dès qu'un réfugié est expulsé.
A prime abord, cela peut paraître charitable et vertueux.
Mais l'irresponsabilité n'est pas une vertu, que je sache.