Liste arbitraire ?Archidiacre a écrit : ↑sam. 11 mai 2019, 14:49Suliko: Je note d'une part qu'il ne donne comme vous pas de définition magistérielle, et fonde des prémisses assez spéculatives en renvoyant à des références imprécises, tout comme vous qui prenez pour acquis tout votre système de pensée biaisé sinon schismatique. La première prémisse vous contredit de toutes façons, car il pose les mêmes critères pour dénoncer le reste (et ne définit pas de distinction réelle, si ce n'est une présomption d'immoralité pour le second) Il y a aussi le même deux poids deux mesure arbitraire en ce qui concerne la durée que doit avoir un tel processus, ou la minimisation des réformes conséquentes (radicales selon d'autres) apportées par des Papes bien avant ce concile ou le décret. En bref, ça n'est pas convaincant et se nourrit beaucoup "d'impressions".
Et je trouve la note 10 :... tout à fait juste. Mais peut être que je ne suis qu'un hérétique libéral aveuglé et que cela suffit à clore le débat.[10] «Un point particulier de la vie de l’Eglise attire de nouveau, actuellement, l’attention du Pape: les fruits indiscutablement bénéfiques de la réforme liturgique. Depuis la promulgation de la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium a été réalisé un grand progrès, qui répond aux prémisses posées par le mouvement liturgique de la fin du xixe siècle, et en a accompli les aspirations profondes pour lesquelles tant d’hommes d’Eglise et tant de chercheurs ont travaillé et prié. Le nouveau rite de la Messe, que nous avons promulgué après une longue préparation réalisée d’une façon responsable par les organismes compétents, et dans lesquels ont été introduits, à côté du canon romain d’autres prières eucharistiques, a porté d’heureux fruits: participation plus grande à l’action liturgique; conscience plus vive de l’action sacrée; connaissance plus ample des trésors inépuisables de la Sainte Ecriture; accroissement du sens communutaire de l’Eglise. Les dernières années montrent que nous sommes dans la bonne voie. Mais il y a eu aussi, hélas — même au sein de la très grande majorité des forces saines et bonnes du clergé et des fidèles — des abus et des libertés dans l’application. Le moment est maintenant venu de laisser tomber définitivement les ferments de discorde, également pernicieux dans un sens comme dans l’autre, et d’appliquer intégralement, selon les justes critères qui l’ont inspirée, la réforme que Nous avons approuvée pour répondre aux souhaits du Concile» (Alloc. Gratias ex animo, 27 juin 1977: Insegnamenti de Paul VI, xv [1977], 655-656).
Carhaix: Si vous avez des arguments objectifs à avancer, je n'attends que cela. Pour l'instant, nous avons une liste arbitraire (et donc toute relative à vous) de changements. J'ai l'impression que le bouleversement est plus émotionnel chez vous qu'autre chose, ce qui est ironique quand vous accusiez les membres en accord avec la messe Paul VI de n'avoir recours qu'à cela.
Il y a de quoi être sidéré. Soit vous être en train de me charrier, soit c'est encore plus grave.
Mais tant mieux, tant mieux que vous présentiez les choses ainsi. Cela ne fait que démontrer avec une évidence remarquable l'absurdité intellectuelle de la défense - impossible sur le plan argumentaire - de cette réforme. J'avoue que ça me rassure, d'un certain côté, de ne rencontrer aucune démonstration sérieuse.
Ça me rassure, et en même temps, ça m'afflige extrêmement de voir que l'Église penche de ce côté-là depuis des décennies.