Le pape François rejette l’amalgame entre migrants et terroristes

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Le pape François rejette l’amalgame entre migrants et terroristes

Message non lu par Foxy » sam. 26 août 2017, 21:52

Le pape François rejette l’assimilation entre migrants et terroristes

Nicolas Senèze, envoyé spécial permanent à Rome, le 21/08/2017 à 12h03
Mis à jour le 21/08/2017 à 14h46
Le Vatican a rendu public, lundi 21 août, le message du pape pour la journée mondiale du migrant et du réfugié, prévue en janvier prochain.
Malgré les peurs liées au terrorisme, François continue de plaider pour un accueil large des migrants et des réfugiés, soulignant que leur « sécurité personnelle » passe « avant la sécurité nationale ».

Dans son message, publié lundi 21 août, pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, qui sera célébrée le 14 janvier 2018 dans l’Église catholique, le pape François appelle une nouvelle fois à un accueil large et généreux des migrants mais aussi à leur protection, leur promotion et leur intégration.

« Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus-Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté », insiste le pape. « Notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. »

En ce qui concerne l’accueil, François explique que cela « signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination ». Il insiste notamment sur l’extension et la simplification de l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial qu’il étend jusqu’aux « grands-parents, frères et sœurs et petits-enfants ».

Un accueil « approprié et digne » des migrants

« En même temps, je souhaite qu’un plus grand nombre de pays adopte des programmes de patronage privé et communautaire et ouvre des corridors humanitaires pour les réfugiés les plus vulnérables », dit-il. Il rappelle sa préférence plusieurs fois affichée pour « les programmes d’accueil diffus », qui semblent « faciliter la rencontre personnelle, permettre une meilleure qualité des services et offrir de plus grandes garanties de succès ».

En quelques courts paragraphes, le pape clarifie certains de ses propos. Ainsi, quand, au retour de son voyage en Suède, il avait invité à la « prudence » dans l’accueil des réfugiés (1). Cet emprunt au thomisme, qui définit la prudence comme la capacité à mettre en œuvre les moyens plus adéquats pour réaliser une fin, avait été compris comme un appel à la précaution.

Or, dans ce message où il appelle à un accueil « approprié et digne » des migrants, François balaye d’un revers de main ces interprétations. Citant son prédécesseur Benoît XVI, il va jusqu’à estimer que « le principe de la centralité de la personne humaine (…) nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale ».

Les États doivent éviter « toute forme de détention »


Dans un contexte où certains sont tentés de faire l’amalgame entre migrants et terroristes, cette affirmation risque de provoquer des vifs débats, par exemple dans les pays d’Europe centrale. « Chez nous en Pologne, nous n’avons pas de communautés musulmanes, pas d’enclaves qui constituent une base naturelle pour le développement des terroristes islamistes, soulignait ainsi le ministre polonais de l’intérieur Mariusz Blaszczak, au soir de l’attentat de Barcelone. Nous faisons tout notre possible pour que notre pays soit en sécurité et ne voulons pas accueillir de migrants. »

Dans son message, le pape plaide aussi pour une plus grande protection des migrants, mettant en garde contre « les expulsions collectives et arbitraires (qui) ne constituent pas une solution adéquate, surtout lorsqu’elles sont exécutées vers des pays qui ne peuvent pas garantir le respect de la dignité et des droits fondamentaux ». Au contraire, « je souhaite que, dans le respect de leur dignité, leur soient accordés la liberté de mouvement dans le pays d’accueil, la possibilité de travailler et l’accès aux moyens de télécommunication », écrit-il. Pour lui, les États doivent éviter « toute forme de détention » des mineurs migrants.

« Favoriser, dans tous les cas, la culture de la rencontre »


Par ailleurs, le pape explique que la promotion des migrants passe par leur possibilité « de se réaliser en tant que personnes, dans toutes les dimensions qui composent l’humanité voulue par le Créateur ». Notamment « en garantissant à tous les étrangers présents sur le territoire la liberté de profession et de pratique religieuse ».

Enfin, François réitère son attachement à une intégration qui n’est pas « une assimilation, laquelle conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle ». Il insiste sur « la nécessité de favoriser, dans tous les cas, la culture de la rencontre, en multipliant les opportunités d’échange interculturel, en documentant et en diffusant les “bonnes pratiques” d’intégration et en développant des programmes visant à préparer les communautés locales aux processus d’intégration ».

Nicolas Senèze, envoyé spécial permanent à Rome
(1) La Croix du 3 novembre 2016
http://www.la-croix.com/Religion/Cathol ... 1200870926
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Amandina
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Re: Le pape François rejette l’assimilation entre migrants et terroristes

Message non lu par Amandina » sam. 26 août 2017, 22:07

Un autre écho dans Famille chrétienne
Philippe de Villiers, le fondateur du Puy du Fou revient sur les propositions du pape François sur les migrants, publiées lundi 21 août. Il s’inquiète d’une rupture conceptuelle dans le discours de l’Église et d’un message favorisant le déracinement et le mondialisme.

Est-il légitime, pour un pape, de s’inviter dans un débat aussi sensible que celui des migrants ?

Sur le principe, oui. La doctrine sociale de l’Église établit et développe une « théologie de la cité ». L’Église a le droit, et même le devoir, d’éclairer les fidèles sur la bonne manière de gérer le bien commun et d’organiser la société. Cela dit… cette déclaration du pape François sur les migrants me semble favoriser, par son contenu et sa portée, un vrai suicide de l’Occident.

Le pape voudrait-il vraiment anéantir l’Occident ?!

On dirait qu’il veut punir l’Europe dont il ne parle jamais des racines chrétiennes. Chez Jean-Paul II, Benoit XVI et ses prédécesseurs, il existe une « théologie des nations ». Elle repose sur le quatrième commandement : « Tu honoreras ton père et ta mère ». Ce commandement implique de rendre un culte à ses parents et à ses ascendants et donc à sa patrie. Cela implique un amour de prédilection à laquelle la nation appartient car elle constitue une famille de familles. A en croire saint Augustin, la politique est, en ce sens, la plus haute forme de la charité.
Lire la suite ici : http://www.famillechretienne.fr/politiq ... ent-223281
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Re: Le pape François rejette l’assimilation entre migrants et terroristes

Message non lu par Le Fils Prodigue » sam. 26 août 2017, 23:14

Bonsoir,

Ce qu'il y a de problématique dans cette question des migrants (qui pour une bonne part professent l'islam) et de l'intégration culturelle, c'est qu'elle vient heurter l'histoire de l'Europe, qui est complètement liée à l'histoire chrétienne. Nier cette relation relève de la malhonnêteté intellectuelle. Notre foi catholique s'insère pleinement dans une culture et une société européennes qui nous ont été transmises et dont il faut prendre grand soin. Un ami me rappelait hier que Dieu demandait aux Israélites, dans l'Ancien Testament, de mettre la Loi et les événements par écrit pour ça ne s'oublie pas et qu'on continue de transmettre cela sans faute de génération en génération. Faute de quoi l'oubli viendrait éloigner le peuple élu de son Dieu. N'est-ce pas en quelque sorte ce qui se joue aujourd'hui ? Il faut avoir grand respect et amour pour tout humain. Pour autant, la fidélité à sa patrie et à son histoire fait aussi pleinement partie des devoirs du chrétien. Jésus lui-même a vécu en fidèle Israélite, au milieu de son peuple, a été pleinement solidaire de son histoire, et est d'abord venu pour la rédemption de son peuple. Il l'a de nombreuses fois répété. L'universalité de la foi catholique signifie que tous les peuples sont appelés au salut en Christ, mais elle ne saurait être confondue avec une religion globaliste qui viendrait détruire les identités et les fidélités nationales et/ou culturelles. Je l'avoue : après avoir été longtemps à l'écoute, je suis un peu déconcerté par les récentes prises de position de notre Saint Père. En tant que chrétiens, nous ne devons rejeter personne parce qu'il est de tel ou tel pays ou de telle ou telle croyance. En revanche, l'accueil de l'autre suppose aussi que cet autre veuille s'intégrer pleinement au pays qui l'accueille. En ce moment, les lectures de la messe nous offrent le livre de Ruth : chef d’œuvre de récit d'une femme qui a quitté sa patrie pour Israël. Ce livre chante la louange de l'accueil d'une femme étrangère, mais cette femme étrangère quitte ses dieux pour faire confiance au Dieu d'Israël. Aujourd'hui, on dirait aux personnes qui arrivent en France de ne pas chercher à s'assimiler et de ne pas honorer l'héritage du pays qui est leur hôte ? Mais alors comment construire une société cohérente ? et comment conserver et transmettre notre héritage spirituel, déjà si malmené par la sécularisation à outrance, si nous le laissons de côté pour inciter les migrants à brandir leurs croyances sans leur opposer aucune contradiction ? Autant de questions qui me semblent importantes à se poser. N'oublions pas nos ancêtres, n'oublions pas nos pères qui nous ont transmis un héritage, une foi, et une histoire qu'il convient de garder et de transmettre, et qu'il ne convient pas d'abandonner au nom d'une charité mal comprise. Beaucoup invoquent le repli, mais plutôt que de repli, je parlerais plutôt de fidélité et d'esprit filial pour Dieu et notre pays. C'est l'oubli et le reniement de ce que nous sommes qui pourrait nous être fatal.
"Que les fidèles serviteurs de la Sainte Vierge disent donc hardiment avec Saint Jean Damascène : "Ayant confiance en vous, ô Mère de Dieu, je serai sauvé ; ayant votre protection ; je ne craindrai rien ; avec votre secours, je combattrai et mettrai en fuite mes ennemis : car votre dévotion est une arme de salut que Dieu donne à ceux qu'il veut sauver." "

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Re: Le pape François rejette l’amalgame entre migrants et terroristes

Message non lu par Kerniou » dim. 27 août 2017, 2:32

Le pape se sent concerné par l'arrivée et l'accueil des migrants. N'oublions pas qu'il est issu d'une famille italienne qui a émigré en Argentine. L'Amérique latine comme toute l'Amérique a connu une modification importante de sa population. Les Européens ont supplanté les natifs ! Des Chrétiens venus d'Europe n'ont-ils pas pris la place "des peaux rouges"? J'utilise ce terme exprès pour bien signifier que les blancs chrétiens ont innové ou initié en Amérique ce changement de population tant redouté par certains dans notre pays.
Sans nier les questions que pose une vague d'immigration, nous pouvons constater que les migrants arrivent de pays où, nous, les occidentaux sommes allés coloniser leurs terres dont nous avons bénéficié des richesses et de leur exploitation. Nous sommes allés chez eux en guerroyant, nous nous sommes posés en maîtres faisant de leur pays une partie du nôtre ... Ils viennent chez nous en travailleurs ... Nous redoutons qu'ils envahissent l'Europe. Aurions-nous peur qu'ils prennent les rênes de nos pays comme nous avons l'avons fait dans les colonies ?
Même si leurs pays ont malgré le contexte colonial, bénéficié des apports de l'occident, ces populations nous en veulent, elles conservent de la rancoeur à notre égard et considèrent que nous avons toujours une dette envers elles ... et particulièrement la France ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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Re: Le pape François rejette l’amalgame entre migrants et terroristes

Message non lu par Le Fils Prodigue » dim. 27 août 2017, 9:59

Kerniou a écrit : Le pape se sent concerné par l'arrivée et l'accueil des migrants. N'oublions pas qu'il est issu d'une famille italienne qui a émigré en Argentine. L'Amérique latine comme toute l'Amérique a connu une modification importante de sa population. Les Européens ont supplanté les natifs ! Des Chrétiens venus d'Europe n'ont-ils pas pris la place "des peaux rouges"? J'utilise ce terme exprès pour bien signifier que les blancs chrétiens ont innové ou initié en Amérique ce changement de population tant redouté par certains dans notre pays.
Sans nier les questions que pose une vague d'immigration, nous pouvons constater que les migrants arrivent de pays où, nous, les occidentaux sommes allés coloniser leurs terres dont nous avons bénéficié des richesses et de leur exploitation. Nous sommes allés chez eux en guerroyant, nous nous sommes posés en maîtres faisant de leur pays une partie du nôtre ... Ils viennent chez nous en travailleurs ... Nous redoutons qu'ils envahissent l'Europe. Aurions-nous peur qu'ils prennent les rênes de nos pays comme nous avons l'avons fait dans les colonies ?
Même si leurs pays ont malgré le contexte colonial, bénéficié des apports de l'occident, ces populations nous en veulent, elles conservent de la rancoeur à notre égard et considèrent que nous avons toujours une dette envers elles ... et particulièrement la France ...
Kerniou,

J'ai, tout comme le Saint-Père, des origines italiennes. Certains de mes ancêtres ont quitté une partie très pauvre de l'Italie dans les années 1950 pour venir vivre et travailler en France. Je me sens donc aussi concerné par cette question. Mais la problématique n'est plus du tout la même aujourd'hui. Aujourd'hui, certains seulement viennent en travailleurs. Beaucoup, je prends le risque de le dire, ne viennent pas en travailleurs. Comme vous le dites, il y a chez certains une rancœur. Or, je ne pense pas qu'il faille être masochiste au point de permettre à une foule de personnes ayant de la rancœur de venir décharger leur haine en les autorisant au séjour sans discernement. Après, beaucoup aussi n'ont pas cette rancœur, mais profitent aussi d'une certaine faiblesse morale de la France (et de l'Occident en général) pour la repeupler à leurs conditions, parce qu'il faut aussi le dire : bien que nous ayons une part de responsabilité dans cet état de fait, certains pays se sont complètement laisser aller après les indépendances et de nombreux dirigeants n'ont pas cherché à développer leurs pays et à y favoriser la paix civile. Sauf que ce que l'on voit, c'est que les conflits existant là-bas ne font que s'exporter chez nous.

Je vous rejoins sur les massacres qu'ont pu commettre des Blancs de culture chrétienne dans de nombreux pays : cela ne saurait pas être justifié. Mais la volonté de se voir dissoudre notre histoire et notre héritage dans les flux migratoires présents et à venir n'est pas plus justifiée. Si tous les peuples doivent voir leur identité respectée, c'est valable pour nous aussi. Parce que nous croyons à l’Évangile, nous n'avons pas à donner des arguments à la rancœur des autres, car nous croyons à "Adore Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée" et "Aime ton prochain comme toi-même", et non plus à la loi du talion, qui régit encore bien trop les sociétés humaines et les conflits entre peuples.
"Que les fidèles serviteurs de la Sainte Vierge disent donc hardiment avec Saint Jean Damascène : "Ayant confiance en vous, ô Mère de Dieu, je serai sauvé ; ayant votre protection ; je ne craindrai rien ; avec votre secours, je combattrai et mettrai en fuite mes ennemis : car votre dévotion est une arme de salut que Dieu donne à ceux qu'il veut sauver." "

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge

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Re: Le pape François rejette l’amalgame entre migrants et terroristes

Message non lu par Amandina » dim. 27 août 2017, 19:02

La France dans ses colonies a apporté un bien-être , du confort , de l'hygiène , des infrastructures , des hôpitaux , des écoles etc ...

[...]
L'islam par lui -même est conquérant , ce n'est pas en faisant de la dentelle , voir ce qui se passe au Moyen Orient avec les chrétiens , écouter les avertissements des évêques de ces pays . Les chrétiens d’Orient nous ont avertis : « regardez ce qui nous arrive car demain il vous arrivera la même chose.”

Ceux qui dans le passé ( italiens , espagnols ) sont venus en France avaient la religion catholique et ce sont parfaitement intégrés .

Le christianisme est la racine de l'Europe et a fait la France , il serait temps que des âmes charitables le rappelle au pape François qui évoque " le transfert des identités culturelles, autrement dit le refus de l’assimilation. Concrètement, cela porte le risque de l’islamisation de l’Europe avec le voile..." ( famille chrétienne P de Villiers ) .

Se souvenir du Père Charles de Foucauld qui écrivait :

« Les musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du Medhi, il n’y en a pas : tout musulman (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi) croit qu’à l’approche du jugement dernier le Medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans ».

« Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve ; « l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération », disent-ils ».

« Ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles, mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en le quel ils soumettront la France », Charles de Foucauld

Le pape François avait bien dit qu'il ne s'occupait pas de politique , son discours est de la politique [...]
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