Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'un roman historique. L'extrait évoque une amitié entre deux jeunes gens, c'est du moins ce que j'infère de la situation. Apparemment, l'un des deux amis écrit à l'autre pour lui raconter comment il a trouvé une place intéressante de secrétaire, n'est-ce pas cela?
Cela me rappelle quelque chose, mais quoi? Peut-être André Gide, les Faux-monnayeurs.
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Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Je l'ai lu, zut… il me semble que c'est le marquis avec son secrétaire, mais qui ?
La foi que j’aime le mieux,dit Dieu,c’est l’Espérance.
Charles Péguy
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Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Ce n'est pas André Gide.
Prodigal raisonne mieux que Riou. Mais il s'agit d'un dialogue et non d'une lettre. Enfin pour le moment c'est plutôt un monologue. Les deux jeunes gens ont beaucoup de choses à se raconter, car ils ne se sont pas vus depuis longtemps.
Riou, apparemment vous n'avez pas lu les indications que j'ai données.
Les mémoires du marquis ne sont qu'un épisode peu important dans l'histoire.
J'explique cette histoire de mariage avant que vous ne vous égariez davantage : le marquis a licencié son secrétaire précédent parce qu'il avait demandé deux jours de congé pour se marier.
Ce roman a inspiré 3 films, en 1912, 1923 et 1938, selon Wikipedia.
Prodigal raisonne mieux que Riou. Mais il s'agit d'un dialogue et non d'une lettre. Enfin pour le moment c'est plutôt un monologue. Les deux jeunes gens ont beaucoup de choses à se raconter, car ils ne se sont pas vus depuis longtemps.
Riou, apparemment vous n'avez pas lu les indications que j'ai données.
Les mémoires du marquis ne sont qu'un épisode peu important dans l'histoire.
J'explique cette histoire de mariage avant que vous ne vous égariez davantage : le marquis a licencié son secrétaire précédent parce qu'il avait demandé deux jours de congé pour se marier.
Ce roman a inspiré 3 films, en 1912, 1923 et 1938, selon Wikipedia.
Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Je reprends ma loupe de détective, afin d'inspecter les détails.
1) la petite voix de cigale.
Notre marquis est manifestement une caricature, le type même de l'aristocrate réactionnaire. S'il s'intéresse à Villèle, et à ses démêlés avec lui-même, c'est que nous nous situons dans une période postérieure à la Restauration, et que notre marquis est maintenant très âgé, mais néanmoins vivant. Cela nous aide à dater le récit.
Mais l'écrivain a su, en professionnel, donner à la caricature des particularités qui font vrai. Cela fait, normalement, un excellent second rôle.
2) le mot censuré.
Pourquoi ne pas dire ce qui suit le "mon"? "mon cher" ne serait guère explicite! Il faut que soit révélé derrière le "mon" un indice. Sans doute un nom propre. Mais ce sont deux jeunes amis, donc ce serait plutôt un prénom. Un prénom suffisamment révélateur?
3) la bouteille de vin vieux.
Celle-ci nous indique d'abord quelque penchant épicurien chez notre marquis. Mais c'est aussi assez étrange. Comment un marquis peut-il donner à son jeune secrétaire une bouteille pour un ami? A moins que cet "ami" ne soit déjà lié au marquis, ce qui après tout ne contredit rien du récit.
Un marquis réactionnaire, un prénom révélateur (du personnage principal), une bonne bouteille pour fêter l'arrivée du second? Hum, je pense bien à quelque chose. Mais le roman auquel je pense a été porté à l'écran bien plus souvent que cela n'est dit, et ce roman n'est pas "assez connu" mais célébrissime. Mais il se peut que Fée Violine se soit un peu amusée avec nous.
Bref, il est temps de conclure mon enquête.
Le marquis s'appelle, je crois, M.de Gillenormand, le jeune héros Marius, et j'ai oublié le nom de son ami. Le roman s'intitule Les Misérables, d'un certain Victor Hugo, romancier et poète français du 19e siècle.
Est-ce bien cela?
1) la petite voix de cigale.
Notre marquis est manifestement une caricature, le type même de l'aristocrate réactionnaire. S'il s'intéresse à Villèle, et à ses démêlés avec lui-même, c'est que nous nous situons dans une période postérieure à la Restauration, et que notre marquis est maintenant très âgé, mais néanmoins vivant. Cela nous aide à dater le récit.
Mais l'écrivain a su, en professionnel, donner à la caricature des particularités qui font vrai. Cela fait, normalement, un excellent second rôle.
2) le mot censuré.
Pourquoi ne pas dire ce qui suit le "mon"? "mon cher" ne serait guère explicite! Il faut que soit révélé derrière le "mon" un indice. Sans doute un nom propre. Mais ce sont deux jeunes amis, donc ce serait plutôt un prénom. Un prénom suffisamment révélateur?
3) la bouteille de vin vieux.
Celle-ci nous indique d'abord quelque penchant épicurien chez notre marquis. Mais c'est aussi assez étrange. Comment un marquis peut-il donner à son jeune secrétaire une bouteille pour un ami? A moins que cet "ami" ne soit déjà lié au marquis, ce qui après tout ne contredit rien du récit.
Un marquis réactionnaire, un prénom révélateur (du personnage principal), une bonne bouteille pour fêter l'arrivée du second? Hum, je pense bien à quelque chose. Mais le roman auquel je pense a été porté à l'écran bien plus souvent que cela n'est dit, et ce roman n'est pas "assez connu" mais célébrissime. Mais il se peut que Fée Violine se soit un peu amusée avec nous.
Bref, il est temps de conclure mon enquête.
Le marquis s'appelle, je crois, M.de Gillenormand, le jeune héros Marius, et j'ai oublié le nom de son ami. Le roman s'intitule Les Misérables, d'un certain Victor Hugo, romancier et poète français du 19e siècle.
Est-ce bien cela?
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Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Non non, ce n'est toujours pas ça ! Tout ce que j'ai dit est rigoureusement vrai.
Allez, je vous donne encore un indice. Il ne s'agit pas de deux amis mais de deux frères qui s'aiment beaucoup.
Le marquis n'a aucune importance, je l'ai déjà dit, inutile de chercher de ce côté (sauf bien sûr pour dater l'histoire).
J'ai dit aussi que le héros de l'histoire n'est pas celui qui parle ici, mais l'autre, le frère donc.
Le mot "censuré" est Daniel. Je l'ai enlevé parce que ça pouvait être un indice trop évident, puisque Daniel est le héros et narrateur du roman.
Allez, je vous donne encore un indice. Il ne s'agit pas de deux amis mais de deux frères qui s'aiment beaucoup.
Le marquis n'a aucune importance, je l'ai déjà dit, inutile de chercher de ce côté (sauf bien sûr pour dater l'histoire).
J'ai dit aussi que le héros de l'histoire n'est pas celui qui parle ici, mais l'autre, le frère donc.
Le mot "censuré" est Daniel. Je l'ai enlevé parce que ça pouvait être un indice trop évident, puisque Daniel est le héros et narrateur du roman.
Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Ah ben zut alors! cela donne envie de tricher mais je vais résister.
Un roman dont le héros s'appelle Daniel, je ne vois pas du tout. Donc soit je ne le connais pas, soit j'ai oublié. Telle est la nouvelle base de mon enquête!
Ne pas oublier un indice majeur. Ce roman a été porté à l'écran en 1912, donc il a été écrit avant! Mais après la mort de Stendhal. Cela ne suffit pas néanmoins, certes.
Pour faire avancer le schmilblic, je propose Alphonse Daudet, sans conviction on s'en doute.
Un roman dont le héros s'appelle Daniel, je ne vois pas du tout. Donc soit je ne le connais pas, soit j'ai oublié. Telle est la nouvelle base de mon enquête!
Ne pas oublier un indice majeur. Ce roman a été porté à l'écran en 1912, donc il a été écrit avant! Mais après la mort de Stendhal. Cela ne suffit pas néanmoins, certes.
Pour faire avancer le schmilblic, je propose Alphonse Daudet, sans conviction on s'en doute.
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- Barbarus
Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Étant complètement largué, je n'ai pas résisté à l'envie de regarder sur internet. Et j'ai bien fait, car je n'aurai jamais trouvé! Je n'ai pas lu ce livre, mais l'auteur est en effet très connu, bien que ce ne soit pas celui auquel on pense immédiatement parmi les auteurs très connus.
Bon courage au(x) chercheur(s)!
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Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Et pourtant, c'est bien lui !
Daniel Eyssette, "le petit Chose", ça ne vous dit rien ?
Le jeune Daniel et son frère aîné Jacques, qu'il appelle "ma mère Jacques".
Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
En proposant Alphonse Daudet j'ai pensé au petit Chose, je l'avoue, bien que je n'en ai lu que le tout début à l'âge de 10 ans à peu près, mais avec dans l'idée qu'il fallait que ce soit suffisamment connu pour avoir été si souvent porté à l'écran, sans être pour autant l’œuvre la plus célèbre de son auteur. Mais j'avais oublié que le petit Chose s'appelait Daniel Esseytte! Ou du moins je n'avais pas conscience d'en avoir gardé une sorte de souvenir subconscient, c'est ce qu'il faut croire.
J'ai encore un texte à proposer, qui n'est pas vraiment plus joyeux que l'histoire du petit Chose.
Le soir, la sœur Marguerite est venue me voir. "C'est un ange, vous devriez être contente." "Que va-t-on en faire?" "Je ne sais pas", disait la sœur Marguerite. "Je veux savoir.""Quand ils sont si petits on les brûle.""Est-ce qu'il est encore là?""Il y est encore.""Alors on les brûle?""Oui.""C'est vite fait?""Je ne sais pas.""Je ne voudrais pas qu'on le brûle.""Il n'y a rien à faire."Le lendemain, la Supérieure est venue : "Voulez-vous donner vos fleurs à la Sainte Vierge?"J'ai dit : "Non."La sœur m'a regardée : elle avait soixante-dix ans, elle était desséchée par l'exercice quotidien d'organisatrice de clinique, elle était terrible, elle avait un ventre que j'imaginais noir et sec, plein de racines desséchées. Elle est revenue le lendemain. "Voulez-vous communier?" J'ai dit : "Non." Alors elle m'a regardée. Son visage était horrible, c'était celui de la méchanceté, c'était celui du diable : "Ça ne veut pas communier et ça se plaint parce que son enfant est mort." Elle est partie en claquant la porte.
J'ai encore un texte à proposer, qui n'est pas vraiment plus joyeux que l'histoire du petit Chose.
Le soir, la sœur Marguerite est venue me voir. "C'est un ange, vous devriez être contente." "Que va-t-on en faire?" "Je ne sais pas", disait la sœur Marguerite. "Je veux savoir.""Quand ils sont si petits on les brûle.""Est-ce qu'il est encore là?""Il y est encore.""Alors on les brûle?""Oui.""C'est vite fait?""Je ne sais pas.""Je ne voudrais pas qu'on le brûle.""Il n'y a rien à faire."Le lendemain, la Supérieure est venue : "Voulez-vous donner vos fleurs à la Sainte Vierge?"J'ai dit : "Non."La sœur m'a regardée : elle avait soixante-dix ans, elle était desséchée par l'exercice quotidien d'organisatrice de clinique, elle était terrible, elle avait un ventre que j'imaginais noir et sec, plein de racines desséchées. Elle est revenue le lendemain. "Voulez-vous communier?" J'ai dit : "Non." Alors elle m'a regardée. Son visage était horrible, c'était celui de la méchanceté, c'était celui du diable : "Ça ne veut pas communier et ça se plaint parce que son enfant est mort." Elle est partie en claquant la porte.
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Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Je dirais : XXe siècle, mais plutôt le début que la fin.
C'est assez ancien pour qu'il y ait encore des cliniques tenues par des religieuses.
Et assez récent pour que ces religieuses soient contestées, je ne vois pas trop ça au XIXe. Peut-être chez des écrivains anticléricaux ? (Mais je ne connais pas trop)
Je ne vois pas trop au XIXe non plus la proposition de communier. A l'époque on communiait rarement.
L'incinération des nouveau-nés, je ne vois pas ça au XIXe non plus.
La narratrice est sans doute l'héroïne.
Peut-être ce livre a-t-il été écrit par une femme ?
C'est assez ancien pour qu'il y ait encore des cliniques tenues par des religieuses.
Et assez récent pour que ces religieuses soient contestées, je ne vois pas trop ça au XIXe. Peut-être chez des écrivains anticléricaux ? (Mais je ne connais pas trop)
Je ne vois pas trop au XIXe non plus la proposition de communier. A l'époque on communiait rarement.
L'incinération des nouveau-nés, je ne vois pas ça au XIXe non plus.
La narratrice est sans doute l'héroïne.
Peut-être ce livre a-t-il été écrit par une femme ?
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- Barbarus
Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
On peut supposer que l'enfant est mort-né (où alors c'est un meurtre d'enfant pour X raisons, mais je ne pense pas). Je penche aussi pour une identification entre la narratrice et l'héroïne, ce qui ferait sans doute de l'auteur une femme. J'ai l'impression que le ton est un peu enfantin par moments, naïf (pas au sens péjoratif du terme). Par exemple l'image "elle avait un ventre que j'imaginais noir et sec, plein de racines desséchées", est assez étrange et simple, surtout dans sa formulation.
De plus, je ne sais pas si le roman est une critique globale de la religion, mais il semble que l'auteur soit sans pitié pour une forme de vie religieuse incarnée par le dessèchement du personnage de la mère supérieure (spirituellement à bout de souffle, un peu pharisienne, avec ce décalage entre l'évènement gravissime de la mort de l'enfant, son absence totale de compassion, et le respect scrupuleux et rigide, semble-t-il dans ce contexte, de la pratique).
Ce type de portrait caricatural est-il prégnant dans ce livre, et vise-t-il particulièrement la religion?
De plus, je ne sais pas si le roman est une critique globale de la religion, mais il semble que l'auteur soit sans pitié pour une forme de vie religieuse incarnée par le dessèchement du personnage de la mère supérieure (spirituellement à bout de souffle, un peu pharisienne, avec ce décalage entre l'évènement gravissime de la mort de l'enfant, son absence totale de compassion, et le respect scrupuleux et rigide, semble-t-il dans ce contexte, de la pratique).
Ce type de portrait caricatural est-il prégnant dans ce livre, et vise-t-il particulièrement la religion?
- Fée Violine
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Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Certainement pas un meurtre d'enfant, car dans ce cas la mère serait en prison, on ne lui proposerait pas de communier, on lui parlerait avec encore plus de mépris.
Ça peut être soit un auteur social, comme Maxence van der Meersch, soit une femme, par exemple Marguerite Audoux.
Ça peut être soit un auteur social, comme Maxence van der Meersch, soit une femme, par exemple Marguerite Audoux.
Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Je fais comme d'habitude, je distille les indices à petites gouttes.
L'auteur est plus célèbre que Maxence van der Meersch et Marguerite Audoux, même réunis.
Ce n'est pas extrait d'un roman.
L'auteur est plus célèbre que Maxence van der Meersch et Marguerite Audoux, même réunis.
Ce n'est pas extrait d'un roman.
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- Barbarus
Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
Il faudrait peut-être se pencher sur le genre littéraire alors.
Je ne vois pas dans ce texte du vers libre ou du théâtre. Il reste la possibilité que ce soit une lettre (mais je ne pense pas), un récit autobiographique, un conte ou une nouvelle. Je ne vois pas d'autre possibilité pour ce texte, en tout cas je n'y trouve pas d'autre catégories.
Je ne vois pas dans ce texte du vers libre ou du théâtre. Il reste la possibilité que ce soit une lettre (mais je ne pense pas), un récit autobiographique, un conte ou une nouvelle. Je ne vois pas d'autre possibilité pour ce texte, en tout cas je n'y trouve pas d'autre catégories.
Re: Jeu : le diagnostic littéraire à l'aveugle
De fait, moi non plus je n'en vois pas d'autres!
Il me semble que cela devrait vous aider.
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