C'est aussi ce que je dis. "On" = le devoir conjugal.
J'ai en tête (mais c'est peut-être totalement faux) que se soustraire au devoir conjugal a été réprimé par la loi. Donc, je me demande si l’Église catholique, et ces textes de Paul, ont quelque chose à voir avec cette répression (si elle existe). Et (toujours dans le cas où les manquements au devoir conjugal étaient punis) si c'était volontaire de transformer un commandement "moral" en obligation juridique.
Sinon, oui, nos conceptions sont à l'opposée. Dans la législation française "tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol", ce dont je me félicite. Je ne vois pas pourquoi une femme mariée devrait être moins protégée que moi parce que son agresseur se trouve être son mari. Et je ne vois pas non plus pourquoi la violence ou la menace serait punie (avec raison) dans plein de cas mais pas dans celui où le conjoint a refusé d'entendre un "je ne veux pas".
Une pénétration forcée, c'est plus qu'un manque de tendresse.