Un troisième Jacques dans l'Écriture ?

« Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures. » (Lc 24.45)
Règles du forum
Forum d'échanges sur la Sainte Bible.
cmoi
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 3107
Inscription : jeu. 28 févr. 2019, 12:07

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par cmoi » ven. 08 mai 2020, 15:06

Bonjour à tous,

votre question à Carolus cher Trinité est celle que je lui ai déjà mal posée et me mord encore la langue.
Espérons qu'il y répondra clairement...
Néanmoins sa réponse à Libremax est bien la mienne : la virginité de Marie n'est nécessaire à la foi qu'en ce qu'elle atteste de la conception miraculeuse de Jésus, telle que l'annonciation en rend compte.
Ce qu'elle fit de sa vie selon son libre choix, aussi beau peut-il être, n'a pas lieu d'appartenir à un dogme selon moi. Il est d'ordre privé.
C'est comme si vous transformiez en dogme les faits miraculeux ou vertueux ayant permis la canonisation d'un saint : cela n'a aucun sens ni nécessité.
Ce qui ne remet nullement en causse la haute sainteté de Marie, encore une fois, et le fait qu'elle ait pu rester vierge toute sa vie.
L'archétype aurait pu être différent que cela n'y aurait rien changé.
Pour que cette virginité appartienne à un dogme il faudrait la relier à quelque chose de plus vaste et grand, d'où ma suggestion d'un lien avec le concept de "nouvelle Eve". En récusant ce lien la nécessité d'un dogme disparaît selon moi complètement.
Or ce que j'en donne comme piste, poserait peut-être (pas sûr) un problème à nouveau de concordance avec l'orthodoxie. La récente défense du pape émérite de la chasteté des prêtres, qui s'appuie plus sur une prospective théologique non encore aboutie, "cherche" aussi et encore quelque chose de pas encore probant.
Je ne me refuse pas à cette recherche puisqu'en j'en donne des pistes, mais pour le moment, ce dogme à mes yeux n'a pas d'appui que je reconnaisse.

Pour finir : je pense qu'un traditionaliste ne cautionnerait pas précisément ce "hit parade", il faudrait le convaincre de sa raison d'être et cela ne sera pas du gâteau à mon avis, et je peux vous confirmer que j'ai fait ma liste, mais je la garde "top secret" pour le moment - encore que ceux qui me lisent habituellement sur ce forum doivent en avoir une plus que petite idée, quoique... j'aime les surprises !

Avatar de l’utilisateur
Libremax
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1375
Inscription : mer. 01 avr. 2009, 16:54
Conviction : chrétien catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Libremax » ven. 08 mai 2020, 16:08

cmoi a écrit :
ven. 08 mai 2020, 15:06
Néanmoins sa réponse à Libremax est bien la mienne : la virginité de Marie n'est nécessaire à la foi qu'en ce qu'elle atteste de la conception miraculeuse de Jésus, telle que l'annonciation en rend compte.
Ce qu'elle fit de sa vie selon son libre choix, aussi beau peut-il être, n'a pas lieu d'appartenir à un dogme selon moi. Il est d'ordre privé.
C'est comme si vous transformiez en dogme les faits miraculeux ou vertueux ayant permis la canonisation d'un saint : cela n'a aucun sens ni nécessité.
Pardonnez-moi de titiller, mais si je comprends bien votre réponse, la virginité de Marie est nécessaire parce qu'elle atteste la virginité de Marie et que cette virginité a été prédite par les prophètes.
Bon. Et alors ? Qu'est-ce que les prophètes ont annoncé de si important pour la foi ? Que la conception de Jésus soit miraculeuse, quelle en est la nécessité?

Cela m'étonne de lire que le choix de Marie d'avoir des enfants ou non (si je vous comprends bien) est un acte privé. Ce choix est tout, sauf privé pour moi. Il est personnel, d'accord, mais il m'engage vis à vis d'autrui, en premier lieu vis à vis des enfants en question, de l'autre parent, de leur descendance, de la société, de l'Histoire éventuellement, bref : de l'humanité et bien sûr, de Dieu.

cmoi
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 3107
Inscription : jeu. 28 févr. 2019, 12:07

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par cmoi » ven. 08 mai 2020, 16:39

il n'y a pas de problème au contraire, c'est ainsi qu'on progresse...

La conception miraculeuse est pour moi aussi fondamental que la résurrection.
Comment considérer qu'un Dieu aurait pu s'incarner comme le fruit d'une union sexuelle banale ?
A la différence des musulmans pour qui Dieu a en quelque sorte fabriqué du sperme, il y a continuité de nature et de personne en la seconde personne de la Sainte Trinité et celle qui s'est incarnée par l'opération du Saint Esprit...

Pour ce qui est du terme "privé", je l'entendais autrement et n'y avais pas trop réfléchi. Je voulais dire que ce serait du même ordre que ce qui relève d'un procès en canonisation, mais non d'un dogme qui touche au salut de l'humanité.
La vie de Marie après la naissance de Jésus ne relève pas d'une matière qui devrait toucher à un dogme, c'est comme pour Joseph ou d'autres personnes ayant côtoyé Jésus...

Avatar de l’utilisateur
Libremax
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 1375
Inscription : mer. 01 avr. 2009, 16:54
Conviction : chrétien catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Libremax » ven. 08 mai 2020, 18:38

cmoi a écrit :
ven. 08 mai 2020, 16:39

La conception miraculeuse est pour moi aussi fondamental que la résurrection.
Comment considérer qu'un Dieu aurait pu s'incarner comme le fruit d'une union sexuelle banale ?
A la différence des musulmans pour qui Dieu a en quelque sorte fabriqué du sperme, il y a continuité de nature et de personne en la seconde personne de la Sainte Trinité et celle qui s'est incarnée par l'opération du Saint Esprit...
Il y a des chrétiens pour qui une conception normale serait tout à fait acceptable (pour ne pas dire acceptée) pour le Christ. Selon ce point de vue, Dieu aurait en quelque sorte "consacré" une union humaine (un amour humain...) pour venir en ce monde. Les unions mythologiques de dieux païens avec des mortelles constituant par ailleurs des apparents précédents bien gênants.
Vous dites qu'il y a continuité de nature entre les deux Personnes du Père et du Fils, je suis bien d'accord, mais Jésus était bel et bien un homme, et puis, il est mort comme tout homme, pourquoi dans ce cas là il n'aurait pas pu naître comme tout homme? Qu'est-ce que la virgjnité de sa mère, fût-elle annoncée par les prophètes, change essentiellement la chose pour vous ? (Si vous me le permettez)

Le problème avec Marie, c'est qu'elle n'a pas fait que côtoyer Jésus. Elle était sa mère : vous rendez-vous compte? Elle a mis Dieu au monde. Que pensez-vous de ce dogme si important, qui définit que Marie est "Mère de Dieu" ? Dès lors, si on en accepte toutes les implications, le lien entre Dieu et elle est très spécial, et n'a rien à voir avec celui d'un père adoptif, d'un frère ou d'un disciple.
C'est à mon avis avec ces données là que, de même que pourrait se poser la question de considérer qu'un Dieu ait pu s'incarner ounon comme le fruit d'une union sexuelle, doit se poser celle du lien qui existerait entre Dieu et Ses frères et soeurs, si Marie avait eu d'autres enfants.

Carolus
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1234
Inscription : sam. 14 mars 2020, 16:47
Conviction : catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » ven. 08 mai 2020, 20:19

Trinité a écrit :
ven. 08 mai 2020, 14:45
Trinité:
Cher Carolus,

J'avoue que j'ai du mal à vous suivre!
On est tous d'accord sur le fait que Notre Seigneur, n'est pas issu d'une relation physique entre St Joseph et la Vierge Marie.
D’accord, cher Trinité. 👍
Trinité a écrit :
dim. 03 mai 2020, 23:20
Trinité :
Libremax a écrit :
dim. 03 mai 2020, 15:20
Libremax :

Pour ce qui est de la loi du lévirat à laquelle les sadducéens font allusion, elle est donnée en Dt 25, ainsi :

5 Lorsque des frères demeurent ensemble, et que l’un d’eux meurt sans laisser de fils, la femme du défunt ne se mariera pas au dehors, à un étranger ; mais son beau-frère ira vers elle, la prendra pour femme, et remplira envers elle le devoir de beau-frère.

On notera que la première condition est que les "frères" demeurent ensemble. C'est ce qui se passe souvent entre cousins.
On peut donc supposer -mais ce n'est que supposition- que la loi du lévirat peut s'appliquer aussi pour un cousin.
Bonsoir libremax,

Je suppose.
Mais du coup ce qui me gène, c'est qu'il semble d'après cette citation, il y ait bien une différenciation entre les frères et les cousins, puisque en l'espèce elle est précisée par ce texte!
D’après votre réponse à Libremax, vous avez vu « une différenciation entre les frères et les cousins, puisque en l'espèce elle est précisée par ce texte ».

Quelle est la différenciation entre les frères et les cousins précisée par ce texte :?:

Trinité
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 4291
Inscription : lun. 02 févr. 2015, 22:50
Conviction : catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Trinité » ven. 08 mai 2020, 20:49

Carolus a écrit :
ven. 08 mai 2020, 20:19
Trinité a écrit :
ven. 08 mai 2020, 14:45
Trinité:
Cher Carolus,

J'avoue que j'ai du mal à vous suivre!
On est tous d'accord sur le fait que Notre Seigneur, n'est pas issu d'une relation physique entre St Joseph et la Vierge Marie.
D’accord, cher Trinité. 👍
Trinité a écrit :
dim. 03 mai 2020, 23:20
Trinité :


Bonsoir libremax,

Je suppose.
Mais du coup ce qui me gène, c'est qu'il semble d'après cette citation, il y ait bien une différenciation entre les frères et les cousins, puisque en l'espèce elle est précisée par ce texte!
D’après votre réponse à Libremax, vous avez vu « une différenciation entre les frères et les cousins, puisque en l'espèce elle est précisée par ce texte ».

Quelle est la différenciation entre les frères et les cousins précisée par ce texte :?:


Cher Carolus,

Vous avez un côté un peu exaspérant, de ne pas répondre aux questions, mais de renvoyer vos interlocuteurs aux débats antérieurs!

Pour faire court et vous répondre cependant!
Il y a une différenciation dans le texte de Libremax, s'il s'agit réellement de frères dans le texte du lévirat (mais peut-être s'agit il encore une fois de cousins...)

Revenons à nos moutons!
Je réitère ma question:
Auriez vous la gentillesse de me répondre à cette question, que je vous ai déjà posée au préalable:

"J'avoue que j'ai du mal à vous suivre!
On est tous d'accord sur le fait que Notre Seigneur, n'est pas issu d'une relation physique entre St Joseph et la Vierge Marie!
Mais quel est votre opinion sur la Virginité de la Vierge Marie, et le fait quelle ait eu d'autres enfants ou pas!"
Soyons clairs! :)


Vous avez répondu à la première partie...faites un petit effort...répondez à la deuxième partie...

MERCI!

cmoi
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 3107
Inscription : jeu. 28 févr. 2019, 12:07

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par cmoi » ven. 08 mai 2020, 21:04

On aborde le coeur du sujet il me semble,Libremax (bon courage à Trinité! )...

Oui, les mythologies sont gênantes, mais elles n'ont rien de réel, il n'y a de ressemblance que pour ceux qui ne croient pas.
C'est précisément la force des religions chrétiennes, c'est qu'elles s'ancrent (plus ou moins trop ou pas assez mais je ne vais pas développer ici) vraiment dans le réel.

Je vais pour l'instant laisser aussi de côté le dogme de la maternité de Marie, mais je vous accorde dores et déjà qu'il puisse déterminer quelque chose par rapport à ce que vous dites concernant sa virginité perpétuelle, qui reste à accorder avec un certain principe de réalité et donc de liberté commun à toute créature humaine.

Traiter les 2 sujets à la fois serait trop "chargé".

Dieu : s'il est vrai que rien ne lui est impossible, il s'est donné des limites par son acte créateur, et encore plus en donnant la liberté ( à des degrés divers) à ses créatures. Il n'a pas fait dans la facilité... Et c'est aussi pourquoi il n'est pas facile à trouver, mais plus passionnant de le faire - le chercher.
Jésus n'est pas seulement mi-Dieu mi-homme, mais pleinement Dieu et pleinement homme.
En tant que pleinement homme, il s'imagine sans peine que la partie masculine de la semence ait pu être remplacée par le Créateur de l'homme.
En tant que pleinement Dieu, il ne pouvait se surajouter à une conception normale sans perdre soit quelque chose du lien avec les autres personnes de la Trinité, il aurait été comme enfermé dans une humanité, soit quelque chose de son humanité qui aurait été comme amputée ou qui aurait reçue une greffe (on n'est plus dans le "pleinement" tel que l'union hypostatique l'a défini), à moins d'être aussi en cette semence comme en une extension de lui-même dès juste avant ou en même temps que la conception.
Dés l'instant où cette semence fut créée, par son incorporation à celui qui la créait, sa non dissociation, elle se déploya dans le passé et l'éternité un peu comme dans des limbes, pour permettre l'union hypostatique.
C'est assez difficile à mettre en mots, je ne voudrais pas faire d'erreur de départ or c'est nouveau pour moi de le faire, mais la "vision" que j'en ai développé intérieurement est aboutie dans mon esprit.
Donc la virginité de Marie sa mère à la conception ne doit rien au hasard, mais elle tient de l'ordre de la nécessité et à ce titre n'a pas non plus grand chose à voir avec une quelconque mythologie. Elle est en soi partie prenante et probante de la Divinité de Jésus.
La différence ici avec les dogmes de la maternité et de la virginité de Marie, c'est cette nécessité. Il n'y a pas de marge d'appréciation.

Remarque subsidiaire : certes techniquement sa mère aurait pu ne pas être vierge mais simplement chaste, - qui est allé chercher ou vérifier la preuve absolue qui aurait été là pour ? - mais là interviennent des données d'ordre moral : Dieu n'a pris la place de personne, il a respecté les droits moraux de tous y compris de la loi de la meilleure manière.

Carolus
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1234
Inscription : sam. 14 mars 2020, 16:47
Conviction : catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » ven. 08 mai 2020, 21:22

Trinité a écrit :
ven. 08 mai 2020, 20:49
Trinité :
Carolus a écrit :
ven. 08 mai 2020, 20:19

Quelle est la différenciation entre les frères et les cousins précisée par ce texte :?:
Cher Carolus,

Vous avez un côté un peu exaspérant, de ne pas répondre aux questions, mais de renvoyer vos interlocuteurs aux débats antérieurs!

Pour faire court et vous répondre cependant!
Il y a une différenciation dans le texte de Libremax, s'il s'agit réellement de frères dans le texte du lévirat (mais peut-être s'agit il encore une fois de cousins...)
Sans doute, « il s'agit réellement de frères dans le texte du lévirat » cher Trinité. :oui:

Je vais vous indiquer la vraie différenciation dans le texte de notre frère Libremax.

Considérons :
Dt 25, 5 Lorsque des frères habitent ensemble, si l’un d’eux meurt sans avoir de fils, l’épouse du défunt ne pourra pas appartenir à quelqu’un d’étranger à la famille ; son beau-frère viendra vers elle et la prendra pour femme ; il accomplira ainsi envers elle son devoir de beau-frère.
Du point de vue de l’épouse du défunt, le beau-frère, ce n’est pas le cousin du mari défunt, n’est-ce pas ? :non:

Les frères en questions ne peuvent pas être des cousins :non:

Trinité
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 4291
Inscription : lun. 02 févr. 2015, 22:50
Conviction : catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Trinité » ven. 08 mai 2020, 21:42

Carolus a écrit :
ven. 08 mai 2020, 21:22
Trinité a écrit :
ven. 08 mai 2020, 20:49
Trinité :

Cher Carolus,

Vous avez un côté un peu exaspérant, de ne pas répondre aux questions, mais de renvoyer vos interlocuteurs aux débats antérieurs!

Pour faire court et vous répondre cependant!
Il y a une différenciation dans le texte de Libremax, s'il s'agit réellement de frères dans le texte du lévirat (mais peut-être s'agit il encore une fois de cousins...)
Sans doute, « il s'agit réellement de frères dans le texte du lévirat » cher Trinité. :oui:

Je vais vous indiquer la vraie différenciation dans le texte de notre frère Libremax.

Considérons :
Dt 25, 5 Lorsque des frères habitent ensemble, si l’un d’eux meurt sans avoir de fils, l’épouse du défunt ne pourra pas appartenir à quelqu’un d’étranger à la famille ; son beau-frère viendra vers elle et la prendra pour femme ; il accomplira ainsi envers elle son devoir de beau-frère.
Du point de vue de l’épouse du défunt, le beau-frère, ce n’est pas le cousin du mari défunt, n’est-ce pas ? :non:

Les frères en questions ne peuvent pas être des cousins :non:
Vous êtes extraordinaire! :D

Bon !
En l'occurrence, il s'agit bien de frères!
Mais toujours pas de réponse sur ma phrase simple!

Bonne soirée! :ciao:

Carolus
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1234
Inscription : sam. 14 mars 2020, 16:47
Conviction : catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » sam. 09 mai 2020, 1:46

Trinité a écrit :
ven. 08 mai 2020, 21:42
Trinité :
Carolus a écrit :
ven. 08 mai 2020, 21:22

Sans doute, « il s'agit réellement de frères dans le texte du lévirat » cher Trinité. :oui:

Je vais vous indiquer la vraie différenciation dans le texte de notre frère Libremax.

Considérons :

Du point de vue de l’épouse du défunt, le beau-frère, ce n’est pas le cousin du mari défunt, n’est-ce pas ? :non:

Les frères en questions ne peuvent pas être des cousins :non:
Vous êtes extraordinaire! :D
Merci de votre réponse, cher Trinité. :D
Trinité a écrit :
ven. 08 mai 2020, 21:42
Trinité :

Bon !
En l'occurrence, il s'agit bien de frères!
Assurément, cher Trinité. 👍
Trinité a écrit :
ven. 08 mai 2020, 21:42
Trinité :
Mais toujours pas de réponse sur ma phrase simple!
D’abord, je vais vous donner la réponse officielle :
CEC 500 A cela on objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ; Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ; 29, 15 ; etc.).
D’après CEC 500, « Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). »

cmoi
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 3107
Inscription : jeu. 28 févr. 2019, 12:07

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par cmoi » sam. 09 mai 2020, 6:57

Quand il y a une réponse officielle, extraordinaire Carolus, la bonne réponse est toujours la réponse officieuse. :nule:
Pourriez-vous donc nous indiquer laquelle elle est selon vous ?

(Je peux pas faire mieux pour poussez le schmilblik, cher Trinité...) :mal:

J'en profite pour apporter ici quelques 2 corrections à mon texte précédent encore sans réponse :

"Dés l'instant où cette semence fut créée, par son incorporation à celui qui la créait, sa non dissociation ni dissolution, elle se déploya dans le passé et l'éternité un peu comme dans des limbes, pour permettre l'union hypostatique."
J'emploie le mot de limbes parce qu'il n'en existe aucun et c'est celui qui en rend compte le mieux de cet état sans souffrance ni joie, dans une plénitude de vie mais privée de ses signes caractéristiques et qui concerne une partie non corporelle de l'homme et qui suffit à la définir temporairement
"il a respecté les droits moraux de tous y compris de la loi et de la meilleure manière, respectant les principes de réalité et de liberté. D'où la portée du "fiat" marial qui la rendit mère de Dieu, plus encore que la suite qui en fut le développement.
Quand bien même elle ne l'aurait pas pleinement su, car qui connaît pleinement qui est et sera son enfant ?


Un des crimes de l'avortement, c'est de transformer la surprise heureuse de la vie, son cadeau, en catastrophe. Bien plus que dans un suicide puisque là il y a présomption totale, tandis qu'un suicidé peut avoir des preuves de ce qu'il évite un mal qui dépasse sa capacité de réceptacle. La générosité de plus qu'il pourrait y avoir dans l'avortement n'est qu'un leurre : il ne nous appartient pas d'engager la sensibilité et la capacité d'un autre à vivre sa vie, si c'est pour l'en priver

Carolus
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1234
Inscription : sam. 14 mars 2020, 16:47
Conviction : catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » sam. 09 mai 2020, 14:22

cmoi a écrit :
sam. 09 mai 2020, 6:57
cmoi :

Quand il y a une réponse officielle, […] la bonne réponse est toujours la réponse officieuse. :nule:
Pourriez-vous donc nous indiquer laquelle elle est selon vous ?
Merci de votre question, cher cmoi. :)
cmoi a écrit :
sam. 09 mai 2020, 6:57
cmoi :

(Je peux pas faire mieux pour poussez le schmilblik, cher Trinité...) :mal:
Est-ce que vous acceptez l’allure du Brabançon (cheval de trait belge) pour cette excursion linguistique, cher cmoi :?:

cmoi
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 3107
Inscription : jeu. 28 févr. 2019, 12:07

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par cmoi » sam. 09 mai 2020, 19:20

Que nenni : Je vous invite vivement à vous résigner et devoir vous priver de ce plaisir. Il ne serait pas correct que je me rende le complice d’un risque de flatterie qui transformerait votre don de traducteur en moyen pour exercer quelque pouvoir, serait-il d’attraction, et pour vous détourner de celui de mentir, non pas par omission, mais par contournement et distraction. Laquelle fera l’objet d’une longue étude et pour finalement se déjuger dans un saint aveu complet.
Dieu trouverait paraît-il des défauts à ses anges, aussi je vous donne l’occasion de les racheter en bloc par un sacrifice dont la vertu sera immense !
Je vous propose de céder donc à la grâce absolue de nous en confier le résultat final sans vergogne ni retenue, quitte à ensuite nous détailler les agréments d’un sinueux cheminement et d’en avoir évité comment les dangers patiemment.
Il eût fallu sinon que sur votre canasson se voie pousser des ailes efficaces dans son dos, ou qu’il se soit soudain senti propulsé d’effroi par une batterie de pétards chinois attachés à son postérieur.
Je puis doubler la récompense de Dieu et la reconnaissance des anges par la levée d’une énigme et l'aveu du pourquoi de ma répugnance concernant ma phrase quelque peu sibylline et qui fut la suivante : "Si je vous disais le fond de ma pensée, je dirai que c'est pour moi l'Ecriture qui est incohérente si la tradition disait (comme il le semble) le contraire mais... cela me répugne et me semble mener trop loin"

Avouez que le gain que je vous propose est inappréciable et ne tergiversez plus, osez vaincre votre timidité et vous jeter de toute votre hauteur, vous verrez que la poussée découverte par Archimède vous sauvera des eaux ; cela vous fera une expérience inoubliable à raconter à vos petits-enfants ou neveux…
Renoncez à cet inouï privilège de nous décevoir par un raccourci saisissant, comparu au plus étrange détour d’un labeur harassant, et rendez à la parole de Dieu le grand hommage de nous la présenter royalement, dans sa plus sublime vérité qui la verra nue, cachant dans ses plis votre juste mérite, et comme offerte simplement.
Relisez bien mon invitation, qu’elle vous berce ainsi que le refrain d’un autre temps, heureux et lointain, redevenu accessible, et avant de vous endormir daignez lâcher votre secret indicible et laissez-le s’envoler vers nos tympans pour que nul ne l‘oublie qui pourra vous le rechanter au réveil… comme si rien n’avait été par vous perdu !
Et priez pour moi, à cause du zèle intempestif et littéraire que je me suis donné pour essayer de vous faire un peu sourire... aux derniers feux d'un couchant.

1…2…3…

Carolus
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1234
Inscription : sam. 14 mars 2020, 16:47
Conviction : catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » sam. 09 mai 2020, 19:52

cmoi a écrit :
sam. 09 mai 2020, 19:20
Cmoi :

Avouez que le gain que je vous propose est inappréciable et ne tergiversez plus, osez vaincre votre timidité et vous jeter de toute votre hauteur, vous verrez que la poussée découverte par Archimède vous sauvera des eaux ; cela vous fera une expérience inoubliable à raconter à vos petits-enfants ou neveux…
Bien sûr que le gain que vous me proposez serait inappréciable, cher cmoi. :D
Jr 13, 23 Un Éthiopien peut-il changer de peau, une panthère, changer de pelage ?
Un Brabançon peut-il changer d’allure :?:
cmoi a écrit :
sam. 09 mai 2020, 19:20
Cmoi :

Et priez pour moi, à cause du zèle intempestif et littéraire que je me suis donné pour essayer de vous faire un peu sourire... aux derniers feux d'un couchant.

1…2…3…
Vous avez réussi, cher cmoi. 🤣

Trinité
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 4291
Inscription : lun. 02 févr. 2015, 22:50
Conviction : catholique

Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Trinité » sam. 09 mai 2020, 20:44

Vous me faites bien rire, cher cmoi ... :D
Je n'ai pas votre facilité d'élocution avec la langue de "Molière" :)
Je serai plutôt quelqu'un d'assez pragmatique, en ce sens, ce trait de caractère, m'a longtemps desservi dans ma foi.
En effet, à mon avis,la foi s'associe beaucoup à un certain mysticisme .
Pour en revenir à notre débat ( je suis Breton, considéré comme têtu et pugnace... ;) )
Mon Cher Carolus:
Je vous ai déjà fait cette remarque il me semble, fut un temps!
Je vous admire, car vous avez une "foi"( que je n'ai pas,) a" déplacé les montagnes" comme dit Notre Seigneur"!
Dans vos interventions, il n'y a jamais de doutes ou d'interprétations personnelles, vos réponses sont toujours dans le cadre suivant:
Textes Bibliques ou C.E.C ! :clap:

[Le hs sur les chants russes (!) a survécu à la modération; vous le trouverez ici : viewtopic.php?f=36&t=46282]

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 83 invités