Phrases marquantes d'inspiration chrétienne

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Re: Phrases marquantes

Message non lu par poche » jeu. 20 nov. 2014, 9:07

« Pour les gens seuls, il y a l'ange gardien. » Padre Pio

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Re: Phrases marquantes

Message non lu par poche » mer. 03 déc. 2014, 9:05

"Jésus lui-même n'a pas essayé de convertir les deux voleurs sur la croix; il attendit que l'un d'eux se tourna vers lui ".
- Dietrich Bonhoeffer

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Re: Phrases marquantes

Message non lu par poche » mer. 10 déc. 2014, 9:32

En honorant Marie, Mère de Dieu, c'est le mystère de notre foi en l'incarnation du Verbe, la Parole du Père faite chair, que nous proclamons.

Mgr Albert-Marie de Monléon o.p.

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le fureteur
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Re: Phrases marquantes

Message non lu par le fureteur » dim. 21 déc. 2014, 18:12

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Re: Phrases marquantes

Message non lu par poche » mar. 06 janv. 2015, 8:27

Quand vous avez tout perdu, Jésus est tout ce que vous avez. (Une chrétienne irakienne lorsqu'on lui a demandé comment pouvait-elle être si heureuse.)

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Re: Phrases marquantes

Message non lu par poche » sam. 17 janv. 2015, 12:01

Ne cédons pas à la tristesse comme si nous périssions. Confiance et joie, nous sommes sauvés !

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Lys_Sul
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Re: Phrases marquantes

Message non lu par Lys_Sul » jeu. 12 mars 2015, 2:22

Plutôt un extrait d'un discours de Charles de Montalembert qui va paraitre très long mais qui à mes yeux est important.
[+] Texte masqué
[.....]



-45-

Aujourd'hui encore,à force de dénonciations, de calomnie, de provocations directes, on peut lancer une foule égarée contre telle église, telle maison; mais le lendemain de ce jour-là, lequel des deux sera le plus malade, le plus déconsidéré en France et en Europe?


Est-ce le gouvernement ou l'Église? L'expérience du passé répond pour moi à cette question. Ce n'est jamais l'Église qui a le plus souffert des violences dont elle a été la victime. Messieurs, il faut bien vous le persuader, le Catholicisme ne craint ni les violences de l'émeute, ni les violences de la
loi. Dans la lutte qui commence, et qui ne finira pas ,croyez le bien, par le vote de tel ou tel projet de loi, il s'agit non pas d'une question de parti, mais d'une question de conscience.

Or, on n'en finit pas avec les consciences comme avec les partis. On vous dit d'être implacables et inflexibles; mais savez-vous ce qu'il y a de plus inflexible au monde? Eh! Ce n'est ni la rigueur des lois injustes, ni le courage des hommes politiques, ni la vertu des légistes, c'est la conscience des chrétiens convaincus. Permettez-moi de vous le dire, messieurs, il s'est levé parmi vous une génération d'hommes que vous ne connaissez pas.

Qu'on les appelle néocatholiques,sacristains,ultramontains, comme on voudra, le nom n'y fait rien, la chose existe. Cette génération prendrait volontiers pour devise ce que disait, au dernier siècle, le manifeste des généraux Polonais qui résistèrent à Catherine II:« Nous qui aimons la liberté plus que tout au monde, et la religion catholique plus encore que la liberté. »

-46-


Nous ne sommes ni conspirateurs , ni complaisants ; on ne nous trouve ni dans les émeutes ni dans les antichambres ; nous sommes étrangers à toutes vos coalitions, à toutes vos récriminations , à toutes vos luttes de cabinet . de partis ; nous n'avons été ni à Gand , ni à Belgrave Square ; nous n'avons été en pèlerinage qu'au tombeau des apôtres , des pontifes et des martyrs ; nous y avons appris, avec le respect chrétien et légitime des pouvoirs établis, comment on leur résiste quand ils manquent à leurs devoirs, et comment on leur survit.

Nés et élevés au sein delà liberté, des institutions représentatives et constitutionnelles, nous y avons trempé notre âme pour toujours. On nous dit : Mais la liberté n'est pas pour vous, elle est contre vous; ce n'est pas vous qui l'avez faite. Il est vrai que la liberté n'est pas notre œuvre , mais elle est notre propriété ; et qui oserait nous l'enlever? A ceux qui nous tiennent ce langage nous répondrons : Mais vous, avez-vous fait le soleil? Cependant vous en jouissez. Avez-vous fait la France? Cependant vous êtes fiers d'y Vivre. Eh bien ! la liberté , c'est notre soleil : il n'est donné à personne d'en éteindre la lumière.

-47-


La charte. c'est le sol sur lequel nous nous appuyons pour vous attaquer quand il le faudra : il n'est donné à personne d'arracher ce sol de dessous nos pieds. Nous bénissons les institutions sous lesquelles il nous est donné de vivre ; nous les pratiquons,nous les appliquons, et ce sera là notre réponse à l'accusation indigne et calomnieuse que M. le ministre de l'instruction publique a portée contre nous, lorsqu'il a dit deux fois à l'autre chambre qu'un esprit de parti politique se cachait sous le masque de l'esprit religieux. Cette calomnie porte directement sur tous les hommes qui ont pris part à la polémique récente ; mais, de tous ces hommes, je suis le seul qui puisse élever la voix dans l'enceinte parlementaire. J'use donc de ce noble privilège pour les défendre en même temps que moi. Il faut le dire, il faut l'avouer franchement, on a voulu faire croire que c'était le parti légitimiste qui exploitait la question de l'enseignement et de la liberté religieuse contre le gouvernement. Eh bien! il n'en est rien: l'immense majorité de ceux qui, par leurs écrits, ont pris part à cette question , ne sont rien moins que légitimistes ; ce sont des hommes qui , dans le Clergé comme dans les laïcs , ont donné des preuves certaines de la différence profonde qui existe entre leur opinion et l'opinion légitimiste.


-48-

toutes les publications faites «à ce sujet , depuis les lettres de l'Archevêque de Lyon jusqu'à celle du dernier sacristain, il n'y en a pas une qui n'implique la reconnaissance formelle de la dynastie et de la constitution actuelle de la France. Certes nous savons bien que nos droits comme chrétiens et comme pères sont antérieurs à toutes les dynasties et à toutes les constitutions du monde; mais, en même temps, nous avons été heureux de voir que ces droits avaient été consacres par la constitution de notre patrie. Les journaux légitimistes n'ont pas touché à cette question pendant dix ans; la plupart des orateurs légitimistes n'en ont pas parlé jusqu'à présent. Je ne dis pas cela pour les accuser, mais pour constater le fait. Après cela, il est clair que quand ils ont vu le parti qu'on pourrait en tirer par votre faute, il ne leur était pas défendu de s'en mêler. Savez-vous qui a fait les affaires du parti légitimiste dans cette occasion? C'est le gouvernement , c'est le ministère. Les légitimistes sont pères de famille : vous ne pouvez pas les empêcher d'être pères, et étant pères de s'intéresser au salut de l'âme de leurs enfants. C'est vous qui leur avez fourni l'arme puissante des droits de la conscience et de la paternité méconnus. Si quelqu'un a bien servi la cause légitimiste, c'est bien M. le ministre de l'instruction publique, et identifiant les questions religieuses et la question légitimiste que des hommes plus sagement dévoués à la dynastie et au pays avaient eu soin de disjoindre.

-49-

Laissez-moi le dire , Messieurs , vous allez recommencer dans un autre sens les fautes de la restauration, celles qui l'ont conduite à l'abîme. Vous aliénez, vous contraignez à l'hostilité des hommes qui , sans être de la même origine que vous , ne demandaient pas mieux, dans l'intérêt de la chose publique, que de vous prêter le concours de leur adhésion et de leur moralité politique. Les chefs du clergé , une foule de catholiques zélés et sincères, sont, à l'égard du gouvernement actuel, avec les différences que chacun comprend , dans une position analogue à celle qu'occupaient sous la restauration les hommes éminents que je vois devant moi , M. le comte Mole, M. le duc de Broglie, M. Guizot lui-même. La restauration les a repoussés : ils ne l'ont pas renversée ; mais qui pourrait dire à quel point le manque de leur concours a contribué à sa ruine ?

C'est dans ce sens que les évêques de la province de Paris ont pu dire si justement au roi que M. Villemain avait fait perdre en trois ans tout le terrain acquis par dix années de lutte, de prudence et d'habileté.

-50-

Quant à moi , je le lui pardonne bien volontiers, car je crois qu'il a rendu aux catholiques un incalculable service. Nous dormions dans une fausse paix ; il nous a tirés de notre torpeur, et maintenant,s'il plaît à Dieu , nous ne nous rendormirons plus.

M. le Ministre de l'instruction publique : Je demande la parole. Messieurs...

M. le comte de Montalembert : Vous me répondrez après.

M. le ministre. Il y a des choses trop personnelles pour qu'on ne veuille pas y répondre.

M. le comte de Montalembert. J'aurai bientôt terminé. M. le ministre pourra alors me répondre à son aise. J'ai parlé de l'intérieur : un mot de plus sur ce qui se passe au dehors de notre pays , et j'aurai fini. Quand il s'agit de recourir à de nouvelles lois, et cela au sujet d'une institution aussi universelle que le catholicisme , il est bon, il est nécessaire de regarder autour de soi. Jetez un instant les yeux sur ce qui se passe dans le monde entier depuis quinze ans, et dites de quel côté sont les persécuteurs? où sont les oppresseurs.

En Suède, est-ce le catholicisme qui condamne un citoyen coupable d'avoir voulu retourner à la foi que son pays a professée pendant sept siècles ; est-ce le catholicisme qui le condamne au bannissement et à la confiscation de ses biens.


-51-

En Suisse , est-ce le catholicisme qui viole le pacte fédéral afin de détruire les abbayes , et qui dit, dans un langage digne du Collège de France : qu'il faut atteler les moines aux canons.

En Russie , est-ce le catholicisme qui a égorgé une nation et qui lui arrache peu à peu , avec ce qui lui reste de vie , la foi de ses aïeux? Non , c'est une puissance schismatique qui a exercé avant vous et mieux que vous le monopole de l'enseignement par l'État , c'est la Russie qui égorge la catholique Pologne.

En Prusse , est-ce le catholicisme qui a fait violence aux consciences, qui a emprisonné un vieillard, mis en feu les bords du Rhin? Non, c'est un roi protestant, dans la patrie du rationalisme, qui enlève un prélat catholique, coupable de n'avoir pas voulu accorder les bénédictions de l'Église à des unions que la conscience réprouve.

En Angleterre, cette nation opprimée, qui veut briser ses fers, sont-ce des catholiques qui l'ont enchaînée, volée, insultée? Non, c'est une Église parlementaire, une religion d'État, une Église dans l'État, c'est elle qui a foulé aux pieds les catholiques Irlandais, et qui a prépare à la nation anglaise le plus terrible danger.

-52-

Partout ce sont les catholiques qui sont opprimés, et nulle part ils n'oppriment. Et le seul pays ou les catholiques ont eu, depuis la révolution de 1789, non pas le dessus, mais voix prépondérante, à l'abri de tout esprit gallican et janséniste, la Belgique est le seul aussi où a été proclamée, appliquée, loyalement et noblement garantie la liberté pour tous et en tout! Mais, en revanche , si partout le catholicisme est persécuté, nulle part aussi on ne le persécute impunément.

Voyez plutôt : en Prusse, la résistance héroïque de l'archevêque de Cologne a ébranlé jusque dans ses fondements le prestige de la puissance prussienne. Le dernier roi de ce pays ne l'a pas emporté; malgré l'astuce de ses diplomates et le zèle de ses administrateurs et de ses généraux de cavalerie, il a été vaincu, j'ose le dire, par la résistance du vieillard emprisonné, qui a sauvé les droits de la conscience cl la sainteté du mariage.

En Russie , ce qui oppose à la puissance impériale une indomptable résistance, et qui l'empêche de marcher avec sécurité à l’accomplissement de ses ambitieux desseins, n'est-ce pas le Catholicisme que nul ne pourra jamais déraciner du cœur martyrisé de la généreuse Pologne? Et n'est-ce pas le pape qui, seul parmi les souverains du monde , a le courage de protester contre les abus de cette force et l'iniquité de ce despotisme?


-53-

Et , en Espagne , voyez cet homme que M. le marquis de Boissy qualifiait l'an dernier de bourreau , et que moi je me bornerai à appeler persécuteur de l'Église. Lui aussi était de ces gouvernements qu'on ne confesse pas ; il avait exilé et emprisonné les Évêques, dépouillé l'Église des derniers débris de splendeur; il avait fait plus, et je recommande ce trait aux canonistes du conseil d'État et de la cour de cassation, il avait imaginé d'interdire l'exercice des fonctions sacerdotales aux prêtres qui ne pouvaient pas présenter un certificat de leurs bonnes opinions politiques.

Eh bien ! cet homme , j'ai vu sur les lieux les derniers temps de sa grandeur. On le croyait tout puissant , il avait expulsé sa bienfaitrice , fusillé ses rivaux , il était soutenu par l'Angleterre , il se jouait de la France ; on le croyait plus puissant que jamais. Tout à coup un léger nuage se forme à l'horizon, et ce nuage se transforme bientôt en formidable orage. Cet homme, qui avait tant de fois vaincu, perd à la fois le courage et le bon sens : il laisse tomber son épée ; l'intelligence qui l'avait heureusement guidé jusque-là l'abandonne; et je ne crois pas insulter au malheur en disant qu'il est tombé sans honneur et sans gloire.

-54-


Cependant, qu'avait fait l'Église? Au milieu des risées de la philosophie et du libéralisme, le vieux Pontife qui règne à Rome, qui dirige nos consciences et qui les trouble au besoin , avait ordonné un jubilé ; c'est-à-dire que, de toutes parts , l'arme qui ne sera jamais ni brisée , ni rouillée dans nos mains, celle de la prière , s'est dressée vers le ciel , et , depuis le Gange, jusqu'au Danube, tous les Catholiques ont prié. Les vieilles dévotes de Paris et les vieilles dévotes de New-York ont dit à Dieu , dans le langage du roi David : Lève-toi et juge ta cause.

Eh bien ! la cause a été jugée , le persécuteur de l'Église est tombé, et aujourd'hui, les Évêques qu'il avait expulsés, qu'il avait déportés, qu'il avait spoliés, rentrent un à un en triomphe, et remontent, au milieu des acclamations publiques , sur les sièges d'où il avait voulu les précipiter. Et, ne croyez pas que je vous présente cela comme un miracle, messieurs; ce n'est que la conséquence la plus naturelle de notre foi , la leçon la plus ordinaire de notre histoire.


-55-

Et où ce duc de la Victoire détrôné a-t-il porté ses pas? En Angleterre. Et qu'y a-t-il trouvé? Ah! c'est ici où la justice de Dieu est manifeste. Oui, la libre, la puissante, l'invincible Angleterre voit sa grandeur menacée , sa puissance compromise , ses incroyables prospérités neutralisées par la suite de ses attentats contre l'Église et le peuple catholiques. Au sein même de l'anglicanisme , de l'aristocratie spoliatrice, un parti puissant se forme et grandit chaque jour, un parti qu'on appelle aussi comme ici le parti ecclésiastique , et qui réclame pour le fantôme d’Église la liberté, l'autorité et les biens dont on a dépouillé le catholicisme.

Que dis-je? Écoutez cela, Messieurs. Ils demandent même le rétablissement des ordres monastiques comme seul remède à cette misère chaque jour croissante d'un peuple à qui on a volé la foi et la charité catholiques. Pendant que l'organe principal des prétendus conservateurs en France menace le cardinal de Bonald de supprimer le traitement du clergé, le Times , organe des conservateurs anglais, exhorte le gouvernement anglais à doter largement le cierge catholique d'Irlande, l'un et l'autre dans le même but, parce qu'ils espèrent asservir l'Église, l'un en la dépouillant, l'autre en l'enrichissant. Et cependant l'Irlande, vengeresse du catholicisme, se dresse à côté de l'Angleterre,

-56-


et demande compte de trois siècles d'oppression exercée sur les catholiques. Chaque jour le danger s'accroît ; nul ne petit dire par où il finira. Mais ce qu'on peut voir déjà avec certitude , c'est qu'il y a certaines spoliations pour lesquelles il n'y a pas de prescription , certaines iniquités pour lesquelles il n'y a point de pardon : les spoliations et les iniquités infligées à l’Église. En vain le flot des siècles, de l'oubli, de toutes les prospérités humaines semble avoir recouvert le rocher : il vient tôt ou tard le moment du reflux , et le rocher reparaît inébranlable et sacré.

Croyez-vous, Messieurs, que ce grand spectacle des justices du Seigneur soit sans influence sur nous? Nous qui formons depuis dix-huit siècles la plus vaste fraternité de l'univers, croyez-vous que nous soyons devenus insensibles aux leçons que nous donnent nos frères des nations étrangères? Et quand vous abaissez vous-mêmes les barrières qui nous séparent d'eux ; quand les chemins de fer et la vapeur annulent les distances; quand ce qui s'est dit hier à Dublin ou à Bruxelles se réimprime aujourd'hui à Paris, et va demain porter le courage et l'espérance au fond du dernier presbytère de France , croyez-vous que nous resterons sourds et aveugles, et que la fibre catholique ne vibrera pas avec une énergie croissante dans nos cœurs?


-57-

avec une énergie croissante dans nos cœurs? Dans cette France accoutumée à n'enfanter que des gens de cœur et d'esprit, nous seuls, nous catholiques, nous consentirions à n'être que des imbéciles et des lâches ! Nous nous reconnaîtrions à tel point abâtardis , dégénérés de nos pères, qu'il nous faille abdiquer notre raison entre les mains du rationalisme , livrer notre conscience à l'université , notre dignité et notre liberté aux mains de ces légistes, dont la haine pour la liberté de l’Église n'est égalée que par leur ignorance profonde de ses droits et de ses dogmes !

Quoi , parce que nous sommes de ceux qu'on confesse , croit-on que nous nous relevions des pieds de nos prêtres tout disposés à tendre les mains aux menottes d'une légalité anticonstitutionnelle?

Quoi! parce que le sentiment de la foi domine dans nos cœurs , croit-on que l'honneur et le courage y aient péri ? Ah ! qu'on se détrompe. On vous dit : Soyez implacables. Eh bien! soyez-le; faites tout ce que vous voudrez et tout ce que vous pourrez : l’Église vous répond par la bouche de Tertullien et du doux Fénelon : Nous ne sommes pas à craindre pour vous; mais nous ne vous craignons pas.


-58-

Et moi j'ajoute au nom des catholiques laïcs comme moi, catholiques du dix-neuvième siècle : Au milieu d'un peuple libre , nous ne voulons pas être des ilotes, nous sommes les successeurs des martyrs et nous ne tremblons pas devant les successeurs de Julien l'Apostat ; nous sommes les fils des Croisés , et nous ne reculerons pas devant les fils de Voltaire.....
Discours de M. Le comte de Montalembert sur la question de la liberté de l’église, dans la discussion du projet de loi sur les fonds secrets. Séance du 16 avril 1844 (1844)
L’esprit est à soi-même sa propre demeure ; il peut faire en soi un Ciel de l’Enfer, un Enfer du Ciel.

Livre I, Le Paradis perdu - John Milton

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sil20
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Re: Phrases marquantes

Message non lu par sil20 » mer. 22 avr. 2015, 1:06

Il y a une immense différence mais pas de séparation entre la vague et l’océan.
Arnaud Desjardins, En relisant les Évangiles
Paix

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Re: Phrases marquantes

Message non lu par le fureteur » lun. 11 mai 2015, 22:02

"Quand je prie, Dieu respire en moi".

"La prière est la respiration de l'âme. Il est important de trouver des moments dans la journée pour ouvrir notre cœur à Dieu, même avec les courtes prières du peuple chrétien, pleines de simplicité".

Pape François

tirées du fascicule "Prières"
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Re: Vos poèmes chrétiens préférés

Message non lu par antoine75 » dim. 31 mai 2015, 22:25

Nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres
Belle sagesse : celui qui ne sait pas te sourire, donnes-lui le tien.

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Marie du 65
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Message non lu par Marie du 65 » dim. 07 juin 2015, 11:53

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Gilbert Chevalier
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Re: Gilbert Chevalier, compositeur aveugle, vous invite à éc

Message non lu par Gilbert Chevalier » mar. 09 juin 2015, 11:12

PAROLES DE SAINTS
1- « Un fidèle serviteur de la Mère de Dieu ne périra jamais. »

(Saint Bernard)

**************************************************************************************
2- « Il est moralement impossible qu’un serviteur de Marie se damne, pourvu qu’il la serve fidèlement et qu’il se recommande à elle. »

(Saint Alphonse de Liguori)

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3- « Regardez comme un signe très probable de votre salut si vous persévérez à invoquer Marie chaque jour. »

(Bienheureux Alain de la Roche)

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4- « Le péché mortel lui-même ne m’enlèverait pas ma confiance, non ! Ce n’est pas parce que j’ai été préservée du péché mortel que je m’élève à Dieu par la confiance et l’amour. Ah ! je le sens ! quand même j’aurais sur la conscience tous les crimes qui peuvent se commettre, je ne perdrais rien de ma confiance. »

(Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus)

**************************************************************************************
5- « On n’a jamais trop de confiance dans le bon Dieu si puissant et si miséricordieux. »

(Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus)

**************************************************************************************
6- « Mettez fin à la volonté de pécher, et je vous promets que vous trouverez Marie disposée, bien plus qu’aucune Mère selon la chair, à vous aider. »

(Saint Grégoire VII à la comtesse Mathilde)

**************************************************************************************
7- « Toute la perfection de l’amour envers Dieu consiste dans la résignation à sa sainte Volonté. »

(Saint Jean Chrysostome)

**************************************************************************************
8- « Notre Dieu aime par-dessus tout les âmes résignées. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
9- « Pour être de vrais serviteurs de Marie, il faut le bon propos de changer de vie et de ne plus offenser Dieu. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
10- « La Sainte Vierge a déclaré à sainte Brigitte qu’elle n’est la Mère que de ceux qui veulent se corriger ; elle n’est donc pas la mère des pécheurs obstinés. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
11- « Comment pourrait-il jamais arriver qu’un serviteur de Marie vînt à se perdre ! »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
12- « Si quelqu’un se trouve dominé par quelque passion et n’est pas encore résolu à sortir du péché mais désire en être délivré, qu’il prie Marie de l’aider à rompre cette funeste chaîne et qu’il tâche au moins de commencer à résister et à éloigner l’occasion ; notre bonne Reine lui tendra la main et le consolera. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
13- « Et ces Pontifes, qui osera dire qu’ils aient failli, même sur un point, à la mission qu’ils tenaient du Christ de confirmer leurs frères dans la foi ? »

(Benoît XV dans "Principi apostolorum" du 5 octobre 1920, parlant de tous les Papes)

**************************************************************************************
14- « Nous sommes forcés, dirent un jour les démons à saint Dominique par la voix d’un hérétique possédé, nous sommes forcés de déclarer qu’aucuns de ceux qui persévèrent dans la dévotion à Marie et au saint Rosaire ne vont en enfer, parce que la Sainte Vierge obtient aux pécheurs un véritable repentir avant leur mort. »

(Rapporté par saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
15- « Quiconque, dit la Sainte Vierge à saint Simon Stock le 16 juillet 1251, quiconque mourra revêtu de cet habit (le saint Scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel), ne souffrira pas les flammes éternelles. »

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16- « J’ai décrété dans ma bonté, dit Dieu le Père à sainte Catherine de Sienne dans "Le Dialogue", que quiconque, juste ou pécheur, recourrait à Marie avec amour et respect, ne pourrait jamais être la victime et la proie du monstre infernal. »

**************************************************************************************
17- « Sans prier, il est impossible de se sauver. »

(Saint Alphonse de Liguori)

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18- « Il en est beaucoup qui servent mieux le bon Dieu sans avoir le recueillement qu’ils désirent que s’ils l’avaient en effet, car alors ils se conduisent avec plus de soin et d’humilité, tandis qu’autrement ils se laisseraient peut-être aller à la vanité et par suite à la tiédeur, persuadés qu’ils ont trouvé ce qu’ils cherchaient. »

(Saint Bonaventure)

**************************************************************************************
19- « Pour être sauvé, il suffit d’invoquer Marie. »

(Saint Alphonse de Liguori)

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20- « Ô Marie, si je mets ma confiance en vous, je serai sauvé. »

(Saint André de Crète)

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21- « Nous devons croire que la meilleure manière de mourir pour nous, c’est celle que Dieu aura déterminée. Et soyons également résignés quant à l’époque de notre mort, disant : “Seigneur, pourvu que vous nous sauviez, faites-nous mourir comme il vous plaît.” »

(Saint Alphonse de Liguori)

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22- « Celui qui ne demande pas ne reçoit pas. »

(Saint Alphonse de Liguori)

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Téléchargement PDF ici : http://www.sitew.com/fs/Root/cohsg-Recu ... ints_1.pdf [/size]

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Marie du 65
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Re: Les poèmes ont besoin de lecteurs !

Message non lu par Marie du 65 » mar. 16 juin 2015, 8:39

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Re: Phrases marquantes

Message non lu par Marie du 65 » jeu. 18 juin 2015, 18:56

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Gilbert Chevalier
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Re: Phrases marquantes

Message non lu par Gilbert Chevalier » ven. 19 juin 2015, 15:30

Monsieur Sully Prudhomme se trompe du tout au tout. Je vais donc rectifier sa parole païenne :

Le bonheur consiste dans l'accomplissement de la Volonté de Dieu et non de la nôtre.
Pour être heureux, il faut désirer souverainement de faire la Volonté de Dieu en toute chose et par conséquent marcher délibérément sur la nôtre : c'est le "Fiat" de Marie !

Par contre, le malheur consiste évidemment dans l'accomplissement de nos volontés et de nos désirs, dans l'indépendance totale par rapport à celle de Dieu. Pour être plus sûrement malheureux, il faut désirer le moins possible de faire la Volonté de Dieu et le plus possible de faire notre volonté : c'est le "Non serviam" de Lucifer !

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