Moi qui y assiste tous les dimanches, je n'ai pas le même avis. Plus j'y assiste et plus je me rends compte que la liturgie traditionnelle n'a aucun des défauts de la liturgie réformée. Je n'ai jamais vu de dévotions privées parallèles, ni rien qui aille à l'encontre de l'unité du peuple.Héraclius a écrit : La réforme était néssécaire, et plus je me rend à la messe de Saint Pie V, plus je m'en rend de compte.
Le manque total d'harmonie en le sanctuaire et le peuple dans la FERM (surtout à l'ancienne, missel de 62), est vraiment problématique. Il n'y a pas d'unité du peuple. Même quand il n'y a pas une forêt de dévotions privées parallèles qui accentuent ce fait, cette brisure est vraiment problématique, surtout pour la messe solennelle (High-Mass ?). Elle me fait bouillir autant qu'un abus liturgique dans le NOM.
En plus, c'est la liturgie célébrée, priée, commentée pendant des siècles, bien avant saint Pie V qui n'a rien changé contrairement à ce qu'on dit. Je vois pas comment on peut dénigrer ou déconsidérer comme cela, ce qui a été sacré pendant des générations, comme dit Benoit XVI.
Qui parle de retourner à la FERM ? Je veux simplement qu'on ait la liberté d'avoir la liturgie traditionnelle partout où l'on va, et sans restriction. Ca ne veut dire en aucun cas empêcher les autres d'avoir une liturgie réformée. C'est le sens de Summorum Pontificum.Et puis d'un point de vue pragmatique, étant donné qu'il est hors de question de retourner à la FERM pour beaucoup de raisons, il me semble évident que le retour à une liturgie révérente ne peut se faire qe par une re-sacralisation de la FORM - quel que soit la supériorité objective de l'une ou de l'autre.
Si ça amuse les gens d'essayer de réparer un rite multiforme (ou informe) qui s'enfonce de plus en plus dans le chaos, je ne veux en aucun cas les empêcher. J'y ai cru pendant un moment et j'ai assez perdu mon temps avec ça.
Par contre, je refuse d'être entraîné dans ce chaos.