7e Art : vos films préférés

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Souricette
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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par Souricette » mar. 10 mars 2009, 12:09

Serge BS a écrit : Au fait, je n'ai pas encore vu Bienvenue chez les chti's. Qu'est-ce que cela vaut en fait ?
Un film amusant et gentil, sans plus. Son succès a été mis en scène : un le faisant sortir d'abord dans le Nord, cela allait forcément rencontrer un franc succès, vu que l'on ne parlait jamais de ce coin de la France : les ch'tis ne pouvaient que s'y précipiter. Ensuite, phénomène de mode : la sortie nationale a attiré tous ceux qui avaient entendu parler du succès que ce film avait eu dans le Nord...

Mais il y a des passages qui font tout de même bien rire, entre autre le passage du postier timbré qui recouvre entièrement le colis de timbres sous l'effet de l'alcool.
En croyant à des fleurs, parfois on les fait naître.
(Edmond Rostand)

Serge BS
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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par Serge BS » mar. 10 mars 2009, 12:55

Merci.

Marco Polo
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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par Marco Polo » jeu. 12 mars 2009, 8:41

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Deux films aux mêmes titres, deux films magnifiques

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Mistral
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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par Mistral » jeu. 12 mars 2009, 23:20

Je ne suis pas spécialement cinéphile, mais un film qui m'a bouleversé c'est : Tous les matins du monde réalisé par Alain Corneau. La musique est éblouissante.
http://www.youtube.com/watch?v=MoXrMOsnRVo
"Au lieu de craindre ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l'âme, craignez Celui qui peut précipiter dans la Géhenne corps et âme." (Matthieu 10 - 28)

"Chercher Dieu, c'est la foi, le trouver c'est l'espérance, le connaître c'est l'amour, le sentir c'est la paix, le goûter c'est la joie, le posséder c'est l'ivresse." (Marthe Robin - Si le grain de blé ne meurt)

"Ceux qui sont conduits par le Saint-Esprit ont des idées justes. Voilà pourquoi il y a tant d'ignorants qui en savent plus long que les savants." (Saint Curé d'Ars)

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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par Céline » ven. 13 mars 2009, 1:14

Il y en a tellement :)
Disons un des derniers films qui m'a beaucoup marquée:
Into the Wild réalisé par Sean Penn.
L'histoire vraie et boulversante d'un jeune qui traverse l'Amérique pour aller vivre seul en Alaska.
J'ai beaucoup aimé!!

:fish2:
"La foi est le moyen de posséder déjà ce qu'on espère, et de connaître des réalités qu'on ne voit pas"
Lettre aux Hébreux 11.1


http://celine.5002.be

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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par véra » ven. 20 mars 2009, 14:41

La citée des Anges
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La vie est belle
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La ligne verte
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Sont sans conteste pour moi les plus beaux films que j'ai vu!

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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par coeurderoy » mer. 25 mars 2009, 12:34

Un film superbe d'Eric Rohmer (2001) exaltant le courage, la force dans les épreuves, la loyauté, l'amitié et la foi :
L'Anglaise et le Duc (Lucy Russel et Jean-Claude Dreyfus, en Philippe-Egalité sont très convaincants ).
Si la période vous intéresse : Les Mémoires de la Marquise de La Tour-du-Pin ( Le temps retrouvé, Mercure de france, 2002) se lisent comme un roman d'aventures à rebondissements : une adaptation cinématographique de la vie mouvementée de cette femme très hardie et soutenue par sa Foi serait à souhaiter !
Cordialement ! :)
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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par camino » mer. 25 mars 2009, 13:00

Bonjour,

"Cyrano de Bergerac" a n'en pas douter, mais à un détail près. Dans le film, il est un peu victime car le réalisateur a coupé ce beau passage du livre, où Cyrano rassure Roxane sur cette vie "peut-être gâchée", et où il lui répond qu'elle serait réussie

"s'il se peut que de loin, j'entendisse,
rire un peu le bonheur né de mon sacrifice".

Ce qui a eu lieu, et qui console bien à l'endroit du personnage.

Concernant "bienvenue chez les chtis", effectivement, c'est gentil sans plus. Assez téléphoné, rien de très personnel...

On s'amuse plus devant les tontons flingueurs, les visiteurs 1 (que ça m'a fait rire ce film !!!), et la série des frères Cohen, toujours savoureux !

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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par jpeg » mer. 25 mars 2009, 13:40

Pareil bienvenue chez les chtis c'est le coté bien consensuels, bien naif du téléfilm à la française. Franchement une fois que j'avais vu la bande annonce, j'avais vu les rares passages drôles du film. Beaucoup de bruits hélas pour pas grand chose.

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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par jpeg » ven. 27 mars 2009, 19:42

Ben Hur, un chef d'oeuvre...

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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par Bisdent » dim. 29 mars 2009, 23:49

Le petit monde de Don Camillo

La maison du lac

Ben Hur
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Je maintiendrai l'honneur, la foy, la loi de Dieu, du Roy, de mes amis et moy.

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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par Souricette » lun. 30 mars 2009, 13:00

Moi aussi j'ai bien aimé La maison du lac, mais c'est fou ce que Katherine Hepburn a vieilli. Et pourtant, par rapport à ses films de jeunesse, on la reconnaît bien...
Dernière modification par Souricette le lun. 30 mars 2009, 13:13, modifié 1 fois.
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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par coeurderoy » lun. 30 mars 2009, 13:01

J'ai revu ce film assez récemment, je l'aime beaucoup aussi...
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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par Souricette » dim. 05 avr. 2009, 13:12

"Katyn" un film politiquement peu correct d'Andrzej Wajda est sorti il y a peu dans 15 salles seulement (aucune dans notre région).
Archives

Katyn, retour sur un mensonge d'Etat

http://www.dailymotion.com/swf/x4iacj_k ... shortfilms[/dailymotion]

LE FILM "Katyn", d'Andrzej Wajda, raconte le massacre de 22.0000 officiers polonais par les Soviétiques durant la dernière guerre. Crime que le régime communiste a toujours nié. Dans son film fleuve, le réalisateur revient sur ce drame qui lui est personnellement cher. Son père est mort à Katyn.

Un pont, le matin du 17 septembre 1939. D'un côté, une foule de civils polonais fuit la barbarie nazie qui a déferlé sur le pays quinze jours plus tôt. A l'autre extrémité, d'autres Polonais. Eux refluent devant l'avancée des troupes soviétiques qui viennent, à leur tour, d'envahir leur pays. Dans cette scène d'ouverture de "Katyn", Andrzej Wajda résume le drame polonais, de cet Etat historiquement pris en tenailles par de puissants voisins.
Mais, cette fois, l'ignominie va atteindre son comble : sur ordre de Staline, 22.000 officiers et hauts fonctionnaires polonais, faits prisonniers par l'URSS, sont ensuite froidement exécutés d'une balle dans la tête, au printemps 1940, par les agents du NKVD (l'ancêtre du KGB) dans la forêt de Katyn, en Russie. Le père d'Andrzej Wajda était l'un d'eux.
Mais le drame ne s'arrête pas là. Quand les Allemands découvrent les charniers en 1943, ils font de ces massacres l'un de leurs instruments de propagande antisoviétique. En réaction, l'URSS accuse les nazis d'être responsables des meurtres. Avec la défaite de l'Allemagne et l'instauration de la guerre froide, cette version devient la "vérité officielle" imposée en Pologne pendant cinquante ans. Jusqu'à l'effondrement du communisme en 1989.
Gorbatchev puis Eltsine reconnaissent alors que les massacres de Katyn étaient bien dus au NKVD. Ce mensonge d'Etat a traumatisé la Pologne et toutes les familles d'officiers qui n'ont jamais pu savoir ce qu'il était réellement advenu d'un père, d'un frère ou d'un mari disparu. La mère d'Andrzej Wajda faisait partie de ces malheureux.
C'est cette épouvantable histoire que raconte le "Katyn" d'Andrzej Wajda. Le réalisateur a eu bien du mal à faire aboutir son projet, faute de pouvoir accéder pendant longtemps à du matériel historique fiable. Son film est double. Il narre, d'abord, avec une minutie clinique, sans aucun pathos, voire de façon très académique, le cheminement vers la mort d'un groupe d'officiers. C'est criant de vérité et, quand l'inéluctable survient, l'on a envie de détourner son regard.
L'opus s'attache, ensuite, à expliquer comment le mensonge s'est installé à travers le destin de compagnes ou de fils d'officiers exécutés. Ici c'est un garçon qui ne peut être admis dans une école car il clame haut et fort que son père a été tué par les Soviétiques à Katyn. Là, c'est une jeune fille, enfermée à la libération de la Pologne, car elle a osé faire graver une stèle à la mémoire de son frère où la date du décès indiquée laisse entendre que ce sont les communistes qui l'ont exécuté.
Une œuvre froide donc efficace. Voulant saisir le problème de Katyn dans sa globalité, l'auteur n'a manifestement pas eu les moyens de s'arrêter davantage sur tel ou tel aspect de l'affaire. Les détracteurs de Wajda lui reprocheront également de trop flatter la fibre nationaliste - déjà exacerbée - des Polonais.
On remarquera aussi la bande-son, une musique volontairement lugubre du compositeur Krzysztof Penderecki.
Jean-Christophe Chanut
http://cine.ados.fr/films/katyn/

Katyn : Synopsis
Katyn est avant tout un film sur la lutte incessante pour la mémoire et la vérité. C'est aussi un règlement de compte sans compromis avec le mensonge qui a forcé la Pologne populaire à oublier ses héros. Anna, la femme d'un capitaine d'un régiment des Uhlans, attend le retour de son mari. Elle ne peut se résoudre à l'idée qu'il ait été assassiné par les Russes. En avril 1943, l'épouse d'un général apprend la mort de son mari quand les Allemands découvrent l'existence de charniers dans la forêt de Katyn contenant des milliers d'officiers polonais. Silence et mensonges brisent le coeur d'Agnieszka, la soeur d'un pilote qui a connu le même sort. Quel sens les mots Patrie et Liberté ont-ils dans un Etat polonais d'après-guerre tombé sous la dépendance de l'Union Soviétique ?

http://actu.orange.fr//articles/culture ... tabou.html

Avec "Katyn" qui sort ce mercredi en salles, le cinéaste polonais Andrzej Wajda signe un film très personnel et revient sur un sujet longtemps tabou, un massacre nié par les Soviétiques qui, au contraire, accusaient, jusqu'à l'effondrement de l'URSS, le régime hitlérien.

Andrzej Chyra, Maja Ostaszewska et Andrzej Wajda, le 15 février 2009 à Berlin

Nommé à l'Oscar du meilleur film étranger en 2008 et montré hors compétition au festival international du film de Berlin l'an dernier, "Katyn" traite du "secret le mieux gardé de la censure" estime Wajda dont le père, Jakub Wajda, a été tué lors de ces évènements.
"Jusqu'à sa mort en 1950, ma mère n'a pas voulu croire qu'il avait été tué. Elle écrivait à la Croix-Rouge, en Suisse, à Londres...", avait dit à Berlin le réalisateur, 82 ans, qui n'en avait que 14 lorsque son père a disparu.
Il aura fallu attendre 1990 et le président Mikhaïl Gorbatchev pour que Moscou reconnaisse la responsabilité des Soviétiques dans ce massacre de 22.500 officiers polonais, en 1940.
"Katyn" conte avec sensibilité l'attente des femmes, leurs espoirs et leur incrédulité après la révélation de la tuerie en 1943 par les nazis, lorsqu'ils découvrirent les charniers.
"C'est une élégie, un film sur le deuil, sur la souffrance individuelle", sur ces femmes qui attendaient le retour d'un mari, d'un père, d'un frère, "mais pas un film politique", estime le cinéaste.
"Il fallait faire un tel film. Il faut voir pour faire son deuil et arrêter la douleur. Certaines images resteront dans la conscience collective".
L'auteur de "Kanal" (1957), "L'Homme de marbre", qui remettait en question l'époque stalinienne, et "L'homme de fer", Palme d'Or à Cannes en 1981, a assuré que "Katyn" était le dernier film de sa série historique.
Récompensé d'un Ours d'honneur à Berlin en 2006 et d'un Oscar d'honneur en 2000 pour sa carrière, Wajda avait aussi affirmé craindre une politisation de son film, à l'occasion du 55e anniversaire de la mort de Staline.
Il avait aussi protesté par lettre auprès du président polonais Lech Kaczynski, anticommuniste notoire, contre la tenue, en pleine campagne présidentielle, de cérémonies du souvenir du massacre de Katyn.
"Je ne voulais pas faire un film contre la Russie. D'ailleurs, dans la forêt de Katyn, à côté des fosses des officiers polonais, il y a aussi des milliers de Russes, de Biélorusses, d'Ukrainiens, assassinés dès 1937, dont on parle peu", avait-il affirmé.
Pour autant, la date choisie pour la sortie du film en Pologne, où il a eu quelque 3 millions de spectateurs, était très symbolique : ce fut le 17 septembre 2007, jour anniversaire de l'entrée des troupes de l'Armée rouge dans l'est de la Pologne, en 1939, en vertu du pacte germano-soviétique.
Depuis "Katyn", Wajda a signé "Sweet rush", en compétition à la Berlinale 2009 où il a reçu le Prix Alfred Bauer, et annoncé préparer un film consacré à Lech Walesa, le fondateur de Solidarité, le premier syndicat indépendant du bloc soviétique.
"Katyn" sera à l'affiche d'une quinzaine de salles en France.
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Re: Quel film vous a le plus marqué ?

Message non lu par Jeune auteur » sam. 22 mai 2010, 11:26

Le petit garçon en pyjama rayé. Un film sur le nazisme qui peut, sans problème, être montré aux enfants à partir de 8 ans, je dirais.

L'histoire : le petit Bruno, 9 ans, déménage avec sa famille, dont le père devient responsable du camp d'Auschwitz. On lui dit que le camp, qui est visible depuis la maison, est une ferme. Il s'y rend et fait la connaissance d'un petit garçon en pyjama rayé avec qui il engage la conversation. Il revient régulièrement le voir et jouer avec lui... (je ne raconte pas tout)

J'ai aimé le ton pudique du film (c'est très morbide, forcément, mais... innocent, parce que c'est vu par les enfants), ce qui me fait dire qu'un enfant de huit ans peut très bien le voir. D'ailleurs, c'est une adaptation d'un livre "jeunesse".

American history X : ou comment certains jeunes, brisés par un drame, tombent dans l'inacceptable. Quand on sait, à la fin, que le défunt père des deux protagonistes a une bonne part de responsabilité dans la dérive et qu'un deuil ouvre la brèche qui permet cela, y'a de quoi frémir.
Ils ont parlé d'une suite, mais j'en sais pas plus. En tout cas, belle œuvre qui associe réflexion, émotion et réalisme social.

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