Trinité a écrit : ↑mar. 01 sept. 2020, 1:35
Bonsoir ademino,
J'ai du mal à vous suivre lorsque vous dites cela:
" Les pauvres, les faibles, sont également exclus du processus de reproduction. "
La reproduction, c'est bien la seule chose que tous les êtres humains puissent faire, quelque soit leur condition sociale...
A moins que vous ne fassiez allusion au règne animal...là encore même si les plus forts sont dominateurs, il n'empêche que les autres arrivent à en tirer leur parti!
Dieu dans son infinie sagesse à doter le vivant de cette envie de reproduction, sans cela il y a bien longtemps que toute trace de vie aurait disparue sur terre...
Bonjour Trinité,
C'est une tendance globale. Dans le règne animal, c'est un fait : la reproduction est réservée à une élite (les combats de chats dont on entend les feulements la nuit nous le rappellent de temps en temps).
Chez l'homme préhistorique, l'étude génétique le montre aussi. Par exemple, au Néolithique, on a constaté qu'un géniteur masculin correspondait à dix-sept génitrices :
https://www.nouvelobs.com/sciences/2018 ... -chute.amp
Il y avait donc à l'époque un système de harem.
La polygamie dans certaines cultures se passe de commentaires : c'est bien évidemment le plus riche et le plus puissant qui peut prétendre à multiplier les épouses, excluant donc par la force des choses les moins dominants.
J'ai lu, dans un ouvrage d'égyptologie, qu'on a retrouvé une tablette d'argile contenant les instructions d'un pharaon adressées à un gouverneur local, lui demandant de prélever dans la population les plus jolies femmes et de les lui envoyer à la Cour. Mais est-ce étonnant ?
Le mariage chrétien avait installé un peu d'égalité, puisque limitant le nombre de partenaires officiels (et l'Église a longtemps bataillé contre le système des favorites accumulées par les rois).
À présent que le mariage est détruit, je vois qu'on retourne de plus en plus vers des rapports de compétition. C'est un simple constat. Le naturel revient au galop.