Saints dominicains

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Re: Saints dominicains

par Fée Violine » jeu. 12 déc. 2019, 21:58

Le pape vient de reconnaître le martyre de plusieurs dominicains, qui pourront donc être béatifiés :

– le martyre des Serviteurs de Dieu Angelo Marina Álvarez et 19 Compagnons de l’Ordre des Frères Prêcheurs; tués en haine de la Foi, pendant la Guerre civile espagnole, en 1936 (Espagne);

– le martyre des Serviteurs de Dieu Juan Aguilar Donis et 4 Compagnons, de l’Ordre des Frères Prêcheurs et du Serviteur de Dieu Fructuoso Pérez Márquez, un laïc du Tiers-Ordre de Saint Dominique, journaliste ; tué en haine de la Foi, pendant la Guerre civile espagnole, en 1936 (Espagne);

– le martyre de la Servante de Dieu Isabel Sánchez Romero (en religion : Ascensión de San José), religieuse professe de l’Ordre de Saint Dominique; tuée en haine de la Foi, pendant la Guerre civile espagnole, le 17 février 1937 à Huéscar (Espagne). (source : zenit)

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » ven. 06 juil. 2018, 23:59

Fée Violine a écrit :
lun. 07 nov. 2011, 22:10
Serviteur de Dieu Giorgio La Pira, 9 janvier 1904 à Pozzallo (Raguse) -5 novembre 1977 à Florence.
Aîné de 6, diplôme de comptable et bac lettres classiques, devient tertiaire dominicain en 1925 (frère Raimundo), prend l’habit de tertiaire dominicain en 1927, prof de droit romain, laïc consacré (avec vœux pauvreté obéissance chasteté) dans un institut séculier franciscain, Action catholique, 1939 il est officiellement voué à l’Ordre dominicain au couvent Saint-Marc à Florence, poursuivi par les fascistes, 1943 poursuivi par les nazis et fascistes il fuit et se cache (bronchites), 1944 il revient à Saint-Marc (cellule glaciale donc souvent à l’hôpital), 1946 député, avec d’autres il formule les principes fondamentaux de la Constitution de la République soutenant les libertés civiles et religieuses, le droit au travail et la valeur de la personne humaine, 1948 député et sous-secrétaire d’État de De Gasperi, 1950 il quitte le gouvernement, 1951-1957 maire de Florence (démocrate-chrétien), 1953 fait construire beaucoup de logements populaires, jumelle Florence avec Reims et Fez, pèlerinage en Israël, Jordanie, Égypte, 1958 député, il organise des Colloques méditerranéens (Israéliens et Arabes, Français et Algériens), 1959 va à Moscou au Soviet suprême pour le désarmement, maire 1961-1965, fait beaucoup de travaux publics, logements pour les sans abri, écoles, il invite LS Senghor, va aux USA défendre les droits civiques des minorités, jumelle sa ville avec Philadelphie et Kiev, milite toujours pour la paix, soutient Allende, milite contre l’avortement, défend toujours les valeurs humaines et chrétiennes face à une société de plus en plus matérialiste et violente (Brigades rouges), 1976 réélu député, 1977 il meurt. Des foules à son enterrement. Les gens viennent prier sur sa tombe.
Béatification en cours depuis 1986. Dans son journal intime Mgr Roncalli a écrit en 1956 : “Hier soir je me suis entretenu avec le Pr. La Pira que j’estime et vénère. C’est une âme digne de tout respect”.
En 2011 j'étais un peu en avance, semble-t-il, car Giorgio La Pira vient seulement d'atteindre le titre de serviteur de Dieu (décret de reconnaissance de l'héroïcité de ses vertus).
https://fr.zenit.org/articles/causes-de ... heroiques/

Julia Rodzinska

par Fée Violine » sam. 20 févr. 2016, 12:52

J'avais mis la bienheureuse Julia Rodzinska au 6 septembre, je ne sais pourquoi, car elle est bien morte un 20 février. Alors je remets sa biographie ici:

Bse Julia Stanislawa Rodzinska, Nawojowa (diocèse de Tarnowo) 1899- Stutthof 20 février 1945. Elle était la deuxième d'une famille de cinq enfants. Ses parents étaient très pieux ; son père Michel était organiste à l'église du village, à 8 ans elle perdit sa mère. La famille était très proche des religieuses du Tiers-Ordre dominicain de Wielowski dont la mère Stanislawa Leniart avait fondé le couvent du village. Elles tenaient une école, une infirmerie et catéchisaient les enfants du secteur. Elle devint orpheline à l'âge de dix ans et fut recueillie avec sa petite sœur Janine au couvent. Pendant l'occupation austro-allemande, à dix-sept ans elle entra comme postulante au couvent de Wielowski, puis fit sa profession sous le nom de sœur Marie-Julie à Cracovie, partie de l'ancienne Pologne autrichienne qui venait de se réunir à la nouvelle république polonaise. Elle continua ses études pédagogiques à Poznan. La Pologne renaissait de ses cendres, et les sœurs fondaient ou renforçaient les communautés dominicaines du pays réunifié. Elles fondèrent un orphelinat à Wilno qui avait été au centre de la guerre polono-lithuanienne, ainsi qu'à Rava Ruska près de Lvov. Julia prononça ses vœux définitifs en 1924 et fut surnommée la mère des orphelins. Elle organisait des écoles et des colonies de vacances pour les enfants défavorisés; et fut nommée dans différentes écoles de la Congrégation.
Elle avait une dévotion particulière pour le rosaire, qui est à la base de la spiritualité dominicaine. A 27 ans elle avait suffisamment d'expérience pour être déléguée au chapitre général. En 1934, elle était supérieure de la maison de Wilno. Elle recueillait des enfants de différentes origines, et les autorités de la ville lui furent reconnaissantes.
En septembre 1939, lorsque la Pologne fut envahie, Wilno (désormais Vilnius) passa aux Soviétiques. Julia dut fermer l'école et continua en secret à donner des cours de religion, et de polonais, langue désormais interdite. Lorsque les Allemands prirent la région, elle continua ses activités clandestines. Elle fut arrêtée par la Gestapo en août 1943 pour activités nationalistes avec trois autres sœurs, torturée et emprisonnée dans la sinistre prison de Lukiszki, réservée aux nationalistes polonais. Elle fut soumise à un régime d'isolement carcéral. Lorsque le front biélorusse se rapprocha de Vilnius à l'été 1944, elle fut déportée avec d'autres prisonniers politiques au camp de Stutthof près de Gdansk. Elle organisait dans son baraquement des prières, mais à l'automne une épidémie de typhus se propagea dans le camp. Elle demanda à être placée alors avec des femmes juives de Bohême qu'elle réconfortait le peu qu'elle pouvait. Le camp était en plein désordre à cause de l'avancée des Soviétiques. Elle contracta la maladie. A l'hiver le camp fut évacué par les nazis qui laissèrent derrière eux les mourants. Elle rendit l'âme le 20 février 1945, ayant fait volontairement le sacrifice de sa vie. Elle fut béatifiée en 1999.

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » sam. 19 sept. 2015, 12:58

Fée Violine a écrit : 15 août Serviteur de Dieu Alberto (Pio) del Corona, né 5 juillet 1837 à Livourne, + 15 août 1912 à Florence.
Né de modestes marchands de chaussures dans un quartier populaire de Livourne, c’est un enfant à l’esprit vif et pieux, à l’école il est bon en lettres et philosophie. Il entre à 17 ans au couvent dominicain Saint Marc à Florence, humble, obéissant, appliqué à l’étude de la théologie et des langues orientales; en février 1860 il est ordonné prêtre. Les engagements religieux et l’enseignement au couvent Saint Marc et au séminaire de Florence ne l’empêchent pas d’être en contact avec les réalités sociales. En 1872 il fonde l'Asile des Sœurs Dominicaines de la Pierre. En 1874, pour résoudre les problèmes du diocèse de San Miniato, Pie IX pense au jeune dominicain, qui ne se résigne que quand le vieux pontife s’écrie, presque suppliant: «Pour l’amour de Dieu, de la Vierge, de saint Pierre et aussi pour l’amour de ce pauvre vieux, allez et demeurez !» Le 3 janvier 1875 il est sacré évêque titulaire de Draso, le 18 il arrive à San Miniato comme évêque coadjuteur in spiritalibus tantum et vicaire général. Il loge au couvent dominicain et se met aussitôt au travail, commençant par une visite sans préavis à Sainte Croix, nom qui lui semble prophétique. Il a avec Mgr Barabesi des difficultés juridiques, qu’il surmonte avec délicatesse et humilité, par l’estime et l’amitié plutôt que par la défiance. Quand Barabesi meurt en février 1897, Del Corona le pleure, devient évêque effectif de San Miniato et déménage à l’évêché. Il obtient l’exequatur le 10 mars.
Il exerce sa mission d’évêque avec vérité, charité et humilité. L'amour le porte à se dépenser de mille manières; sa générosité n’a pas de limites. Le peuple l’aime, l’acclame; de grandes joies lui viennent de la conquête laborieuse de tant d’âmes, qui le récompense de ses efforts. Il souffre beaucoup, au physique et au moral, mais répète toujours serein : «Heureux qui se sent honoré de porter la croix avec Jésus-Christ». Il remercie la Conférence Saint Vincent de Paul, à laquelle il a adhéré à l’âge de 14 ans, en notant : «Elle m’éduqua aux spectacles de la douleur et de l’amour». Il favorise de toutes les manières les œuvres sociales, des sociétés ouvrières aux cercles récréatifs. Il écrit 37 lettres pastorales, dans lesquelles se reflètent les tensions et les problèmes de l’époque. Parlant des aides aux pauvres, il précise: «Elles sont à blâmer, ces donations philanthropiques, où, comme disait Ozanam, l’argent court mais le cœur ne bat pas». Et au second Congrès Catholique Italien (1875), il déclare: «Voici la devise et l’emblème de tout le Congrès : "La vérité dans l’amour et l'accroissement de vie en Christ"». En 1900 Léon XIII le nomme Assistant au Seuil Pontifical.
Épuisé par la fatigue et la maladie, il se retire au couvent dominicain de Fiesole, puis le 3 août 1906 à l’Asile de la Pierre à Fiesole, l’œuvre de son amour qu’il a dirigée et formée. Les sœurs le soignent avec affection, sans prévoir sa fin. Le 29 août 1907 Pie X le nomme archevêque titulaire de Sardica. Son âme, fortifiée par les sacrements, chante d’avance les cantiques de l’éternité bienheureuse : "Nous irons dans la joie à la maison du Seigneur", soupire-t-il. "Je suis usé, mais à l’Assomption je refleurirai ". Pour être jusqu’à la fin un bon fils de saint Dominique, "chantez-moi le Salve Regina ", demande-t-il. Puis il demande qu’on lui récite l’hymne à la Sainte Trinité qu’il a presque continuellement sur les lèvres. Après avoir dirigé le diocèse pendant 37 ans, comme administrateur apostolique puis comme évêque résidentiel, il meurt et est enterré chez les sœurs qu’il a fondées.
Il a laissé un Orario, document révélateur de sa vie de relation avec Dieu: il passait les nuits à prier, pratiquait la discipline et le jeûne. Ses journées, il les passait à enseigner, à confesser ou à la direction spirituelle. Excellent orateur, il partageait le pain de la Parole de Dieu en prêchant aux savants avec de profonds arguments et au petit peuple avec une surprenante simplicité. Et toujours il en tirait un confort spirituel et un renforcement de la foi. Humble ascète, prêtre et évêque zélé, prédicateur éloquent, auteur élégant, maître savant et diligent.
Béatification entreprise en 1942. On attend que l’Église reconnaisse l’héroïcité de ses vertus.
Pio Alberto del Corona est béatifié aujourd'hui ! :)

Re: Saints dominicains

par Jean-Mic » mer. 22 oct. 2014, 16:37

Quoi, un manuscrit inédit. Mais c'est le pied !
Trêve d'humour, je suis très sérieux. Êtes-vous sûr que ce manuscrit est réellement inédit ? Si oui, que comptez-vous en faire ? Si c'est le cas, il est d'un grand prix pour les historiens de Lourdes. Je parle de son prix "scientifique" et éventuellement "littéraire", parce que pécuniairement vous n'en tirerez pas 5,00 € dans une foire aux vieux papiers ...

Le père Chocarne, Mlle de Blic, et le pèlerinage des bannières, c'est tout simplement capital dans l'histoire de Lourdes !

Pour savoir s'il est inédit, je vous suggère de vous rapprocher du service Archives et Patrimoine des sanctuaires de Lourdes. L'archiviste pourra vous dire si elle en connaît une publication ou non. Historien amateur à mes heures, je me suis intéressé au sujet et à la période et j'ai déjà eu affaire à ses services (puisque j'ai, à la demande de mon diocèse, écrit l'histoire des pèlerinages diocésains de 1873 à 1907). Je pourrai vous donner les infos nécessaires et les adresses en message privé.

Mais par dessus tous, s'il est vraiment inédit, il est indispensable d'en assurer la conservation dans de bonnes conditions. Dieu sait que les papiers anciens (1872 ! déjà 140 ans) sont fragiles. Quiconque en a déjà feuilleté le sait bien. Quant à "travailler" dessus, c'est à dire, les prendre, reprendre, feuilleter, chercher, revenir, ..., c'est les détruire peu à peu. Je vous invite à le confier en de bonnes mains, en vue de le reproduire, et ne travailler que sur des copies. La photo sur banc est la seule technique valable ; la photocopieuse est beaucoup trop agressive pour ce genre de document !

N'hésitez pas à me contacter en message privé.
Fraternellement
Jean-Mic

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » mer. 22 oct. 2014, 13:13

Bonjour Touriste,
c'est intéressant, en effet. Peut-être devriez-vous donner ce document à des dominicains, qui s'occuperaient de le publier?

Re: Saints dominicains

par Invité » mer. 22 oct. 2014, 13:08

J'ai en ma possession le journal du père Victor Chocarne, plutôt, à vrai dire, un projet de livre sur son voyage en Espagne, ainsi que sur sa participation au pèlerinage des Bannières avec Mme De Blic, de sa genèse à son accomplissement, datant de 1880, entièrement manuscrit. Un témoignage émouvant et unique sur les obstacles, les rouages des administrations religieuses, les personnages rencontrés, avec des photos originales d'Espagne, particulièrement de Valence. Il y a une superbe dédicace à sa mère en page de garde. C'est, je pense, un témoignage unique sur le premier pèlerinage français à Lourdes, entre le carnet de voyage riche de détails (nourriture servie...) et la profession de foi. L'ironie est que ce journal m'est échu par hasard, lors du débarrassage d'une maison à Montpellier, alors que ma famille est... protestante. La lecture de cet opuscule m'a beaucoup intéressée... Victor Chocarne, prêtre diocésain à Dijon, tertiaire dominicain, fondateur avec Mme de Blic de la Congrégation des Petites Soeurs Dominicaines. Son frère Alphonse était lui aussi dominicain.

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » jeu. 04 sept. 2014, 17:39

Fée Violine a écrit :9 décembre Serviteur de Dieu Fulton John Sheen (8 mai 1895 à El Paso, Illinois - 9 décembre 1979 à New York), tertiaire dominicain, premier prêcheur de la télévision américaine.
Peu connu en France, il fut une célébrité sans pareil outre-Atlantique et demeure aux États-Unis une référence en matière d’orthodoxie et d’apostolat. Aîné des quatre garçons d’une famille d’agriculteurs, il ajouta à son nom de baptême le nom de jeune fille de sa mère, Fulton. Dans son enfance il eut la tuberculose. Ordonné prêtre en 1919, puis nommé évêque auxiliaire de New York en 1951, évêque titulaire de Rochester (New York) en 1966, il prit sa retraite en 1969 et fut nommé archevêque. Quand il était à Rochester il créa la Sheen Ecumenical Housing Foundation, qui existe toujours. En octobre 1979, Jean-Paul II (en voyage aux USA) tint à le rencontrer pour le féliciter de l’œuvre immense qu’il avait accomplie pour l’Église, le qualifiant de « prêcheur du monde ».
Ses émissions étaient regardées par plus de 30 millions de téléspectateurs. On lui doit 73 livres, d’innombrables articles et de nombreuses conversions.
Il fit son doctorat de philosophie à Louvain (1923), puis un doctorat de théologie à Rome. Il enseigna la théologie en Angleterre, dans le Hertfordshire. Outre ses fonctions d’enseignant, il aidait le curé de la paroisse St Patrick, à Londres. Un matin, il trouve à la porte de l’église une jeune femme saoule.
« Les hommes boivent parce qu’ils aiment ça, mais les femmes boivent parce qu’il y a quelque chose qu’elles n’aiment pas. À quoi tentez-vous d’échapper ?
– J’ai une aventure avec trois hommes différents, mais chacun commence à le soupçonner. »

Cette femme était la vedette d’une comédie musicale qui se jouait en face de l’église. Il la fit entrer dans l’église et lui donna un thé.
« Merci.
- Non, ne me dites pas merci maintenant. Revenez cet après-midi avant la représentation et alors vous pourrez me dire merci.
– Je ne viendrai que si vous me promettez de ne pas me demander d’aller me confesser.
– Entendu, je vous promets de ne pas vous demander de vous confesser.
– Promettez-moi encore que vous ne me demanderez pas de me confesser.
– Entendu, je vous promets encore de ne pas vous demander de vous confesser. »

Elle revint l’après-midi et Fulton Sheen l’accueillit à la porte de l’église. Il lui dit qu’il y avait des tableaux de Rembrandt et de Van Dyck dans une chapelle, et lui proposa de les voir. Il raconte la suite :
« Alors que nous longions le bas-côté de la nef pour aller voir les tableaux, je la poussai dans un confessionnal – je ne lui avais pas demandé si elle voulait aller se confesser… Trois mois plus tard, j’étais présent quand elle reçut le voile des Sœurs de l’adoration perpétuelle, dont à ce jour elle est toujours religieuse ».
Dieu veuille que l’Église élève bientôt à la gloire des autels Fulton Sheen qui sut, pour une pécheresse, ouvrir la porte d’une église et fermer celle de l’enfer !
Nihil obstat 23 janvier 2003 ; enquête diocésaine 2003-2008.
http://www.archbishopsheencause.org
La cause de béatification est suspendue:
http://www.zenit.org/en/articles/fulton ... on-stalled

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » mar. 29 avr. 2014, 23:17

Fée Violine a écrit :
Fée Violine a écrit :1er avril Giuseppe Girotti, Alba (Piémont), 19 juillet 1905 – Dachau, 1er avril 1945.
De famille humble et estimée, à 13 ans il entre au séminaire dominicain de Chieri (Turin), fait profession en 1923, est ordonné prêtre le 3 août 1930. En 1931 il finit sa théologie à Turin. Il se spécialise à l’École Biblique de Jérusalem, puis enseigne l’Écriture Sainte au séminaire dominicain de Sainte-Marie des Roses à Turin et au collège des missionnaires de la Consolata.
En 1937, il publie un commentaire de l’Ancien Testament, sur le livre de la Sagesse, en 1942 un commentaire sur Isaïe. Dans ces deux volumes, il répand toute sa profondeur de réflexion, exposée avec une admirable clarté. Apprécié pour sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les pauvres, spécialement à l’hospice voisin du couvent. « Tout ce que je fais est seulement pour la charité », est sa devise.
À cause de son attention aux problèmes sociaux et de son regard critique sur la politique de ces années-là, il fut suspendu de l’enseignement et surveillé par le régime fasciste.
Pour avoir aidé les juifs persécutés, il est arrêté le 29 août 1944, emprisonné à Turin, Milan et Bolzano, puis déporté à Dachau, toujours en compagnie de son ami don Angelo Dalmasso, qui a survécu et donné son témoignage sur lui.
Dans ce camp, pendant six mois, il se distingue par sa foi et sa douceur, fortifié par l’Eucharistie et les Écritures (qu’il étudie en compagnie d’un luthérien avec qui il a lié amitié), et consacrant ses dernières forces à réconforter les autres déportés.
Il mourut le jour de Pâques, peut-être d’une injection létale, parmi le regret et la vénération de tous les déportés, qui le considérèrent aussitôt comme saint.
Cause introduite en 1988.
Déclaré le 14 février 1995 Juste parmi les nations.
Le 27 mars 2013, le pape François a autorisé le décret de béatification de Giuseppe Girotti, laquelle aura lieu à Alba au printemps 2014.
Giuseppe Girotti a été béatifié :
http://www.op.org/fr/content/beatificat ... girotti-op

:) :fleur:

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » dim. 06 oct. 2013, 0:11

Deux Dominicains Espagnols bientôt béatifiés

Parmi les fidèles serviteurs du Christ, qui ont professé des conseils évangéliques dans l’Ordre Dominicain, qui ont été persécutés et ont donné leur vie plutôt que de renier le Christ, il y a deux prêtres espagnols : Raimundo Joaquìn Gonzàlez Castano,OP et José Marìa Gonzàlez Solìs,OP. Lors des persécutions religieuses en Espagne dans les années 1936-1939, ils ont subi la torture, la persécution, l’humiliation et même la mort au nom de leur foi. Ils la défendirent et la proclamèrent ouvertement devant leurs persécuteurs. Ils transformèrent leur lieu d’emprisonnement en un lieu d’apostolat, exercé sans relâche et avec sérénité aux autres détenus. Unis dans la même vocation chrétienne en tant que religieux et prêtres, ils se réconfortèrent mutuellement jusqu’à ce qu’ils reçoivent la couronne du martyre.

RAIMUNDO JOAQUÍN GONZÁLEZ CASTAÑO

Il est né le 20 août 1865 dans la région d’Onon, dans la ville de Mieres, Asturias (Espagne) et il fut baptisé le même jour, tout de suite après sa naissance. Dès l’enfance, il donna la preuve de ses talents et de sa dévotion. Son éducation commença à l’école de la ville de Oviedo. Il entra au séminaire diocésain et compléta ses études de Lettres. Il demanda plus tard d’entrer au noviciat Dominicain à Corias, toujours dans la région d’Asturias. Après son noviciat, il fit sa profession religieuse le 5 novembre 1881. Il étudia la philosophie et la théologie et fut ordonné prêtre environ en 1889. Les documents concernant son ordination furent perdus lors des persécutions, et nous ne connaissons donc pas sa date exacte.

Pour continuer ses études, il fut envoyé à l’école de San José Vergara (Guipùzcoa) où il fut formé pour l’éducation des jeunes. Il fut ensuite assigné à Palencia pour la prédication, une mission qui lui tenait vraiment à cœur. Il rejoignit la Province d’Andalousie en 1897 quand elle fut restaurée, et il fut envoyé à la communauté d’Almagro (Ciudad Real). En 1900, il était déjà Lecteur et cela lui permit d’enseigner dans les centres d’étude de l’Ordre. En 1902, il fut assigné au Couvent de Cuevas de Almeria. Au nom du Provincial, il reçut la charge de l’église de San Agustin de Còrdoba en 1903 et en 1905 il alla à Almeria. En 1907, il fut nommé prieur du couvent de Jerez de la Frontera et, au cours de la même année, Vice Régent des Etudes à Almagro où il commença à enseigner la théologie – Ecritures et Histoire de l’Eglise – en particulier.

Lors de la restauration de la Province du Portugal, il fut envoyé à Viana do Castello en 1910 avec deux autres frères. Puis il rentra dans sa Province espagnole, et au sanctuaire de Notre Dame de Caldas de Besaya (Santander). A partir de 1915, il fit partie de la communauté de San Pablo Valladolid et il y resta jusqu’à son élection comme prieur de la communauté de San Pablo de Palencia en 1922. La même année, le titre de Prêcheur Général lui fut accordé. En 1927, il vivait au couvent de Notre Dame d’Atocha à Madrid et l’année suivante, il devint le vicaire du monastère Ste Catherine, Calle Meson de Paredes à Madrid. En 1930, il était au couvent St Dominique d’Oviedo et fut nommé vicaire des moniales Dominicaines à Quejana (Alava) où il rencontra le fr. José Maria Gonzalez Solis. Il y vécut jusqu’à son arrestation.

Son ministère, souvent consacré aux prêtres, se fondait sur la prière, l’étude, une vie régulière et de pénitence. Il était un directeur spirituel dévoué et beaucoup le consultaient pour lui demander un soutien spirituel. Il était très gentil avec les gens, optimiste, affectueux, très dévoué à l’Eucharistie, au Sacré Cœur de Jésus et au Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie. Il publia un livret sur l’oratoire sacré, les sermons et la biographie de St. Dominique. Il traduisit et publia aussi à Madrid les œuvres complètes du Dominicain Français, Henri Dominique Lacordaire. C’était un travailleur infatigable qui priait plus qu’il ne parlait.

JOSé MArìA GONZàLEZ SOLìS

Il est né le 15 janvier 1877 à Santibanez de Murias (Aller - Asturias) et baptisé le même jour à l’église de la paroisse de Santa Maria. Il entra au noviciat Dominicain de Corias (Asturias) le 2 janvier 1893 et fit sa profession religieuse le 3 janvier de l’année suivante. Il fut ordonné prêtre à l’église de San Esteban de Salamanca le 10 mars 1900.

Après son ordination, il fut assigné au collège de San José de Vergara (Guipúzcoa) où il enseigna les mathématiques pendant dix ans. En 1911 vivait au sanctuaire de Montesclaros (Santander) et en 1912 il fut aumônier des moniales Dominicaines de San Sebastian. A partir de 1913 il retourna enseigner au Collège Dominicain de Ségovie jusqu’en 1920 et il fut élu prieur de Census (La Coruna). En 1923 il fut assigné au couvent San Pablo de Valladolid où il était également professeur.

En Avril 1925 il fut élu prieur de San Esteban de Salamanca. Au Chapitre Provincial de 1926, il fut nommé trésorier de la province et résida à Madrid. Il resta dans ce bureau jusqu’à la fin de ses jours. Il était au couvent des moniales de Santa Catalina, rue Meson de Paredes et le plus souvent au couvent de Santo Domingo, Claudio Coello dont il était le supérieur. Enfin, il vécut à Notre Dame d’Atocha à Madrid, où il fut assigné jusqu’à sa mort. Il vécut sa vie consacrée avec une grande intensité, il était calme et ordonné dans sa vie de travail et de prière, il préparait et célébrait la sainte Eucharistie avec une grande dévotion.

Le 1er juillet 1936, il vint au couvent des moniales Dominicaines de Quejana, où fr Raimundo Castano exerçait son ministère, pour l’assister lors d’une maladie et prêcher pour une retraite de moniales. Ils vécurent ensemble dans la communauté jusqu’au 25 août, date de leur arrestation et emprisonnement à Bilbao. Ils furent ensuite amenés sur un bateau servant de prison, le “Cape Karat” ancré dans la baie de Bilbao, entre Baracaldo et Erandio. C’est là qu’ils furent torturés, humiliés et tournés en dérision. La nuit du 2 octobre, ils furent amenés sur le pont du bateau et fusillés. Ils furent enterrés au cimetière municipal de Santruce et, le 18 novembre 1938, ils furent transférés au Sanctuaire de Vista Alegre à Derio où ils reposent jusqu’à leur résurrection.

Dès leur mort, ces deux serviteurs de Dieu ont été considérés comme des martyrs de la foi. Leur renommée n’a cessé de croître, et elle a été confirmée au fil des ans, par la documentation reçue à leur sujet. Certaines de ces informations ont été transmises par des gens qui ont partagé la prison avec eux. Cela a conduit l’Evêque de Bilbao, en 1960 à commencer une enquête sur leur vie, pour une éventuelle béatification ou déclaration de martyre. L’enquête s’est conclue en 1961. Le 10 Octobre 1997, la Congrégation pour les causes des Saints a reconnu la validité légale de ce processus. Elle a publié la Positio qui a été discutée à différents niveaux comme de coutume. Le 10 mai 2012, au cours d’une audience accordée au Cardinal Angelo Amato (le Préfet de la Congrégation pour les causes des Saints), le Saint Père, le Pape Benoît XVI a donc autorisé la Congrégation à promulguer le décret du martyre des deux serviteurs de Dieu, qui les rend Bienheureux. Par conséquent, nous sommes dans l’attente de leur date de béatification.

Fr. Vito Tomàs Gòmez Garcìa, OP (Postulateur Général de l’Ordre)
http://www.op.org/fr/content/deux-domin ... wDt0N.dpuf

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » dim. 12 mai 2013, 21:52

Un nouveau saint dominicain, saint Alessandro Longo, un des 800 martyrs d'Otrante:
http://www.op.org/fr/content/saint-ales ... dominicain
Des informations certaines sont parvenues jusqu’à nous sur le martyre du fr. Alessandro Longo, né à Otrante vers 1425 : il devint frère au couvent de Lecce ou de Nardò. Il fut ordonné prêtre à Bologne le 30 mai 1450. En 1451 il fut nommé maître d’études générales de Saint Dominique à Naples. Fondateur en 1458 du couvent d’Otrante, il fut autorisé en 1474 par le maître de l’Ordre à donner l’habit dominicain et à accepter la profession de frères et de sœurs. En 1475, il fut assigné définitivement à Otrante pour organiser et consolider le nouveau couvent. Sa grande ouverture d’esprit lui permit d’élaborer une culture raffinée, alliant la tradition grecque des Pouilles à la tradition latine apprise dans les écoles de Bologne et de Naples. Il fut très probablement glossateur de comédies d’Aristophane.

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » ven. 03 mai 2013, 21:31

Fée Violine a écrit :1er avril Giuseppe Girotti, Alba (Piémont), 19 juillet 1905 – Dachau, 1er avril 1945.
De famille humble et estimée, à 13 ans il entre au séminaire dominicain de Chieri (Turin), fait profession en 1923, est ordonné prêtre le 3 août 1930. En 1931 il finit sa théologie à Turin. Il se spécialise à l’École Biblique de Jérusalem, puis enseigne l’Écriture Sainte au séminaire dominicain de Sainte-Marie des Roses à Turin et au collège des missionnaires de la Consolata.
En 1937, il publie un commentaire de l’Ancien Testament, sur le livre de la Sagesse, en 1942 un commentaire sur Isaïe. Dans ces deux volumes, il répand toute sa profondeur de réflexion, exposée avec une admirable clarté. Apprécié pour sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les pauvres, spécialement à l’hospice voisin du couvent. « Tout ce que je fais est seulement pour la charité », est sa devise.
À cause de son attention aux problèmes sociaux et de son regard critique sur la politique de ces années-là, il fut suspendu de l’enseignement et surveillé par le régime fasciste.
Pour avoir aidé les juifs persécutés, il est arrêté le 29 août 1944, emprisonné à Turin, Milan et Bolzano, puis déporté à Dachau, toujours en compagnie de son ami don Angelo Dalmasso, qui a survécu et donné son témoignage sur lui.
Dans ce camp, pendant six mois, il se distingue par sa foi et sa douceur, fortifié par l’Eucharistie et les Écritures (qu’il étudie en compagnie d’un luthérien avec qui il a lié amitié), et consacrant ses dernières forces à réconforter les autres déportés.
Il mourut le jour de Pâques, peut-être d’une injection létale, parmi le regret et la vénération de tous les déportés, qui le considérèrent aussitôt comme saint.
Cause introduite en 1988.
Déclaré le 14 février 1995 Juste parmi les nations.
Le 27 mars 2013, le pape François a autorisé le décret de béatification de Giuseppe Girotti, laquelle aura lieu à Alba au printemps 2014.

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » mar. 17 juil. 2012, 0:10

17 juillet Bx Ceslas de Pologne (Ceslaus Odrowatz), Kamienica (Silésie) v1180- Wroclaw 15 juillet 1242.
Le comte Ceslas était frère ou cousin de st Hyacinthe Odrowatz (voir 17 août). Il étudia la philosophie à Prague, puis son oncle Ivo Odrowatz, archevêque de Cracovie, l’envoya étudier le droit et la théologie à Bologne. De retour à Cracovie, il fut chanoine de l’église Notre-Dame de Sandomir. Avec son oncle, il alla vers 1218 à Rome. Là, fasciné par st Dominique qui venait de ressusciter le neveu du cardinal Orsini, il entra dans l’Ordre ainsi que Hyacinthe, et ils reçurent l’habit de st Dominique lui-même, au couvent de Sainte-Sabine. Après leur noviciat ils demandèrent à être envoyés chez les païens, et Dominique les envoya tous deux comme missionnaires dans leur pays. Ils fondèrent un couvent à Friesach en Autriche, puis allèrent à Cracovie, d’où Hyacinthe envoya Ceslas évangéliser Prague, ce qu’il fit avec grand succès. Ensuite il alla à Wroclaw, y fonda vers 1226 le grand couvent dominicain Saint-Adalbert, dont il fut le premier prieur, et évangélisa la Bohême, la Pologne, la Poméranie et la Saxe. Il parcourut à pied toute la Silésie. Après la mort de Hyacinthe, il fut choisi comme Provincial de Pologne en 1232. Il aurait ressuscité quatre personnes. Quand les Tatars envahirent la Silésie et la Pologne, il dut avec les autres chrétiens fuir à Wroclaw. Les habitants de Wroclaw assiégés par les Tatars attribuèrent à ses prières la libération de leur ville en 1241. Depuis 1724, ses reliques sont gardées à Wroclaw dans une chapelle miraculeusement préservée de la destruction au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Culte confirmé en 1712. Déclaré patron de Wroclaw en 1963. On le représente avec des boules enflammées.

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » sam. 14 juil. 2012, 8:50

14 juillet Vble Humbert de Romans, Romans v1200- Valence 14 juillet 1277.
En 1224, il rejoint l'ordre des dominicains à Paris où il était étudiant. Peu après sa profession, il se fit remarquer à Lyon et à Paris par ses hautes vertus, sa connaissance de l’Écriture et son éloquence. Vers le même temps, il fit un pèlerinage en Terre Sainte, et au retour on lui donna le gouvernement de la province de Rome, où il montra tant de prudence et de savoir qu’à la mort du pape, quelques cardinaux pensèrent à lui. Mais le nouveau pape fut Innocent IV, qui donna la pourpre romaine à Hugues de Saint-Cher, à qui Humbert succéda dans le gouvernement de la province de France. Il y resta dix ans, jusqu’à son élection à l’unanimité comme Maître de l'ordre en 1254 (il fut le troisième successeur de saint Dominique). Il commença par visiter la Hongrie, à pied. Le roi Béla IV le reçut avec affection et honneur, et le pria de recevoir les vœux de sa fille Marguerite. Il va ensuite en Italie, puis à Paris où il devient le parrain d’un enfant du roi Louis IX. Sur son ordre, st Thomas d’Aquin travaille à réfuter un livre pernicieux, Des périls des derniers temps. En 1258, st Louis l’admet dans son conseil. Il institua dans ses couvents un circator, chargé de faire des rondes à l’improviste “dans les lieux où les Frères ont l’habitude de parler”, et de dénoncer les manquements graves. Il a écrit de nombreux ouvrages concernant les rites liturgiques dominicains, la prédication, les homélies.
"Puisque l'effort humain ne peut rien accomplir sans l'aide de Dieu", écrit-il, "la chose la plus importante pour un prêcheur est qu'il ait recours à la prière".
Avec st Bonaventure, il intervint dans le conflit qui opposa clergé diocésain et ordres mendiants. Il regrette qu’Albert le Grand soit nommé évêque. Albert le regrettait aussi, et revint dans son couvent de Cologne au bout de trois ans, en 1263. La même année, Humbert aussi démissionna de sa charge et se retira au couvent de Valence, où il vécut encore 14 ans.

14 juillet Serviteur de Dieu Antonio Solari, né en 1861 à Chiavari, près de Gênes, + 14 juillet 1945 à Buenos Aires, laïc dominicain, oblat rédemptoriste.
À 5 ans il émigre en Argentine avec sa famille. Son père meurt, son frère aîné est gravement malade, il doit donc faire vivre sa famille et renoncer à entrer au séminaire. Pendant presque 60 ans, il travaille à l'archevêché. Il organise notamment le congrès eucharistique international de 1934.
En 1883 les rédemptoristes arrivent à Buenos Aires, il devient ami avec eux et s’imprègne de la spiritualité de st Alphonse de Liguori. Il contribue à fonder le cercle catholique des ouvriers et le patronage des apprentis. Il enseigne le catéchisme aux prisonniers. Il s’occupe des mariages chrétiens, d’un foyer pour familles d’ouvriers invalides, de la conférence st Vincent de Paul… Un homme énormément actif, dont le cœur était solidement attaché à celui de Notre Seigneur.

Re: Saints dominicains

par Fée Violine » ven. 13 juil. 2012, 22:21

7 juillet Bx Benoît XI (Nicolas Bocasini), Trévise 1240-1304, évêque d’Ostie, 9ème Maître de l’Ordre, le deuxième pape dominicain.
Adroit, conciliant, diplomate, légat dans les Balkans. On a de l’Église de Perse une lettre écrite pour son élection, où le pape est reconnu comme chef universel. Il contribua merveilleusement à l’affermissement de la paix dans l’Église, au rétablissement de la discipline et à la propagation de la foi. Il mourut au bout de huit mois de pontificat.
Béatifié en 1736.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3 ... esMatieres

8 juillet Bx Adrian Fortescue, comté de Devon 1476- Londres 8/9 juillet 1539, martyr.
Sir Adrian était fils de Sir John Fortescue de Ponsbourne Park à Newgate Street Village (Hertfordshire), cousin du père d’Anne Boleyn: juge de paix, Chevalier de l’Ordre de Saint Jean, de l’Ordre de Malte et Chevalier du Bain, bon mari et père de famille. Il participa à la guerre contre la France en 1513 et 1523. Il entra dans le Tiers Ordre dominicain à Oxford. Sa volonté était toujours de chercher la volonté de Dieu, d’être attentif aux inspirations du Saint Esprit et de renouveler chaque jour ses bonnes résolutions. Dans ses prières il demandait particulièrement à Dieu la grâce de la persévérance. Il refusa de jurer fidélité au roi Henry VIII dans les affaires de foi.
Le 29 août 1534, il fut arrêté sans raison établie mais libéré au bout de quelques mois. En 1539, il fut l’un des 60 condamnés pour trahison, sans jugement par le Parlement, pour actes non spécifiés, vraisemblablement relatifs à son hostilité envers la politique ecclésiale de Henry VIII. Il fut jeté dans un cachot et décapité à la Tour de Londres. Sa veuve épousa Thomas Parry, Contrôleur du Royal Household. Depuis les années 1600, l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem a recommandé la dévotion au Bx Adrian. Dans la prière du jour de sa fête, on loue sa grande piété et son courage.
Béatifié en 1895.

8 juillet Vble Giocondo Pio Lorgna, né 27 septembre 1870 à Popetto di Tresana, Massa Carrara (Italie), + 8 juillet 1928 à Venise.
De famille simple et chrétienne, après deux ans d’école près de son oncle prêtre, il va au séminaire de Parme 1883-1889 puis entre en novembre 1889 au noviciat chez les dominicains d’Ortonovo (La Spezia). Il y fait sa profession simple. Il est envoyé au couvent de Bologne où il continue ses études. En 1893 il fait sa profession solennelle. Il reçoit diverses charges, professeur de philosophie et d’histoire de l’Église, bibliothécaire, maître des convers, confesseur, prédicateur, lecteur d’introduction à la Sainte Écriture, sacristain. Il fut ensuite confesseur des moniales dominicaines à Fontanellato (diocèse de Parme). En janvier 1905 il est muté à Venise, dans une paroisse où il passe les 23 dernières années de sa vie, déployant un intense apostolat et lançant de nombreuses initiatives. Il fonde le patronage Divine Providence pour les jeunes garçons, les asiles pour enfants Anges Gardiens et Saint Rosaire, la Pieuse Union des Ancelles missionnaires du Saint Sacrement, institue l'Apostolat eucharistique familial.
En 1917 cinq tertiaires dominicaines, qu’il guidait spirituellement, commencèrent la vie commune. Ce fut le premier noyau d’une nouvelle famille religieuse qui vit le jour en 1922, la congrégation des sœurs dominicaines de la bienheureuse Imelda, qui aujourd’hui sont en Italie, au Brésil, au Cameroun, aux Philippines, en Bolivie, en Albanie.
Vénérable le 15 mars 2008. On attend un miracle pour qu’il soit déclaré bienheureux.

9 juillet St Jean de Cologne (prêtre dominicain) et ses 18 compagnons (onze franciscains, deux prémontrés, un chanoine de Saint Augustin et quatre prêtres séculiers), pendus le 9 juillet 1572 par les calvinistes alors en guerre contre les Espagnols, à Brielle, sur la Meuse, en Hollande. La plupart venaient de la ville voisine de Gorcum. Frère Jean était religieux du couvent de Cologne et curé de la paroisse de Hoornaar en Hollande.
À compter de 1572 le calvinisme et le luthéranisme se répandent en Europe. S'ensuivit une conquête progressive des territoires par les calvinistes. En juin 1572, ils arrêtent tous les prêtres catholiques pour les contraindre à renier leur foi dans l'eucharistie ainsi que la primauté du pape. Jean, ayant appris ces arrestations, se déguisa dans le but de rendre visite à ces prêtres afin de leur apporter l'eucharistie, mais il fut repéré et arrêté. Au même moment, une lettre du prince d'Orange intima aux calvinistes de ne pas molester les prêtres et les religieux. Néanmoins, Lumney, le commandant des insurgés, ordonna de les pendre après leur avoir infligé de graves sévices et mutilations. Ils connurent d'abord une dure détention, devenant un spectacle pour les moqueries de la foule. Durant les nuits qui précédèrent leur exécution, les gardes et les sentinelles les insultaient. Ils furent pendus lentement, puis détachés, puis attachés à nouveau, renvoyés comme un ballon dans les mains des bourreaux, qui prenaient soin de ne pas les faire mourir. Leur captivité dura encore dix jours. Et c'est en chantant le Salve Regina qu'ils arrivèrent à Brielle. Plusieurs apostasièrent, mais ils furent tout de suite remplacés par d'autres. Un jeune novice eut peur et quitta le cercle des martyrs. Son compagnon s'écria de stupeur et les gardes le défigurèrent à coups de pique jusqu'à ce qu'il ne puisse plus parler. Enfin, les uns après les autres, ils furent pendus pour être restés fidèles à l'Église romaine.
Sur leur tombe poussa au début du 18ème siècle une petite fleur blanche inconnue et parfumée qui devint un buisson.
Béatifiés en 1675, canonisés en 1867.
BD en hommage à ces martyrs: "N'ayez pas peur" (édition Coccinelle).
St Jean de Cologne est le patron des prêtres dominicains ayant un ministère paroissial.

9 juillet Servante de Dieu Rose Hawthorne Lathrop (Mary Alphonsa), née 20 mai 1851 à Lenox, Massachusetts, + 9 juillet 1926 à Hawthorne, New York.
Fille de Nathaniel et Sophia Peabody Hawthorne, dans son enfance elle vit à Liverpool où son père est consul. À 9 ans elle revient aux USA. À 13 ans elle perd son père. À 16 ans elle est étudiante à Salem, puis vit avec sa famille en Allemagne où elle étudie l’art et la musique. À 20 ans elle épouse l'auteur George Parsons Lathrop. Revenu aux USA, le couple est très actif dans les cercles littéraires. Leur fils Francis né en 1876 meurt du cancer en 1881. Rose et Georges se séparent, elle devient infirmière et soigne les cancéreux pauvres. Ils se convertissent tous deux au catholicisme en 1891. Veuve en 1898, elle devient religieuse sous le nom de mère Mary Alphonsa. Elle fonde à New York le foyer libre Sainte Rose pour les cancéreux incurables, et les soeurs dominicaines de Sainte Rose de Lima, appelées maintenant les soeurs dominicaines de Hawthorne.
Elle parle régulièrement du rôle des femmes, rejetant l’idée qu’elles soient purement décoratives. Devant le Congrès catholique de 1893 à Chicago, elle déclare : “Doit-elle être représentée pour toujours comme adoratrice de la vanité ? Doit-elle toujours apparaître chargée de bijoux, comme une vitrine de bijoutier ? O femme, l’heure a sonné où tu dois te lever et défendre tes droits, tes compétences pour la compétition avec les hommes dans l’endurance intellectuelle et professionnelle, l’heure où tu dois prouver que pureté et générosité sont pour la nation aussi bien que pour le foyer.” Nihil obstat 2003.

13 juillet Bx Jacques de Voragine, Varazze (Voragine) v1226, + Gênes 13 juillet 1298.
En 1244, la même année que Thomas d'Aquin, il entra dans l'Ordre de saint Dominique. Il s’établit au couvent de Gênes, Santa-Maria–in-Castello (fondé en 1222). Entre 1246 et 1251, il fut envoyé au Studium Général de Bologne, centre prestigieux de l’ordre dominicain. En 1252, il est lecteur au couvent de Gênes. On ne trouve guère de passage de Jacques de Voragine dans une université, ce qui peut paraître étonnant dans une carrière si bien menée au sein de l’Ordre. Il fut sous-prieur à Gênes en 1258 puis prieur à Asti et à Gênes. Cette position centrale joua pour beaucoup dans la diffusion de la Légende Dorée dans les couvents dominicains. Il fut provincial de Lombardie (1267-1277, 1281-1286), et assura aussi par intérim la direction générale de l’ordre à la mort de Jean de Verceil (1283 -1285). Il représente sa province lors des conciles de Lucques en 1288 et de Ferrare en 1290. Lorsque Nicolas IV l'envoya à Gênes en 1288 pour une mission délicate (libérer les Génois de l'excommunication dont ils sont frappés en raison de l'aide qu'ils ont apportée aux Siciliens contre le roi Charles II), il gagna la sympathie de la population qui le demanda et l'obtint comme archevêque en 1292. Il remplit sa tâche avec beaucoup de dévouement, multipliant notamment les efforts pour réconcilier les deux factions politiques des Guelfes et des Gibelins qui déchirent Gênes, ce qu'il réussit à faire en janvier 1295. Il participe aussi, comme envoyé du pape, à plusieurs médiations dans le conflit qui oppose Gênes et Venise. Il écrivit (de 1260 à sa mort) une compilation des Légendes dorées des saints, riche d'enseignement moral mais accompagnée souvent de récits étranges et légendaires. C’est le plus célèbre recueil hagiographique du Moyen Âge. Il est aussi l'auteur d'une Chronique de la cité de Gênes, et de quelques autres opuscules.
Il convoqua un Concile pour organiser la reprise de la vie religieuse dans son diocèse en 1293 ; il promut la dignité du culte - en particulier celui des reliques -, enfin, il secourut avec un zèle infatigable les pauvres. Il meurt en demandant que l'argent prévu pour ses funérailles soit distribué aux pauvres. Son corps fut vénéré dans l'église St-Dominique jusqu'à la démolition de celle-ci en 1798. Ses reliques furent transférées dans la basilique Santa Maria di Castello, puis dans l'église dominicaine de Varazze en 1974.
Confirmation du culte en 1816.

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