par la Samaritaine » sam. 26 sept. 2020, 2:13
Pour creuser le sujet des liens existants et fructueux entre développement personnel et foi chrétienne, voir l
e livre d'Etienne Séguier :
https://www.laprocure.com/cultive-talen ... 60330.html
Un document des Jésuites sur le sujet :
https://www.revue-christus.com/numero/l ... sonnel-252
Le livre de Pascal Ide évaluant des méthodes thérapeutiques et de développement personnel, qu'il a vécues lui-même (ainsi que votre servante, pour la plupart et pour son plus grand bien
)
https://www.librairie-emmanuel.fr/des-r ... r-p-110494
Quelques citations sur la connaissance de soi, sachant que le but du développement personnel est de mieux se connaître, (et connaitre ses talents, ses failles...) de mieux s'accepter, de mieux s'aimer ET de s'ouvrir aux autres (et à l'Autre) grâce à ce chemin de vérité.
"Aussi étrange que cela puisse paraître, des foules de gens qui se disent chrétiens traversent l'existence sans faire aucun effort pour parvenir à une connaissance exacte d'eux-mêmes. […] Quand je dis étrange, je ne veux pas dire par là que se connaître est facile, [mais] si nous n'avons pas une juste idée de notre cœur et du péché, nous ne pourrons nous faire une idée exacte de ce qu'il faut entendre par maître de morale, sauveur ou sanctificateur : autrement dit, nous utiliserons dans notre profession de foi des termes auxquels nous n'attachons aucune signification précise. Ainsi donc la connaissance de soi est à la racine de toute véritable connaissance religieuse. […] C'est d'abord et avant tout à notre cœur que Dieu parle. La connaissance de soi est la clé des préceptes et des doctrines de l'Écriture. »
Bienheureux John Henry Newman, Sermons Paroissiaux vol 1 (La vie chrétienne) sermon 4, Cerf, Paris 1993, pp. 61-74.
"Pour avoir passé jusqu’à 20 heures par semaine en accompagnement spirituel en paroisse, je me suis rendu compte que beaucoup de problématiques trouvaient leur origine dans l’humain. Le Christ veut sauver tout l’homme : dans son corps, sa vie morale, théologale mais aussi psychologique. Et l’entrelacement de ces quatre dimensions est très intime. La reconnaissance de ses propres blessures est souvent un cap nécessaire à l’accueil de la volonté de Dieu. A l’inverse, leur négation peut être un frein à la grâce : le mépris de soi mène bien souvent au mépris de l’autre. Un autre écueil serait de penser qu’il suffit d’être bien dans sa peau pour correspondre à la volonté de Dieu. Mais toute tranquillité intérieure n’est pas la paix de Dieu et la vie spirituelle peut connaître des passages délicats qui débordent le psychologique. L’humilité et l’accompagnement sont de bons moyens pour s’accueillir soi-même et accueillir l’action de Dieu en nous : pour une juste estime de soi qui permet de mieux se donner. »
Père Pascal Ide, entretiens avec Valérie Maillot
« La plus grande de toutes les connaissances est la connaissance de soi; car celui qui se connaît lui-même connaîtra Dieu et, ayant cette connaissance, sera rendu semblable à Dieu. »
Clément d’Alexandrie (père de l’Eglise fin IIe, début IIIe siècle), Le Pédagogue 3, 1
« Seigneur, que je me connaisse et que je te connaisse! »
Saint Augustin
« Nul savoir, si étendu qu’il soit, ne permet d’atteindre à la plénitude de la sagesse, sans la connaissance de soi-même. »
Saint Bernard de Clairvaux
« Beaucoup de conflits que nous avons avec les autres sont la projection de conflits que nous avons avec nous-mêmes. Je ne supporte pas les pauvretés des autres parce que je n’accepte pas les miennes. »
Père Jacques Philippe
« Bienheureux l’homme qui connaît sa propre faiblesse. Car cette connaissance est en lui le fondement, la racine, le principe de toute bonté. Quand un homme a appris et senti sa propre faiblesse, il concentre son âme hors de la vanité qui enténèbre la connaissance et il garde en lui un trésor de vigilance. Mais nul ne peut sentir sa propre faiblesse, s’il ne lui a pas été donné, si peu soit-il, d’être éprouvé par les peines du corps ou par celles de l’âme. Comparant alors sa faiblesse à l’aide de Dieu, il connaîtra la grandeur de cette aide. Par son grand désir du secours de Dieu, il approche Dieu en demeurant dans la prière. Et autant il approche Dieu par sa résolution, autant Dieu l’approche par ses dons, et il ne lui enlève pas sa grâce, à cause de sa grande humilité. Car un tel homme est comme la veuve qui ne cesse d’en appeler au juge pour qu’il lui rende justice contre son adversaire. Dieu compatissant retient les grâces, pour que cette réserve incite l’homme à approcher et à demeurer auprès de celui d’où coule son bien. »
Isaac le Syrien, 21è discours ascétique
« Utiliser son don, c’est construire la communauté. Ne pas être fidèle à son don, c’est nuire à toute la communauté et à chacun de ses membres. Il est donc important que chaque membre connaisse son don, l’exerce et se sente responsable de sa croissance ; qu’il soit reconnu dans son don par les autres et qu’il leur rende compte de l’utilisation qu’il en fait. »
Jean Vanier, La Communauté, lieu de la fête et du pardon
(malgré l'actualité tragique concernant J Vanier, je ne peux renoncer à citer ses superbes paroles...)
" Pour avancer, tes défenses sont des obstacles. Leur système trop bien construit te donne une contenance devant les hommes, mais t’empêche de recevoir de Dieu la brûlure de la vérité. »
A.M. Besnard, Propos intempestifs sur la prière
"Étymologiquement le mot conversion (metanoïa en grec) signifie le changement (meta) de notre intelligence (noûs). Ce mot-ci est beaucoup plus que la faculté de comprendre, il désigne le siège de la volonté et de la réflexion, le lieu de la pensée et du sentiment. Fondamentalement, la conversion correspond à un décentrement radical, un changement de perspective. Il ne s’agit plus de savoir qui est Dieu pour moi, mais qui je suis devant Dieu. Et cela change tout.
» Antoine Nouis, Lettre à mon gendre agnostique, pour lui expliquer la foi chrétienne, 2010, Labor et Fides, p. 73-74
" Les passions sont au cœur ce que les cordes sont à une harpe : il faut qu’elles soient ajustées pour que nous puissions dire : Je vous louerai sur la harpe (Ps 42,4). »
Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote
"N’ayez pas peur de vous ! N’ayez pas peur de tout ce que vous êtes, dans votre réalité, dans la réalité qu’affronte chaque être humain, où Dieu plante sa tente pour habiter avec nous. »
P.Jacques Philippe, La Liberté intérieure
"Nous ne pouvons vraiment aimer nos ennemis et tout ce qui est brisé en eux que si nous commençons à aimer ce qui est brisé en nous. » J
ean Vanier, La Communauté, lieu du pardon et de la fête, Fleurus, 1998, p. 44
« La non-acceptation de soi crée une tension intérieure, une insatisfaction, une frustration que nous reportons souvent sur les autres, qui deviennent les boucs émissaires de nos conflits intérieurs. »
Jacques Philippe, La Liberté intérieure
"Il y en a beaucoup qui ne se connaissent pas eux-mêmes. Se connaître comme tout homme le devrait, n’est pas le propre de chacun. Et comment donc celui qui ne se connaît pas lui-même aimerait-il son prochain ? »
Saint Augustin, Commentaire du psaume 118
En Christ,
Samaritaine
Pour creuser le sujet des liens existants et fructueux entre développement personnel et foi chrétienne, voir l[b]e livre d'Etienne Séguier :[/b]
https://www.laprocure.com/cultive-talents-nourrir-foi-avec-developpement-personnel-etienne-seguier/9782220060330.html
[b]Un document des Jésuites sur le sujet :[/b]
https://www.revue-christus.com/numero/le-developpement-personnel-252
[b]Le livre de Pascal Ide évaluant des méthodes thérapeutiques et de développement personnel, qu'il a vécues lui-même [/b](ainsi que votre servante, pour la plupart et pour son plus grand bien :oui: )
https://www.librairie-emmanuel.fr/des-ressources-pour-guerir-p-110494
Quelques citations sur la connaissance de soi, sachant que le but du développement personnel est de mieux se connaître, (et connaitre ses talents, ses failles...) de mieux s'accepter, de mieux s'aimer ET de s'ouvrir aux autres (et à l'Autre) grâce à ce chemin de vérité.
"Aussi étrange que cela puisse paraître, des foules de gens qui se disent chrétiens traversent l'existence sans faire aucun effort pour parvenir à une connaissance exacte d'eux-mêmes. […] Quand je dis étrange, je ne veux pas dire par là que se connaître est facile, [mais] si nous n'avons pas une juste idée de notre cœur et du péché, nous ne pourrons nous faire une idée exacte de ce qu'il faut entendre par maître de morale, sauveur ou sanctificateur : autrement dit, nous utiliserons dans notre profession de foi des termes auxquels nous n'attachons aucune signification précise. Ainsi donc la connaissance de soi est à la racine de toute véritable connaissance religieuse. […] C'est d'abord et avant tout à notre cœur que Dieu parle. La connaissance de soi est la clé des préceptes et des doctrines de l'Écriture. »
[b]Bienheureux John Henry Newman, Sermons Paroissiaux vol 1 (La vie chrétienne) sermon 4, Cerf, Paris 1993, pp. 61-74.[/b]
"Pour avoir passé jusqu’à 20 heures par semaine en accompagnement spirituel en paroisse, je me suis rendu compte que beaucoup de problématiques trouvaient leur origine dans l’humain. Le Christ veut sauver tout l’homme : dans son corps, sa vie morale, théologale mais aussi psychologique. Et l’entrelacement de ces quatre dimensions est très intime. La reconnaissance de ses propres blessures est souvent un cap nécessaire à l’accueil de la volonté de Dieu. A l’inverse, leur négation peut être un frein à la grâce : le mépris de soi mène bien souvent au mépris de l’autre. Un autre écueil serait de penser qu’il suffit d’être bien dans sa peau pour correspondre à la volonté de Dieu. Mais toute tranquillité intérieure n’est pas la paix de Dieu et la vie spirituelle peut connaître des passages délicats qui débordent le psychologique. L’humilité et l’accompagnement sont de bons moyens pour s’accueillir soi-même et accueillir l’action de Dieu en nous : pour une juste estime de soi qui permet de mieux se donner. »[b] Père Pascal Ide, entretiens avec Valérie Maillot[/b]
« La plus grande de toutes les connaissances est la connaissance de soi; car celui qui se connaît lui-même connaîtra Dieu et, ayant cette connaissance, sera rendu semblable à Dieu. »[b] Clément d’Alexandrie (père de l’Eglise fin IIe, début IIIe siècle), Le Pédagogue 3, 1[/b]
« Seigneur, que je me connaisse et que je te connaisse! » [b]Saint Augustin[/b]
« Nul savoir, si étendu qu’il soit, ne permet d’atteindre à la plénitude de la sagesse, sans la connaissance de soi-même. »[b] Saint Bernard de Clairvaux[/b]
« Beaucoup de conflits que nous avons avec les autres sont la projection de conflits que nous avons avec nous-mêmes. Je ne supporte pas les pauvretés des autres parce que je n’accepte pas les miennes. »[b] Père Jacques Philippe[/b]
« Bienheureux l’homme qui connaît sa propre faiblesse. Car cette connaissance est en lui le fondement, la racine, le principe de toute bonté. Quand un homme a appris et senti sa propre faiblesse, il concentre son âme hors de la vanité qui enténèbre la connaissance et il garde en lui un trésor de vigilance. Mais nul ne peut sentir sa propre faiblesse, s’il ne lui a pas été donné, si peu soit-il, d’être éprouvé par les peines du corps ou par celles de l’âme. Comparant alors sa faiblesse à l’aide de Dieu, il connaîtra la grandeur de cette aide. Par son grand désir du secours de Dieu, il approche Dieu en demeurant dans la prière. Et autant il approche Dieu par sa résolution, autant Dieu l’approche par ses dons, et il ne lui enlève pas sa grâce, à cause de sa grande humilité. Car un tel homme est comme la veuve qui ne cesse d’en appeler au juge pour qu’il lui rende justice contre son adversaire. Dieu compatissant retient les grâces, pour que cette réserve incite l’homme à approcher et à demeurer auprès de celui d’où coule son bien. » [b]Isaac le Syrien, 21è discours ascétique[/b]
« Utiliser son don, c’est construire la communauté. Ne pas être fidèle à son don, c’est nuire à toute la communauté et à chacun de ses membres. Il est donc important que chaque membre connaisse son don, l’exerce et se sente responsable de sa croissance ; qu’il soit reconnu dans son don par les autres et qu’il leur rende compte de l’utilisation qu’il en fait. »[b] Jean Vanier, La Communauté, lieu de la fête et du pardon[/b]
[i](malgré l'actualité tragique concernant J Vanier, je ne peux renoncer à citer ses superbes paroles...)[/i]
" Pour avancer, tes défenses sont des obstacles. Leur système trop bien construit te donne une contenance devant les hommes, mais t’empêche de recevoir de Dieu la brûlure de la vérité. » [b]A.M. Besnard, Propos intempestifs sur la prière[/b]
"Étymologiquement le mot conversion (metanoïa en grec) signifie le changement (meta) de notre intelligence (noûs). Ce mot-ci est beaucoup plus que la faculté de comprendre, il désigne le siège de la volonté et de la réflexion, le lieu de la pensée et du sentiment. Fondamentalement, la conversion correspond à un décentrement radical, un changement de perspective. Il ne s’agit plus de savoir qui est Dieu pour moi, mais qui je suis devant Dieu. Et cela change tout. [b]» Antoine Nouis, Lettre à mon gendre agnostique, pour lui expliquer la foi chrétienne, 2010, Labor et Fides, p. 73-74[/b]
" Les passions sont au cœur ce que les cordes sont à une harpe : il faut qu’elles soient ajustées pour que nous puissions dire : Je vous louerai sur la harpe (Ps 42,4). » [b]Saint François de Sales, Introduction à la vie dévote[/b]
"N’ayez pas peur de vous ! N’ayez pas peur de tout ce que vous êtes, dans votre réalité, dans la réalité qu’affronte chaque être humain, où Dieu plante sa tente pour habiter avec nous. »[b] P.Jacques Philippe, La Liberté intérieure[/b]
"Nous ne pouvons vraiment aimer nos ennemis et tout ce qui est brisé en eux que si nous commençons à aimer ce qui est brisé en nous. » J[b]ean Vanier, La Communauté, lieu du pardon et de la fête, Fleurus, 1998, p. 44[/b]
« La non-acceptation de soi crée une tension intérieure, une insatisfaction, une frustration que nous reportons souvent sur les autres, qui deviennent les boucs émissaires de nos conflits intérieurs. » [b]Jacques Philippe, La Liberté intérieure[/b]
"Il y en a beaucoup qui ne se connaissent pas eux-mêmes. Se connaître comme tout homme le devrait, n’est pas le propre de chacun. Et comment donc celui qui ne se connaît pas lui-même aimerait-il son prochain ? » [b]Saint Augustin, Commentaire du psaume 118[/b]
En Christ,
Samaritaine